[456] Tu quoque, Rachel

Rachel, actrice XXX, comme un ange Vous ne vous en souvenez pas, mais moi je m’en souviens fort. Quand une femme m’émeut, ce n’est jamais pour un jour. Après, avec le temps qui passe, le sentiment qu’elle m’inspire peut changer de nature, s’accompagner de souvenirs, de plaisirs, de déception. Mais dans un petit coin, cette émotion originelle reste tapie, intacte, prête à vous pincer le cœur.
Sur l’ancien burp de John B. Root, peu avant sa fermeture, j’étais donc tombé sur une photo d’une jeune hardeuse débutante, surnom Rachel (je suppose qu’il s’agit d’un surnom comme généralement dans ce milieu, pour autant que je le connaisse). Cette photo m’avait ému, donc, peut être pour la ressemblance troublante de cette jeune femme avec la Juliette Binoche aux joues rondes de ses débuts, certainement pour la ressemblance troublante de cette jeune femme avec mon idéal féminin (que mon ami Pedro ne comprendra jamais). De ce trouble était né un billet.
Entre temps, John B. Root a rouvert un nouveau burp, un peu plus commercial encore que le précédent, mais avec quelques cadeaux offerts à ses lecteurs pornophiles, quelques coups de gueule, quelques infos qui en font un endroit unique. Et, entre autres infos, j’y ai appris d’abord que la Rachel était embarquée dans le tournage de son prochain film (Ludivine), ensuite que la Rachel ouvrait son propre burp que je me suis empressé de visiter. Bon, l’intitulé de son site L’univers de Rachel xxx est un peu trompeur, ou alors cet univers est vraiment limité ; ce site est plus pour elle l’occasion de faire la promotion de son boulot (pour les royalties ?) que de nous confier ses états d’âme, de nous ouvrir vraiment la porte de son univers (comme je le fais un peu pour vous, ami lecteur, même si je fais un peu de promo aussi, et que je ne vous dis pas tout non plus). (suite…)

[455] Int. – 23 ans (2/2)

Il y a un mois et demi, un déplacement professionnel m’envoya deux jours (et donc une nuit) à Marseille. Je lançais, joueur, une bouteille à la mer qu’une lectrice recueillit et ouvrit. Nous échangeâmes quelques propos par courriel et elle m’indiqua qu’elle avait à peine atteint mon « âge limite ». « Je rentre tout juste dans ta limite d’âge (d’ailleurs, pourquoi 23 ans et pas 22 ou 24?) » m’écrit-elle.

Monde merveilleux. À mesure que je prends de l’âge, j’étends mon champ des possibles, puisque je repousse sans cesse l’âge «« maximal »» de mes partenaires (je mets beaucoup de guillemets, je n’ai pas de position arrêtée sur ce « maximum » mais de facto il suit approximativement la progression de mon âge, à quelques années – en plus – près depuis que j’ai atteint la trentaine ; arrivé à l’aube de ma quarantaine, il m’est arrivé occasionnellement de fantasmer sur des quinquagénaires, sans que cela ne se concrétise), tandis que mon âge « minimal » reste fixé sur ce fatidique vingt trois.

Je pris la proposition de cette jeune femme comme l’occasion de me frotter (peau contre peau) à ma théorie, de la réactualiser un peu. Il est vrai que mes rencontres du moment se faisaient plutôt avec des femmes plus âgées.
Notre rencontre avait quelques points communs avec celle que je relatais dans « Main pleine (2/5) » en ce sens que je me retrouvais invité par une femme avec qui je n’avais pas eu, auparavant, le temps d’établir une relation désirante (elle, de son côté, pouvait bien me fantasmer au travers de ce qu’elle avait lu et vu de moi sur mon burp, d’elle je ne connaissais vraiment rien puisqu’elle ne faisait même pas partie de mes commentateurs réguliers – et ce n’étaient pas les quelques courriels échangés qui allaient permettre cette connaissance, à peine avais-je quelques éléments contextuels : son âge, sa situation professionnelle (deux mots), sa situation sentimentale (guère plus). Pas même une photo.
C’est donc avec ce mélange d’impatience et d’inquiétude caractéristique que j’attendais notre rendez-vous donné en fin de journée près de l’immeuble où j’avais passé ma journée.

Elle m’attendait à côté de sa grande voiture rouge – héritage familial – je remarquai d’abord ses longs cheveux lisses, châtains, et son visage, jeune, qui ne me déplut ni ne me séduisit immédiatement. Je n’avais ni envie de fuir, ni de lui rouler sur le champ une gosse pelle avant de la coincer sur le capot. Nous fîmes connaissance sur le trajet vers le Vieux-Port où nous choisîmes de dîner. Elle m’amena dans un restaurant dont elle avait entendu parler. Nous avons longuement discuté, elle me racontait sa dernière histoire d’amour, fraîchement enterrée, une histoire délicate d’un homme assez âgé dont les enfants n’acceptaient pas qu’il quitte leur mère pour vivre avec une fille de quelques années leur aînée. Amour déçue et l’impression d’avoir perdu quelque chose qu’elle ne retrouverait jamais. J’ai argumenté, alors, qu’elle n’était qu’aux débuts de sa vie sentimentale, qu’à son âge, j’étais moi-même amoureusement et sexuellement malheureux (et c’était vrai !), qu’il fallait juste se munir de patience. Je plastronne du haut de mon grand âge, mais en réalité, l’an dernier quand J*** m’a quitté, j’étais persuadé que le meilleur à vivre était derrière moi. L’avenir m’a montré (et me montrera encore, j’espère) qu’il me restait beaucoup de beaux moments à vivre.

Nous sommes rentrés du restaurant vers 23 heures ; le Mistral glaçant qui balayait les rues phocéennes n’invitant pas à une longue flânerie en extérieur. Je visitais rapidement son petit mais confortable appartement de célibataire. Le carrelage au sol me rappelait le souvenir enfoui de l’appartement de mes grands-parents sur la Côte d’Azur. De comment les choses se sont précisément enchaînées, je n’ai qu’un souvenir imprécis. J’ai donc demandé à mon hôte de me livrer ses souvenirs que je publie ici, presque verbatim, avec son autorisation :
« Nous sommes rentrés du restaurant vers 23h je crois. Nous avons tourné un peu autour du pot, en surfant un peu sur Internet, en regardant vaguement mes CD et DVD, en passant du salon à la chambre, de la chambre au salon. Puis je me suis rapprochée de toi alors que tu regardais dehors. Nous nous sommes embrassés, je jouais à éviter tes lèvres, à te tendre mon cou, à accepter tes baisers. Nous avons atterri sur le canapé, tout en nous embrassant, avec tes mains qui s’égaraient sous mon pull [elle avait la bonne idée de ne rien porter sous son pull, j’ai adoré caresser ses seins sans rencontrer de soutien-gorge, NDLR]. J’ai été voir sous ta chemise, je l’ai déboutonnée, tu me caressais, nous nous embrassions et nous avons glissé par terre, roulant et nous étreignant, nos jambes entremêlées.
« Nous sommes ensuite passés dans ma chambre, je ne me souviens plus très bien de tous les détails
[et moi qui mettais l’imprécision de mes souvenirs sur le compte de l’âge de mes neurones, NDLR]. Je crois que je t’ai enlevé ta chemise, tu as confisqué mon pull puis mon pantalon. Tu me caressais, m’embrassais les seins, les lèvres, je te serrai contre moi, mes mains cherchaient à s’infiltrer sous ton pantalon. Tu as enlevé tes chaussettes, ton pantalon puis mon string noir. Mes doigts ont dessiné le contour de ton sexe tendu sous ton boxer (rouge et orange ?) [oui, rouge avec un liseré orange, NDLR] que tu as enlevé. A un moment, tu me léchais, je caressais ton sexe, tu t’es mis à califourchon sur moi et face à moi, ton pénis au niveau de ma bouche. Je l’ai léchouillé puis t’ai repoussé sur le dos pour être plus à l’aise pour m’occuper de toi. À un moment, j’ai léché un de tes tétons, tu as frissonné, je t’ai demandé si je te chatouillais ou si c’était bon Je t’ai pris dans ma bouche, te caressant, te léchant, essayant de t’englober au maximum pendant que tu me regardais. Après avoir enfilé un préservatif, tu m’as pénétrée, sur moi. Je n’étais pas très mouillée et ton sexe avait un peu de mal à entrer. Tu venais doucement en moi, et je pressais contre tes fesses avec mes jambes croisées tout en te disant « doucement », à quoi tu as répondu « mais c’est toi qui pousses ! »… Je malaxais tes fesses, caressais ton dos, tu passais une main sous moi. Délicieusement écrasée sous ton corps, le plaisir est monté rapidement. Je me caressais le clitoris après avoir pris une noisette de lubrifiant, et j’ai senti une pointe de chaleur dans mon sexe, puis un profond orgasme venir, m’emporter tandis que tu continuais à aller et venir en moi, malgré mes soubresauts. Rien que d’y repenser… Nous avons essayé plusieurs positions, j’aimais tes coups de rein, tes variations de rythme, ton sexe allant jusqu’au fond, me remplissant ; à un moment, tu m’as demandé de me mettre sur le ventre, j’ai protesté, devant aller aux toilettes (sinon, j’adore cette position, pas de problème). Tu es allé boire de l’eau [je bois beaucoup d’eau quand je fais l’amour, disons, énergiquement – même si, ce soir-là, je n’étais pas en pleine forme : quatre jours plus tôt, j’étais cloué au lit par une angine avec 39,8° de fièvre, NDLR], puis t’es allongé à plat ventre sur le lit. Je suis revenue, t’ai embrassé et caressé sur les fesses. Tu les as relevées, cambré, la tête dans l’oreiller. Je t’ai caressé le sexe et les testicules par-dessous, t’embrassant, te léchant au passage. Je me suis mise sur le dos, tu m’as embrassé, léché mes tétons. Tu as enfilé un autre préservatif, tu es venu en moi. Tu m’as prise en levrette, le ventre contre le lit, toi à genoux par terre, me tenant le bas du dos, moi gémissante. Nous sommes retournés sur le lit, j’ai placé mes jambes sous toi, croisées l’une sur l’autre, t’enserrant entre mes cuisses et dans mon sexe, et tu as joui en moi, serré contre moi, dans mes bras. Tu t’es endormi quelques minutes plus tard. [J’ai beaucoup apprécié ce « respect » de ma fatigue, là où une autre amante aurait pu exiger de moi une prestation de quatre heures non stop, alors que mon corps convalescent avait besoin de repos – la guérison a traîné, d’ailleurs, je ne me suis pas suffisamment économisé. Ce fut le bon dosage, NDLR.] Je t’ai réveillé en te caressant le sexe vers 6h, ayant envie de toi, de te sentir en moi. Je ne sais plus comment ça s’est passé, tu m’as de nouveau fait jouir écrasée sous toi, c’étais très très bon. À un moment, tu as pris un peu de lubrifiant et tu m’as mis un doigt dans l’anus, provoquant des sensations assez inconnues et agréables (mais je ne sais plus si c’était le soir ou le matin, qu’importe [il me semble que c’était encore le soir, NDLR]). Tu as joui de la même façon que la veille, entre mes cuisses et mon sexe serrés [Je me suis dit : « ah ! elle a trouvé une méthode efficace, elle en abuse ! » mais j’étais évidemment ravi de ce plaisir renouvelé, NDLR]. Tu t’es rendormi un peu pendant que je suis allée me doucher. Réveil, habillage, petit déjeuner, caresses furtives et baiser dans l’ascenseur, main aux fesses avant que tu traverses la route pour aller à l’arrêt de bus… »

Addendum

« Sinon, je me suis aperçue de quelques oublis dans mon message précédent :
Amazone « Au début de notre folle nuit, quand nous étions nus l’un dans les bras de l’autre, tu me caressais les seins et m’as demandé si je les trouvais trop petit. Tu m’as gentiment dis qu’ils étaient juste de la bonne taille, parfaits pour remplir le creux de ta main. [Ma réponse ne se voulait pas « gentille », elle était sincère. J’adore cette taille de seins, et la fermeté qui généralement l’accompagne. Je garde comme belle image de cette nuit d’amour ce moment où mon amazone voyageait au rythme de nos coups de reins, je voyais ses seins, je les caressais, je pensais à une vidéo porno sur laquelle je me suis fréquemment masturbé, où une jeune fille brune que je trouve ravissante chevauche l’homme qui la sodomise, ses seins, si fermes soient-ils, agités par le mouvement du coït. Petite capture d’image ci-dessous à titre d’illustration, NDLR.]
« Au petit matin, à un moment, tu te masturbais, je me caressais. J’ai sorti mon vibro et tu as joué avec, me faisant (presque) avoir un nouvel orgasme, tremblant de partout…
« Je crois que c’était aussi le matin, quand je me suis empalée sur toi, te chevauchant joyeusement et plaisamment, profitant et abusant de toi ! »
[Comme je le disais plus haut, ce genre d’abus n’était pas pour me déplaire, NDLR]

[454] As requested

Bon, je sais bien que ça ne remplacera pas un calendrier de l’avent 2007, et puis comme, pour les raisons que vous savez, cette journée de samedi sera bien remplie pour moi, je me contente de cette petite série de photos pour occuper votre week-end ! (Enfin, une toute petite partie de votre week-end, restons modeste.)
* * *
Triptyque : Homme libre, toujours tu chériras la crêpe…
[Autoportraits, décembre 2007, à l’attention d’une terrible adulte…]

 

8fb91ef2377f913f5c2babc8dc7c74b6.jpg
Roi Soleil (pas moins)
f49e876e4a77453e317f2e3e1882a22a.jpg
 Montrant son CUI, désinvolte
cb645f1f91473d4904c262849013bd5d.jpg
À la fin de l’envoi, je touche
Certes, il manque Depeche Mode en fond sonore ; je vous laisse vous débrouiller.

[EDIT du 18/12/07] Considérant que ces clichés rendaient un peu trop repérable mon chez-moi, et tenant encore un minimum à mon anonymat, j’ai quelque peu renouvelé le décor. [/EDIT]

[452] Femme de méninge

Ma future femme de ménage ?Voilà maintenant plus de quinze mois que nous sommes installés dans notre nouvelle maison et nous n’avons toujours pas repris de femme de ménage. Désormais que nos comptes en banque ne sont plus essorés par toutes les dépenses qui ont suivi notre emménagement – certes, le remboursement mensuel du prêt immobilier ne nous autorise pas les mêmes largesses que du temps où nous n’étions que locataire – nous avons les moyens d’avoir à la maison une femme de ménage. Payer plus pour travailler moins, en somme. Ça ferait le plus grand bien à notre couple. Parce qu’en toute franchise, tout homme moderne que je sois, c’est quand même ma femme qui se tape le plus gros du boulot (je fais les courses, la cuisine quand je suis là, un petit coup d’aspirateur de temps en temps, je nettoie les chiottes – je pense que sa reluctance à nettoyer la merde [on voit bien qu’elle n’a pas bossé chez McDo, elle, NDLA] est à corréler avec mes frustrations en matière de jeux anaux – la cuisinière et quelques autres trucs, mais elle se tape tout le reste, le repassage, la couture, le nettoyage des sols, de la salle de bain, le linge, etc. Bénissons au passage notre lave-vaisselle (nous n’en avions pas dans notre ancienne appartement).
 
Ça ferait du bien à notre couple, disais-je, parce qu’un peu d’euros en moins sur mon compte en banque, ce sera bien compensé par la liberté d’esprit et le temps que ma femme (et cette dernière au tout premier rang) et moi y gagneront. La sérénité sert mes intérêts libidineux.
 
Je mets donc un peu la pression sur ma femme pour qu’elle se décide à en prendre une (parce que c’est elle qui choisira et embauchera), et comme (modeste) contribution, je recueille dans les boulangeries des numéros de téléphone laissés sur des petites feuilles prédécoupées.
 
La semaine dernière, à la boulangerie, j’en remarquais un de ces petits papiers annonce et je souriais.
Cette semaine, je le voyais à nouveau, intact, et je souriais. Entre moquerie et pitié, quel camp choisirez-vous ?
 
La personne avait soigneusement répété son numéro de télephone sur chaque ligne, et prédécoupé son papier en colonne. Ça donnait quelque chose comme ça :
 
┌────────────────────────────╖
│ Jeune femme cherche heures ║
│ de ménage, repassage. Me   ║
│ contacter au :             ║
│                            ║
│ 06 │-21 │-98 │-23 │-99 │38 ║
│ 06 │-21 │-98 │-23 │-99 │38 ║
│ 06 │-21 │-98 │-23 │-99 │38 ║
│ 06 │-21 │-98 │-23 │-99 │38 ║
│ 06 │-21 │-98 │-23 │-99 │38 ║
╘════╧════╧════╧════╧════╧═══╝
 

Si le sens pratique est une des qualités qu’on peut espérer d’une femme de ménage, il est à craindre que celle-là en manquait un petit peu… 
 
PS1 : le numéro reproduit ici est évidemment fictif
PS2 et qui n’a rien à voir : le 7000e commentaire sur mon burp a été atteint par La Sorcière et c’était ici. On l’applaudit bien fort (elle jouait pour la gloire, et puis ce n’est pas parce que Noël approche que je dois me transformer en distributeur de cadeaux. Je rappelle que j’attends le 10.000e pour offrir une nouvelle récompense.
PS3 qui a un vague rapport : il reste une place à prendre pour mon petit jeu pyramidal. Qui veut que je lui tricote une écharpe, alors ?? 

[451] Kolossal (et pyramidal) cadeau !!!

Elle m’a lêché le burp une ou deux fois et je la lis régulièrement car certaines de ses trouvailles me ravissent.

De qui parlé-je ? Mais d’Iowagirl, évidemment.

Dans son dernier billet elle propose un petit jeu, et joueur comme je suis, je n’ai pas pu résister. En voici le principe (verbatim à la faute près) :

Toute personne possédant un blog burp peut participer !
Les 3 premières personnes qui répondront à cette note recevront un cadeau fait main de ma part (cadeau envoyé dans les 365 jours à venir). Cependant, pour que cela fonctionne, vous devez vous engager, vous aussi à proposer la même chose sur votre burp !
Une fois vos trois personnes à gâter trouvées, je vous envoie à chacun votre petit présent.
C’est le principe du « Pay it forward » (payer à l’avance).

cadeau !

Donc, si vous comprenez bien le truc :

  1. le jeu ne s’adresse qu’à mes lecteurs burpeurs ;
  2. il implique que ce qui veulent participer me communique leur adresse réelle ;
  3. il nécessite que ceux qui participent trouvent eux-même trois nouveaux joueurs (eh oui, comme tout système pyramidal, c’est une grosse arnaque : j’espère seulement être assez haut dans la pyramide pour gagner mon magnifique collier de nouilles made in Iowa) ;
  4. si vous jouez, c’est que vous ne craignez pas de recevoir un cadeau fait main (et de la part de CUI, le pire n’est-il pas à craindre ? une capote customisée ? un agenda 2007 bourré de numéros de téléphone de bombes sexuelles ? un exemplaire dédicacé de mon best seller « Mes meilleurs trucs en HTML » ?) ;
  5. enfin, last but not least, c’est l’occasion de faire un billet rapide.

Hop… J’attends impatiemment les trois premières candidatures. Mais si vous arrivez quatrième ou cinquième, ne perdez pas espoir. Si au bout de 15 jours, un participant ne trouve pas ses 3 relais, je déclare sa candidature caduque !

Alors, tu joues ?

Ou pas. 

[450] Une blonde sur mon burp

Caviar,diadermineJe décerne (arbitrairement, comme il se doit) le prix de la publicité indécente du mois à cette affiche qui recouvre, depuis quelques jours, les abribus, à l’approche de Noël, pardon, des fêtes de fin d’année (je ne voudrais pas offenser mes lecteurs laïques, musulmans, juifs, bouddhistes, scientistes, sans oublier les pastafaristes etc. en mettant en avant cette fête religieuse visant à commémorer la venue d’un messie il y a quelques deux millénaires) (cela dit en passant, je me demande si parler de fêtes de fin d’année ne choque pas tous ceux qui n’utilisent pas le calendrier julien, notamment ces milliards de petits Chinois).
Bon, indécente, on a sans doute vu pire que cette pub-là, mais, allez savoir pourquoi, quand mon regard l’a croisée, je l’ai trouvée à gerber. Caviar tous les jours, voici donc le secret pour être belle. Autrement dit : si tu ne peux pas te payer ta petite louchette d’œufs d’esturgeon tous les jours, t’étonne pas ensuite d’avoir l’air mochasse. Je suis allé chercher sur Wikipédia (qui est mon ami, lui aussi, mais bon, Google est quand même un meilleur pote, même si je ne renâcle pas à jouer avec les deux ensemble) qui était cette blondasse et quel était son âge (puisqu’une observation plus attentive de l’affiche permet de comprendre que le produit vanté est une crème anti-ride).
Il s’agit de l’actrice allemande Veronica Ferres que je ne connaissais pas. Après vérification, je n’ai effectivement vu aucun de ses films. Elle est connue en Allemagne en tout cas. En France, elle a joué dans Les Misérables et a, peut-être, ainsi acquis une certaine notoriété (amis lecteurs, je compte sur vous pour confirmer ou non). J’aurais pu aussi la voir dans Klimt, mais je n’ai pas vu ce film. Diadermine étant une marque du groupe de Henkel-Schwartzkopf, il est moins surprenant qu’ils aient choisi une digne représentante de la Blonditude Nationale, mais elle est quand même moins connue que la Claudia Schiffer (sans doute moins chère aussi). Elle affiche 42 ans au compteur, et vu les images que j’ai pu trouver sur son site personnel (enfin, personnel, ce n’est pas le terme adéquat, disons plutôt le site professionnel officiel qui lui est consacré), je confirme que l’image ci-contre est largement photoshoppée pour effacer les rides plus efficacement que n’importe quelle crème de beauté (bon, en toute franchise, quelqu’un en doutait une seule seconde ???).
 
Il est fort à parier, aussi sûr que la photo de la pub est retouchée, que la proportion de caviar dans ce produit de beauté est de l’ordre de 0,00073 ‰ (soit un œuf d’esturgeon pour 63 boîtes) et que ce n’est donc pas ce machin qui va asséner le coup de grâce définitif à l’espèce déjà sérieusement menacée. Mais j’aimerais bien savoir pourquoi un truc qui serait bon à manger serait cosmétiquement efficace ? Hein ? Quel rapport entre le plaisir des papilles et le teint frais ?
 
Vivement le prochain Diadermine à l’œuf de poule. 
 

Illustration : ben quoi, vous ne reconnaissez pas mon talent photographique inimitable ?