- C’est avec M*** que j’avais rêvé, il y a déjà deux ans, d’y aller. C’est elle qui me l’avait proposé, d’ailleurs, mais le temps trop court qu’aura duré notre liaison ne nous aura pas donné l’occasion de mettre l’envie en pratique, et puis nous avions d’autres choses, très belles, à vivre rien qu’à deux.
- Arrivée rue Thérèse. Petit problème : ni elle ni moi ne sommes jamais allés sur place et nous n’avons pas noté le numéro dans la rue. Nous croisons quelques hommes seuls, mais pas d’attroupement devant une porte, pas non plus de panonceau pour nous guider. Je finis par repérer cette porte sans inscription avec un peu de lumière derrière. Entre les stores, je finis par apercevoir le nom du club. C’est là ! La porte est ouverte et nous arrivons dans un sas. Un climatiseur pulse de l’air chaud : merci de penser aux femmes qui arrivent ici en plein hiver en tenue souvent assez « légère ».
- Entrera, entrera pas ? Les Chandelles sont réputées pour un filtrage parfois sévère à l’entrée. Je ne sais pas si ma tête leur reviendra (je me suis habillé sobrement : costume sombre, chemise noire, pas de cravate), je ne sais pas si A*** qui m’accompagne sera jugée assez sexy pour les standards de la maison. Je me dis que lundi étant une soirée avec hommes seuls, les chances que l’on soit refoulés se réduisent drastiquement. En cas de refus, nous avons d’ores et déjà prévus de nous rabattre sur le Moon City. On a sonné et la porte tarde à s’ouvrir, ce qui nous laisse le temps de gamberger. On sonne une deuxième fois et la porte s’ouvre…
- L’homme qui nous accueille doit avoir la trentaine, mince. Il me fait penser à un Indien (d’Amérique). Il toise A*** de haut en bas, une fois son manteau ouvert. Il faut d’autres chaussures pour plaire à la maîtresse des lieux. Je ne suis pas tellement surpris, les talons que porte A*** ne sont pas très « sexy » (selon les critères définis par Bruxelles, norme ISO-6969 et NF-1000-SX). Une autre paire est gracieusement proposée, manquant un peu de distinction à mes yeux, mais aux talons plus fins et plus hauts. (Tout ceci est un peu vain : arrivée en bas, je ne crois pas que ce soient les pieds qui intéressaient le public.)
- La descente des marches. À chaque club sa plongée. Je ne sais pour quelle raison, je me faisais une vision assez précise de la disposition des lieux. J’imaginais en bas des marches une grande pièce centrale avec de nombreuses tables sur les côtés et un grand lit au fond. Rien à voir ! Après une longue descente, une première pièce fait office de sas. On y trouve des bonbons et des fruits frais. À gauche, les salons, à droite, le bar et la piste de danse.
- Première impression sur la déco : plutôt bonne. Le kitsch est évité. Sur un des murs, un tableau plutôt pop-art représente un joli visage de femme (NB : le tableau est-il connu ? ou la femme qui y figure ? si un commentateur éclairé veut me sortir de mon ignorance crasse, qu’il s’y sente cordialement invité !).
- Je commence par apporter au bar la fiche consommation qui nous a été délivrée et j’en profite pour saluer le barman. Est-ce bien Fabien ? Il me répond que oui avec un accent du Sud-Ouest. Je lui transmets le bonsoir de la part d’une amie habituée des lieux où elle plonge dans le stupre du crépuscule à l’aube. Il me répond très cordialement, mais je sens bien qu’il n’éprouve pas le même plaisir de converser que si j’avais été doté de la même paire de seins que mon amie.
- Comme à notre habitude, si l’on peut parler d’habitude, nous faisons avec A*** le tour des lieux pour découvrir la configuration du club et « faire des repérages ». Ici, pas de salle pour s’enfermer en petit comité, tout est ouvert et chaque corps qui se dénude s’offre au regard de tous, et pas seulement au regard.
- J’ai l’impression d’avoir à mes bras un pot de miel et pendant ce déplacement, nous sommes escortés par plusieurs hommes, comme des mouches. Ils se tiennent à peu près à distance, mais j’ai l’impression qu’ils sont affamés, et cette sensation n’est pas très agréable. Oui, tout à l’heure, quand nous nous installerons quelque part, quand nous entrerons dans le vif du sujet, il sera temps de montrer votre ardeur, messieurs, mais pour l’instant, votre empressement alors que nous sommes en visite de reconnaissance montre un manque de tact doublé d’une absence de perspicacité.
- Je ne serai pas très précis dans ma description des lieux. La première piste de baise offre un grand matelas (rond ?) et un petit recoin presque intime : l’entrée est sans porte, mais étroite, et dans cette alcôve aux murs couverts de miroirs, on ne doit pas tenir confortablement à plus de quatre.
- La seconde zone, plus vaste, offre trois matelas distribués autour de la pièce, qui aurait plu à Boucle d’Or : un petit, un moyen et un grand. Là, aucun moyen de se mettre à l’écart de la foule (sinon en jouant avec vigilance les gardes chiourmes). Avant cette salle, l’espace des toilettes, assez spacieux et confortable. Je n’y testerai pas les douches, n’ayant pas besoin ce soir de me « décontaminer » avant de rentrer chez moi.
- Nous retournons du côté du bar. Une ou deux femmes sont en train de danser sur une musique un peu plus entraînante que celle du No Comment. Quelques hommes seuls sont assis tranquillement et attendent. Quelques couples, aussi. Il y a évidemment des regards qui s’échangent mais rien ne semble encore se jouer.
- Pendant tout le temps de la visite, A*** fait également ses « repérages » parmi la faune. Je la sonde : « et celui-ci ? et celui-là ? »
- On finit par se poser dans un petit salon juste après le bar. Il y a un jeune couple à côté de nous mais nous ne nous y intéressons pas. Non pas qu’ils ne fussent pas charmants (au contraire, il me semble qu’ils l’étaient tout à fait) mais parce que ce soir, le programme n’est pas à la rencontre en 2×2.
- J’ai repéré un jeune homme qui me semble susceptible de plaire à A***. Grand, mince, brun au teint mat (probablement un métis ?), élégant et posé. Après avoir vérifié avec A*** qu’il lui plaisait, je m’approche de lui et l’invite à nous rejoindre. Je prends les précautions d’usage mais pourtant je n’imagine pas un instant que mon invitation pourrait être déclinée. De fait, c’est avec un grand sourire qu’il se glisse à côté de A***.
- Nous échangeons quelques banalités de circonstance. Quand des libertins rencontrent des libertins, qu’est-ce qu’ils s’racontent ? Des histoires de libertins ! « Et vous venez souvent ici ? » « Et vous allez dans d’autres clubs ? » etc.
- Je commence à caresser A*** et notre compagnon du soir se lance dans mes pas. La température commence doucement à monter.
- Au bout de trois minutes trente, l’œuf à la coque est cuit à point. Si l’on attend plus, le jaune perd de sa suavité. Ce serait dommage. Nous décidons donc d’aller tous les trois dans le petit recoin repéré tout à l’heure. On se déshabille tous les trois doucement pendant que d’autres mâles, alléchés par l’action qui démarre enfin, rappliquent prestement. Je les tiens à distance, pendant que A*** s’occupe de son nouvel ami. Je préfère un début « en douceur ». Quelques uns s’en vont en râlant, d’autres profitent du spectacle uniquement avec les yeux. Par la suite, il sera difficile d’empêcher quelques mains voraces de tripoter A***.
- Notre trio reste très conventionnel (comprendre : purement hétérosexuel et sans acrobatie particulière au-delà de « une queue dans la chatte et l’autre dans la bouche ».
- Plus tard, nous nous rhabillons et allons faire une pause du côté du bar. Nous observons la piste de danse. A*** me dit sa légère déception due à la taille du sexe de notre compagnon jugée insuffisante. (Patience, petite chatte, patience !)
- Nous repartons ensuite à l’aventure, de l’autre côté cette fois. Entre temps, le club s’est rempli et l’on croise plusieurs groupes en train de folâtrer. On regarde un peu, les mains se font caressantes sur le corps de A*** qui pourra prétendre, ce soir, au titre de femme la plus charmante de l’assemblée (j’avoue, je ne les ai pas toutes observées). Je pense rétrospectivement à cette histoire de chaussures un peu ridicules. Même avec des bottes de pêche, A*** n’aurait pas été moins (as)saillie.
- Nous échouons sur le plus grand des matelas de la deuxième salle. Je commence à m’affairer avec ma partenaire sans vraiment tenir compte de qui s’approche ou pas. Je lui demande juste, régulièrement, si tout se passe bien. Elle confirmera, sauf une fois où j’écarterai alors un des candidats.
- À côté de nous, sur un matelas plus étroit un peu en hauteur (comme une estrade), il me semble voir deux couples ensemble (et tant pis pour les hommes seuls). On entend régulièrement des cris et des soupirs s’échapper des gorges des protagonistes.
- Progressivement, je m’écarte de A*** pour laisser le champ libre aux autres. Je reste son protecteur, investi de cette mission. J’aime la tendresse de nos gestes (quelques caresses, nos mains qui se serrent) même si elle est un peu en décalage avec la nature de notre relation, très a-sentimentale.
- À côté de nous, je remarque qu’un couple est allongé, entouré de nombreux hommes. Plus précisément, une femme est allongée, à genoux, face et buste tournés vers le sol. Dans son sexe, le poing de son partenaire. Je n’ai pas réalisé immédiatement qu’elle se faisait fister. L’homme portait une chemise noire dont la manche s’arrêtait aux fesses de sa partenaire (A***, qui avait quand même pu observer une partie de la scène, me dira plus tard que cette vision l’aura « traumatisé ». En ce qui me concerne, c’est la deuxième fois que j’assiste à un fist ; la première fois j’étais mal à l’aise, également. Cette deuxième fois, je ne ressentais aucune excitation mais j’étais tout de même ému par la façon dont cette femme prenait – visiblement – du plaisir). Après cela, les hommes se succédèrent pour la prendre en levrette. Ils étaient là, queue dressée, à attendre leur tour. Il fallait y aller avec vigueur, les râles de la dame provoquant les commentaires de l’homme adressés aux queues volontaires : « Voilà, tu la baises bien comme il faut, là ! ». J’avais envie de lui tenir la main, à elle aussi, incapable de savoir si le contraste entre cette douceur que je voulais offrir et la rudesse des assauts qu’elle subissait très volontiers aurait été incongrue et déplacée ou bienvenue.
- Un couple a réussi à accaparer A***. La femme est une belle brune, l’homme bien fait de sa personne, crâne entièrement rasé. J’ai l’impression qu’ils forment ensemble un couple assez attentionné et je me cantonne dans mon rôle de voyeur. Je n’arrive pas à trouver l’énergie pour être un peu plus acteur de ce que je vis. La contemplation lascive me suffit. Ou plutôt, je m’en contente, parce que je sais que ce n’est pas vraiment dans ces circonstances que je vivrai ce que j’ai envie de vivre (si tant est que je sache le définir !).
- À un moment (avant ? après ?), je me suis senti pousser une queue. J’étais juste pieds nus sur le matelas, j’étais resté habillé. J’ai sorti mon sexe en gardant mon pantalon (je l’ai déjà dit, mais je me répète : j’aime bien la sensation de mes habits qui enserrent ma verge) et je me suis approché. J’ai eu le droit à une branlette, mais pas à la fellation que j’espérais (bizarre ! A*** ne lésine généralement pas sur les gâteries !). Un peu frustré, j’ai laissé passer l’excitation et je suis revenu à ma posture d’observateur attentif.
- J’ai trouvé, finalement, et bien que les ébats aient duré des heures, que les hommes restaient assez conventionnels dans leur façon de faire l’amour avec les femmes en général et A*** en particulier. Missionnaire et levrette représentent 90 % des positions observées. Je prends aussi le reproche pour moi. Il y aurait pourtant des positions sympathiques et assez adaptées à la fornication en club, comme la balançoire, le boa, le papillon, l’abeille et j’en passe… La prochaine fois, promis, j’innove !
- A*** finit par être rassasiée. Nous nous rhabillons (enfin, surtout elle !) et nous repassons au bar. Rapide échange avec un couple à côté de nous, on parle … cocktail et je goûte la spécialité de Fabien : un cocktail de fruits exotiques, sans alcool, qui correspond parfaitement à ce que j’avais envie de boire, justement. C’est pas mal du tout, effectivement, malgré quelques grumeaux de noix de coco !
- Je fais un petit tour au buffet où je me régale de quelques fruits frais, pas forcément de saison. N’empêche, pas mauvaises, les cerises ! Rafraîchissantes, les groseilles ! Cela change agréablement des fraises tagada !
- Allez, un dernier tour du club pour lui dire au revoir et grappiller encore quelques images à incruster au fond de la rétine.
- Lorsque nous remontons, nous remarquons un étage intermédiaire auquel nous n’avions pas prêté attention. Il semble qu’on y trouve la salle fumeur, mais peut-être aussi d’autres lieux de plaisir ? Il faudra profiter d’une autre visite pour les découvrir.
- Arrivés à l’accueil, nous récupérons notre vestiaire. A*** échange ses chaussures de vamp contre ses bottines et son numéro de téléphone avec un bel hidalgo. La demoiselle a pris de l’assurance, en quelques semaines, et je n’ai plus besoin de jouer les entremetteurs pour qu’elle transforme un plaisir présent en promesse d’avenir.
- Tiens, le sas entre le club et la rue n’est plus chauffé désormais. On ne doit pas attraper froid avant d’entrer aux Chandelles, mais à la sortie, les égards sont moindres ?
- Nous trouvons tout de suite un taxi libre pour nous ramener dans notre hôtel au bout du 12e arrondissement. Quelle heure est-il, déjà ? Entre deux heures et trois heures du matin, il me semble.
- Même si je suis fatigué et que, surtout, je n’ai devant moi qu’une petite poignée d’heures de sommeil devant moi (j’ai le premier TGV à attraper pour Aix), je suis encore excité. Malheureusement, A*** n’est plus en « état » (elle a vraiment donné de sa personne !). En outre, je respecte sa volonté de ne pas être « collant », même si me tenir à distance de son corps nu est un supplice. Je finis par trouver très difficilement le sommeil, me préparant à une journée de travail comateuse où me viendront par flash quelques images de ces heures vives passées aux Chandelles. À quand la suite ?!
Illustration presque contractuelle : Allan Deas, Orgastic.
ps: j’ai enfin raconté d’autres histoires…
Fisté ? C’est quoi ? (ça fait un peu neuneu…) J’ai la flemme de chercher sur net… ;-)
c’est la crise ou les gens sont vraiment blasés ?
(ou les libertins sont devenus conventionnels?)
:p
Fist = poing (en anglais). « Fister », françisation du mot et création d’un verbe, consiste donc à insérer le poing entier dans l’un ou l’autre des orifices. Vous noterez que j’ai bien écrit le « poing », et pas la main. En clair, la main est répliée. Mais bon, chacun fait comme il veut…
Il y a une singulière distanciation ici, comme si le rôle d’accompagnateur-voyeur se prolongeait dans ces lignes. La perception du risque de sollicitations importunes semble obérer quelque peu votre soirée. Et un charmant côté bon samaritain, jusque dans la frustration de fin d’aventure. en toute équité, je ne peux que vous souhaiter d’avoir, à votre tour, une accompagnatrice qui vous aidera à définir et vivre vos envies.
B
J’ai été surtout pas mal freiné par ce groupe de célibataires qui se meut de pièce en pièce pour essayer ici de toucher un sein, là de glisser une main dans une culotte, et pour qui le fait de se faire sucer sera l’objectif de toute la soirée. Objective néanmoins très difficile à atteindre, de par le fait que ces personnes ne sont pas pour le coup très excitantes dans leur attitude… et aussi du fait que ce soit toute une bande de célibataires en manque qui se presse contre le premier corps féminin venu pour peu que celui-ci se soit arrêté plus de 10 secondes au même endroit et que la dite personne n’ait pas repoussé le premier intervenant.
Après, l’absence de lieux un peu isolés et la présence pesante des précédents personnages ne favorisent pas forcément la connivence et la promiscuité qui peuvent permettre aux évènements de s’enchaîner plus naturellement et plus agréablement…
Mais bon il ne s’agissait que d’une expérience, je ne tirerais pas de conclusion définitive, même si je pense qu’une ambiance différente me conviendrait mieux.
Mais tout de même je ne suis pas convaincu que cela soit des lieux de beaucoup de créativité et d’imagination… on tombe sur quelques comportements classiques, qui demandent l’intervention d’autres personnes soit en tant que participants, soit en tant qu’observateurs, soit pour créer une ambiance un peu chaude.
Enfin voilà, c’était plus marrant qu’excitant cette fois-là.
Athena » Et moi, je ne vous ai pas vue, hélas, pourtant j’ai ouvert grand mes yeux… Où étiez-vous cachée ? (pour l’explication du fist, Petite Française a fait du bon boulot.)
Charl’ » Ma petite entreprise connaît pas la crise.
Storia X » Je lis entre les lignes, mais il me semble que sur le burp de Libertango et Lamyss, leur façon très « sexuelle » de vivre leur amour semble en totale harmonie avec leur foi.
petite française » Jolie mise en abîme ! Non, le problème pour moi n’est pas tant d’avoir à repousser des sollicitations, mais plutôt de constater que, de toute façon, le cadre n’est pas propice pour vivre les moments qui me soulèvent le plus.
Je suis beaucoup plus dans mon élément dans les atmosphères intimes, avec peu de personnes (peu, c’est à dire 2, 3, 4, 5, … Pour certains, la limite est plus basse ;-)
Exégète » Bienvenu ici et merci pour ce long témoignage avec lequel je me sens tout à fait en résonance. Il faudra que je retourne dans ce club, tout de même, un soir réservé aux couples. Pour autant, de manière générale, je crois que j’apprécie, dans un club, d’avoir la possibilité de m’isoler (aussi le No Comment ou le Moon City me «parlent » plus !).
Bises de papillon
C’est drôle, c’est tout à fait l’idée que je me fais de ce genre d’endroits, en revanche…
En tout cas félicitations pour ce compte-rendu… très bien léché !
A+ collègue !
Sinon je fus au Moon, sans vous donc et sans regret; ce que tu décris me confirme que je préfère les soirées « couple » (et que j’aime ces salles au Moon ou au No Comment recouvertes de miroir et qui ferment… le plein de narcissisme ;-) )
(…) et cette sensation n’est pas très agréable
Par la suite, il sera difficile d’empêcher quelques mains voraces de tripoter A***.
mais bon sang ce que cet aspect reptilien (et cryptocommuniste) des mouches humaines m’écoeure ! se faire prendre par un essaim de mâles en patience, pouah ! que tout cela est pour moi blaue blume d’un sordide…
en plus la notion de plaisir n’a en tout cas pas du tout était mise en valeur dans le récit…
et puis pour avoir fréquenté moi quelques uns de ces endroits je trouve que les mecs qui viennent te peloter toutes les cinq minutes comme s’ils n’avaient pas mangés depuis 4 jours ça fait chien et plus êtres humains… (j’irais même jusqu’à « misère humaine »)
Maintenant (et c’est absolument rien contre columbine) mais l’excuse des queues qui bandent pas… mon dieu… mais franchement (pfff) drague un mec de 20 ans dans la rue plutôt, crois-moi il va te baiser comme une chienne toute la nuit sans aucune panne (et en plus tu feras un heureux sur terre) (et peut être qu’en prime il voudra innover autre que la levrette et le missionnaire, ça a beaucoup d’imagination à cet âge là)
Bon sinon… le plaisir bordel ! le sensuel quoi !
ou alors CUI réecris là quoi cette note…
;)
donner son avis est une chose, critiquer les autres en est une autre.
des hommes objets, parfait, alors combien de bites d’affilée pour ta part, ton record vécu et tout je veux dire ?
en ce qui me concerne, à 40 ans, je bande à l’infini (et parfois même au-delà), sans déconner, je fais ce que je veux de mon singe…
: d’accord pour le mec de 20 ans, et « en plus, il descend les poubelles » (ce n’est pas de moi, et je ne sais pas si je peux nommer l’auteur ici, à vous de retrouver) ; pour l’imagination, j’en suis moins sûre, mais il apprendra vite :-)
: ce qui me manque, dans ce texte (et j’écris bien « ce qui me manque » et non « ce qui manque »), c’est le rire ou une forme d’entente, de complicité : je peux faire l’amour après un sourire échangé, pas après un « dialogue de circonstance » !
mais comme dit Colombine (en résumé), « chacun son truc » : pour moi, le sexe est aussi truculent, drôle, et libérateur…
une petite pensée émue pour la notion de consentement mutuel ? enfin bref, à nouveau dans l’absolu, dans le genre poncif on fait difficilement mieux comme intervention
et sous prétexte de jouer la femme libérée en dénonçant ce que l’on pense être une leçon de morale, on verse soi-même dans le grotesque…
salir les gens, euh, t’as tes viandes ou quoi ?
J’aime beaucoup plus l’ambiance intimiste de C&C et si je devais retourner dans un club, ce serait celui-là (et peut-être le Moon que je ne connais pas encore, pour le côté Spa), pas pour échanger avec d’autres couples ou m’exhiber, ou encore regarder les autres, mais simplement pour faire l’amour dans un cadre différent de chez soi, avec un espace et un décor autre que d’habitude ou des installations que l’on n’a pas chez toi (comme à C&C) etc. le sexe hors les murs en quelques sortes.
PS: je me demande si ce que tes lectrices te reprochent n’est pas finalement la longueur de ta note: un récit plus court aurait peut-être gagné en tension érotique?
charl’, je ne l’ai pas mal pris pour moi (après avoir tout exploré assez loin, j’ai (re)découvert avec délice les plaisirs simples, comment tu dis sans condescendance aucune, les levrettes à papy? le goût du terroir en quelque sorte. pour toi, l’imagination c’est les 36000 positions du kamasutra, pour d’autres, ce sera les sorties en club, je ne vois pas en quoi l’un est plus intéressant que l’autre. de mes explorations j’ai appris à ne juger personne même si je n’approuve pas tout et tout le monde pour mon goût personnel), je défends juste le droit des nanas à se faire prendre par qui et combien elles veulent, et le droit des mecs qui ne sont pas des mouches à merde, mais qui font pour reprendre ton expression une heureuse sur Terre, pour un court instant au moins. la « misère humaine » est encore une valeur bien relative: pour certains, le fait que tu interviennes sur un blog de cul relève de la misère humaine. pour d’autres, rencontrer des hommes ou femmes sur internet relève de la misère humaine. dès qu’on ne comprend pas, on juge, faut arrêter, c’est ainsi que l’on crée des ghettos.
>dès qu’on ne comprend pas, on juge, faut arrêter, c’est ainsi que l’on crée des ghettos
je ne te le fais pas dire, madame la marquise, je ne te le fais pas dire…
je ne juge pas…
chacun fais ce qu’il veut.
• de un, la façon dont CUI a raconté son histoire a un gout de sordide (et je ne suis pas la seule à le penser)
• de deux, dire que : « je défends juste le droit des nanas à se faire prendre par qui et combien elles veulent » ça pour le coup je trouve que c’est encore plus glauque que ton discours de départ…
défendre le droit des nanas et des mecs à prendre du plaisir comme ils l’entendent… là ok. Et c’est peut être ce que tu as voulu dire.
j’essaie de (te) comprendre c’est tout
(sinon, c’est raté, pour moi l’imagination ce n’est pas les 3000 et une positions du kamasutra mais uniquement et simplement se faire vraiment du bien) (c’était pour la petite précision) ;)
De nos jours, les gang bangs se pratiquent principalement en club échangiste ou libertin, où l’on voit des femmes avoir des rapports avec de nombreux partenaires.
Cependant, les plus gros gang bangs hétérosexuels des temps modernes sont réalisés par des actrices de films X. Ici la pratique vise le record (toujours plus).
* 1995 : Annabel Chong, américaine, 251 partenaires en 10 heures.
* 1996 : Jasmin St. Claire, américaine, 300 partenaires[réf. nécessaire]
* 1999 : Houston, américaine, 622 partenaires en 7 heures[réf. nécessaire]
* 2005 : Lisa Sparxxx, américaine, 919 partenaires. Lisa Sparxxx a atteint ce record le 25 novembre 2004 lors du salon EROTICON à Varsovie en Pologne. Nota : chaque rapport sexuel était validé s’il excédait 30 secondes. Le film de ce record est disponible sur l’Internet.
@Cui: Plongé à prendre des notes, vous ne pouviez me voir.. hi hi! Non, je n’ai pas osé…La seule idée des clubs inhibent ma libido! La flippe!
Mais c’est ton parti pris, c’est ta plume, c’est toi et c’est cohérent avec ce que tu es. Moi, j’aime bien.
Et les Chandelles, un très vieux souvenir que je me rémémore avec nostalgie.
Sinon, le C&C dont parle Colombine dans son comm, c’est quoi ?
je suis donc allée lui rendre visite en catimini : je reviendrai ce week-end, je sens que je vais me régaler…
: pour le nom de l’auteur, je suis preneuse…
Sinon, pour en revenir à l’extérieur, je viens de me poser sur L’herboriste d’une femme dont je ne connais que le nom : Anaïs Barthélémy.
Extrait, bien à vous et vivement le printemps…
(…) Au milieu d’une clairière, d’une prairie, sur un tapis de mousse, peu importe, les amants se déshabillent et se laissent glisser au sol l’un contre l’autre ; plus rien ne compte, maintenant, que leur appétit sexuel à assouvir. L’homme veille pourtant à ce que la femme ne s’égratigne pas sur un caillou ou une branche, que son dos soit protégé par quelque tapis de tissu. Lui-même, agenouillé auprès d’elle, s’arrange pour protéger ses genoux de la dureté du sol. Les corps se cherchent maintenant sans plus aucune réserve, les bouches se collent, les langues s’entremêlent ; la femme, émue par l’érection qu’elle provoque, saisit le pénis de son partenaire et le stimule davantage ; tout son corps s’alanguit, s’offre à la caresse tiède du soleil sur sa peau en même temps qu’à celles de son amant. Son pubis reçoit les souffles de brise comme autant de cajoleries qui la préparent à jouir. Les corps amoureux embaument d’une odeur de liberté.
Lorsque la passion des deux amants se déchaîne, et que la verge de l’homme pénètre sa compagne, les mouvements de va-et-vient sont autant ceux de l’homme que de la femme. Nouveaux Adam et Eve, ils font l’amour avec naturel, comme s’ils étaient seuls au monde ; ils se repaissent de leurs corps, ne se lassent pas, malgré l’inconfort éventuel, de se toucher, se découvrir. Et puis, parce qu’un craquement de branche a fait craindre d’être surpris en pleine action, parce qu’une chenille se promène sur une cuisse luisante de sperme, les amants rient et cultivent déjà le souvenir de l’inattendu !…
et d’autres, je pense tester prochainement l’hôtel des sens sur les soirées « anges et démons » http://www.anges-et-demons.com/ (juste parce que j’aime beaucoup Olivier et Lady Phéno »
Je crois que le problème est plus dans le contenu que dans le contenant.
Mon expérience me fait dire qu’il est très difficile de ne pas trouver des glauques des soirées « hommes seuls » en club. L’alchimie se fait difficilement. Et ça n’a rien à voir avec le contexte de l’époque, la classe ou non de l’endroit, etc… . Les soirées « hommes seuls » sont le tiroir caisse des clubs libertins. Elles sont souvent si pas pourries ou tout cas dévoyées par des célibataires ou des hommes mariés qui ne sont là que pour combler leur misère sexuelle. Et ça c’est le volet glauque de l’échangisme. Qui n’est pas récent loin s’en faut. Ce qui ne veut pas dire que certaines de ces soirées peuvent « fonctionner ». Mais les bases de départ sont quand un peu viciées et c’est clair qu’on y vivra pas spécialement un remake de shortbus.
Je le crois aussi. Merci à vous, Caliste et Charl’ ! pas que je me sentais particulièrement mal à l’aise d’être seul au monde, mais bon…
Succuba » C’est vrai que je me suis plus trouvé en situation de spectateur que d’acteur. Ce n’est pas déplaisant, hein. C’est juste « autre chose » !
Monakaï » Il est vrai que ce sont des moments hors du temps, ceux qu’on vit dans les clubs. Les rapports humains y sont tellement différents de ce que l’on vit d’ordinaire. Tant de codes relationnels remplacés par d’autres… Ce qui fait, en effet, qu’on les vit un peu comme dans un rêve.
Ibid Norio » Salut collègue ;-) Il y a plusieurs façons d’érotiser une relation sexuelle. Le jeu sensuel, les mises en scène, … Le plaisir candauliste en est un !
Dahlia » Euh ? Une belote coinchée ?
Justine » Probablement Jimmy alors. Pas mon genre de mec à moi ;-) Je n’ai pas de regret non plus, je suis content de cette expérience.
lagneau » Je ne savais pas que tu étais fleur bleue, tu le caches bien, l’agneau !
columbine » Le mot « sordide » ne me choque pas, moi. C’est un point de vue, et moi-même, je trouve assez pitoyable ces mecs qui se jettent sur les nanas comme des fauves affamés sur un quartier de viande fraîche. En revanche, je conçois fort bien que des femmes se sentent (moyennant protection plus ou moins rapprochée) épanouies dans ces atmosphères où elles deviennent reine du plaisir.
Charl’ » Ma réponse à columbine répond aussi à ton commentaire.
Quant aux mecs de 20 ans, non, je ne suis pas sûr qu’ils aient tant d’imagination que ça, pour la plupart (de l’énergie, ça, je ne dis pas !).
Monakaï » Oui, oui, le sexe, c’est drôle pour moi aussi (et ça manquait, en effet, d’autres choses aussi manquaient, mais une soirée n’offre jamais tout ce que le sexe peut apporter en termes de satisfactions, sensations…).
lagneau » Chuis d’accord avec toi.
Je précise donc bien que cette soirée, nous étions entre adultes consentants.
columbine » Le « respect » n’est pas toujours au même niveau d’un club à l’autre. Ce soir aux Chandelles, c’était moyen. Je pense que lors des soirées couples, c’est une autre histoire, mais je ne l’ai pas vécue.
Sinon, je ne voulais pas faire court (même si pour ma contrainte des « 36 » points, j’ai dû un peu délayer) et je ne voulais pas faire érotique ;-)
Exégète » Non, pas de tension quand on s’arrête, mais une certaine tension tout de même quand on « sélectionne », certains ne jouant pas bien le jeu quand ils se font écarter.
Athena » Ce n’est pas un endroit pour tous ! Prenez du plaisir comme bon vous semble !
Lib » Ouais, clinique, mes field reports. Je vais essayer de changer un peu pour un texte prochain.
C&C = Cris & Chuchotements, un club SM.
Monakaï » Je pense que Lib fait référence à Nicholson Baker (dont je te recommande chaudement Le point d’orgue) bien que je ne trouve pas que ce soit chirurgical, pas du tout. Enfin, pas dans le sexe en tout cas. C’est chirurgical dans l’analyse du fonctionnement de la pensée, La mezzanine est un autre roman génial, à cet égard, et pas érotique du tout. Cherche dans mes archives, j’en parle !
Justine » Tu as besoin d’un cavalier pour l’Hôtel des sens ? ;-)
caliste » Shortbus reste une utopie de l’échangisme, pas rentable du tout (tu parles de tiroir caisse !). Maintenant, il ne faut pas non plus nier qu’il y a des femmes qui s’épanouissent dans ce genre d’atmosphère « glauque » et qu’elles en sont d’ailleurs la condition sine qua non.
Faudrait tenter des soirées « hommes seuls + biquettes », pour voir si c’est un concept porteur (te fâche pas, lagneau).
(je retourne bosser)
Maintenant, j’ai vu tout et son contraire et j’ai passé de très beaux moments dans des soirées ouvertes aux hommes seuls mais c’était vraiment parce que le contexte avait été « travaillé » pour et qu’une certaine forme de sélection s’y faisait.
Des Shortbus, il en existe. Suffit de passer les frontières. En se balandant à Berlin notamment, il y’a moyen de voir que l’échangisme se limite pas au concept finalement très stérotypé des clubs qu’on trouve en France ou en Belgique…
Je ne pense pas que les femmes (et/ou les hommes !) qui apprécient les ambiances glauques soient particulièrement « rares ». A titre d’exemple, je vous confierais que les back-rooms à une certaine époque étaient un de mes endroits favoris et pourtant je n’y étais pas particulièrement bienvenue, mais c’est une autre histoire.
Et des soirées très « travaillées » avec des gens « sélectionnés » peuvent être particulièrement glauques, voire tourner au sordide du plus mauvais goût (en tout cas pas le mien mais là encore chacun prend son plaisir comme il veut).
Candaulisme ? Tiens, tiens…
(bis)
« Un p… de com » Oh!!! Pris en flagrant délit d’auto-satisfaction.
B
Ce qui n’empêche pas nombre de ces soirées de l’être franchement. La plupart des endroits que je fréquentais/fréquente souffre d’un réel problème de raréfaction de la présence féminine pour cette raison, et c’est un peu un cercle vicieux. D’où la présence parfois feutrée, parfois évidente, de « pros ». Ce n’est pas un jugement sur les pratiques et les goûts de chacun mais sur le contexte et sur le jugement biaisé qu’on peut avoir sur le libertinage à partir de ces soirées. Mais là encore, c’est mon approche.
Evidemment le curseur est très difficile à placer en fonction des personnes. A titre personnel, avant que je trouve une ambiance glauque, il en fait vraiment bcp.
Bon, c’est pas tout ça, quand est-ce qu’on se fait une raclette ?
peut-on ammener quelqu’un à…là encore, de nombreux exemples existent mais ce n’est pas facile et il faut une bonne communication dans le couple, voire peut-être l’intervention d’un thérapeute de couple pour faire la médiation. ceux qui arrivent à, quand c’est leur choix ont bien de la chance car je pense que beaucoup feront un blocage tout simplement parce qu’ils n’auront pas eu l’occasion de faire le chemin qui mène à et n’ont pas eu le temps de réfléchir. ceux pour qui c’est le plus facile sont ceux qui ont chacun eu un passé « sulfureux ». c’est sûr que le libertin qui tombe amoureux de l’oie blanche aura plus de mal…l’adultère cachée découle bien souvent de l’incapacité de l’un à exprimer ou à obtenir ses désirs de l’autre. en revanche l’adultère consentie peut renforcer le couple, cela existe aussi.
enfin, je me sens d’empathie avec toi lorsque tu dis avoir des limites de tolérance plus larges pour les autres que pour toi. c’est déjà bien que tu sois tolérante pour les autres, il suffit d’écouter autour de toi, lire les journaux pour constater que la tolérance est bien moins grande que ce que l’on pourrait nous faire croire. aujourd’hui, je ne me vois pas fréquenter d’autres couples/femmes/hommes avec mon amoureux, je n’ai pas envie de caresser d’autres, et lui non plus. en revanche il sait que j’ai envie d’aller dans un club pour élargir le cadre de nos jeux amoureux. le cadre sera le plus important (il faut qu’il soit beau et raffiné), et les autres ne seront ni de près ni de loin dans notre périmètre de jeux. ce n’est pas une envie pressante mais un jour ou l’autre, cela se fera.
J’aime bien aussi quand t’es amoureux et désespéré (pléonasme)et qu’on perçoit un vague tremblement dans tes doigts de chirurgien. (quand je tiens une image, je l’exploite à fond). Mais bon, c’était y a longtemps.
Tout ça pour dire : moi, j’aime bien ce texte, il est sincère, par contre j’aurais détesté être à ta place, dans ces conditions là. Mais là n’est pas le sujet.
monakaï> Merci :-) . Le nom de l’auteur, c’est Baker « Le point d’orgue ». Quand je l’ai lu, j’ai pensé à notre ami CUI.
Le récit est sensuel et érotique à souhait, mais ne présente en rien ce que j’aimerais vivre.
Ta phrase : « Par la suite, il sera difficile d’empêcher quelques mains voraces de tripoter A***. » en est la raison principale.
Que des hommes seuls viennent profiter du spectacle. C’est normal. Surtout pour une soirée mixte, mais j’ai tendance à penser que les rapprochements doivent se faire sur invitation.
En aucun cas, nous ne nous voyons nous offrir aux caresses du premier venu sans l’avoir validé auparavant.
Finalement, peu importe le club.
Nous ne sommes pas fan des clubs secs, mais si nous devions en tester un, ce ne serait pas les Chandelles.
Laume.
PS : Evidemment, comme la grande majorité des libertins, nous sommes curieux de savoir ce que renferme ce lieu. La réputation de et établissement provoque chez beaucoup d’entre nous une attraction hypnotique. Beaucoup en revienne malheureusement déçus.
Et il faut laisser toute forme d’illusions au placard : il ne vaccine pas contre l’infidélité, la morosité, la lassitude.
C’est quand même normal de pouvoir préalablement choisir ses compagnons de jeu, même en quelques secondes, plutôt que de devoir repousser les mecs.
Gavant !
Quand au barman Fabien, il est originaire du cap d’agde….prémonitoire.
A mon avis, c’est à cause et uniquement à cause de son côté « SELECT ». Tu ne sais pas si, même en te présentant toute jolie, tu pourras rentrer. Du coup, si tu obtiens le sésame, tu obtiens aussi une espèce de reconnaissance à la con qui peut te faire dire : « Je suis assez jolie et « attractive » pour rentrer aux Chandelles ». Je me demande d’ailleurs si ce côté select et cette possibilité de refus n’est pas plus une légende qu’autre chose. Perso, j’y ai mis les pieds deux fois et même s’ils ne répondent pas à la première sonnerie, ils finissent toujours par t’ouvrir les portes. (Faut bien qu’ils payent leur bail). Après, une fois dedans, à mon avis, mais je connais pas assez de club pour en être sûre, c’est un lieu de l’échangisme comme un autre, avec ce que ça peut avoir de glauque et de magique, avec des gens qui se croient, à tort, « triés sur le volet ». Cui, tu vois les choses comme ça ou bien ?
S’il passait par là, j’aimerais bien aussi avoir l’avis de Rollmops sur la question.
La vraie classe est certainement ailleurs, je suis d’accord avec toi.
Mais ce que j’aimerais trouver, moi, si je fréquentais les clubs (ce qui n’est pas franchement le cas), c’est pas tant la classe mais la convivialité. Quelque chose de chaleureux. Un truc un peu à la bonne franquette. Un endroit joyeux où t’entends autant de rires que de cris jouissances.
Mais peut etre bien que je fanstasme, moi ausi…
allez CUI, fais-nous une note sondage, qui aime et qui aime pas les clubs ici?
Les clubs de Berlin sont terriblement exigeants point de vue dress code mais misent sur le côté déjanté de leur clientèle. Et les soirées y sont nettement plus débridées que dans les clubs sélect façon « pubs martini ».
columbine » Pour le C&C, le dress code (hors les goûters…) est tout de même assez restrictif.
petite française » L’auto-satisfaction, c’est pas si rare chez moi !
blabla » C’est cochon, la raclette ? (va pas falloir trop traîner, parce que l’hiver s’en va).
Gicerilla » Chacun a son niveau de tolérance par rapport à sa propre sexualité, mais aussi par rapport à la sexualité des autres. Je préfère d’ailleurs lire des commentaires comme les vôtres que de lire le poncif « sans tabou » ! Vivent les tabous ! Les gens qui annoncent ne pas avoir de limites mentent ou sont des monstres.
columbine » Je confirme ton diagnostic pour « l’adultère cachée », en ce qui me concerne.
Lib » Ouais, c’était y a longtemps et ça me manque un peu, ces vibrations.
Palaume » Effectivement, à vous lire, j’ai pu constater que vos limites étaient assez vite atteintes, dans ce que vous voulez vivre dans le cadre d’un club, par rapport aux miennes.
Il y aussi cette question qui me travaille, et à laquelle je n’ai pas de réponse : que ferais-je, moi, si je libertinais avec une femme dont j’étais amoureux. Je ne me suis retrouvé qu’une fois, furtivement, dans cette situation, et encore, c’était avec une amante (dont j’étais très épris), pas une conjointe.
Bertrand Morane » Je suis d’accord, il faut laisser la possibilité de créer un lien qui ne soit pas que charnel.
dusk » Nan, personne ne m’avait répondu encore, merci pour cette précision Mademoiselle Dusk !
Lib » Je ne connais pas assez les Chandelles pour me prononcer clairement, mais oui, j’ai trouvé ce soir que la fréquentation du club, tant masculine que féminine, n’avait rien d’éblouissant.
Un point spécifique, tout de même, dont je voulais parler et que j’ai omis : beaucoup plus de sexes épilés chez les hommes.
(Eh ben encore un putain de com’, pas vrai petite française ?)
L’overside, peut-être. Faudrait que j’y retourne, je n’y suis allé qu’une fois et c’était il y a trop longtemps, et je n’étais pas du tout « expérimenté » à l’époque.
Evitez le 2+2 si vous avez moins de 45 ans: ils sont très gentils et tout mais… enfin faut avoir l’âge quoi
Les chandelles, c’est quand même sympa; enfin moi j’aime bien, en soirée couple.
Pfff, je manque à tous mes engagements…
Donc un peu distante de tout ce qui s’est dit précédemment mais très touchée par ce qui s’est écrit au fil de ton histoire, je me pose à nouveau des questions (humaines).
Je vibre au rythme des mots et de vos balades dans les couloirs. J’ai l’impression de voir les gens s’enlacer, baiser et se rhabiller. Mais moi je supporterais mal que des hommes qui ne me plaisent pas me touchent ou me montrent leur intérêt pour moi. Je pourrais être la plus belle fille de la soirée, je serais gênée (aucune prétention de ma part !!). Mais je me dis, ça pourrait peut-être m’aider à être plus tolérante quand on m’aborde dans la rue, je me sentirais surement moins mal à l’aise quand un homme me regarde. Quand on me fixe ou que je croise par surprise le regard intéressé d’un mec, je frissonne de peur et d’angoisse, ma vue se trouble et ma tête se met à tourner. Je deviens très mal. Et je n’aime pas cette sensation.
Peut-être que de me plonger dans ce monde libertin, c’est quelque chose qui attise ma curiosité, m’aiderait à m’assumer et à accepter le regard des autres…
(je serais certainement très choquée la première fois !! mais bon :)
Il est bientôt minuit, Lilly a fait venir quelqu’un pour surveiller sa fille endormie. Sasha est parti se changer chez lui et revient bientôt rechercher sa douce pour l’emmener aux Chandelles. Ce soir, Lilly et sasha sortiront pour la deuxième fois en club. Pour la première fois à Paris après leurs premiers pas bordelais. Ce soir, les deux amants complices partageront leur champ des possibles.
Il est plus d’une heure du matin et Sasha prend le métro avec Lilly. Les rames sont vides et Sasha sent déjà l’excitation l’envahir. La tête attirée par un sexe divinement offert se penche pour appliquer ses lèvres sur la petite chatte fraichement épilée de madame. À chaque nouvelle station sa pause. À chaque redémarrage son cunnilingus. Encore dix stations. Lilly se cambre et Sasha se tord de plaisir. Les deux joueurs sont prêts. Dans moins d’une demi heure ils seront aux Chandelles :
– Bonsoir.
– Bonsoir.
– Ce soir, je préfère vous avertir, il n’y a pas grand monde et seule une vingtaine de couples est encore là !
– Ah, quand même s’étonne Lilly, ça nous ira parfaitement…
Déjà les deux impatients s’engouffrent dans l’escalier les menant au pêcher suprême. Première salle vide. Celle de la piste de danse désertée. Le bar également. Lilly commence la visite guidée pour Sasha. Elle est déjà venue à trois reprises l’an passé avec un passeport. Ou quatre, elle ne se souvient plus. Ou feint. Qu’importe. Elle a connu l’ivresse de l’abandon ici-même. Elle y offrit autrefois ses courbes aux plus affamés des hommes seuls. À une queue d’attente en chaleur. Quatre ou cinq hommes à la suite. Elle ne sait plus. Ou feint de ne plus s’en souvenir…
Première salle investie et l’odeur de sexe accompagnant parfaitement les ombres dansantes. Une dizaine, plus sans doute, de corps se mélangent. Des fesses offertes et des sexes béants. Des gémissements et des râlent de circonstances. Lilly frémit et Sasha durcit. La visite empressée d’un avant-goût prometteur continue. Une salle isolée. Belle. Des miroirs qui en assurent son contour. Elle ne l’avait jamais vue vide jusqu’alors. Lilly profite de cette réflexion pour préciser qu’elle ne l’a jamais essayée. Une première fois à saisir… à bon entendeur. Sasha l’a bien entendue. Mais d’abord finir la visite. Une autre pièce, quasi équivalente à la première. Moins habitée cependant. Deux couplent s’y mélangent. Quatre corps se confondent lascivement. Le désir monte de plus en plus. Sasha ne tient plus. Lilly le sent. Avant elle voudra une coupe de champagne. Ah, les femmes et les bulles. Sasha l’accompagnera une flûte puis deux. Les voilà prêts à en découdre. Bientôt, nos artistes entrent en scène…
BM » Ils font des soirées couples homos, aux Chandelles ? (ah, pardon, ce n’est peut-être pas à moi que tu t’adresses… ;-)
MademoiselleSix » Ah, cachotière ! Je ne savais pas que tu avais traîné dans les clubs parisiens…
Flower » Probablement quelque chose de curieux à vivre, la convoitise. Quasiment le lot de toute femme en club, surtout en dehors des soirées couples, quand elles sont minoritaires. Toutefois (et tu peux y voir un peu de flatterie de ma part ;-), je pense que tu aurais un succès certain même en soirée couple ;-)
Prends un petit relaxant avant ta première fois, s’il y en a une, et si tu flippes trop !!
Lilly&Sasha » Bienvenus ici et merci pour ce (long) témoignage.
Chaque soirée est unique pour tous ses participants, n’est-ce pas ?!
Aura-t-on droit ici ou ailleurs à la suite ?
(Par un autre canal, j’ai cru ouïr en effet que les clubs n’avaient pas leur affluence habituelle en ce week-end pascal.)
Je ne suis pas trop fana des rochers Ferrero en fait ;-)
Et c’est curieux, cette soirée que vous me relatez, entre maîtresses et sans soumis ? La conversation n’a pas trop viré shopping et bookscrapping ? (je plaisante, je plaisante, pas taper !)
Cela dit, la réputation (non usurpée) d’élitisme des Chandelles me déplaît un peu (mon côté socialiste, sans doute ?) mais il y a toujours cet équilibre délicat entre sélection (sur quels critères ? fric ? beauté ?) et non sélection. Je trouve que le 2e cas de figure produit des ambiances plus conviviales (ou, plutôt, moins conventionnelles correspondant mieux à mes attentes), mais avec le risque de certaines rencontres comme celle que je relatais tout récemment.