Une pensée émue pour une camarade qui, ce matin, va encore devoir abuser de ses charmes pour enfumer quelques mâles sur l’étendue de ses compétences pourtant vaste.
J’exagère ?
Presque pas.
Une pensée émue pour une camarade qui, ce matin, va encore devoir abuser de ses charmes pour enfumer quelques mâles sur l’étendue de ses compétences pourtant vaste.
J’exagère ?
Presque pas.
Ne mettez pas
des compteurs à la noix
sur votre burp.
Ils vous ajoutent de la pub en échange du « service rendu ».
C’est moche, c’est chiant, c’est fatiguant (Camif : no more !). C’est pas un concours, burper, ce n’est pas très intéressant de savoir si on est seul(e) ou 75 à lire en même temps les mêmes pages, ou s’ils sont 25 ou 237493 à être déjà passés par là.
Ce qui est important, c’est le plaisir qu’on a à lire vos mots.
N’ajoutez pas
des horloges qui disent quoi ? L’heure qu’on a déjà, affichée çà et là.
Ça rajoute de la pub aussi. Et puis avec flashblock, c’est moche (mais ça c’est de ma faute).
Mettez plutôt une jolie image.
Ou une jolie photo.
Qui n’appartient qu’à vous… et désormais à nous.
N’oubliez pas
que la forme doit être au service du fond.
Oui… c’est un ordre.
Petite publicité pour une demoiselle (déjà liée ci-contre) qui semble avoir besoin d’augmenter son audience (j’ai des faims de toi difficile…).
N’oubliez pas, en visitant, de laisser un petit mot et précisez bien que vous venez de la part de Stéphane. Ça lui fera plaisir.
[EDIT du 06/04/2021] Beaucoup d’eau a passé sous les ponts, mais j’aime toujours Volu, en revanche son blog a déménagé : c’est par ici que ça se passe :
Avez-vous lu cette nouvelle pittoresque ?
Aujourd’hui à la cantine, pardon, au Restaurant Inter Entreprise (un lieu de matage intense, soit dit en passant, vu le nombre très limité [1 !] de femme à mater dans les couloirs de l’agence de ma boîte où je bosse — sans parler de la qualité qui laisse à désirer), j’ai aperçu une femme qui me paraissait charmante.
De dos.
Un pantalon taille basse (en réalité, c’est pas seulement la taille du pantalon qui est basse mais la longueur de ce qui est au dessus qui est courte) comme c’est la mode en ce moment, le genre qui laisse facilement voir apparaître la culotte ou plus fréquemment le string en fonction de la position adoptée. Par exemple, assise sur une chaise au restaurant.
Tiens, elle a mis du bleu aujourd’hui…
J’aimerais que mes lectrices qui pratiquent le port de ce genre de vêtements m’indiquent si elles ont bien conscience que ce genre de tenue est sexuellement excitant. Que voir un bout de culotte n’est pas anodin. Je sais bien que c’est totalement culturel, comme réaction. Un bout de culotte dans un restaurant inter entreprise peut être bandant, alors que des seins nus sur la plage peuvent laisser indifférents (enfin, ils peuvent être bandants aussi).
Il y a un côté matador agitant sa cape rouge chez ses femmes qui s’habillent et font fumer nos naseaux.
De dos, cette femme était désirable, donc.
Pourquoi ?
Parce que je laissais aller mon imagination… que je la supposais belle, donc, de face également.
Elle court trop vite, l’imagination. Elle se plante sur la beauté réelle de la personne aperçue. Même sur l’âge.
Là, j’ai pris 10 ans dans la vue, quand elle s’est tournée. Elle avait un visage sévère. Pas moche, en fait. Juste trop éloignée de mon fantasme instantané. Donc, décevante.
•♦•
Internet, c’est comme un grand restaurant inter entreprise, une ruche, pleine d’abeilles à pantalon taille basse et de frelons en boxer.
Tous de dos.
Nos imaginations font de grand efforts pour reconstituer, à partir des quelques éléments que chacun offre au regard des autres, une personne à part entière. Quand on s’amourache, c’est souvent d’une image qu’on a formée soi même.
Nous sommes tous très forts pour nourrir nos propres désirs…
NB : Ami lecteur, tu (re)trouveras dans cette note-ci un billet abordant sensiblement les mêmes thèmes, avec un angle différent. Malgré quelques répétitions, ils ne sont pas redondants.
Je crois que, me mentant à moi-même, je mens aux autres, en leur refourguant le laïus dont je m’autoconvaincs. Mais depuis quelque temps, mes certitudes se craquellent et j’attends que, sans surprise, la digue cède.
Le contrat (avec moi-même, suite au constat que j’avais fait sur la situation et après plusieurs discussions avec ma femme pour tenter en vain de faire changer la situation) était pourtant simple : je m’ennuyais au sein de mon couple et il me fallait des extras. Je les trouvais auprès de femmes mariées, elles aussi à la recherche d’une sexualité plus solaire, nous nous rencontrions deux à trois fois par mois ; entre deux séances de baise furieuse, nous nous échangions des messages pour nous maintenir en appétit et au bout de quelques mois, nous passions chacun au partenaire suivant une fois épuisé le plaisir de la nouveauté. On ne risquait donc pas de s’attacher, la variété était au programme, le libertinage était homologué NF.
•♦•
Le premier coup de semonce se fit entendre à l’occasion de ma rencontre avec P***. Non contente d’être une amante très douce et très lubrique, P*** ajoutait à cela une conversation plus qu’agréable : je retrouvais avec elle une complicité intellectuelle proche de celle que je trouvais avec ma femme. Non que les amantes précédentes fussent inintéressantes, encore moins stupides, non, simplement avec elles c’était surtout côté cul que ça collait. Avec P***, ça collait en bas et ça collait en haut [ceci n’est pas une publicité pirate pour SuperGlue™].
Ma belle théorie comme quoi on ne pouvait pas trouver dans une femme tout ce que je recherchais s’en trouva légèrement ébranlée. Je m’enflammais un peu, lui fis part avec tact de mes doutes ; elle me recadra vite fait bien fait et nous poursuivîmes notre relation sur le mode léger & libertin sans accroc. Relation qui dure toujours, d’ailleurs, presque trois ans plus tard, même si désormais nous nous voyons assez peu.
•♦•
Pour pleurer, je me disais que ma plus petite fille n’avait que quatre ans et demi et qu’elle ne comprendrait pas très bien que papa la quitte et que ma grande fille comprendrait mieux mais n’en serait pas moins triste, et que ce serait triste également pour moi de choisir de ne plus les voir grandir au quotidien parce que je pense pouvoir être plus heureux ailleurs ; de faire passer mon bonheur personnel devant le leur.
•♦•
Le troisième assaut, je suis en plein dedans et je vous écris au cœur du cyclone. Sa si grande proximité avec le coup d’avant (doublé en 2006 – lire aussi ici) est probablement révélatrice des dégâts causés à l’ouvrage. Une rencontre qui me bouleverse à tel point qu’en regardant vendredi, sur mon magnétoscope, les épisodes d’Urgences diffusés le dimanche qui précédait, je voyais dans les yeux de Juliette Goglia, guest star de dix ans (!) une ressemblance avec ceux de la femme avec qui j’avais joui dimanche et compatis (au strict sens étymologique) jeudi.
•♦•
Que ce soit avec J*** que j’ai perdue, ou avec M*** que j’attends (et qui à juste titre peut m’en vouloir de gamberger ainsi), ou avec une prochaine rencontre qui saura m’ébranler, je ne suis plus sûr de ne plus vouloir me contenter de cet équilibre que j’avais trouvé acceptable il y a quelques années.
Accepter de me priver de ces autres instants de la vie à deux que ne partagent pas les amants.
Continuer de ne vivre pleinement ma sexualité que sur des créneaux planifiés généralement avec une semaine d’avance (merci de prévenir par SMS avec accusé de réception).
Ne pas faire la cuisine pour elle, en racontant ma journée de merde et dire du mal de Ségolène Royal. Ce soir, je mets de l’ail dans la sauce, on ne s’embrassera pas ! Et en repoussant les vampires, la nuit venue, nous nous embrasserons quand même.