[690] Pour cent dollars, t’as plus rien

– Toi aussi, participe au concours du PDG le plus mal payé du monde !
– Toi aussi, participe au concours du PDG le plus mal payé du monde !

L’info n’est pas très fraîche mais j’ai beaucoup de retard dans la lecture de mes flux.

Larry Ellison, PDG d’Oracle, aurait accepté d’1_dollar »>abaisser son salaire à 1$ (annuel). Au lieu d’un million l’année précédente.

Il est à noter que la démarche semble faire preuve d’un assez grand sens des responsabilités quand, en France, la mentalité de nos dirigeants soit plutôt « goinfrons-nous tant qu’il y a des pépettes et après moi le déluge ».

Certes.

Néanmoins, pour les gens qui ont tendance à penser que leur salaire récompense leur travail à la hauteur de celui-ci, quel message ?

— Je suis PDG et je travaille comme un dingue pour cette boîte quel que soit mon salaire ?

— Je suis pété de tunes, donc 1$ ou 1.000.000$ c’est kif-kif ?

Le vrai message révolutionnaire, ce serait de revenir à une échelle des salaires raisonnables entre le smicard et le PDG. Une échelle de 1× à 20× par exemple. Et en permanence, pas juste une année pour se faire mousser devant les médias.

(Oh putain, j’aurais pas dû écouter Olivier Besancenot ce matin à la radio).

[689] La guerre, Groß Malhëur ? oui / non / abs

Peace and LoveLe 1er octobre prochain, les militants socialistes seront amenés à voter sur quelques axes de rénovation de leur parti. Un machin dont a accouché l’Université d’Été de La Rochelle (qui, pour info, tombe exactement au même moment que Rock en Seine – vous savez où va ma préférence). Avec ce fameux bidule qui fait figure de potion magique pour un parti en mal de leader, les bien nommées primaires (hou ! hou ! hou !).

Passons rapidement sur les primaires. Je ne sais pas trop quelle catastrophe ça va déclencher, mais je ne suis pas sûr que ladite catastrophe soit pire que celle à laquelle on aura(it) droit avec une autre solution.

Parlons plutôt des autres questions.

Enfin, parlons plutôt de la façon dont sont formulées les autres questions.

C’est un truc du genre :


[Introduction] Les grandes guerres mondiales ont fait des millions de morts, dressés les peuples les uns contre les autres, fait régner au quatre coins du globe la barbarie. C’est une honte pour l’humanité. En plus, mon arrière-grand-père est mort en 14 et je ne l’ai jamais connu.

[Question] Donnez-vous mandat au Bureau National du Parti Socialiste pour qu’il clame haut et fort « Pas beau la guerre ? »

[Réponse] □ Oui   —   □ Non   —   □ Abs


Pour ceux qui seraient tentés de voir à quel point mes propos sont à peine caricaturaux, je les invite à aller le constater de leurs propres yeux.

Quel plaisir de constater que les dirigeants du PS prennent enfin des mesures constructives !

[688] Éclosion

Aujourd’hui, c’est la troisième naissance de ce burp.

La première fois, c’était le 26 mai 2006. C’était facile. En quelques clics, j’ouvrais un compte sur haut & fort avec ce nom Comme une image qui correspondait à un pseudonyme que j’employais parfois sur MSN, à une époque où effectivement, j’étais « sage », c’est-à-dire que j’avais mis un peu en veilleuse mes velléités adultères (mais je sentais que ça bouillait, en dessous). J’allais me faire éconduire par mon amante J***, je le sentais, ça me pendait au nez depuis un mois, au moins, un grand mois dans cette passion adultère qui en dura cinq. Ce burp, je le portais en moi depuis des années, comme j’ai pu l’écrire déjà, et il a fallu l’imminence de ce raz-de-marée à l’échelle de ma vie pour que cet espace prenne vie. « Comme une image », donc, et ce slogan choisi dès la première heure et dont je ne compte nullement me défaire : « des points de vue, une pointe de cul ». On en est toujours là, non ? Je ne savais pas que d’autres blogs existaient déjà, portant le même nom, je ne m’étais même pas donné la peine d’une recherche d’antériorité. Non, le nom était libre sur H&F et ça m’avait suffit.
Quelques clics, donc. Au préalable, je m’étais un peu documenté sur les plateformes de blog existantes et celle-ci paraissait la plus adaptée à mes attentes. Un choix que je n’ai jamais regretté, d’ailleurs. Puis choisir l’habillage, parmi le choix (plutôt maigre à l’époque) proposé : ce sera une colonne latérale droite (choix auquel je me tiens, lui aussi), et puis une bannière ; je ne me souviens plus exactement quelle était ma première bannière, mais je crois que je ne l’ai changée qu’une seule fois tout le temps passé sur H&F.

– ▪ ♦ ▪ –

Puis est venu le moment où j’ai souhaité m’émanciper, avoir une plateforme que je puisse vraiment tordre à ma façon. Surtout, me débarrasser de tout bandeau publicitaire importun, et puis avoir le plaisir de mettre mes mains dans le cambouis. J’avais réussi à trouver un moyen (j’étais assez fier) de personnaliser mes commentaires sur H&F, ce qui n’était pas permis « nativement » par la plateforme, j’avais réussi à afficher une jolie date et d’autres trucs comme ça, mais ça ne me suffisait pas. Alors j’ai regardé l’offre, un peu, en gros c’était Dotclear ou WordPress. J’ai rapidement opté pour le deuxième, moins french mais plus dynamique, et rien que ça, ça a été une nouvelle aventure. Je me suis plongé dans WordPress pour le maîtriser, et de fil en aiguille, après avoir d’abord demandé de l’aide à d’autres sur des forums, j’ai fini par transmettre en retour mon savoir acquis, et je suis devenu modérateur (et même admin !) sur les forums support de wordpress-francophone.  Je suis un informaticien qui adore jouer, mais je ne suis pas accro aux jeux vidéos. Je suis un informaticien qui adore burper, mais je ne tiens pas un blog qui s’adresse au geeks. Vous avez du bol !

Choisir le thème qui allait m’accompagner dans cette nouvelle aventure (j’ai fait fi des sarcasmes de tous ceux à qui il déplaisait ! On m’aimera pour le fond, pas pour la forme !!), choisir les extensions dont j’allais avoir besoin, et ce parmi une marée inouïe, tout ça m’a pris beaucoup de temps, d’autant que j’espérais trouver également un moyen de rapatrier ici les 476 notes déposées sur H&F. Ce sera fait un peu plus tard, mais en tout cas, le 11 février 2008, je posais le premier billet sur mon nom de domaine tout neuf (le saviez-vous ? vous avez échappé à burpospherik.fr), tandis que le 12 février, je postais la toute dernière note sur haut&fort (rapatriée ensuite).

J’ai laissé vivre les deux sites en parallèle un moment, parce ce que je considère mes notes, mêmes anciennes, comme vivantes à travers vos commentaires, et j’ai dû attendre jusqu’en avril pour mettre au point le transfert de mes anciennes notes ici, jusqu’à ce que je coupe finalement l’ancien site vitrine s’empoussiérant un 11 septembre (boum !).

– ▪ ♦ ▪ –

Nous voici donc à l’aurore de cette troisième naissance, ce 16 septembre 2009. Il aura fallu, un 14 août 2009, qu’une dénommée Frisouline, inconnue au bataillon, s’ennuyant sans doute dans la torpeur de l’été, vienne d’un commentaire me botter un peu le cul. Mon instinct de prédateur repéra une proie facile, et CRAC ! je l’attrapais au passage et lui lançai, frondeur : c’est facile de critiquer, mais si tu m’aidais plutôt ? Ce qu’elle fit, avec une grande générosité, gratis pro deo (ou rien que pour mes beaux yeux gros sourcils). Plus d’un mois qu’elle supporte mes petites maniaqueries (et si on décalait le truc d’un pixel, tu crois pas que ça serait mieux ?) et permet à mes envies de prendre corps, ce que j’aurais été bien incapable de faire seul. Il faut voir le résultat comme une œuvre collective, entre mes directives initiales, mes exigences, mes idées, et tout ce que Frisouline a créé, ajouté, rectifié. Après son gros boulot de maquettage est venu mon travail, fourmiesque, de mise au point, et probablement aujourd’hui, trop impatient de vous présenter le résultat de ce mois de boulot, il reste par ci par là des bouts pas très bien collés. Je compte sur vous pour me les signaler (vous trouverez les liens qui vont bien tout en bas de la page). Et puis il me reste encore des trucs à faire, qui traînent aussi depuis des mois : rafraîchir la rubrique « Googlerie du moment », faire une liste de liens digne de ce nom, et des tas d’autres choses que j’ai en projet. Faudra juste trouver le Frisoulin qui saura me botter le cul, dans X mois, pour me dire « eh ! t’as promis mais t’as toujours rien fait ! ».

Ouais, je pense qu’il y en aura toujours pour râler, pour dire que tout ça manque de sobriété et patin couffin, mais tant pis. C’est mon nouveau thème, et je l’aime.

Mon petit récit ne serait pas complet si je ne mentionnais pas l’intervention décisive de Nell, il y a encore de plus nombreux mois. Je ne sais pas si vous vous souvenez, j’avais lancé un appel à candidature parce que j’avais besoin d’un photographe. Pour faire une photo bien précise que j’avais en tête. Cette photo, vous la trouverez tout en bas de cette page. Merci à Nell pour sa patience ! Elle a dû se demander sérieusement, depuis 7 mois que le cliché a été fait, s’il serait un jour vraiment utilisé pour le dessein que je lui avais présenté à l’époque !

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Allez, en guise de collector, une capture d’écran pour vous souvenir du « comment c’était avant ! »

CUI, avec le thème Aspire

[686] Sss… (slurps ?)

Sss... Sucettes Sans SucresTandis que je me rendais chez mon pharmacien prendre les quelques médicaments pour lutter contre ma grippe A pharyngite, mon regard fut accroché par ce présentoir. Rapidement, je dégainais mon téléphone pour prendre la (splendide, comme d’hab) photo ci-dessus.

À ces demoiselles (majeures) soucieuses de leur ligne, nous rappelons qu’il existe d’excellentes sucettes, vraiment naturelles pour le coup (parce qu’afficher « le plaisir au naturel » pour ces machins bourrés d’édulcorant, faut vraiment être sans vergogne) gracieusement mises à disposition par Dame Nature sous le nom « homme » (le produit générique « mec » est aussi efficace, mais soyez tout de même regardante sur la qualité).

Pour un plaisir vraiment naturel et peu calorique !

À noter qu’il est stipulé sur le paquet, en petits caractères « Attention ! La consommation en quantité excessive peut avoir un effet laxatif », ce qui est aussi un effet possible en cas d’abus des sucettes « hommes » (avec toutefois un autre mode d’administration que la voie orale).

Remercions bien fort Comme une image pour cette conclusion pleine de charme et de poésie.

[685] Cinq, quatre, trois, deux, …

Cinq

Une fleur qui ressemble à mon rouge idéal (Christine Lebrasseur)Elle. Un de ses amants. Un couple. Moi.

L’homme nous offre sa femme qui arrive les yeux bandés et déjà presque nue. Il met en scène l’offrande, par geste uniquement. Nous avons pour consigne de ne pas prononcer une parole afin que la femme ne puisse pas repérer trop rapidement combien nous sommes, d’hommes, de femmes.

L’apprêt de la situation, le fait de devoir suivre les instructions de l’homme nuit un peu à la spontanéité du désir. Mon érection est fluctuante. Celle de l’amant est chancelante. Le couple repartira toutefois satisfait de la soirée. Le bukkake, ce sera quand même pour une autre fois.

Quatre

Une photo de Lisica LachudraElle. Le même amant. Une femme (qui porte le même prénom qu’elle !). Moi. Un autre soir.

Le quatuor bi reste un de mes Graals. J’imagine que c’est la combinaison de tous les possibles, mais en pratique, mes trios restent toujours un cran au dessus. Notre conformation de ce soir ne bouleversera pas mes conclusions empiriques. L’amant n’est pas bi, pour commencer. La femme manque désespérément de sensualité, à mon goût. Je ne sens ni son désir, ni son plaisir. Fait-elle partie de ces femmes qui ne jouissent que bourrées à fond. C’est ce que m’inspire sa chatte trop large pour mon plaisir et les quelques râles chétifs que j’arrive à lui arracher en levrette. Certaines savent que je ne renâcle pas, à l’occasion, à être un peu bourrin, mais ça ne saurait être le plat unique d’une soirée réussie. Elle suce mal, en plus. Le plaisir viendra après son départ.

Trois

Femme caligraphiée - Auteur inconnuElle. Toujours le même amant. Moi. Un autre soir.

Je ne vous ai pas encore beaucoup parlé de l’amant. Je me suis immédiatement entendu avec lui, c’est pourquoi elle n’hésite pas à nous réunir. Nous avons à peu près le même rapport avec la sexualité. Solaire. Ludique. Spontané.

Il est un peu affolé de la voir s’enfoncer avec aisance un plug en verre entre les fesses, tandis que je suis en elle. Je prends ensuite son cul. Lui ne pratique pas la sodomie, mais cette scène, dira-t-il, lui donnera l’envie de réviser son jugement. Je me suis allongé sur le dos, elle est au dessus de moi, de dos. Il s’introduit aussi en elle et cette double pénétration nous transporte assez haut dans le plaisir (un peu avant la case orgasme, toutefois).

Deux

chevelure - Auteur inconnuElle. Moi. Un autre soir.

Cette nuit, je ne l’encule pas. Cette nuit, c’est moi qui lui offre enfin mon cul. Avec douceur, elle s’introduit en moi et me fait gémir. De cette sensation irradiante étrange, que je n’ai pas encore apprivoisée, entre douleur et extase. J’ai eu mon premier homme. Elle sera ma première femme. Je compte poursuivre mes explorations.