[140] Roi du monde

J’ai écrit je ne sais plus où (un billet ? un courriel ? un commentaire ?) que lorsque je faisais l’amour avec une nouvelle partenaire, il y avait un moment qui me faisait toujours beaucoup d’effet, c’est l’instant de la toute première pénétration. Physiologiquement, celle-là n’a rien de particulièrement différente de celles qui lui succèderont. C’est donc dans la tête que ça se passe. Certes, c’est le moment où l’on découvre d’une certaine manière l’anatomie intime de la femme à qui l’on fait l’amour (ce que l’on peut résumer outrancièrement à : chatte étroite ou large ?), mais je ne crois pas que c’est ce qui fait le côté magique du moment. C’est le moment M où tout ce qui a précédé n’étaient que des préliminaires, des trucs à la portée de n’importe quel adolescent (je dis ça pour frimer, adolescent je ne vivais rien de comparable) et où tout ce qui suit appartient résolument au monde des adultes. C’est le moment où la connaissance devient biblique. Le scellement de l’union.

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Mais en réalité, ce moment que je pensais si fort, s’il reste un des points d’orgue d’une première nuit, il ne me fait désormais plus autant d’effet que de par le passé. Est-ce triste à dire ? Serais-je devenu blasé ? Je ne crois pas, mais ce n’est plus cet instant qui me paraît le plus intense. Sans vouloir paraître fleur bleue, le premier baiser me paraît aujourd’hui un moment plus fort.

Si cette sensation a perdu pour moi de son éclat, de sa magie initiale, il est en revanche un moment d’euphorie qui ne se répète à chaque fois, un petit océan renouvelé de bonheur et de plénitude : lorsque je sors de chez ma nouvelle partenaire, après lui avoir pour la première fait l’amour, y avoir vécu des moments souvent inoubliables, où mon corps exulte, où un large sourire se fixe sur mon visage. J’ai l’impression d’être le roi du monde, j’ai l’impression de sentir le sexe à plein nez. Je regarde chaque passant qui me croise et c’est comme si je lui hurlais : je viens de baiser ! je viens de baiser !
Je m’étonne de ne pas être regardé avec envie, concupiscence. Je ne comprends pas pourquoi les femmes ne se précipitent pas sur moi en hurlant : et moi ? et moi ? Je reste surpris que ça ne soit pas contagieux.

₪₪₪₪₪

Dans le film Killing Zoe, il y a une scène (dont je me souviens obscurément — pas réussi à en trouver la retranscription précise) où un des personnages (je pense qu’il s’agit de Jean-Hugues Anglade) sort dans Paris après avoir fait l’amour, sans s’être lavé. Son acolyte, Américain, se dit surpris, et le Français de répondre que Paris est une seule ville où l’on peut être fier de sentir le sexe (NB : ami lecteur, si tu es capable de me proposer une retranscription de cette scène plus fidèle, n’hésite pas une seconde). C’est quasiment tout ce dont je me souviens de ce film, mais ce souvenir m’accompagne souvent dans ces déambulations.

Ce moment-là est un moment dont je ne me lasse pas. C’est encore mieux dans Paris by night, quand l’air est encore tiède.
Je suis heureux de ne pas être blasé.

[139] Fraîcheur de vivre

Je suis allé aujourd’hui chez le dentiste pour ma visite de routine annuelle. J’ai un excellent dentiste, auquel je reste fidèle après plusieurs déménagement. Un gars très sympathique, avec un côté grand timide, une sorte de Buster Keaton de la roulette ; probablement un des rares dentistes de gauche de Paris.

Bon, là n’est pas mon propos. Donc, visite de routine et détartrage. Le détartrage est une opération pas particulièrement agréable (enfin, moi, j’ai passé tellement de temps chez les dentistes hélas que ce genre de moment ne me font plus peur) mais après laquelle on se passe la langue entre les dents avec bonheur. On a l’impression qu’elles respirent à nouveau. J’adore la sensation dans ma bouche après un détartrage.

Voilà, c’est tout.

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[138] La science des rêves

medium_science_des_reves.jpgJe suis allé cette après-midi (j’aime écrire après-midi au féminin même si le masculin est aussi possible et même plus fréquent) voir au cinéma La science des rêves, le dernier film de Michel Gondry dont le précédent film au titre imbuvable, Eternal Sunshine of the spotless Mind était vraiment plaisant.

Cela faisait quelques semaines que je n’étais pas allé au cinéma, absorbé que j’avais été par des occupations bassement matérialistes gravitant autour de ces trois mots lourds de conséquences : déménagement – emménagement – travaux.

Le film a tôt fait de démarrer, nous replongeant à nouveau dans un univers décalé réjouissant, si bien que je me suis vu penser, au bout d’un quart d’heure, combien me manquait cette sensation d’être transporté ailleurs, de décrocher deux heures durant du réel pour entrer dans une histoire

Je n’ai pas tellement envie de vous pondre ici une critique de ce film, d’y détailler ce qui m’a plu et ce qui m’a déplu ; de vous raconter comment une scène de rêve a été interrompue par un arrêt de la bobine et que ça appuyait l’effet de manière inattendue mais réussie ; je voudrais juste indiquer que, pour ce qui est du décrochage du réel, ce film-là était particulièrement bien indiqué, et que je vous le recommande (et qu’Emma de Caunes est vraiment mignonne). 

[137] Crever tôt

Crever tôt,
Pour vite me faire bouffer par les asticots.
Me faire sauter le ciboulot ? Éclater ma 106 contre un poteau ? Patienter jusqu’à ce qu’un cancer ait ma peau ?
Ne pas attendre de n’avoir plus que des chicots. Partir avant d’être en lambeaux.

Je me suis toujours dit que je ne voulais pas mourir vieux. J’étais persuadé, il y a 10-15 ans (ce n’est pas une idée récente, te dis-je, ami lecteur), que je mourrai d’une mort violente. Probablement un accident de voiture. C’est tellement facile de se faire écrabouiller par deux camions, ou de s’endormir et de perdre le contrôle de son véhicule. Finir en mille-feuilles dans un amas de tôle froisée. J’ai lu Crash de Balard (et puis j’ai vu le film assez fidèle qu’en a fait Cronenberg) et ça ne fait pas du tout partie de mon univers fantasmatique. Je ne me réjouis pas d’une mort de ce genre (probablement assez douloureuse, d’ailleurs). Je préfèrerais une mort rapide, couic, un vaisseau qui pète pendant mon sommeil. Je m’endors heureux. Je pars en plein rêve.

Crever tôt.
Comme Fabián Bielinsky, le réalisateur argentin de Neuf Reines et d’El Aura ?
Paf ! En pleine gloire montante, fauché à 47 ans par un infarctus.
47 ans, ça m’aurait paru bien il y a quelques années, comme âge, pour mourir.
Maintenant que je m’approche lentement mais sûrement de la quarantaine, je me dis que ça peut attendre encore un peu. 

Crever tôt, c’est bien beau…
Mais c’est pas sympa pour ceux qui regardent partir le bateau. Pour mes filles qui espèrent encore quelques années me sauter au paletot.
Pour ma femme pour qui je ne suis pas encore un fardeau.
Pour mes amis qui tiennent encore à leur poteau.
Et pour moi qui m’amuse encore pas mal dans le marigot.

 

Crever tôt, moi je dis Go ! mais tout de même : pas trop tôt. 

[136] Le repas des fauves (Nadia – 2)

Le premier épisode est .


 

Durant le bref trajet en taxi, je t’ai pelotée sans scrupule et nos corps se sont frottés (et ce con de chauffeur de taxi râlait — avait-il peur qu’on salisse sa banquette ? — au lieu de profiter du spectacle), mais tu n’as pas porté ta main sur mon entrejambe. Ma queue était comprimée, coincée qu’elle était dans la jambe gauche de mon jeans, gonflée, mais orientée vers le bas, j’aurais bien aimé que tu l’approches, même à travers le tissu, de ta main. Je t’aurais invitée à la redresser vers le haut, pour qu’elle respire. Non, tu t’es contentée de la sentir palpiter contre ta cuisse, probablement lui auras-tu décochée quelques coups d’œil (mais ils m’ont échappé) pour évaluer la bête d’après la bosse qui s’était formée sous ma poche.

Une fois descendu du taxi, je l’ai furtivement remise en place, d’un geste assuré mais peu élégant de la main, tandis que tu me tournais le dos, en composant le digicode.

Je n’ai bien évidemment pas respecté les règles protocolaires de bienséance ; je t’ai laissée passer devant, pour mieux te voir onduler de la croupe, pour pencher mon visage entre tes jambes et voir ce que je n’avais que touché : tes bas, des Dim’up noirs, un classique dont je ne me lasserai pas de sitôt. Et une culotte, que je n’ai pas bien distinguée. Il y en a une, c’est sûr. Un tissu sombre. Noir probablement, ou vert anglais, prune, peut-être… Je vais pour glisser ma main vers elle, mais tu coinces très brusquement ma main entre tes deux genoux en rigolant un Tsss tsss… Je ne dis rien, mais je n’en pense pas moins (Mister Hyde dans son cœur / Prenait des notes pour le docteur…). 

Nous arrivons donc au troisième, chez toi, c’est un petit deux pièces clair, décoré avec goût, presque trop chic, j’avais imaginé un truc un peu plus bricolé, mais il est vrai que tu n’es plus étudiante depuis un moment, maintenant. 

Tu me proposes quelque chose à boire mais c’est de toi dont j’ai soif. Je te plaque contre un mur tandis que nos langues recommencent leur joute. Ta main gauche glisse sous mon pantalon et s’empare d’une fesse ; ta main droite passe sous ma chemise et remonte jusque mon épaule où elle s’agrippe ; tout ceci n’a duré qu’une seconde et te voilà qui décolle du sol, tes jambes s’enroulent autour de mes cuisses et ton bassin se frotte sur mon ventre. J’ai cru que j’allais perdre l’équilibre mais grâce au mur notre Légo tient le choc. Le bas de ta robe a remonté jusqu’à ta taille. Noire. Elle était noire, finalement, ta culotte que je vois maintenant, noire avec des broderies or. Je glisse un doigt par tes fesses que je fais remonter jusqu’à ton sexe. Je viens mesurer l’hygrométrie et le cadran annonce « queue bienvenue, avis de baise de force 8 à 9 ». Pas mécontent, je poursuis l’investigation pour m’immiscer jusqu’à l’entrée de ton sexe. Tes lèvres s’écartent doucement sur mon passage tandis que tu me lèches une oreille, avant d’y glisser un « attends ! », très doux, mais que je ne contrarierai pas. J’arrête tout, je te redépose au sol. Tu me regardes droit dans mes yeux et tu me dis que tu veux d’abord voir la queue qui compte succéder au doigt. « Je t’en prie, prends le temps qu’il te faudra ! » Alors tu le prends. Tu t’agenouilles devant moi et tu commences par délacer mes chaussures. Tu les ôtes l’une après l’autre en allant jusqu’à les ranger soigneusement côte à côte. Tu retires ensuite mes chaussettes. Je remercie Saint-Rexona de m’avoir, au milieu de l’adolescence, placé sous sa protection. Tu ne te serais pas arrêtée à des pieds qui puent, mais je préfère autant t’avoir évité ça. Tu te redresses et voilà que, un par un, tu fais maintenant sauter les boutons de ma chemise. Tu l’enlèves non sans avoir de tes mains caressé ma peau. « Tu es doux » m’as-tu glissé. Je n’ai rien répondu. Tu l’as posée délicatement sur une chaise et tu es revenue vers moi. Tu t’es un peu escrimée sur ma ceinture qui ne s’ouvre pas comme une ceinture à boucle ordinaire, puis en la tirant tu l’as fait coulisser par les passants. Cela ferait un beau fouet entre tes mains, ai-je pensé. J’ai dégluti silencieusement au moment où tes doigts approchaient le bouton de mon pantalon. Bruit imperceptible du bouton qui saute, puis zip discret de la fermeture, et ta main qui se glisse contre mon boxer le long de mon sexe. Tu me regardes. Je te regarde. Mon pantalon tombe. J’agite les jambes pour m’en débarrasser, mais là encore tu reprends le temps de l’ôter délicatement. Tu le replies et tu le poses avec la chemise. Tes deux mains sur mon boxer le font glisser doucement. Tu t’arranges pour ne faire d’abord apparaître que le gland alors que mon sexe entier aurait pu jaillir comme un diable hors de la boîte. Le boxer tombe à son tour, tu regardes alternativement mes yeux et ma queue. « Elle est fièrement dressée » pourrais-je écrire. Mais elle n’était pas fière, elle était juste heureuse. D’être entre de bonnes mains. Tu me branles doucement, pas pour me faire durcir, je bande déjà assez. Non, comme si tu voulais prendre sa mesure, t’approprier son volume, sa forme, sentir d’abord entre tes doigts sa peau coulisser avant de laisser son tour à ta chatte. « J’attends toujours ? » Tu aurais répondu oui si ta bouche n’avait pas déjà avalé la moitié de mon sexe. J’hésite un instant à me laisser faire, mais je ne veux plus attendre. Je te repousse, tant pis pour nos frustrations mutuelles. Alors tu tentes de me reprendre en bouche, tu râles, tu dis « Mais qu’est-ce que c’est que ces façons ! » mais je m’esquive et nous commençons une petite lutte. Je t’annonce que je vais te baiser maintenant. Je bloque tes bras le long de ton corps, je passe dans ton dos. De lointains souvenirs de judo me reviennent en tête. J’ai cette curieuse pensée parasite du bouquin de John Irving, Un mariage Poids Moyen, qui me traverse une seconde l’esprit. Je te soulève pour te basculer le ventre sur le bord de ton canapé. Punaise ! Je suis à poil et mes capotes sont dans la poche de mon pantalon que tu as rangé. Je te relève donc et tu ne comprends pas pourquoi. Je chope bras tendu mon fut’ et je te rebascule sur le canapé. Je suis à poil mais pas toi. Je remonte ta robe et colle mon bas-ventre sur ton cul. Aimablement, tu fais un peu moins semblant de te débattre tandis que je déchire d’une main l’emballage du préservatif coincé entre mes dents. Je te bloque maintenant du genou le temps de l’enfiler, puis je me plaque tout du long sur ton corps. Ta joue gauche est collée sur le tissu du canapé, ton visage est rouge et tu transpires, tu as le souffle un peu court et je te fixe tandis que de la main j’écarte le tissu qui obstrue l’accès à ta chatte. Cette même main qui ensuite guide mon sexe vers le tien. Tes chairs qui s’écartent devant ma foreuse violacée. Je m’introduis aussi loin que je peux et nos bouches se mangent à nouveau. On s’embrasse comme si on allait crever et que ce baiser serait le dernier. Nos lèvres par instant se décollent quand je te donne un coup de rein plus violent ou hors du rythme que ta croupe a pris. Nos murmures deviennent mugissements. Je stoppe un instant pour reprendre mon souffle mais tu m’intimes un « continue ! continue tout de suite » qui  ne sera pas contrarié. Je reprends donc et je sens mon plaisir qui monte avec le tien.

N’est-ce pas trop romantique, pour une première fois, un orgasme simultané ?
Non, ce n’est pas trop romantique. Ça m’a surtout surpris.

Sympathique ce hors d’œuvre.

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Illustration : Jan Saudek

À suivre, ici

[135] Mel G.

medium_MelGibson.2.jpgSuite à ses déboires sous influence alcoolique, l’acteur australien (nb : l’histoire ne dit pas s’il a un lien de parenté avec les chercheurs collés au cul des vaches) Mel Gibson a été condamné à suivre quelques séances chez les Alcooliques Anonymes.

J’imagine la scène.

Non, avant d’imaginer la scène, je fais une petite parenthèse sur le terme « anonyme » (du grec anonymous : qui n’a pas de nom). As-tu remarqué, ami lecteur, combien les journalistes (à la télé ou à la radio) usaient et abusaient de ce mot pour désigner les gens qu’il faudrait en réalité qualifier d’inconnus. Pas des célébrités quoi.
Ex : Aux obsèques de Guy de La Trouffière, on put apercevoir Chantal Crispie et Ginette Bidoche et des dizaines d’anonymes.
Anonymes mon cul ! Ces gens-là ont un nom comme vous et moi, et ne sont pas venus rendre un dernier hommage (ah ben sur rendre un dernier hommage on pourrait s’exciter aussi. Dernier hommage mon cul. Dans un an, Drucker rendra un hommage à Guy de La Trouffière : un an déjà. Et puis la même chose cinq ans plus tard, puis dix, etc.) incognitos. Bon, y’aura bien dans la foule des inconnus, un ou deux péquenots affublés de lunettes noires pour essayer de se faire passer pour des stars incapables d’oser montrer leurs yeux probablement peu rougis par le chagrin. Si on leur avait demandé leur nom, ils se seraient empressés de le donner, devant les caméras en plus.

J’imagine la scène, donc.

L’animateur — Ce soir, nous accueillons dans notre groupe Mel Gib… euh Mel. Bonsoir Mel.
Le groupe (90% de journalistes planqués) — Bonsoir Mel
Mel Gib… pardon Mel G. — Hum ! ‘soir… putain fais chier
L’animateur — Parle nous de ton problème, Mel ! [il se lèche les babines]
Mel G. — Bon, voilà, ça a commencé sur le tournage de Mad Max, il faisait chaud dans ce putain de désert, et j’ai commencé à prendre une bière, et puis une autre… Bon sang, en fin de journée, j’étais un peu cuit (et j’étais pas le seul), et le tournage a pris du retard, c’était le début de l’engrenage.
Le groupe — Ohhh…
Mel G. — Alors ce sale youpin de producteur a commencé à nous faire emmerder [ Rumeurs dans le groupe ] et pour le faire chier, comme le film a eu du succès et que le n°2 était annoncé, j’ai exigé par contrat d’avoir à disposition sur le tournage un réfrigérateur rempli en permanence de bière fraîche.
Une femme, dans le groupe, en aparte — Eh, Mel, tu me dédicacerais ma bouteille de scotch au vestiaire, steup’ ?
Un homme, dans le groupe — Est-ce qu’on pourrait parler de mon problème avec Brenda qui …
L’animateur — Georges, ta gueule. On écoute Mel ce soir.
Georges (il n’est plus anonyme, là, hein, on sait qu’il s’appelle Georges) — Mais tu m’avais promis de …
L’animateur — Georges, ta gueule, j’te dis. Et Mel, je suppose que ça n’a fait qu’empirer par la suite
Mel G. — Oh punaise oui, sur l’arme fatale, qu’est-ce qu’on s’en est mis avec Danny Glo… euh Danny G. Un négro, çui-là, mais au moins il est goy.
L’animateur — Georges, ne fais pas semblant de sauter par la fenêtre. Bon, Mel, c’est pas tout ça mais c’est pas Vanity ici…
Un journaliste de Vanity déguisé en Alcoolique Anonyme (il a mis des lunettes noires), en aparté — Mais y m’casse ma barraque lui ?!
L’animateur — … Donc, Mel, puisque tu viens nous voir, que comptes-tu faire maintenant ?
Mel G. — Je viens vous voir parce que je suis obligé, hein, mais tu peux toujours courir pour que je fasse sauter cette clause de mes contrats.
L’animateur — Je crois que Georges a sauté. Quelqu’un peut regarder à quoi ça ressemble en bas pour appeler une ambulance ou la morgue ? (en aparté) Pting c’est le 3ème ce trimestre, fais chier ! C’est pas S.O.S. amitié ici ! C’est pas cool les A.A. à Berverly.
Mel G. — Bon, ça y est ? L’heure est passée ? J’me casse. À la semaine prochaine bande de nases.
Il sort et file un coup de boule à chacun des 3 journalistes qu’il a reconnus. 


Crédit Photo : REUTERS/Felipe Courzo