[1247] C’est dur

Mais ça ne sort pas. Certes, il y a le temps qui manque : des journées, des semaines vraiment bien remplies par une mission prenante qui me fait sortir tard du boulot plus souvent qu’à mon tour (NB : on trouve bien évidemment pire que moi, je ne suis pas workaholic, moi, Monsieur) quand je ne suis pas, avec ma valisette, en train de hanter les gares et les aéroports européens.

Mais il n’y a pas que ça. Je viens de passer deux heures devant mon écran, le traitement de texte ouvert pour avancer dans la rédaction de cette note qui ne sort pas. J’ai arrangé quelques paragraphes, retouché des mots, essayé de donner un peu d’élan. Mais ça reste si laborieux (alors que, par ailleurs, ma plume reste volubile).

Bref.

Ami lecteur, arme toi de patience.

est-ce que tu m'aimeras encore

[1246] (Humeur du jour et de la nuit) #9

un pull, un sexe
Je n’ai pas besoin de plus. Ton pull à même la peau, ton sexe qui m’attend.

 

fesses rougies et porte-jarretelles
Oui, peut-être est-il effectivement préférable que ta main cache ton sexe. Sans elle, je verrai certainement ta mouille dégouliner. Je ne crois même pas que tu aies honte d’être aussi excitée par les fessées que je t’administre.

sodomie au baillon
Quel dommage que tu ne puisses pas dire ce que tu penses de ma queue plantée dans ton cul. Pour l’instant, elle bouge à peine pendant que je branle ton clitoris. Dans un instant, je saisirai chacune de tes cuisses pour m’enfoncer vite et profond en toi. Un peu de mon écume coulera de ma bouche et viendra mouiller ta cuisse droite. Je n’ai même pas besoin de bâillon-boule pour baver, tu vois !
trois étages
Oui, c’est un peu acrobatique, l’équilibre semble précaire. Mais bientôt nos emboîtements coulisseront comme les bielles d’une locomotive à vapeur et nos cris à tous les trois empliront la pièce…

 

 

pieds et bas
Remets tes bas, s’il te plaît. Je veux sentir le nylon frotter sur ma queue quand tu me branleras avec tes pieds.

 

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Tu vois, il n’y avait besoin que d’une noisette de gel et c’est entré tout seul. Maintenant, branle mon cul et approche ta bouche. C’est au fond de ta gorge que je voudrais gicler.

 

 

 

promenons nous dans les bois
Promenons-nous dans les bois, Pendant que le loup n’y est pas. Je suis conne ! C’est toi, le loup ! Tu veux bien te dépêcher de me baiser, maintenant, ça va bien faire une heure que je n’ai pas senti ta bite au fond de ma chatte et ça commence à faire long.

 

 

dentelle blanche
— Tu ne vas quand même pas déchirer ce truc. Tu sais combien ça m’a coûté ? — Tu es si belle que tu ne te rends pas compte qu’aucun portefeuille ne peut contenir ce que tu viens de me faucher.

 

 

[1245] Bondage

Soit un hôtel parisien affichant glorieusement ses trois étoiles.
Soit une chambre spacieuse, à la literie confortable et à la décoration sans relief incluant une croûte d’art montmartrois.
Soit la salle de bain de cette chambre possédant une baignoire mais méritant un peu d’entretien : lunette des toilettes brisée, tuyau du jet de douche esquinté, bonde de la baignoire absente.
Soit un couple de tourtereaux ayant envie de se laver d’une nuit de luxure dans un bain chaud.
Pas de bonde !
Pas de bonde ?

Un préservatif rempli d'eau peut servir de bonde d'appoint dans une baignoire
— Oh ! James !

Soit un préservatif usagé mais prêt à servir une deuxième fois.
Soit un ingénieur désireux de faire progresser la science – et de prendre son putain de bain avec son amante.

[1244] Nil satis nisi optimum

E pluribus unum

Les circonstances dans lesquelles j’ai rencontré Camille ne m’appartiennent pas ; vous ne les lirez pas ici. En quelques mots, disons qu’elle fut offerte à ma convoitise sur un plateau par un généreux bienfaiteur.
Je fus séduit par l’éclat de son visage souriant, la simplicité avec laquelle elle se laissait entraîner dans mon univers, sa jolie paire de seins menus qu’elle avait le bon goût de ne pas emprisonner dans une cage, fut-elle de dentelle, l’odeur et la texture de sa cyprine, le bel accueil que me firent ses bras et sa chatte.
Elle fut conquise, je crois, par ma douceur et mon humour, par mes mots et la personne qu’ils dessinaient au fil des notes de ce site, l’habilité de ma langue et de mes doigts et le parfait emboitement de nos deux sexes. (suite…)

[1243] Par l’absurde

Si ma femme s’occupait de mon cul, au lieu de le délaisser et de n’en faire un terrain de jeu que pour mes amantes, elle se rendrait compte, en le découvrant mielleux de lubrifiant quand je rentre dans la nuit, que je laisse à d’autres le soin de s’en occuper.

Wim Delvoye, butt

 


Illustration : Butt 2, © 2000 Will Delvoye

[1242] Dans les filets du pécheur

Nous sommes dans une jolie chambre d’hôtel sous les toits. On aperçoit au loin la Tour Eiffel, mais, entre tes mains, c’est mon érection qui est monumentale.

Nous ne sommes pas encore sortis pour dîner. C’est, disons, le premier round. Tout à l’heure, j’étais en train de te foutre, en levrette, et je me suis saisi de ton petit flacon de spray anal, celui que tu utilises pour te détendre. J’envoie une première giclée qui rend ton œil humide. Cette vision me fait penser un instant à de l’huile solaire. Du plat du pouce, je masse doucement l’entrée de ton cul sans forcer trop mon doigt et je recommence. Une deuxième giclée et je progresse un peu plus dans tes chairs. Bientôt je sens, de l’autre côté de la paroi, ma queue qui continue d’aller et venir en toi et je continue avec concentration la méthodique préparation. Quand je sens que tu es prête, que tes soupirs ne sont que plaisir, je tends tout mon corps pour saisir, sur la petite table, ton rosebud dont je réchauffe le métal lourd un instant dans ma main avant de le faire pointer sur le centre de mes attentions. Le premier tiers est une formalité réglée avant même que tu aies le temps de dire hmmm ; avec une prudence excessive, je poursuis la progression de l’engin qui écarte tes chairs mais assez vite, le voilà gobé tout entier et sa présence presse délicieusement sur mon sexe gonflé d’excitation. J’ai à nouveau les mains libres. Je peux saisir tes hanches et amplifier mes coups de boutoir. (suite…)