[320] « Amora, c’est moi »

– «Moi, j’ai la lèvre humide, et je sais la science
De perdre au fond d’un lit l’antique conscience. (…) »
Charles Beaudelaire – Les Métamorphoses du Vampire

Rebond, suite à la thématique « quand j’étais un fake » qui donna lieu, chez Vagant, à la publication de plusieurs notes autour de l’usurpation d’identité, Internet ouvrant à chacun la possibilité de facilement se faire passer pour ce que l’on est pas et, selon son talent, d’abuser plus ou moins facilement ses contemporains (lesquels peuvent d’ailleurs être eux-mêmes en train de jouer la comédie), usurpation portant notamment sur l’identité sexuelle, et plus précisément : se faire passer pour une femme alors qu’on est un homme.

Il faut dire que pour des raisons sociologiques et techniques, la fréquentation d’Internet (et tout autant de son ancêtre français le Minitel) était majoritairement masculine. Quelles raisons ? D’une part, parce que le Minitel et l’ordinateur étaient des outils « masculins » et d’autre part parce qu’un des buts des outils de communications électroniques étant de baiser, il semblerait que les mâles soient dans cette recherche plus actifs que les femmes.

Je parle à l’imparfait parce qu’il ne vous aura pas échappé que l’outil « ordinateur » s’est très largement, depuis, féminisé et démocratisé. Une grande majorité des employés de bureau en sont désormais équipé et cela vaut évidemment pour les femmes. Que le regard « social » sur la rencontre par Internet a beaucoup changé. Avant, c’était un truc de pervers, maintenant, c’est un truc (vaguement) branché. Mais pour avoir connu les débuts du Minitel, je peux vous dire que la gent féminine y était particulièrement sous-représentée et (ne rigolez pas) une bonne partie des femmes qu’on y croisait étaient des secrétaires. Récapitulons : du côté des hommes (90% des connectés), surreprésentation des informaticiens, du côté des femmes, surreprésentation des secrétaires puis des profs. Dans tous les cas : des habitués du clavier et du langage écrit.

Restons justement à cette époque préhistorique, nous sommes avant les années 1990. François Mitterrand est Président de la République et Charles Pasqua est Ministre de l’Intérieur. À peu près concomitamment à sa fameuse déclaration « Il faut terroriser les terroristes », Pasqua avait décidé d’emmerder un peu l’industrie du sexe sur Minitel qui semait la débauche et la dépravation des mœurs. À l’époque, j’étais un minitelliste acharné ; je passais des heures et des heures à discuter avec n’importe qui. Je ne fréquentais pas les sites dits « roses » mais ceux dits « conviviaux », où il n’y avait pas d’animatrice mais éventuellement juste quelques surveillants qui vérifiaient s’il n’y avait pas des racoleurs.

Animatrices, surveillants, racoleurs ? Kézako ?

medium_minitel.jpgAlors je dois vous dire qu’à l’époque du Minitel rose, la plupart des sites étaient payants, donc, en 3615. Chaque minitelliste connecté apportait de l’argent à France Telecom et à l’éditeur du service concerné. Éditeur parce qu’au début du Minitel, il fallait disposer d’un numéro de commission paritaire pour ouvrir un service Minitel. C’est pourquoi parmi les sites les plus connus (et qui, je crois, existent toujours), il y avait des services édités par Le Nouvel Observateur (sa messagerie phare : Aline), Libération, Le Parisien, Elle, etc. On vendait au client (un mâle, généralement) la promesse de conversations possibles avec des demoiselles chaudes, vicieuses, disponibles, et qu’ils pourraient même, peut-être, s’ils étaient doués, rencontrer. Évidemment, ces demoiselles n’existaient pas vraiment. C’était des a-ni-ma-trices, euphémisme pour désigner des personnes, mâles ou femelles, d’ailleurs, qui se faisaient passer pour des demoiselles à la poitrine généreuse et aux mœurs légères et dont le rôle était de faire bander le client et, surtout, le faire rester en ligne le plus longtemps possible. Comme ces services de « Minitel rose » étaient très lucratifs, les éditeurs missionnaient des animateurs –trices pour aller chercher, sur des sites concurrents, des clients. Genre : sur 3615 NINI, les filles sont plus cochonnes, rejoins moi !

Il y avait donc des surveillants pour vérifier qu’il n’y avait pas de racoleurs sur leurs sites. S’ils repéraient des messages douteux, ils disposaient de commandes spéciales qui leur permettaient de déconnecter le gêneur.

Ou, plus subtilement, de le rendre « muet », c’est-à-dire qu’il restait connecté mais que personne ne recevait ses messages (du coup il restait connecté et rapportait de l’argent).

Bon, inutile de vous dire que je n’allais pas sur ces sites à la noix, moi ça ne m’a jamais excité le sexe virtuel. (Euh ? vous me croyez ?) J’allais sur des sites dit « conviviaux » et pas cher : en 3614 ou, mieux, en RTC. RTC = Réseau Téléphonique Commuté, c’est un truc où l’on appelait directement un numéro qui devait évidemment être à proximité, genre 626 27 39 (ben oui, 7 chiffres, quoi), et si on appelait au bon moment, avant la généralisation des centraux électroniques, on pouvait rester toute la nuit connecté pour une seule unité téléphonique. Oui, toute une nuit pour 0,73 centimes de franc. Incrédibeul.

Bon, eh ben sur un de ces sites « conviviaux », j’ai convivialement rencontré Marie-Claire, alias Capucine (M-C, si tu me lis, envoie moi un message !). Elle bossait d’ailleurs pour un éditeur, les Éditions Nouvelles, rue de Dunkerque, à Paris. Je ne sais pas si ça existe toujours. Probablement oui. Les Éditions Nouvelles, elles éditaient des magazines drôlement nouveaux, genre « lettres de femmes », vous voyez le genre, des confessions zérotiques illustrées d’images pornos. Comme j’étais une sorte de star du graphisme vidéotex à l’époque (oui, oui, on peut se marrer, mais les aventures de Nono, le Neurone, ça valait bien ce burp), on m’avait proposé de faire des images cochonnes pour un service cochon de cet éditeur, mission dont je n’ai pas su m’acquitter, j’étais bien trop nul en dessin, en revanche, on m’a proposé, et ça c’était plus dans mes cordes, d’écrire des confessions érotiques, qui étaient publiées sur un des sites X de cet éditeur. C’était plutôt bien payé, 100 F (15€ : je traduis pour les mineurs qui seraient tombés sur cette note) pour quelques feuillets. Sachant qu’un « feuillet » Minitel correspond à une vingtaine de ligne sur 40 colonnes (soit, au grand grand maximum 1000 signes, espaces compris – à titre de comparaison vous venez d’en lire plus de 6000). Ça me prenait donc une vingtaine de minute, guère plus, inspiration comprise. Du haut de mes 19 ans, avec une expérience sexuelle bien modeste, je crois que j’arrivais à puiser l’inspiration dans mon imagination et dans ce que j’avais pu lire, voir ou entendre par ailleurs, et que je ne devais pas trop mal m’en sortir. Je n’ai rien gardé de ces écrits volatils, hélas, et évidemment il est un peu tard pour le regretter, mais j’aurais bien aimé savoir si mes écrits d’alors étaient vraiment érotiques, pas trop naïfs ou conventionnels. Je me dis que mon style devait déjà être celui que vous connaissez – et j’espère appréciez, sinon vous ne seriez pas là – en devenir en tout cas.

J’avais choisi comme nom de plume Amora. J’incarnais un personnage féminin, bien entendu, de mœurs assez lestes, mais loin de la bimbo. Une femme que j’aurais aimé désirer. Amora, je trouvais ça chouette, comme pseudo, entre Amour et la moutarde, on pouvait s’attendre à des histoires de cul épicées. Pas tellement d’amour, certes, mais du désir.

Je ne me souviens plus des histoires que je racontais, sauf d’une seule, dont je me souviens même du titre : Place Vendôme. Il s’agissait d’un trio impliquant mademoiselle Amora et deux hommes. Je m’en souviens particulièrement parce que c’était une histoire dont j’étais assez fier, entre glamour et lubricité et que j’ai dû l’écrire deux fois.
La première fois, elle fut censurée. Jugée trop hot. Il faut dire que c’était justement le moment où Pasqua avait décidé de jouer un peu les moralisateurs du Minitel Rose, et que du coup les patrons de ces sites serraient un peu les fesses. Mais les culs ne restèrent pas longtemps serrés et quelques mois plus tard, l’étau relâché, j’offris à nouveau au public ma Place Vendôme afin de toucher mes 100 balles durement mérités.

Le seul souvenir papier que je garde de ces écrits, ce sont les feuilles de cotisation à la caisse de retraite en temps que pigiste.

medium_minitel.gifUn peu plus tard, et plus brièvement, je participais à une autre expérience plutôt amusante (et très mal payée) : celle d’animateur (ou plutôt d’animatrice) Minitel. Le travail consistait à se connecter, selon un planning horaire convenu, sur un service de minitel rose (accès 3614 pour les anim’) et, armé des commandes spécifiques dédiées à cet usage, d’y créer une panoplie de pseudonymes, très majoritairement féminins avec leur CV associé. CV ne signifie pas ici Curriculum Vitae mais plus simplement Carte de Visite. Elle consiste, en quelques lignes, à préciser qui l’on est et ce que l’on recherche.

Exemples :

« JH 22A PARIS CH JF SALOPE »

« JF 1M67 52KG 90B CH JH CEREBRAL »

Ce genre de choses…

Je me connectais donc, je créais mon armée de « fantômes » (c’est ainsi qu’on les appelait) et j’attendais de ferrer le client, c’est-à-dire le connecté naïf qui pensait pouvoir trouver ici galante compagnie féminine. Le service sur lequel je travaillais (totalement oublié son nom) était totalement pervers : le connecté de base n’avait en effet pas la possibilité de s’adresser à quiconque, à part aux animateurs, qui étaient les seuls à recevoir leur message. Les connectés étaient « gelés » et seul un animateur pouvait les « dégeler ». Ce qu’on ne faisait généralement pas, sauf pour les quelques vraies femmes qui s’égaraient sur le site, après qu’on s’était assuré qu’il ne s’agissait pas d’une racoleuse. Hormis ce petit travail de gestion (surveiller les connectés, rafraîchir de temps à autre la liste des fantômes pour simuler les allées et venues), l’essentiel du travail consistait donc à causer aux mâles en rut venus ici pour dialoguer avec des femmes chaudes et faire en sorte de les maintenir connectés le plus longtemps possible évidemment.

C’est ainsi que je mis mon art du verbe et ma science des ressorts de l’âme humaine au service d’un éditeur de service télématique mû par l’appât du gain sur le dos d’hommes naïfs guidés par leurs hormones. Oh ! qu’il était facile de les tromper, ces hommes, il suffisait de leur donner exactement ce qu’ils cherchaient, du dialogue coquin, de la pornographie plutôt bas-de-gamme (parfois un peu plus haut-de-gamme, quand ils avaient du répondant, les scénarios devenaient un peu plus riches : ces exercices m’auront probablement aidé à développer mes talents de conteurs de fantasmes). Je profitais de l’occasion pour une petite étude sociologique et dressait le Top 3 des fantasmes masculins :

  1. Les gros seins
  2. La sodomie
  3. Le trio (avec deux femmes)

Dix ans plus tard, ce tiercé n’a guère dû évoluer.

Je m’amusais aussi à tenter (en vain) de draguer les autres animatrices dont je savais qu’elles étaient de vraies demoiselles et nous rivalisions ensemble pour savoir qui était l’anim la plus efficace. J’étais en tête sur 1/ le nombre de caractères frappés à la minute et 2/ le nombre de caractères par message mais Scarlett (une jolie brune) me battait sur 3/ le nombre de messages par minutes. Vous aurez compris qu’elle les faisait plus courts, moi j’étais déjà mû par la conscience professionnelle tournée vers la satisfaction du gogo client.

23 gazouillis sur “« Amora, c’est moi »”  

  1. #1
     
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    deep a gazouillé  :

    Bonjour a toi,
    Tout d’abord te dire que ton blog est un vrai bijou…Presque (oups!) à donner envie de clore le sien… Je partage quelques points communs avec toi (si si!) et tes analyses (ce que je préfère ici) sont toujours justes et respectueuses de la diversité (bien que je me suis toujours méfié des informaticiens surtout quand ils portent des cravates à l’occasion!..mais bon!.. là je m’égare avec mes préjugés…). Voilà…j’ai cru comprendre que tu descendais dans le sud, alors si ça te dis, je mettrai mes ballerines avec les lacets qui remontent sur les chevilles….

  2. #2
     
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    pateric a gazouillé  :

    C’est propre la conscience professionnelle quand même !
    Pensez-donc, AMORA, pour les côtes de porc !

  3. #3
     
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    Miss S a gazouillé  :

    Dommage, je suis plutôt Maille…

  4. #4
     
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    secondflore a gazouillé  :

    Oh, dis, encore une histoire s’il te plaît, tonton CUI !
    (au fait : « La satisfaction du gogo », c’est une magnifique profession de foi ;-)

  5. #5
     
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    strip a gazouillé  :

    il y a donc une longue expérience du virtuel…
    j’ai eu l’occasion de papoter sur minitel et même d’y prendre des rdv… j’ai pu croiser ainsi deux hommes. croiser parce que, quand je les ai vu arriver, chercher du regard autour d’eux, puis finalement me poser la question « es-tu… ? », je leur répondais « euh, non, désolée… ».
    trop moches !

  6. #6
     
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    presque HS a gazouillé  :

    Je suis bien d’accord: c’est nul, le sexe virtuel! (quoi, je suis hors sujet?!)

  7. #7
     
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    Ysé a gazouillé  :

    Pfiou. Enfin, un lourd secret révélé!
    Euh, sinon tu crois que les gros seins sont vraiment le number one des fantasmes masculins? Bon cela dit, tu as parlé de « pornographie bas de gamme », ça fait relativiser.

    Strip : Merci pour l’anecdote. :-)

  8. #8
     
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    Ysé a gazouillé  :

    Ah j’oubliais… Parce qu’il faut bien que quelqu’un le dise haut et fort. Amora c’est pas mal, mais de vous à moi mon cher CUI, il n’y a que Maille qui m’aille.

  9. #9
     
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    six a gazouillé  :

    toujours aussi fin mais particulièrement édifiant!
    Six

  10. #10
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ deep > Wahouu les petites ballerines roses, comment puis-je résister une seconde de plus ? (sans compter les flagorneries qui précèdent, pour m’amadouer !)

    @ pateric > Comme j’aime à dire « Une femme dans chaque port, un porc dans chaque homme »

    @ Miss S & Ysé > Vous aurez donc maille à partir avec moi ?

    @ secondflore > Il semblerait que la longue des histoires de tonton CUI découragent, par leur longueur, une partie de mon lectorat. Je vais donc tenter de rester, la plupart du temps, plus concis (d’autant que ça fait des notes plus facile à pondre).

    @ strip > Oui, même plus que longue (je rappelle que je parle de mon expérience). J’ai rencontré de tout, via minitel, des bombes et des grosses Bertha, des déesses et des folles, un peu de tout, et beaucoup de gens ordinaires comme nous, finalement.

    @ presque > Comme je le disais à 2ndFlore, faut que je fasse plus court. T’as décroché à quel §, toi ? ;-)

    @ Ysé > Statistiquement, oui.

    @ six > Oui, j’aurais pu faire plus édifiant encore, genre court magistral sur un semestre, mais je crois que l’auditoire n’aurait pas tenu le choc.

  11. #11
     
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    Bonne à marier a gazouillé  :

    Je l’ai enfin lu ;)

  12. #12
     
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    noir intense 35 a gazouillé  :

    vraiment instructif votre article…ah le minitel rose toute une époque…on donnait dans la charcuterie fine maintenant c’est une vraie boucherie…

  13. #13
     
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    lapetitebrune a gazouillé  :

    mmm c’est bon les long week end y’a pleins de bons trucs à lire sur le burposphère…
    je suis d’accord avec ce cher Pdf…encore des jolies histoires tonton CUI

  14. #14
     
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    Thaïs a gazouillé  :

    Bizarre bizarre comme les expériences ne se ressemblent pas : j’ai beaucoup pratiqué le minitel…. et j’ai beaucoup baisé. C’était si facile…. Il est vrai que j’ai rencontré un ou deux animateurs qui semblaient bien excités par mes échanges avec d’autres clients…. Je ne suis pas la seule à avoir bien vécu le Minitel. Certains de mes amis en ont presque la larme à l’oeil quand ils comparent les facilités de rencontres de l’époque avec les difficultés actuelles dur Internet…. J’ai écrit un texte là dessus d’ailleurs : « Il était une fois le Minitel »…. Nous n’avons pas du tout la même expérience à ce que je constate

  15. #15
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ noir intense 35 > Je ne suis pas sûr qu’on ait perdu en finesse, avec le temps. Non, c’est juste… différent… Du pire et du meilleur.

    @ lapetitebrune > Ben oui, y’en aura encore, va, je n’en suis pas à la pénultième, moi ;)

    @ Thaïs > Ah, mais je crois qu’il y a méprise (avec tout le respect que je te dois) ! Je n’ai pas tellement évoqué mon expérience d’utilisateur du Minitel, en fait, dans cette note, mais plutôt d’acteur en coulisse. Oui, j’ai fait aussi pas mal de rencontre cul avec le Minitel et quelques unes brillent encore très richement en moi (cf. une des dates de mon calendrier de l’Avent 2006). Par contre, j’ai aussi pas mal ramé. Faut dire que ça manquait de femme ! Vous aviez le beau rôle !

  16. #16
     
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    Elisabeth a gazouillé  :

    Et…tu n’aurais pas fréquenté un service convivial portant un nom de voirie ?
    Parce que Capucine, il me semble bien l’avoir connue !

  17. #17
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Elisabeth > Après discussion sous-marine, il s’avère que nos Capucines venaient de champs différents.
    Vive le son du canon.

  18. #18
     
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    Bourgeon a gazouillé  :

    Et … ça t’a amusé ou plutôt déprimé ?

  19. #19
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Bourgeon » Il faudrait peut-être préciser sur quel aspect évoqué par cette note ta question porte. Si c’est, de manière générale, me faire passer pour une nana devant un Minitel et d’être confronté à la pauvreté du désir masculin générique, la réponse est : plutôt amusé ! Je suis très joueur !

  20. #20
     
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    Bourgeon a gazouillé  :

    Tu réponds du tac au tac, dis donc !
    :)

  21. #21
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Bourgeon » Je suis planté devant mon ordinateur en attendant que tu répondes à mon courriel (tu l’utilises, l’adresse que tu indiques ici ?). Et en terminant de rédiger une note, j’avoue.

  22. #22
     
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    Bourgeon a gazouillé  :

    Non, je n’utilise jamais cette adresse, mais j’y file de ce pas !
    (et moi, je devrais reposer mon teint de rose, mais je suis accro à ton burp, j’avoue … t’as vu, j’ai bon, ce coup-ci)

  23. #23
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Bourgeon » J’ai vu, et je précise que ça se prononce « burpe » et pas « beurpe ». C’est du français, quoi.

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