[900] Deux vibrants secrets

Ce matin, pendant ma lecture hebdomadaire de Post Secret, je suis tombé sur ce secret :

De quoi agacer les suffragettes qui me lisent par millier, n’est-ce pas ?

L’illustration de ce secret un peu consternant m’a rappelé un secret un peu plus ancien (septembre 2008), nettement plus enthousiasmant, jugez vous-même !

[897] I ♥ minou

Dans cette récente publicité, aux couleurs douteuses, vous noterez sans difficulté qu’il y a deux cœurs. Le premier est dessiné par les mains du mannequin, qui tient un yaourt devant ce qui doit être un nombril. Le second est sur un bandeau vert en bas, bandeau qui démarre à peu près au niveau du haut de la culotte orange du mannequin.

Ça, c’est ce qu’on est censés voir.

Évidemment, ce que n’importe qui verra (enfin, n’importe quelle personne ne voyant pas des dauphins dans l’image ci-contre [NB : cliquez pour l’agrandir et voir les dauphins]) dans cette image, c’est que le deuxième cœur est pile poil au niveau du sexe du mannequin.
Je dirais même plus : ce deuxième cœur représente le sexe de la demoiselle.

On pourrait accessoirement s’interroger sur la rédaction au féminin pluriel du slogan « Elles savent pourquoi elles l’aiment » et là encore, on peut (avec la mauvaise foi qui me caractérise) envisager deux hypothèses :

  • Soit considérer qu’ils n’y a que des nanas qui peuvent être assez cruches pour croire que cette marque de yaourts natures leur fera plus d’effet sur le bide qu’un autre yaourt nature avec des ferments lactiques moins snobs ;
  • Soit réaliser que le slogan tourné au masculin pluriel deviendrait méchamment ambigu, plaqué juste au milieu de la chatte (symbolique) de la miss.

(Moi, en tout cas, je sais pourquoi j’aime ton sexe et que j’ai envie de le barbouiller avec mon petit lait, chérie chérie.)

C’est d’autant plus amusant qu’après avoir pris le cliché ci-dessus (le 09/02/2011), je suis tombé sur ce petit dessin de Pénélope Bagieu Jolicœur (sic) pour la Saint-Valentin :

[895] Frédéric l’orfèvre

Ce samedi, le secrétaire d’État au Commerce nous a révélé quel était son livre préféré. Interrogé par Le Figaro, Frédéric Lefebvre n’hésite pas : il s’agit de « Zadig et Voltaire »… car c’est « une leçon de vie ».

(Source : Le Post. Je vous recommande d’aller lire la brève complète, y a des bonus.)

M’est avis qu’il n’a pas dû ouvrir un bouquin depuis la première pour le bac français, çui-là.

[893] Apte à la consommation

 

Hum… Mon dernier test avait quand même 4 ans (pas très sérieux, hein).

Je n’étais pas vraiment inquiet parce que je reste un garçon raisonnable et prudent, mais bon, ça fait toujours plaisir de remettre les points sur les i. Et puis ça faisait longtemps que je n’avais pas trouvé un prétexte pour montrer ma bite.

* * *

Une petit illustration pour ponctuer, à nouveau chopée sur Bulle d’Air.

copyright Stéphane Melchior-Durand et Loïc Sécheresse

 

[892] Haïkul (Printemps 2)

Son corsage comme un champ de coquelicots
Désir qui pulse —
Un œillet.


Illustration piquée chez Béa (faut-il préciser que c’est le contraste entre le mur brut et rêche et la fragilité des coquelicots qui a retenu toute mon attention ?)