[650] Out of time man

— Je vais bien, ne t’en fais pas.

Je ne romps que très brièvement le silence radio qui règne sur ce site, mars 2009 aura probablement été la période de plus grande inactivité de Comme une image, le burp ! depuis sa création.

Responsable (mais pas coupable) une vie offline très remplie par un travail très prenant (je prends sur la rédaction d’un compte rendu pour vous livrer cette note express), des activités militantes, conjugales, domestiques, quelques jours de congés (je reviens de quatre jours de sports divers et entre le ski, le hammam, le jacuzzi, les mojitos, le billard, le ping-pong, les fléchettes, je n’avais pas trop l’énergie de rogner encore sur les trop courtes heures de sommeil — profitons de l’occasion pour remercier le passage à l’heure d’été pour son aimable collaboration – pour m’adonner au surf sans neige et sans fil).

Et pourtant, j’en ai des choses à vous dire ! Des réflexions sérieuses et des conneries à partager avec vous, des désirs qui m’obsèdent à vous livrer, et tutti quanti. Je ne suis pas mort, je bande encore, mais pour l’instant, je garde ça pour moi.

À très vite !

Electic Polka, Märt Infanger
Illustration qui n’a rien à voir mais que je trouve jolie de Märt Infanger

[649] Pile je gagne, face tu perds

Coup de pied au culEntendu ce matin à la radio un commentaire au sujet de la présence du Parti Socialiste dans la manifestation d’hier :

Si le PS avait défilé en bloc, on l’aurait accusé de vouloir récupérer le mouvement.

Si le PS n’avait pas été présent, on l’aurait accusé d’être à la rue, rongé par ses querelles internes (ce qu’il se prend toutefois dans la gueule).

Là, le PS a défilé morcelé, les élus participant aux manifestations de leurs territoires respectifs. On les accuse de ne pas être capable d’unité.

[648] « Yé n’en peux plou », dit-il

Lorsque j’ai commencé à avoir un nombre suffisamment important de CD pour me dire qu’il était temps de les classer, j’ai commencé à réfléchir à la façon qui me semblait la plus efficace. Fallait-il trier par genre ? Séparer les chanteurs français des étrangers ? Et je me suis vite rendu compte qu’un système trop précis risquait vite de trouver ses limites. Où classer Mano Negra et tous ceux qui chantent dans plusieurs langues ? Que faire des artistes qui changent de style comme de chemise ? J’ai finalement fait trois groupes : la musique classique (un peu à part, puisqu’on la classe plus facilement par compositeur que par interprète), les compilations et autres bandes originales de film (du moins celles qui ne sont pas dues à un seul compositeur) et le reste, trié par ordre alphabétique.

Je me suis donc réalisé, avec Corel Draw, un joli système d’intercalaire alphabétique et j’ai admiré le résultat.

Eh bien, la répartition de ma cédéthèque  n’est pas du tout répartie équitablement entre les différentes lettres de l’alphabet.

Une des « top lettres » de ma collec’, c’est le B.

Aujourd’hui, un des « top contributeurs » de mes « top lettres » est mort et je suis triste de savoir que Bleu Pétrole, que j’écoutais encore ce matin, sera le dernier album du génial Alain Bashung.
(Et je fais une croix sur mon espoir de le voir une dernière fois sur scène – les deux billets que j’avais pour son concert du 4 mars, reporté au 27 avril, j’irai donc me les faire rembourser…)

Quittons-nous avec élégance

[647] Touche pas à mon chauvinisme

Pour faire plaisir à une amie qui a bien du malheur (comprenez, elle a dévissé de 4000 places dans le classement Wikio alors que ELLE.fr, dans un geste plein de générosité, avait placé son burp en fameuse position dans son top des burps féminins qui parlent de cul), j’ai acheté l’hebdomadaire « Vendredi » qui, dans son numéro 19 paru le 6 mars lui consacrait généreusement une plage presque pleine. Vraiment, je trouve ça touchant, tous ces gestes de compassion.

Mais là n’est pas mon propos.

Ce numéro, en l’honneur de la journée de la femme, était consacré uniquement aux burpeuses dépourvues de couilles, qu’elles parlent de politique, de tricot ou de cul ou de n’importe quoi. S’en suit une polémique à deux balles sur la nécessité de ce genre de discrimination positive qui ferait écho à la discrimination négative dont ces mesdames seraient par ailleurs victime, patati, patata.

Mais là n’est pas non plus mon propos.

Toujours est-il qu’en feuilletant ce canard inutile (mais là n’est pas mon propos), je suis tombé sur cet extrait en page 4 intitulé « Touche pas à ma Picardie ». (suite…)

[645] Trente six chandelles

  1. C’est avec M*** que j’avais rêvé, il y a déjà deux ans, d’y aller. C’est elle qui me l’avait proposé, d’ailleurs, mais le temps trop court qu’aura duré notre liaison ne nous aura pas donné l’occasion de mettre l’envie en pratique, et puis nous avions d’autres choses, très belles, à vivre rien qu’à deux.
  2. Arrivée rue Thérèse. Petit problème : ni elle ni moi ne sommes jamais allés sur place et nous n’avons pas noté le numéro dans la rue. Nous croisons quelques hommes seuls, mais pas d’attroupement devant une porte, pas non plus de panonceau pour nous guider. Je finis par repérer cette porte sans inscription avec un peu de lumière derrière. Entre les stores, je finis par apercevoir le nom du club. C’est là ! La porte est ouverte et nous arrivons dans un sas. Un climatiseur pulse de l’air chaud : merci de penser aux femmes qui arrivent ici en plein hiver en tenue souvent assez « légère ».
  3. Entrera, entrera pas ? Les Chandelles sont réputées pour un filtrage parfois sévère à l’entrée. Je ne sais pas si ma tête leur reviendra (je me suis habillé sobrement : costume sombre, chemise noire, pas de cravate), je ne sais pas si A*** qui m’accompagne sera jugée assez sexy pour les standards de la maison. Je me dis que lundi étant une soirée avec hommes seuls, les chances que l’on soit refoulés se réduisent drastiquement. En cas de refus, nous avons d’ores et déjà prévus de nous rabattre sur le Moon City. On a sonné et la porte tarde à s’ouvrir, ce qui nous laisse le temps de gamberger. On sonne une deuxième fois et la porte s’ouvre… (suite…)

[644] Plein les yeux

Je suis allé aujourd’hui avec mes filles voir, au cinéma, Brendan et le secret de Kells. C’était ça ou La Panthère Rose n°2 et je dois dire que l’arbitrage a été fait par un père dictateur. Y a des moments où la mission éducative prime, comprenez ! ;-)

Bref.

Je vais vous la faire courte (surtout parce que je n’ai pas beaucoup de temps – et j’en profite pour vous glisser au passage que je ne suis pas là ce week-end donc ça va être un peu morne plaine sur mon burp). C’était ma-gni-fique. Bon, l’histoire n’était pas super-formidablement-géniale, mais reconnaissons une certaine originalité, voire une certaine audace, à faire du héros un apprenti moinillon du IXe siècle. Question suspens, on n’arrive pas au niveau du Nom de la rose.

Mais question graphisme, c’est un éblouissement du début à la fin, original, créatif, gracieux. Vraiment beau. La bande son signé de monsieur Microcosmos agrémente l’ensemble et j’ai passé un excellent moment sans l’inspecteur Clouzot.

J"aurais voulu vous montrer une image de la scène de combat contre le serpent, splendide, mais j'ai pas trouvé
J"aurais voulu vous montrer une image de la scène de combat contre le serpent, splendide, mais j'ai pas trouvé