[787] Filles les seins nus, Microsoft à poil, on s’en branle

Je l’apprends sur Le Post : une voleuse aux seins nus a été interpellée.
Son mode opératoire ? Montrer ses nibards, palper le sexe de l’individu déjà pétrifié, et profiter de la confusion la plus grande dans laquelle il se trouve pour lui faucher les biftons qu’il tient à la main (la scène se déroulant devant un distributeur de billets).
Vu que la nénette a dans les 14 ans, on peut supposer que ses nénés sont de densité classe 4 (au moins).

Évidemment, l’article n’est pas illustré. Enfin, pas illustré comme le titre pourrait le laisser espérer. Du coup, j’illustre de façon non contractuelle mais plus conforme à ma charte éditoriale.

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Rien à voir, j’apprends dans la presse spécialisée des zingénieursinformaticiens que Microsoft itself conseille aux utilisateurs de la messagerie Hotmail (un produit Microsoft, faut-il le rappeler ?) d’utiliser plutôt le navigateur Chrome au lieu d’Internet Explorer, lequel pose quelques problèmes avec la nouvelle mouture de ce webmail. L’info vient de ITespresso mais on la trouve sans doute ailleurs.

Mon lectorat s’en foutant royalement du respect des standards du web, je pense que vous allez passer rapidement à l’info suivante.

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À vrai dire, cette dernière info n’est pas de première bourre, vu qu’elle s’est affichée au moins à 5 ou 6 endroits différents dans mon lecteur RSS il y a déjà de nombreuses semaines de cela. Mais peu importe. Pour ceux qui seraient passés au travers, il est toujours temps d’aller jeter un œil sur le site de Frédérique Barraja pour y consulter sa série photographique délicieusement troublante sur des femmes en train de se masturber, sobrement appelée « Les branleuses ». Le tout était exposé dans une galerie mais c’est sans doute fini.

[786] Puisque c’est si gentiment demandé

Y a pas de raison que je bosse à rechercher des reprises et permettre ainsi à Miss Peel (the artist formerly known as Mademoiz’ailes) de faire des billets à pas cher.

Vous trouverez donc chez zèle (pouf pouf) le mode d’emploi et n’hésitez pas à vous joindre à la danse.
J’espère ne pas trop trahir l’idée initiale en vous invitant à trouver des reprises qui dépassent les originaux, ou en tout cas leur apportent quelque chose (c’est pas la Nouvelle Star, ici).

Je vous avais déjà parlé de la troublante reprise par Jeff Buckley de l’Hallelujah de Leonard Cohen.

Voici maintenant le temps de vous parler des Revoltings Cocks qui ont, fort à propos, remis au goût du jour de mes oreilles la scie de Rod Stewart : Do ya think I’m sexy ?.

Inutile de vous faire un lien vers l’original, passons directement à l’essentiel.

P.S. : Via Wikipedia, j’ai appris qu’il y avait de vrais morceaux de Ministry dans les Revolting Cocks. Tout sexplique.

[784] Liquides et Solidays (Soli-day 3)

Changeons un peu de sujet.

La pelouse de Longchamp a un air de campus

Près d’un mois après la fin du festival, il est temps que j’en conclue ma chronique alors que, depuis mon bureau avec vue sur la Méditerranée, bercé par le champ des cigales et Pastime paradise de Ray Baretto, je me prends pour un écrivain inspiré…

Alors que des nuages avaient un peu apaisé samedi la chaleur accablante du vendredi, c’est sous un soleil de plomb encore plus impitoyable que j’entame ma troisième journée de festival.

Je commence par écouter Che Sudaka qu’on me recommanda et, effectivement, les rythmes argentino-colombiens enflamment une foule à arroser à la lance. Ils n’ont aucune difficulté à séduire un public déjà sous dépendance aux sons métissés de Manu Chao auquel le combo du jour emprunte quelques accords.

Après quoi, ayant un peu de temps devant moi avant ma prochaine escale musicale, Java, j’en profite pour m’hydrater. D’abord, un mélange citron-gingembre (j’avais préféré ananas la veille), puis un produit laitier (en consommer trois par jour, les enfants, nous rappelle l’animateur du stand) : un lait-noisette (pas mal !). Puis de l’eau du robinet sponsorisée elle aussi.

Y a de l'amour dans l'air...

Ensuite, donc, Java, à la cool allongé sur l’herbe, plutôt que devant la scène où, cette fois, la lance est de sortie. Le chanteur ira même se lancer dans le public où, porté à bout de bras, il continuera de chanter, imperturbable. Bon, j’aime bien Java. Maintenant, se revendiquer « politiquement incorrect » parce que « les bourgeoises qui s’épilent, ça [l’]horripile », je trouve ça un peu court.

Après quoi, je vais voir à quoi ressemblent les nouvelles stars de la scène électro française, Pony Pony Run Run. Un son plutôt sympa mais qui ne s’arrachera pas aux partitions imprimées de leur album. Bref : la petite touche de fantaisie du « live » qui ne s’exprime qu’entre deux morceaux, pas pendant. Le public est conquis, néanmoins. On ne peut pas leur nier une certaine efficacité.

Vingt heures sonnent et avec elles l’heure de mon dîner ; direction la scène Domino où joue Delphic que je ne connais pas mais qui, sur le papier, me tente plus que NNEKA. C’est effectivement tout à fait sympathique mais je ne l’écouterai qu’à distance car je me tape trois quarts d’heure d’attente pour mon bol de pad thaï (ben oui, encore du thaï, homéostasie quand tu nous tiens). Une bière plus tard, ayant retrouvé entre temps N*** et A***, nous allons voir ce que joue la sulfureuse (ou en tout cas, en ayant la réputation) Izia, fille de Jacques Higelin. Rien de très intéressant pour mes oreilles, mais pittoresque à observer sur scène quand elle part en sucette dans ses trips très « je suis la fille de mon père » (comprendre : une rebelle qui se met à baratiner à tout bout de champ pendant ses morceaux).

Le festival touche doucement à sa fin et tout le monde converge vers la scène Paris pour le tout dernier concert, sans concurrence : M (un autre fils de, tiens !). Lui aussi a la réputation d’être une bête de scène et chacun de me faire un commentaire sur l’un de ses faits d’armes passés. Le fait est qu’il a l’air de bien s’amuser sur scène, mais que je ne suis pas très fan de ce qu’il chante. C’est donc très sereinement que je l’écouterai/regarderai de loin, allongé une dernière fois dans l’herbe de Longchamp.

M s’escrime encore dans un vingt-troisième rappel quand, le pas lent, je prends le chemin du retour, m’emplissant une dernière fois de toutes les sensations festivalières. Rendez-vous l’année prochaine ?

Oui aux spartiates (et aux mini-shorts)

[777] Soli-dance-floor (Soli-day 2)

Sur le site du festival, vers 16 heures

La nuit a été courte. À 9 heures, je dois m’arracher à mes draps pour assister à la kermesse de fin d’année de l’école de ma cadette. Le festival ouvre ses portes à 14 heures mais attendra la fin de ma sieste, indispensable si je veux tenir le coup pour la journée qui s’annonce longue encore. Vanessa Paradis, que j’aurais bien écoutée par curiosité plus que par admiration (dans le registre de mes amours honteuses, à côté de l’intégrale de Mylène Farmer, il y a Marylin et John de la demoiselle en question), fera les frais de mon retard de sommeil (pas tout à fait comblé d’ailleurs). J’arrive sur le site du festival au moment où BB Brunes se produit ; je les écoute de loin d’une oreille très distraite. J’en profite pour visiter quelques stands que je n’avais pas vus hier. Je sirote une sympathique boisson ananas-gingembre (j’ai décidé de boycotter Heineken, d’autant que j’ai réussi à passer en contrebande ma flasque remplie d’un généreux rhum arrangé vanille 10 mois d’âge) ; je me fais alpaguer sur un stand de prévention où j’aurai l’occasion de récolter quelques préservatifs supplémentaires (dont un féminin) et faire le point avec ma dépendance à l’alcool (je n’ai aucune dépendance à la Heineken) ; je résiste (sans peine) à tous les marchands du temple (non, je n’achèterai pas de tenue baba ni de miroir-salamandre) et dirige mes pas vers mon premier concert de la journée. Ce sera Hindi Zarha, que l’on m’a recommandée la veille. Un concert bien sympathique, malgré les incidents de larsen répétés. Le concert est clôturé par « Stand Up », un morceau splendide plein d’énergie et entraînant, dont je me dis qu’il pourrait agrémenter la prochaine fête que je sonoriserai ((Hélas, quelques jours plus tard, j’ai trouvé sur le net la version studio que je trouve nettement plus plate, quel dommage ! J’ai d’ailleurs trouvé sur le site d’Amazon le commentaire d’un auditeur qui confirme que c’est une artiste de live dont le premier album studio ne rend pas la mesure de son talent.)

Je rejoins ensuite un couple d’amis pour écouter la deuxième moitié des délirants Oldelaf. Je pensais ne pas connaître du tout, mais en fait si, j’avais déjà entendu, même vu sur le net (pas l’entremise de Cécile de Quoi de 9) leur fameux « café ». Y a pas à dire, en live, c’est du délire.

Quelques errances plus tard, à la recherche d’un raccourci couple d’amis que je ne trouverai jamais, je m’avale après une longue queue un sandwich (et pas l’inverse) thaï (homéostasie, quand tu nous tiens !) et quelques morceaux de Jamie Lidell.

Carmen Maria Vega dans ses œuvres (de loin)

Puis vient le temps de Carmen Maria Vega. C’eut été un choix par défaut, ne supportant pas sa concurrente horaire sur le festival, Diam’s, si la Carmen ne m’avait été chaudement recommandée.
Et avec raison ! Cette fille est une petite boule d’énergie déchaînée sur scène et pétillante. C’est là que je retrouverai N*** et A*** avec qui je finirai cette deuxième journée festivalière. Tant pis pour le début du concert de Jacques Higelin, vétéran de l’affiche 2010, on savoure Carmen Maria Vega jusqu’à la dernière note en s’accordant même le temps de descendre une bière (envolées mes bonnes résolutions boycotteuses de début d’après-midi) avant de réussir laborieusement à se frayer un chemin jusqu’à la scène Bagatelle où se produit l’ancien. C’est la première fois que je le vois sur scène mais, pour avoir biberonné depuis ma prime enfance sur certains de ces albums-live-fleuve, je savais à quoi m’attendre, et, effectivement, je ne fus pas surpris. Petit discours convenu de l’ébouriffé au crin blanc sur la situation politique du moment, manquant un peu d’épaisseur, et final à rallonge sur le pétillant Champagne ! Merci Jacquot !

Une photo volée d’Higelin aperçu à la fin d’une séance de dédicaces un peu plus tôt dans l’après-midi

J’entraîne ensuite mes deux acolytes groover sur Chinese Man (« et un peu de sucre en poudre »), découverts l’an dernier sur la scène du festival Indétendances pendant Paris-Plage. Tandis que tous trois interprétons une langoureuse danse du sandwich, un jeune voisin étonné nous demande « si [nous sommes] cousins ». On ne leur apprend plus rien, à ces jeunes. Je ne félicite pas les bénévoles des différents stands !

À propos de cette danse, je vous livre impudiquement le souvenir qu’en garde N*** :

« Ta peau chaude, soyeuse, dont la pulpe de mes doigts devine le grain serré, la douce onctuosité ; ta haute stature dressée devant moi, ton dos délesté d’un sac qui en empêchait la proximité, il ne me reste plus qu’à glisser mes mains sous un tee-shirt bleu clair ; quelques centimètres carrés de peau parcourus, effleurés, scrutés, palpés qui se sont offerts à la caresse fugitive comme à la pression suggestive.
Descendre sur tes hanches, sentir ton bassin onduler, tes fesses plaquées contre mon pubis qui s’aimante sans retenue alors qu’A*** me comprime contre lui, contre toi, mon front posé contre toi, je me laisse porter par la musique, par la sensualité de l’instant. Ne m’écarter de ta peau que pour reconnaître celle d’A***, une main posée sur ta taille, l’autre au creux de celle d’A***. Découvrir la cambrure du bas de ton dos, en déterminer la courbure, en pressentir les vagues ondoyantes, regretter ce jean qui interrompt le chemin aventureux.
Souhaiter poursuivre cette ronde épidermique, sensible, charnelle sans se heurter au sac à dos qui cache ton torse, sans se confronter au tissu épais du jean qui emprisonne un sexe tendu et dont la main ne fait que deviner une raideur qui ne la rend que plus avide, que plus demandeuse.
Mon corps est gourmand des vôtres, mon sexe est ruisselant, les doigts d’A*** se glissent furtivement à l’entrée de mon sexe béant. Serrée entre vous, je m’impatiente de vos corps que je voudrais livrés à mes caresses fiévreuses, à mes mains empressées, à mes lèvres affolées, à ma langue d’affamée, à tout mon corps entièrement ardent.
Découverte parcellaire, parcours lacunaire de ton corps convoité qui aiguise un désir d’avancer sur une peau où les mains ne se sont pas perdues, vers un sexe que la bouche n’a pas goûté, vers une bouche qui dépose des baisers discrets. »

Ahum ! C’est vraiment sympa Chinese Man, y a pas à dire.

Une jeune festivalière avec une jupe élégante et de circonstances

Nous discuterons ensuite en écoutant la techno de Mondkopf (pas mal, peut mieux faire) puis en dansant sur les rythmes samplés de Miss Kittin ; c’est mieux même si ça n’est pas aussi extraordinaire que je l’espérais. La nuit est bien avancée. Il est plus de trois heures du matin quand nous quittons, ensemble, le site de Longchamp. Mais je n’ai pas d’énergie pour les suivre plus avant dans des prolongations fiévreuses qui m’emmèneraient trop loin dans la nuit.

[776] Solida[y]s-a-rock (soli-day 1)

C’est avec une certaine excitation coupable que je prends, sous un soleil de plomb de cet été tant attendu qui nous est promis pour les trois jours du festival, le chemin de l’hippodrome de Longchamp pour assister à mon premier Solidays. Le public que j’y croise est plutôt jeune et à la faveur de la température élevée, de nombreuses tenues légères affolent mon radar ; vissée sur mon cou, ma tête tourne comme une girouette ; déjà, le torticolis menace.
Après avoir fait la queue pour le contrôle des billets, puis la queue pour le contrôle des sacs plus que superficiel (rassuré, je sais que je pourrais passer en contrebande des produits le lendemain) et une fouille au corps, j’achète (eh oui, c’est ça la solidarité, il faut raquer !) le programme. J’ai une bonne heure devant moi avant le premier concert (ce sera Winston Mc Anuff, rythme jamaïcains au programme, et déjà quelques fumeurs d’herbe l’attendent sur le gazon de Longchamp), de quoi prendre le temps de faire un tour du site pour prendre mes premiers repères.

Homéostasie, quand tu nous tiens ! Je trouve le site trop plat par rapport à celui de Rock-en-Seine. Où sont les collines du Parc de Saint-Cloud ? Le petit bois pour s’éclipser pour tirer pisser un coup ?

Deuxième constat, on y trouve grosso modo les mêmes stands, surtout pour le manger et le boire. Toutefois, pour les animations, là où Rock-en-Seine est plutôt branché musique et prévention générale (alcoolémie au volant, etc.), Solidays est – comme c’est étonnant – plutôt axé sur la prévention sida (et autres IST) & solidarité avec les pays émergents. Si je voulais, je pourrais revenir avec mon sac plein à craquer de capotes en tout genre (enfin, pas exactement en tout genre, j’ai vu du goût coco ou banane, des spéciales sodomie, mais pas de Skyn ou équivalent sans latex). J’ai même (spécial dédicace à Goormand) d’ores et déjà chopé deux préservatifs féminins pour un usage que j’espère prochain.

Je me suis d’ailleurs amusé sur un des stands « saurez-vous découvrir quelles sont les pratiques à risques dans le tableau ci-contre ? » à expliquer le dispositif de trio HFF safe à ma charmante démonstratrice (qui ne m’a pas pour autant glissé son numéro dans ma poche pour faire un essai).

Avant d’aller, au hasard, écouter Revolver, je passe par le stand bière de m… Heineken et y découvre avec consternation qu’on ne vend plus de pintes. Sans doute parce que ça doit être plus long de se pinter à coups de demis.

Et puis, écoutant paisiblement Revolver (pas mal), j’ai l’agréable surprise d’être dérangé par A*** qui s’approche de moi en se demandant si j’étais bien le Christophe qu’elle avait rencontré via F*** l’année dernière à Rock-en-Seine. Au prénom près, c’était bien moi, en effet. (Cela dit, je ne me souvenais pas non plus qu’elle s’appelait A*** avant qu’elle me le rappelle.) Et, du coup, le concert terminé, nous rejoignons F*** pour assister à la messe des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence. Amen ! Celles-là même qui m’avaient fait mourir de rire par leurs interventions décapantes et délurées à la soirée d’anniv de Rue69.

Une fois la messe dite, je file vers le chapiteau Dôme écouter General Elektriks. Inégal, mais sympa, entre électro vintage et pop. Quelques reprises. Et puis leur hit Raid the radio qui enflamme la foule.

Un peu après, je goûte à quelques instants d’Archive. Décidément pas des bêtes de scène à mon goût. Je les trouve statiques, autistes dans leur trip musical et ne communiquant donc pas avec le public. De plus, les malheureux ont subi une double coupure de son dont la première plutôt longue. Ça ne doit pas aider à faire monter le trip.

Le bon trip, moi je le trouverai au concert suivant, une des affiches que j’avais vraiment envie de découvrir en live : Kasabian. Arrivée sur scène du chanteur qui se la pète rock-star, un petit air de Philippe Manœuvre, lunettes noires incluses.

Comme y dit, Merci fucking beaucoup ! (sic) pour ce concert. Dix bonnes minutes après la fin du set, nous étions encore nombreux dans la foule à fredonner le petit air de L.S.F. (Lost Souls Forever), leur dernier titre interprété. Sans doute Kasabian n’est pas un des dix meilleurs groupes de tous les temps, mais c’est ça que je leur demande sur scène : nous faire vibrer à l’unisson, et sur ce coup-là, ils ont bien assuré. Pour moi la plus chouette ambiance de concert de cette première journée, pas finie pour autant.

Wax Tailor était un moment que j’attendais pour cette première journée, mais qui s’est révélé hélas un peu décevant sur scène. Wax, entre deux morceaux, harangue la foule en tentant un « T’es là, Paris ? » qui résonne un peu dans le vide. Next.

Il est une heure du matin bien sonnée quand arrive le moment tant attendu d’assister à mon premier concert des Belges Ghinzu (je dois avouer que je ne savais même pas qu’ils étaient Belges avant de le lire sur le programme, et pourtant j’ai deux de leurs albums à la maison, j’ai dû oublier de lire la pochette). Malgré la qualité de leur set, le public met bien la moitié du concert à s’échauffer. Mais il y arrivera !

Le final se fera sur la chanson que je réclamais à cœur et surtout à cris, le très nerveux Mine. J’hésite entre la déception des guitares moins hurlantes que dans la version studio (une tuerie, ce titre !) et le plaisir de cette savante réinterprétation – après tout, ça sert à ça, les concerts – qui clôture en beauté leur intervention.

C’est ensuite sur le site le tour de concerts plus « dance » jusqu’à la fin de la nuit.

Pas vraiment convaincu par « l’électro-hype » de Crookers, efface, certes à en juger par l’agitation du public, mais un peu paresseuse à mon goût. Je traîne mes chaussures un moment dans les allées poussiéreuses de Longchamp et je renonce à attendre jusqu’à 4 heures le concert de Beat Torrent. Il est 3 heures et je me rentre.

Demain sera un autre jour.