[449] Ouf !

Après une semaine un peu rude, j’ai mis (avec quelques collègues) le dernier coup de collier à la pâte sur une ¿¢ǾΨж₣℅ de proposition technico-commerciale (on appelle ça une réponse à appel d’offre, ou, dans le jargon, une propale) pour un machin qu’en plus on ne va jamais gagner. Pas spécialement parce qu’on a fait du mauvais boulot (enfin, je dis ça pour me rassurer) mais parce qu’on part mal placés et que dans ce genre de jeux les dés sont parfois un peu pipés (alors que moi, pas du tout, et ça m’a sacrément manqué).

Bonne bête de labour, je me suis donc intégré à l’équipe d’avant-vente qui m’appelait à la rescousse, alors que par ailleurs, le boulot ne manquait pas sur le gros projet que j’ai à gérer (même si, reconnaissons-le, jusqu’à présent, ce gros projet ne me prenait pas énormément de temps ; les choses sérieuses ont démarré il y a trois semaines environ). Avec, sur ce projet, d’autres échéances à gérer concomitamment (un mot que j’aime bien mettre dans mes propales). Plus un troisième petit projet. Plus le bordel habituel que j’ai à gérer en tant que responsable de service.

Oh putain.

Vous comprenez pourquoi je ne parle pas de mon boulot ici. Même moi, je bâille en lisant ce que j’écris (bon, c’est ptête la fatigue accumulée aussi).

Au bureau

Bref.

Hier soir, à 22 heures, en quittant le bureau, j’avais l’impression d’être libéré d’un sacré poids. « Je vais pouvoir écrire un peu sur mon burp » que je me disais. Mon cerveau est un peu vide. Mais ça va venir.
Enfin voilà, ma charrette est terminée et les programmes vont pouvoir reprendre.

Amis lecteurs, vous n’imaginez pas combien je suis ravi de vous retrouver !!!

[448] Des orgasmes et des hommes

[ Aujourd’hui, c’est burpcrossage-day. La note suivante a été rédigée par la délicieuse Ysé. C’est d’ailleurs chez elle que vous trouverez ma note « miroir ». CUI]


 

Des orgasmes et des hommes

par Ysé 

Comme C*** l’explique ici, nous avons décidé de jouer les échangistes… Ceux qui s’attendraient à un compte rendu détaillé d’une visite en club peuvent arrêter leur lecture à l’instant même. Nous parlerons seulement de jouissance…
Vous raconter le détail de mes aventures ne serait pas le but de cette note et je ne prétends pas non plus faire un catalogue raisonné sur le sujet.
Et puis, parler de l’orgasme masculin, car il ne sera question ici que de ressenti, cela reste somme toute assez subjectif.

Vous aurez remarqué, comme moi, que dans les médias, au cinéma ou en photographie, l’image d’un homme qui jouit est largement moins diffusée que celle d’une femme. Pourquoi ? Je n’en sais rien, mais je le constate et le déplore. Ou alors, c’est l’industrie du X qui en donne sa version, brute de décoffrage. La pornographie véhicule l’image d’hommes juste bons à grogner lors d’une gâterie et à éjaculer sur le visage de leur partenaire. Ou la jouissance de l’homme réduite au sperme.
Parlons plutôt, si vous le voulez bien, de joui-sens.

La vue :

L’éjaculation reste un moment fort, mais surtout dans la mesure où l’homme se lâche complètement, où il s’abandonne au plaisir donné. Les yeux révulsés ou fermés par le plaisir, à moins que ce ne soit leur tête rejetée en arrière, qu’importe la manière si expression il y a. Le regard participe donc de l’échange et c’est d’autant plus saisissant au moment de l’orgasme : voir l’autre jouir dans tout son corps et jusqu’aux contractions de son visage, c’est tout aussi important que la décharge de monsieur.
Néanmoins, reconnaissons-le, il y a en chacun de nous une part de voyeurisme plus ou moins prononcée et voir le sperme couler sur son corps, entre ses mains ou que sais-je encore rassasie notre part de voyeurisme. C’est d’autant plus vrai quand la personne n’est pas là et que l’on doit se contenter d’une image. Je me souviens encore d’un dialogue sur msn par webcam interposée, qui avait agréablement dérapé. Nous étions, mon interlocuteur et moi, si excités que cet homme qui se voulait volontiers timide, m’avait montré sa queue et avait étalé son sperme sur un oreiller. Voir pareille scène, c’était d’autant plus grisant qu’il ne simulait pas et que j’étais à l’origine de son plaisir. Il y manquait pourtant tout ce qui fait la magie d’un orgasme masculin : les contractions, le souffle, le(s) cri(s), le grognement rauque…
Car les gémissements ne sont pas l’apanage des femmes, même s’il est des plaisirs plus sonores que d’autres… Et même si ça ne m’est jamais arrivé, j’envisage mal de me trouver face à un partenaire muet. L’éjaculation comme seul signe extérieur de jouissance, très peu pour moi.

L’ouïe :

On mesure toujours l’importance d’un seul et unique sens lorsque l’on est soumis à une contrainte. Ainsi, un aveugle entendra mieux et sera plus réceptif qu’un autre. Un jour, j’ai été cette aveugle. J’ai eu le son mais pas les images.

Un soir, mon portable a sonné, me faisant sursauter car j’avais commencé à m’endormir. C’était Louis. Sa voix suggérait bien des choses… Elle enflammait mon imagination, elle m’entraînait vers l’érotisme qu’il m’inspirait. Qui commença ? Je ne le sais plus. Mais nous nous caressions tous les deux. Je lui posais des questions et lui, il me disait comment il se touchait, la vitesse avec laquelle il faisait aller sa main sur sa verge tendue. Jusqu’au moment où il s’est laissé emporter par la vague de plaisir qui le submergeait. À l’autre bout, j’entendis son souffle court et l’ultime cri que lui arracha sa jouissance. Il me fallut alors imaginer tout son corps se contracter, sa verge expulser sa semence pour donner à cette voix des résonances plus charnelles.

L’odorat & le goût :

 
Ils sont inséparables, ces deux-là et il donnent à la jouissance masculine ce je-ne-sais quoi d’intime, d’unique, voire d’authentique.
Que serait un orgasme sans les effluves d’un corps, d’un sexe et sans le parfum âcre, doux-amer, sucré, toujours si différent et si particulier qui flotte dans une pièce après des ébats ? Mais il y manque encore quelque chose d’essentiel, le toucher.

Le toucher :

Qu’il soit devant ou derrière nous, on sent toujours un homme, sa présence, son souffle qui vient mourir le long du dos, ses mains qui se crispent sur nos hanches, le frottement et la chaleur d’un corps étranger et familier qui s’immisce dans le nôtre et qui en jouit à l’instant suprême.

Et au delà du toucher, il y a le senti, voire le ressenti :

Sentir un sexe s’agiter comme un oiseau peureux, au moment de l’éjaculation.
Sentir la sensibilité du gland après l’orgasme.
Sentir les différences d’orgasme selon que l’homme jouisse dans un vagin, une bouche, un anus.
Sentir dans son corps qu’il vibre de plaisir.

Des orgasmes et des hommes, voilà un couple qui se complète et se conjugue à l’envi(e)…

658e2d4c4a19c5d1549e2bbee938dc68.jpg Reste à évoquer l’orgasme des hommes qui vient comme une apothéose. Pour le dire en mot, quand jouissance rime avec fulgurance.
Tels des flashs, je me revois avec Maxime, après une période d’abstinence indésirée, mais qui échappait à notre volonté. Nous nous sommes retrouvés, un après-midi et nous nous sommes sautés dessus. Il m’a prise à demi-nue ou habillée, comme on voudra, et murmura à mon oreille : “il était temps”… Ce jour-là, j’ai eu l’impression de redécouvrir ce qu’est la jouissance masculine et je l’ai trouvée plus intense que jamais.
À l’inverse, une nuit que nous avions fait et refait l’amour au point qu’il se demandait s’il pourrait encore bander, et que ce miracle se produisit, ses sensations, et donc son orgasme, ont été démultipliés par l’hyper-sensibilité de son sexe.
Je crois que ce sont les moments les plus forts qu’il m’a été donné de vivre, mais quelle que soit l’intensité, la violence d’un orgasme masculin, l’essentiel c’est qu’ils s’inscrivent dans un véritable échange. Il n’est de meilleurs orgasmes que ceux qui sont partagés, même si l’on jouit à quelques secondes d’intervalle.
Foin donc de ces cockrings qui apparamment ne leur font ni chaud ni froid…
Pour faire jouir un homme, osons, imaginons, désirons, mettons-y aussi un peu de tendresse.

 
Ysé 

Illustration : Vulcain, par Rodin.

[447] Le scandale

Une joueuse signalant une erreur de comptage, passe encore.

Mais deux joueuses réclamant un point supplémentaire, ça devenait louche. J’ai donc remis la main à la pâte dans mon fichier Excel™ et je me suis aperçu que mon corrigé était faux sur une question.

Il s’en suit un grand chamboulement du classement général. J’entends des Ah ! des Oh ! des larmes de désespoir, des cris de soulagement, les premières ne sont pas les dernières mais le classement général exact (sous réserve d’une nouvelle erreur selon l’adage SNCF qu’un train peut en cacher un autre) est le suivant :

 

Joueuse Bonnes réponses Points
am I wrong 12 133
Émeline 11 118
Athena 11 106
É*** 11 99
Justine Miso. 11 97
Sélène 10 123
Sarah 10 117
Chloé 10 98
Miss S 10 96
ba 9 104
MarieM 9 99
Fée d’hiver 9 93
Cassiopée 9 87
Draps Prunes 9 87
Charlotte 9 76
Cécile de Quoi29 8 104
* * *

C’est donc Am I Wrong qui décroche la timbale (elle est appelée à faire ses suggestions de cadeau, Noël n’est pas loin ça tombe bien), on l’applaudit bien fort, et Émeline qui descend de son trône. Cécile de Quoide9 passe lanterne rouge, la méthode statistique des Draps Prunes se noie dans la fin du tableau.

Terrorisée
Candidate découvrant que son score a été falsifié

Illustration : Terrorisée par Jean-Claude Claeys

[446] Quizzant CUI

[EDIT] Le titre de cette note est un petit clin d’œil à une certaine C*** qui n’a pas joué, d’ailleurs, groumpf [/EDIT] 

Voici l’heure tant attendue de la proclamation des résultats de mon grand quizz.

Je commence par remercier les 16 joueuses d’avoir bien voulu participer et j’adresse un blâme à mon réduit mais néanmoins présent lectorat mâle pour cette démission.

Avant de dresser le palmarès, voici les réponses aux 20 questions :

orteil surnuméraire1.    [EDIT] Bon, ok ok, me suis planté dans la rédaction de la réponse mais la question était correctement formulée [/EDIT] J’ai 11 doigts de pied ? C’est FAUX, je n’en ai que banalement [EDIT] dix, ce qui avec mes dix doigts de la main fait vingt [/EDIT]comme le nombre de questions de ce quizz.

2.    J’ai joué le rôle d’un sanglier dans une pièce de théâtre. C’est VRAI. C’était lors de la fête de fin d’année au collège, nous avions interprété Les Contes du Chat Perché, de Marcel Aymé, et j’y jouais le rôle d’un sanglier. Les masques que nous portions avaient été élaborés en cours d’Arts Plastiques. Donc, je m’étais confectionné moi-même ce masque de sanglier dont je me souviens du beau marron. À un moment, je poursuivais dans la salle de classe où se déroulait l’action un cochon (une fille dont j’étais vaguement amoureux à l’époque, d’ailleurs), et à cause de ce fichu masque, je voyais assez mal où je posais les pieds. À un moment, ce fut en dehors de l’estrade qui servait de scène ; je me suis donc cassé la gueule, et ce fut le meilleur gag de toute la représentation. À une autre occasion, je vous dirais comment ma prof de dessin (parce que « arts plastiques », j’exagérais un peu) a taillé en pièce toute velléité chez moi d’embrasser une quelconque voie artistique. En revanche, pour les trucs un peu cochon et sauvage, j’ai persévéré. Gruiiick

ZX813.    Le premier ordinateur que j’ai possédé était un ZX81 ? C’est FAUX (hélas). Beaucoup de lecteurs ne savent même pas de quoi il s’agit. Rien de moins qu’un ordinateur familial mythique du début des années 80 (il est arrivé en France en 1982, avec un peu de retard). J’ai longtemps bavé dessus, quand, en quatrième/troisième, j’ai chopé la vocation de l’informatique (faute de devenir un artiste, donc). Mais je n’ai pas eu les sous. J’ai attendu quelques années de plus et je me suis finalement acheté un Jupiter Ace, une sorte de ZX81 amélioré (il avait un clavier avec de vraies touches en caoutchouc) et programmable en Forth au lieu du Basic qui sévissait sur les ordinateurs familiaux à cette époque. Ouais, bon, je sens bien que tout le monde s’en fout.

4.    Je jouais au bridge avec mon prof d’histoire-géo quand j’étais en cinquième. C’est VRAI. Notre collège (dans une banlieue chic du 92) avait un club bridge. J’aurais dû m’y inscrire dès la 6ème mais je ne me suis lancé qu’en 5ème. Sans le regretter d’ailleurs, j’aimais vraiment le bridge, mais dès qu’on arrête de le pratiquer, on oublie beaucoup. Depuis, je préfère la belote coinchée : plus simple, plus conviviale, mais tout de même passionnante. Qui joue ?

Baccalauréat5.    J’ai eu Mention Bien à mon Bac C ? Ben non, c’est FAUX, juste une mention Assez Bien (genre 12,7 de moyenne).

6.    J’ai eu 6 en grec à l’oral ? C’est VRAI ! J’étais pourtant un très bon élève mais… à l’écrit (j’ai toujours été meilleur à l’écrit qu’à l’oral, c’est pourquoi vous me lisez sur un burp au lieu de me regarder à la télé). Privé de mon dico, j’ai perdu tous mes moyens à en devenir médiocre. Pour autant, je n’ai pas regretté une seule seconde d’avoir étudié le grec en langue morte !

PCF7.    J’ai eu la chance d’avoir des parents communistes ? C’est FAUX. Comme le suppose Cécile de Quoide9, je suis trop bourge pour ça. Je suis donc le digne fils de parents socialistes, bourgeois de gauche.

8.    J’ai joué au jeu télévisé Motus ? Ben non, c’est FAUX mais j’ai failli. Pour je ne sais plus quelle raison, j’ai eu un retard monstrueux le jour où je devais me présenter aux éliminatoires. Ma partenaire était furax !
Sinon, j’ai une ex qui a joué à Questions pour un champion. Ça compte ?

jeux olympiques9.    J’ai eu une médaille de bronze en javelot. Ben c’est VRAI. C’était en colonie de vacances en 1976, l’année des J.O. à Québec. Nos animateurs avaient organisé une journée mémorable de Jeux Olympiques, je faisais partie de l’équipe de Suède et à ce titre j’ai remporté : le Bronze en Javelot, l’Argent en Saut de haie (j’ai très vaguement triché pour piquer la 2nde place) et l’Or pour la médaille collective de Gymnastique. J’ai très longtemps gardé les magnifiques médailles en plâtre que j’ai reçues à cette occasion, mais elles ont fini par disparaître, sûrement jetées par ma mère. Sniffff…

10.    Je suis allergique à l’aspirine ? C’est FAUX. On l’a envisagé un instant pourtant, , vers mes 10 ans, simplement parce que j’avais fait une réaction suite à l’ingestion d’un cachet. Fausse alerte.

String en cuir11.    Je possède un string en cuir ? Ben non, c’est FAUX. Ni en cuir, ni en latex, ni en quoi que ce soit d’ailleurs. Z’êtes déçu(e)s ?

12.    Le film le plus chiant que j’ai vu est Le Pas Suspendu de la Cigogne ? Bien que fort probable, c’est toutefois FAUX. Ce film n’arrive que médaille d’argent. La médaille d’Or fut remportée haut la main par La vengeance d’une femme de Jacques Doillon (qui a pourtant fait des films excellents, comme La vie de famille, film qui m’a fait découvrir la bandante Binoche). J’avais vu la bande annonce, et j’étais persuadé qu’à un moment il allait se passer quelque chose. Mais non. Il ne se passait rien (et pourtant y’a un meurtre, dans ce film…).

police,panier à salade13.    J’ai percuté une fourgonnette de Police ? C’est VRAI. J’étais à un stop, devant moi, la fourgonnette, le feu passe au vert (pour la fourgonnette) et j’anticipe un peu trop son démarrage. Ahum… Sauf qu’au lieu de rouler à une allure ordinaire, la fourgonnette roulait au pas. Donc BOUM. Enfin boum plutôt. Je lui ai juste esquinté un feu arrière. J’ai demandé de ne pas faire de [EDIT] constat [/EDIT] en m’engageant à payer les frais. Ils ont accepté (après avoir demandé son accord par radio à leur supérieur). J’en ai eu pour 250 Francs.

14.    J’ai participé à un jury ? Ben non, c’est FAUX. D’abord, je me suis planté, c’est pas au TGI comme l’ont habilement signalé ba puis Chloé (les autres qui ont répondu VRAI après coup : aucune excuse !!!). J’ai pourtant très envie que ça arrive. J’ai cru que mon tour était arrivé : j’ai reçu il y a deux ans un courrier m’indiquant que j’étais pré-sélectionné mais il n’a pas eu de suite.

No TV15.    Je suis fan de Prison Break ? C’est FAUX. Je ne regarde quasiment jamais la télé. Ma seule faiblesse, c’est Urgences.

16.    J’ai été dépucelé par une copine de ma grande sœur ? Ah ah ah ! C’était LA question piège du test. La réponse se trouve pourtant dans une note. Il se trouve que j’ai raconté mon dépucelage avec un couple rencontré par Minitel. Mais comme je le disais, par une coïncidence étonnante, la nana était une camarade de classe de ma grande sœur. C’est donc VRAI.

Tron17.    J’ai été assis au ciné à côté d’un des frères Bodganoff. C’est VRAI. C’était à l’occasion de l’avant-première du film TRON. J’avais été invité par un copain dont le père bossait chez Gaumont. Après la projection de ce film culte (vraiment précurseur, en son temps), nous avions été interviewé pour avoir notre avis. C’était cool. Sinon, j’ai aussi eu l’occasion d’avoir Dave juste derrière moi (gros fou rire avec ma copine que j’embrassais à quand je l’ai aperçu, à qui je dis « Ne te retourne pas, y a Dave derrière toi ») (UGC Gare de Lyon) et puis aussi Sabine Azéma (Mac Mahon), Catherine Deneuve (Gaumont Grand Ecran Italie) et François Cluzet (MK2 Bastille), tous les trois croisés à la sortie d’un film.

18.    Je ne me rase qu’au rasoir électrique ? C’est FAUX même si ça a longtemps été vrai. Désormais, c’est électrique au quotidien, et manuel (avec un vrai blaireau) le lundi, après le week-end où je ne me rase pas, parce que la barbe de trois jours, à raser à l’électrique, c’est la barbe (enfin, c’est rasoir quoi).

hitcher19.    Les deux mésaventures en autostop sont (malheureusement) toutes les deux VRAIes. J’ai été menacé par un autostoppeur que j’avais pris en ville, un soir, alors que je me rendais à une soirée avec la voiture de ma compagne de l’époque. Elle était malade et était resté couchée. J’ai pris ce mec, à l’haleine avinée (j’ai beaucoup fait de stop ado, et du coup, j’aime rendre la pareille désormais que je suis automobiliste). À un moment, il sort un couteau et annonce qu’il va me faire un beau cadeau, le cadeau de la vie (je n’ai pas trop saisi s’il voulait dire qu’il allait me la laisser sauve ou le contraire). Hummmm. Gros flip et coïncidence hallucinante, j’arrive à un carrefour, feu rouge, et juste devant moi, une voiture de Police (que je n’ai pas percutée). Je demande à l’homme de descendre. Il refuse. Feu vert. La voiture de police redémarre au pas (une habitude !) et moi, je les suis au pas. Ils s’arrêtent immédiatement et descendent du véhicule. Me contrôlent, me demandent si tout va bien. Je me contente de leur dire que je demandais à mon passager de descendre. Je redémarre halluciné par ma chance et là, sous l’effet de la décharge d’adrénaline, mes guiboles se sont mises à flageoler pendant une bonne demi-heure !

couteau20.    VRAI, donc. Cette deuxième mésaventure m’est arrivée sur l’autoroute. Sur une aire, je suis pris en stop par quatre jeunes dans une 205 « 3 portes ». Je me retrouve donc, à l’arrière avec deux autres personnes et mon sac-à-dos dans le coffre. Le conducteur, bizarrement, s’est arrêté sur l’aire suivante… puis est reparti… puis s’est à nouveau arrêté sur l’aire suivante… Je trouvais ça louche, et pour cause, il devait probablement choisir un endroit pour être « tranquille ». S’en est suivi une scène assez longue et très désagréable où j’ai pris quelques baffes et vu pointer un couteau. Le mec voulait que je lui donne le code de ma carte bleue. J’ai « négocié » de faire un retrait d’argent avec eux sans donner mon code, en expliquant que si je faisais du stop, c’était que je n’étais pas plein aux as. J’étais coincé dans la bagnole et je ne pouvais pas m’échapper. J’avais un plan, toutefois : profiter du passage au péage pour m’échapper. Arrivé au péage, donc, je voulais 1/ me précipiter sur la portière et l’ouvrir 2/ de l’autre main soulever le siège avant droit pour sortir 3/ crier à l’aide. J’ai à peu près réussi mon coup, ils se sont vite dégonflés et m’ont laissé sortir, en me rendant ma carte bleue et mon sac-à-dos. Heureusement que c’étaient des « amateurs opportunistes » parce qu’avec des  délinquants rodés je m’en serai bien moins sorti. Coup de bol dans mon malheur, le matin, en partant, je voulais tirer de l’argent avant de partir mais le distributeur était en panne. Je n’ai perdu que ma carte orange.

 * * *

Passons désormais au palmarès !

Le tableau complet est issu d’une feuille Excel™ réalisée à l’occasion et que je tiens à la disposition de quiconque souhaiterait vérifier ces résultats (pourtant incontestables).  

 

Joueuse Bonnes réponses Points
Émeline 12 131
É*** 12 112
am I wrong 11 120
MarieM 10 112
Fée d’hiver 10 106
Athena 10 93
Charlotte 10 89
Justine Miso. 10 84
Cécile de Quoide9 9 117
Sélène 9 110
Sarah 9 104
Chloé 9 85
Miss S 9 83
ba 8 91
Cassiopée 8 74
Les Draps Prunes 8 74

 

C’est donc Émeline qui gagne le gros lot (qu’il va falloir que je choisisse d’ailleurs ; mon string en cuir dédicacé peut-être ? Ah non c’est vrai que je n’en ai pas). Moi je dis chapeau.

Mention spéciale pour le score honorable de Sarah avec sa réponse pour le moins expéditive fait un score honnête.

Quant à la méthode statistique des Draps Prunes, elle donne, comme on peut le constater, un bien médiocre résultat.

Pour info (puisque j’ai mes statistiques aussi), la question à laquelle vous avez le mieux répondu est la 17, celle sur Bogdanoff (seule Cécile de Quoide9 n’y a pas cru). La question à laquelle vous vous êtes le plus plantées, c’est celle sur ma mention au Bac. Je vous remercie de votre confiance en mon excellence scolaire ;-))) (Am I wrong, dois-je te féliciter pour ta clairvoyance ?)


Illustrations : Google Image. 

 

[444] Manichéisme

Ce matin, j’apprends de la bouche de ma femme une information qui m’avait échappée jusque là : le gouvernement a récemment supprimé un impôts qui portait sur les opérations boursières.
Cet impôt rapportait environ 260 millions d’euros par an. Environ le même montant que le coût du régime spécial des agents de la SNCF.
 
J’ai trouvé ça évidemment gerbant, je me disais : ah ben voilà, ce genre de truc on n’en parle pas (de fait, on en parle assez peu dans les médias) mais ça montre bien quelle est la vraie politique de cette droite, hélas, décomplexée.
 
Je me suis dit que j’allais poster une brève note (de toute façon, ami lecteur, en ce moment je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire des notes longues, désolé) rageuse, mais j’ai voulu un minimum me renseigner pour ne pas écrire trop de conneries et me faire baffer dans les commentaires (encore que mon commentorat semble plutôt soutenir ma pensée gauchiste depuis le départ de Roumi).
Et depuis, ça se complique.
 
D’abord, j’ai trouvé de quel impôt il s’agissait (Google est mon ami). Il s’agit de l’impôt de bourse. Un truc qui taxe de 0,3 % les transactions de plus de 7000 euros et des brouettes. 
À première vue, pas un impôt qui s’attaque aux plus pauvres, donc. J’ai quand même trouvé un site qui arrivait à dire que c’était l‘un des impôts les plus injustes en France (faut le dire vite).
Selon les auteurs de l’amendement de la loi de Finance qui vise à sa suppression, il serait responsable de plus d’un milliard de pertes, de délocalisations et tout le toutim (et pourquoi pas la grippe aviaire, pendant qu’on y est).
 
Sauf qu’apparemment, pour compenser cette suppression, on va probablement relever le taux d’imposition sur les plus-values boursières. Que cet impôt est effectivement peut-être un truc mal foutu (bon, je n’ai pas eu le temps de faire une analyse détaillée non plus).
 
Bref, qu’on s’indigne (comme par exemple ici) peut-être un peu vite. Gouvernement présumé coupable.
 
Franchement, je ne sais pas.
Y a-t-il un lecteur calé et bien informé dans la salle, pour nous dire quoi penser ?
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Bon, je reviendrai vers vous quand Kaÿzer Sozy reviendra avec son projet de dépénaliser le droit des entreprises (enculé !!!).