[793] Instructions pour sodomiser une secrétaire au chignon discret

— Dans quelle tenue et quelle position pensez-vous être la plus bandante pour vous faire enculer ?

Devez-vous être entièrement nue ?

Devez-vous ne porter plus qu’une paire de talons aiguilles ? Les rehausser d’une paire de bas ? Compléter avec un porte-jarretelles ? Une guêpière ?

Devez-vous porter un jean, sans rien en dessous, qui sera juste un peu abaissé sur vos fesses pour découvrir votre œillet humide attendant d’être violé ?

Devez-vous rester habillée de votre robe, n’enlever que la culotte pour offrir vos orifices à ma queue impatiente ?

Devez-vous trouver dans votre garde-robe un de ces tenues improbables d’actrice porno, un pantalon offrant une ouverture directe sur votre cul ? ou un de ces body couvrant tout le corps d’un filet résille n’offrant aucune obstacle à quelque pénétration que ce soit ?

Serez-vous allongée sur le ventre, écartant de vos deux mains vos fesses de manières à m’ouvrir la voie ? Préfèrerez-vous vous mettre à quatre pattes pour attendre mon rut bestial et contre nature ?

Vous mettrez-vous sur le dos, relevant les jambes en les tenant sous les cuisses, me regardant en face pour saisir dans mon regard le trouble qui me saisira quand je m’insinuerai dans vos entrailles ?

Debout contre le mur, vous cambrerez-vous pour tendre votre croupe contre mon pubis, la frotter sur mon sexe pour le durcir plus encore, serrerez-vous un peu les dents quand je m’enfoncerai sans ménagement en vous traitant de salope ?

Vous aurai-je saucissonnée avec mes cordages pour vous prendre sans que vous ne puissiez opposer aucune résistance ?

Serez-vous allongée sur le flanc, moi en cuillère contre vous prenant votre chatte et attendant le moment de glisser dans une voie plus étroite ?

M’ordonnerez-vous « Encule-moi ! » d’une voix n’appelant aucune opposition ?


La deuxième illustration est d’Audrey Kawasaki.

[792] I love you, Tamara Drewe!

Quelques mots en vitesse pour vous dire que j’ai vu récemment au cinéma Tamara Drewe et que j’étais sorti particulièrement enthousiaste de la salle de cinéma. Le dernier Stephen Frears est une grande réussite pour deux raisons majeure :

  1. Un scénario impeccable : une histoire que l’on suit accroché à son fauteuil, où les personnages valsent ensemble dans une chorégraphie parfaite. Le jeu entre les relations de chacun avec chacun, c’est du billard. Je pense que je ne vais pas tarder à me procurer le roman graphique dont le film est issu pour le comparer avec ce qu’en a fait Frears.
  2. Un casting non moins impeccable : des deux petites pestes d’ado à la rock star au look Princier (M’zelle Dusk, c’est pour vous !), de l’écrivain intello américain au jeune homme de ferme très L’amant de Lady Chatterley, sans oublier évidemment la croquante Tamara Drewe (notre illustration), chacun apporte avec talent sa pierre dans l’édifice du réalisateur britannique.

Je n’en dis pas plus : c’est drôle, c’est touchant, les maris adultères en prennent pour leur grade (oups ! c’est vache !), c’est pétillant et c’est exactement ce dont j’avais envie au cinoche en ce moment ! Courez-y (si ce n’est pas déjà fait) !

[791] Les retrouvailles

Nous n’avions pas beaucoup de temps devant nous, hélas, pas à la mesure de nos envies en tout cas, mais repousser encore nos retrouvailles à un moment plus confortable aurait été pur masochisme. Je savais que tu m’accueillerais par une longue pipe et que tu serais pressée (paradoxalement) de sentir mon sexe s’approcher du tien puis l’envahir.
Je savais que je voulais t’entraîner sur ton lit après avoir très momentanément assouvi mon envie de sentir ta bouche m’avaler, le sexe pulsant de désir, t’y installer à quatre pattes et te demander de relever impudiquement ta robe et d’écarter toi-même ta culotte pour dévoiler à mes yeux gourmands l’entrée luisante de la grotte qu’un instant après j’allais investir.

Tout le reste serait laissé à l’inspiration du moment.

Je ne savais pas que tu porterais une belle robe noire (noire comme ta culotte) épousant joliment les lignes de ton corps – j’ai pensé que ce noir, c’était un peu comme si tu portais le deuil pour mon père et que notre union d’un instant serait une communion à la vie.
Je ne savais pas que dans cette position que j’avais dessinée mentalement, les talons de tes chaussures, que je n’avais évidemment pas retirées, frotteraient mes cuisses, que je me réjouirais un peu de cette douleur légère mélangée au plaisir de coulisser dans ton con, et que quelques jours après j’en porterais encore le stigmate, comme un suçon étrangement situé au centre de ma cuisse.
Je ne savais pas que nous passerions du lit à ta baignoire, que la chaleur de l’eau glissant sur nos corps, clapotant au rythme de mes coups de reins, serait comme une caresse doublant mon plaisir et m’amènerait au bord de l’orgasme.

Je savais que ce serait trop court.


Illustration non contractuelle : Symbolism par IMagus3999

[790] Rock en rade

Il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis.

J’avais annoncé cette année que je faisais une infidélité à Rock-en-Seine en n’allant qu’à Solidays.
En fait, je devais aller samedi à un mariage mais il a été annulé (la petite bride s’étant souvenue d’un ex et étant devenue très subitement nostalgique). Du coup, maintenant que mes oreilles se sont envoyées en l’air à Longchamp, elles se disent que c’était y a déjà un moment et qu’elles n’auraient rien contre un petit coup rapide de décibels à Saint-Cloud histoire de me changer un peu les idées.

Le problème, c’est que le festival est désormais com-plet.

Bref, si dans mon aimable lectorat, y a quelques généreux V.I.P. blindés d’invitations et ne sachant plus qu’en faire, je n’aurais rien contre le fait de bénéficier exceptionnellement de vos largesses.

[789] Aïe aïe aïe ma mère pourquoi m’as-tu fais çaaaaaaa ?

Hier soir, je suis allé avec mes filles sur la pelouse de la Villette pour le tout dernier film du festival de cinéma en plein air voir Grease. Un film que je n’avais jamais vu à ce jour (eh oui !) et que j’ai donc découvert avec plaisir tout comme mes deux chicas. C’était délicieusement kitsch, la pelouse était pleine à craquer et il y régnait une ambiance très bon enfant (tout le monde s’est levé pour danser et chanter lors du final, c’était fun.

À l’entrée du parking où j’ai garé ma fidèle 106, on pouvait trouver le Journal du Dimanche. J’en ai donc pris un exemplaire en me disant que ça me ferait de la lecture sur la pelouse en attendant le film et, effectivement, j’y trouvais page 19 un intéressant article sur « Angelina, pas toujours jolie ». On y apprend donc que – selon le journaliste Andrew Morton, auteur d’une « biographie non autorisée » sur elle – l’actrice a eu une enfance difficile avec une mère légèrement givrée qui la faisait vivre à l’écart du reste de la famille et autres brimades.

Cet abandon expliquerait pourquoi Angelina aime tant recueillir des orphelins, mais aussi ses nombreux penchants : automutilation, anorexie, sadomasochisme, bisexualité, drogue, tatouages, tendances suicidaires (…).

J’en profite pour rappeler à petite française que j’attends toujours ses suggestions de tatouage pour que je grave enfin dans ma chair la preuve de toute mes brimades maternelles.

[788] (Humeur du jour et de la nuit) #2

joli emboitement, de biais
Sources des illustrations : un peu partout sur la toile

J’aime la première pour l’emboîtement, le cadrage en biais, le geste de la main de la femme sur la fesse de l’homme,
La seconde pour son indécence, les doigts joliment plantés dans les orifices de cette femme qui offre son cul au regard, la serviette comme tentative de réduire l’inconfort du sol caillouteux,
La troisième pour ce penchant qu’elle caresse en moi de parfois réduire la femme au simple rôle d’objet sexuel,
La quatrième pour son fétichisme coloré,
La cinquième pour cette main qui guide la queue entre les fesses et les gouttelettes d’eau qui me donne l’envie de me rafraîchir tout pareil.