Cécile a des cheveux châtains un peu longs qu’elle tire en arrière et noue en queue de cheval. J’ai toujours trouvé que les cheveux tirés en arrière durcissaient le visage.
Cécile porte à son annulaire gauche deux bagues en argent, une toute simple, une autre avec une double rangée de brillants (je dis brillants parce que je ne sais pas de quelle pierre il s’agit, je ne serais que modérément surpris que ce soient de vrais diamants). Je me suis demandé si elle était fiancée ou mariée. J’ai eu la réponse. Elle a épousé son Danceny.
Cécile se maquille beaucoup les yeux. Contour noir au khôl (je suppose), paupières bleutées. J’aime le premier, moins le second qui doit pour moi rester très discret.
Cécile vient de Lyon. Du même arrondissement où j’ai eu, il y a une quinzaine d’année, une petite amie. C’est donc une provinciale qui ne compte pas rester ad vitam en région parisienne.
J’ai pris un petit déjeuner à l’aller dans le TGV dans la voiture-bar avec Cécile et sa collègue.
J’ai dîné avec toute l’équipe en bord de mer. L’ambiance était très détendue. Nous étions 12 assis autour d’une table ronde, Cécile s’était assise juste à ma gauche (je précise pour tuer un peu le rêve qu’il ne lui restait pas beaucoup d’autres choix mais c’est tout de même celui qu’elle fit).
Nous étions douze également au repas ce midi, table rectangulaire cette fois. Je m’assois au milieu, Cécile s’assoit juste en face de moi (circonstances équivalentes).
Lors de ces deux journées de travail, l’atmosphère était, comme je le disais, joyeuse. Certes, nous étions là pour travailler mais la densité de la formation était faible et les espaces de détente nombreux. S’ajoutait à cela le parfum estival du midi, chaleur et cigales à 72 dB, le dîner en bord de calanques, bien arrosé. Les discussions s’éloignent vite du strict cadre professionnel. On parle visite de musée, service militaire (non, Cécile n’était pas aspirante), élevage d’enfant, Sex on the beach, etc. Du coup, la distance qui me séparait de Cécile (comme de l’ensemble de l’équipe de mon client, d’ailleurs) se réduit notablement et paradoxalement, cela évacue la tension (érotique) que pouvaient avoir nos échanges de regards.
Finalement, nos hôtels n’étaient pas séparés de quelques centaines de mètres mais d’un quart d’heure (environ, selon l’état de la circulation) de voiture. Je suis allé prendre mon bain de minuit seul (sur le coup d’une heure du matin) et j’ai dormi seul. A posteriori.
Cécile a 24 ans.

tu as fait « tomber par inadvertance » ton portable pour faire la photo… Nan ?
C’est le côté « dynamique » du pied de table qui me fait dire ça…
;)
Mais bon sinon c’est un peu plat comme récit ;-).
K² > Elle est plus vieille, oui, tu vois il te reste un peu de temps pour te marier dans les temps !
Le récit est un peu plat, je le reconnais, c’est un peu fait exprès (dans la lignée de CdV-2) mais je vais essayer d’enlever un peu le récit, puisque c’est une saga.
strip > Non. Note bien que je ne trouve pas ces chaussures vilaines ; juste sans intérêt.
Mais il me reste plein d’espoir, qu’est-ce que tu crois ? Depuis quand être mariée dispense des aventures ?
Le plus important, c’est de garder cette émotion première au fond du cervelet.
C’est pour elle qu’on vit, n’est-ce pas ;)
K² > Effectivement, en ce qui te concerne et très particulièrement, je t’accorde une dérogation pour le mariage. Ni chaussure pointue, ni chignon.
strip with tongue > Tu l’as dit !!!
Et puis j’abhorre ses chaussures et je mets du khôl. Et pas d’alliance ni de bague de fiançailles.
Mais bon, je suis plus souris que femme classe alors…
K² > Bah, certes, mais on en voit parfois, du rouge à lèvres rouge au boulot ! Bon, moi, pas souvent, mais au rayon informatique c’est du 100 % mec pour l’instant hélas.
columbine² > « Petite fille déguisée », comme tu y vas ! Pour l’instant, avec ce que j’ai lâché comme information, tu n’en es réduit qu’aux hypothèses, non ? Mais tu as raison, je ne crois pas que ça soit une femme « très classe » (et je ne crois pas que ce soit ce que j’ai voulu transmettre ; plutôt une jeune femme « propre sur elle »).
K²² > Je t’imagine plutôt souris en effet, va savoir pourquoi ;-)
columbine²²² > L’essentiel, comme tu dis, c’est d’être soi, dans la mesure du possible. Mais l’environnement du boulot est pour le moins codifié, n’est-ce pas ? On n’a pas toujours toute lattitude pour se fringuer.
tu as raison, selon les boulots on n’a pas toujours la lattitude pour se fringuer mais au sein d’un code il y a toujours moyen de s’exprimer quand meme, si on veut…
Columbine > Il arrive qu’on me regarde de travers quand j’annonce que je fais de l’informatique, le message dans les yeux de mon interlocuteur étant « femme + informatique = moche, mal fringuée, pas maquillée, ne sort pas de chez elle ». Et pourtant, quand j’étais à cette conférence qui réunit les femmes qui bossent dans l’informatique, je faisais partie de celles qui étaient le moins tirées à quatre épingles, avec mes jeans et ballerines, mon petit coup de gloss pâle et mes yeux à peine maquillés… Ceci étant, je n’envie la sophistication de personne : si je voulais être plus sophistiquée, je m’y attèlerais.
Encore un mois de patience avant la suite des aventures modernes et modistes de ma CdV.
K² > Ah, Kickers, ça me rappelle ma jeunesse. Donc, une période totalement asexuée ; tu comprendras pourquoi je n’encourage pas le port de ce genre de godasses passé 18 ans.