[470] Contact (Cécile de Volanges – 10)

Cécile de Volanges en salle de réunion

Je vous ai laissé deux mois sans nouvelles pour la bonne raison que je n’en avais aucune à vous donner. Cécile et moi faisions réunion à part. Eh oui, déjà, quelques mois après le début de notre relation.

J’avais un peu de mal à voir comment faire progresser la situation (je m’en étais ouvert à vous, d’ailleurs). D’une certaine manière, le fait d’avoir une relation professionnelle plus distante permet peut être d’ouvrir la place à d’autres natures de relation mais il est toutefois nécessaire que le lien ne soit pas totalement coupé pour qu’il y ait matière à avancer. 

C’est donc avec grand plaisir que, lors de ma première réunion de l’année avec mon client, j’ai constaté la présence de ma Cécile. Je ne pensais même pas qu’elle serait là. Nous nous sommes fait la bise pour la nouvelle année et nous avons échangés quelques regards sondeurs.

Mais je dois bien me résoudre à l’avouer : je n’arrive pas longtemps à soutenir son regard. Argllll…

 

Donc, non, elle ne progresse pas vraiment, la relation. Mais je mets en place mon programme pour réunionner un peu plus. 


Notre illustration : ben oui, c’est elle, ma panthère, ma tigresse, mon petit péché mignonne (image d’archive 2007). 

[469] J’irai po (épisode 2)

Déja vu
 
 
 
Le titre est assez explicite, non ?
 
 
 
D’ailleurs, je n’y suis pas allé. 
 
 
 
Et je ne dois pas être le seul :
je n’ai absolument pas entendu parler de ce film
(hormis cette affiche chopée au détour d’un couloir du métro). 
 
 

 
Le premier épisode, c’était là

[468] Pas le terroriste, l’autre !

C’est « amusant. » La veille au soir du jour de la mort de Carlos, avant même qu’elle ne soit annoncée, j’ai pensé à lui. Si je pensais à lui tous les jours en écoutant Le Boogaloo du Loup-Garou, ça ne serait pas une coïncidence, mais non, je ne pense pas souvent à lui, je n’écoute pas Les grosses têtes sur RTL et je ne possède pas sa discographie complète.

En réalité, j’étais en train de discuter avec mon ami Pedro de Françoise Dolto. J’affirmais en substance (très présomptueusement, parce que je n’ai jamais lu un bouquin de Dolto) qu’elle apportait, à l’époque, un discours salutaire qui allait à l’encontre du discours normatif de l’époque en matière d’éducation des enfants, mais qui finalement devenait lui aussi normatif. On remplaçait donc une injonction par une autre (probablement plus saine, il est vrai, mais avec laquelle un minimum de distance reste souhaitable). Et j’ai eu cette pensée :
— C’est quand même étonnant que Françoise Dolto ait eu comme fils Carlos !
Pensée qui ne franchit pas la frontière de mon cerveau.

En fait, ça n’est pas si étonnant que ça ; je crois qu’elle a eu un fils relativement épanoui (mais là encore, j’affirme des choses présomptueuses, Yvan-Chrysostome gardait peut être envers sa mère un chien de sa chienne).

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J’ai dû parler à quelques occasions ici de mon tout premier amour (non, pas toi, maman !). J’avais dans les 13 ans, au collège, et j’avais courtisée une jolie gonzesse de ma classe qui, malgré ma déclaration de pré-nerd légèrement boutonneux, avait donnée une suite favorable à ma requête.
Elle était donc d’accord pour sortir avec moi, comme on disait à cet âge, mais nous étions tous les deux d’une timidité maladive et nous n’osions pas nous embrasser (quand, rétrospectivement, je me rappelle qu’à cette époque, j’étais déjà un furieux de la branlette avec ou sans support érotico-pornographique, quand je vois le contraste entre mes envies érotiques de l’époque et ce qui pour moi était toute une montagne face à ma partenaire : poser mes lèvres sur les siennes, je me dis que le cerveau est une machine drôlement compliquée).
Alors, quand nous étions enfermés dans sa chambre toute l’après-midi, pour nous donner le courage de passer à l’acte, nous écoutions l’un des plus célèbres tubes de Carlos.

Big Bisou

 

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J’ai appris que Carlos avait soutenu Kayzer Sözy aux dernières élections présidentielles ; si la Camarde pouvait plutôt s’occuper dans l’année de Didier Barbelivien, Mireille Matthieu, Gilbert Montagné et quelques autres boulets de la variété française, mes oreilles et moi lui en serions infiniment reconnaissant.


Crédits illustration : ??? — chopée sur alt porn.

[466] Et maintenant, un passe-passe de publicité

Il ne vous aura pas échappé qu’attendu sur la question du pouvoir d’achat, Kaÿzer Sozy a, mardi dernier, parlé surtout d’autres choses et, entre autre mesure phare, a annoncé la fin de la publicité sur les chaînes de France Télévision. L’auditeur – vraiment très – naïf pourrait se demander en quoi cette mesure est indispensable et/ou utile et/ou de droite et/ou de rupture tranquille. Les informations du lendemain lui auront donné la réponse quand la bourse accueillit joyeusement la nouvelle pour faire grimper le cours des actions de TF1 et de M6. Pour rappel, Martin Bouygues, patron – notamment – de TF1 est un bon pote du Kaÿzer (je crois que l’un des deux est parrain du fils de l’autre mais peu importe, même sans gnard ils se taperaient quand même sur le ventre).
Patrick de Carolis, en bon toutou, lui qui quelques semaines à peine plus tôt réclamait l’augmentation de la publicité sur ses programmes pour plus d’ambition en matière de création audiovisuelle, s’est esbaudi devant la pertinence des propositions du Kaÿzer. Il n’est pas dans la merde.
À France Télévision, ils ne sont pas dans la merde non plus parce que les 800 millions que leur apportait la publicité, ils ne les trouveront pas sous le sabot d’un Dechavanne (et a fortiori pas dans la redevance, à moins d’une sale augmentation d’icelle, ce que ma boule de cristal ne prévoit pas). Pour acheter les programmes aux tarifs de plus en plus exorbitant genre football et compagnie, ils vont être un peu à la ramasse, et TF1 peut d’ores est déjà préparer sa publicité annuelle avec 100 programmes sur 100 signés TF1 dans les meilleures audiences 2008. Restera juste à compléter les lignes avec le nom de leur émissions de daube. En 2008 c’est quoi déjà ? Ah oui, l’Euro de football. Donc, 1ère audience : France-Italie.
Probablement au bout d’un ou deux ans sans pub, France Télévision sera exsangue et bon à privatiser (par exemple, Bolloré, un autre pote à Nico – lui, c’est pas un gnard qu’il a prêté à Sozy, c’est un yacht).
 
Dans un souci de cohérence de la ligne politique, le ministre de la Propagande Culture et de la Communication a annoncé l‘arrivée de la publicité de marque sur les antennes de Radio France quelques jours plus tôt. Je me suis dit « mais comment est-ce possible ? Kaÿzer Sozy en veut-il au patron d’Europe 1 ou de RTL ??? » Et puis je me suis rappelé que l’auditeur de Radio France était un anti-pub notoire et qu’à force de faire ressembler France Inter aux autres marchands de soupe, ça finirait par la rendre moins différente (si tant est qu’elle le soit encore un peu) donc moins concurrente. Et en toute franchise, moi, je ne vois pas trop la différence entre une publicité pour la Caisse d’Épargne – qui ne serait pas « de marque » (?) et à ce titre qu’on entend sur France Inter – et une publicité pour Super-U. La seule différence que je constate, c’est le dosage du robinet à pub.
 
Ensemble, tout devient possible (surtout le pire).
 
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— Acheumeuneu ?!
 
 
PS (presque) sans rapport : entendue ce matin entre une publicité pour la Caisse d’Épargne et une publicité pour l’Afer, Laurence Parisot. Je me demandais : comment se fait-il que celle-là n’est pas encore couché avec Kaÿzychou ? La réponse est simple : ce serait incestueux. Ahhh ! Je suis rassuré de voir que notre président a encore quelques tabous. 

Illustration : piquée sur le site indiqué. 

[465] Saperlipopette ! Où est ma lunette ?

Hier soir, tandis qu’avec mes amis, nous mangions notre raclette et nos macarons, tout en rigolant et en buvant du vin (des années de complicité pour arriverà un tel résultat, je vous le dis), le débat a – forcément – dérapé vers l’intime.
 
Oui, il fut question de couple, de guerre des sexes, de tolérance et de choses plus fondamentales encore autour de cette question : les hommes doivent-ils ou non rabaisser la lunette des toilettes après l’avoir levée pour uriner ? 
(Oui, parce que l’on part du principe, déjà, que l’homme civilisé l’a relevée.)
 
Les forces en présence avaient sur ce sujet des avis divergents :
  • Il y a ceux et celles qui, de toute façon, rabaissent toute la lunette et son abattant : certains hygiénistes recommandent d’ailleurs cette pratique avant de tirer la chasse car plein de miasmes s’échapperaient au moment où l’on tire la chasse.
    Certes, mais comme l’a judicieusement fait remarquer un des intervenants, comment vérifier qu’il ne reste pas des traces douteuses sur l’émail ? (concernant l’usage du balai-brosse, il s’agit d’un autre débat, tout aussi primordial et passionnant, mais je ne voudrais pas m’écarter du sujet).
  • Il y a les hommes qui considèrent que, déjà, ils prennent la peine de relever la lunette et que conséquemment : a) d’une part, en laissant la lunette relevée, il montrent clairement à leurs épouses/sœurs/mères/colocataires/… (rayez les mentions inutiles) qu’ils ont pris cette précaution et b) d’autre part, on ne voit pas pourquoi ils seraient les seuls à manipuler la lunette.
  • Il y a les femmes qui sont scandalisées que les hommes ne remettent pas la lunette dans l’état où ils l’ont trouvée (sous entendu : abaissée).
  • Il y a les hommes jusqu’a-boutistes qui considèrent que ce seraient aux femmes de systématiquement relever la lunette.
  • Il y a ceux et celles que ça énerve (et dans cette catégorie, ceux et celles qui prennent sur eux et ceux et celles pour qui ça devient source de conflit).
  • Il y a ceux et celles qui s’en foutent.
Et vous ? Dans quel camp vous situez-vous ? Faites-vous la chasse (ah ah) aux non-rebaisseurs de lunette ?
 
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NB : une brève recherche sur le net montre que je suis loin d’être le premier à aborder ce sujet sensible :

[464] Les petits cahiers de philosophie expresse – volume II

« Les meilleures choses dans la vie, ce ne sont pas des choses » – Art Buchwald

Best things in life aren't things

Bon, sinon, ce soir, ça sera raclette et pinard. Avec des macarons au dessert. Coooooool ;-)


Illustration : trouvée chez Steevey.com (via Indie Porn)


Le premier petit cahier de philosophie expresse : ici.
Tous les petits cahiers de philosophie expresse : ici.