Que ce soit du côté des hommes ou des femmes, tout le monde n’a pas le même avis sur le fait d’avoir des relations sexuelles en période de règles. Il y a ceux et celles qui sont gênés ou incommodés, il y a celles qui pensent que ça va gêner leur partenaire (mais ne leur posent pas la question), et il y a ceux et celles que ça ne gêne pas plus que ça.
En ce qui me concerne, j’appartiens à cette dernière catégorie. Je ne vois pas d’inconvénient majeur à faire l’amour pendant les règles de ma partenaire du moment qu’elle aussi est OK avec ça ; jusqu’à présent, à part quelques restrictions sur le cunnilingus1 et quelques précautions d’usage (par exemple prendre une serviette de toilette pour ne pas ruiner les draps), je ne me laissais pas arrêter par ces détails et mon constat, c’est que c’est plutôt mes partenaires que ça dérangeait. Il est possible que ça les dérangeait parce qu’elles ont l’habitude d’avoir des partenaires que ça dérange, mais je ne me sens pas porteur de cette mise à l’écart collective de la femme impure (il me semble que la Torah interdit les relations sexuelles avec une femme ménorrhée, pour les autres religions, je ne sais pas2).

Mon avis sur la question a légèrement changé depuis que j’ai rencontré une femme qui utilise la « cup » (c’est un peu agaçant, cette manie de prendre le mot anglais dès lors qu’il s’agit d’un usage nouveau). Donc la cup, ou la coupe. J’en avais entendu parler sur Zone Zéro Gêne il y a quelques temps, j’avais levé un œil circonspect en me disant que c’était un nouveau gadget new-age surfant sur la vague écolo-bobo. Je me suis dit aussi que c’était sans doute pas donné à toutes les femmes de se mettre ce genre de bidule en place au fond du vagin en période de règles, qu’introduire un tampon avec un applicateur était un geste bien plus « aseptisé ». Je ne prétends pas comprendre finement le rapport que peut avoir une femme avec son corps réglé, ce sujet restait jusqu’à présent cantonné à la sphère féminine, que ça soit dans ma famille ou avec mes amies, amantes, amoureuses successives, mais j’imagine (je fantasme, peut-être), qu’il peut y avoir une certaine honte, ou gêne, associée aux règles, un moment où la femme ne peut échapper à son essence physique, peut souffrir de migraine ou d’autres douleurs, bref, se sentir diminuée. Aussi, cette rencontre avec une femme utilisant la coupe était bénéfique, à la fois en temps qu’homme, pour appréhender plus intimement ce rapport entre les femmes et leur corps (disons plutôt une femme, son témoignage n’a pas valeur universelle), et en tant qu’amant, pour aimer une femme ayant ce rapport avec son corps, en particulier pendant ses règles. C’est sur ce deuxième aspect que je vais maintenant me focaliser.
Baiser avec une femme qui porte une coupe pendant ses règles
‘vantage numéro un, comme dirait le serpent-python-bicolore-de-rocher, c’est qu’on peut sans trop se poser de question lécher une femme qui porte une coupe sans sentir le goût métallique du sang (NB : il est clair que cette pratique n’est pas très safe si vous n’êtes pas sûr du « statut sérologique » – pour parler euphémistiquement – de votre partenaire), car la coupe, tant qu’elle ne déborde pas, retient le sang de manière étanche.
‘vantage numéro deux, quand on porte une cup, eh bien, aucun besoin de porter une culotte (j’ai besoin de vous faire un dessin ?).
‘vantage numéro trois, on peut doigter une femme qui porte une coupe. On peut aussi la pénétrer, d’ailleurs, mais après on risque de foutre un peu le bordel à l’intérieur. ‘vantage numéro trois bis qui en découle, quand on a foutu un peu le bordel par trop d’empressement, on peut aller à la pèche à la coupe au fond du vagin de son amante, et découvrir de manière un peu plus concrète l’anatomie très intime féminine (quand on a une femme qui n’aime pas se faire pénétrer de façon digitale, c’est précieux).
Enfin, ‘vantage numéro quatre, coucher avec une femme qui vous laisse partager d’aussi près son intimité, qui se livre à vous sans peur apparente dans ses moments où, comme je le disais plus haut, d’autres femmes (et elle, peut-être) se sentent diminuées, qui vous fait cette confiance, sans doute parce que vous avez su la lui inspirer, c’est accéder à un partage profond, plein, et vous comprendrez bien que je m’y enivre.

Crédits photographiques :
Judy Chicago – Red Flag (son site – à propos de cette image)
Mateo de la Rioja – Lunar ascendancy (son site, présent dans mes flux [sic])
Urszula Kluz-Knopek – All saints (son site)
- Je me souviens avoir une fois léché une femme qui portait un tampon. J’avoue que le fil qui pendouillait n’était pas super glamour mais j’ai fait avec. Maintenant, je pense que chez les garçons pénibles qui attendent de leur partenaire une épilation impeccable, ça doit paraître comme une faute de goût définitive. Qu’ils aillent se faire foutre !↩
- Une recherche sur le Net m’informe, pour l’Islam : Qu’est il interdit à la femme qui a ses règles ou ses lochies ? Le rapport sexuel pour certains et pour d’autres même permettre à son mari de jouir de la zone située entre le nombril et le genou, peau contre peau, avant le ghousl – ne me demandez pas ce qu’est le ghousl, ndlr.↩
tu as raison ,j’ai l’impression de me donner plus pendant les règles car effectivement il y a un état un peu fragilisé. Comme si la femme était moins protégée…
j’aime faire l’amour aussi pendant les règles, regarder mon sang couler le long de mes jambes pendant qu’un sexe me pénètre est un réel plaisir mais avoir le choix aussi de contenir ce sang avec une cup peut-être un avantage certain et donc merci pour l’aspect pédagogique de ce post ;-))
baisers Cui !
Galère pour la reproduction tardive, mais disparition des états d’âme sur la question du jour.
Il y a aussi ceux qui ont une assez petite bistouquette pour se frayer un chemin à côté du tampon, sans doute ? Non ? Quoique se faire gratouiller par le fil, je soupçonne la sensation pas très sympa.
En tout cas, s’arranger pour suivre un peu le planning de ses amantes en la matière pour éviter les coïncidences et autres conjonctions systématiques est aussi une sage précaution, dirais-je.
V., pour un minimum d’organisation.
Donc oui POUR MOI c’est génial. J’insiste sur le POUR MOI, car j’en ai une utilisation très facile : avec le plus grand modèle je » tiens » 12h, donc à changer sous la douche matin et soir, avec savon à portée de main, donc hygiène optimale.
Par contre je ne pense pas la conseiller aux femmes qui ne tiendraient pas 12h ( flux trop abondant ). Car retirer/vider/rincer/remettre une coupe dans des WC publics, sans avoir pu se laver les mains avant, sans lavabo dans la cabine pour rincer la coupe, donc en devant emporter une petite bouteille d’eau dans son sac à main ( qu’on ne peut pas poser sur le sol dégueu faute de porte-manteau), trop galère… Autant rester aux tampax avec applicateur rétractables.
Je n’ai pas tester le sexe avec.
( Pour se rassurer les femmes peuvent éventuellement tester le sexe avec coupe en dehors de leurs règles, juste pour voir ce que ça donne ;) )
Comme tout tabou, la transgression en est encore plus jouissive…
Au final, je trouve quand même que cette parenthèse que constitue cette période d’éloignement est dans un couple un merveilleux ferment d’amour et le gage de retrouvailles exacerbées.
Pour le cunni je confirme que c’est du bonheur, en fait il n’y a pas vraiment de différence…
Pour le reste ça dépend aussi et surtout du ressenti de la porteuse !
Pour ce qui est des doigts, on peut certes jouer, mais pas autant qu’en période « non-menstruelle » vu que la coupe prend quand même un peu de place, hein…
Mais ça peut être sympa, et puis surtout l’entrée de la vulve reste toute à nous pour diverses caresses.
Autre petit avantage, la coupe exerce une légère pression sur le vagin, ce qui à l’approche de l’orgasme, peut via stimulation de la paroi antérieure augmenter les sensations et donc le plaisir !
Pour la pénétration… je suis réservé, oui on peut, mais il vaut mieux être monté très court ou faire trèèèès doucement…
Sinon y a plus qu’à aller chercher la pince à cornichons et la lampe frontale (mes vacances n’ont pas usé mon sens aiguë de la poésie).
De manière plus générale, on a quand même du mal à trouver des points négatifs à la « cup » (hormis peut être pour celles qui ont de règles très abondantes cf l’avis de missdactari).
Ah si ! Ne plus balancer des kilos de fibre de coton à la poubelle, et ne plus engraisser les fabricants de protections périodiques.
C’est moche… on va mettre des gens au chômage, mais bon, on s’en remettra.
Laver les couches-culottes, par exemple, ça me semble effectivement un asservissement supplémentaire, mais pour la coupe (j’en resterai à ma traduction française), c’est douteux. Je crois que c’est à chaque femme de se faire son opinion en fonction de ses envies, de son rapport au corps, etc. On peut noter qu’avant la coupe, il y avait déjà des usages différents entre tampons et serviettes périodiques…
home » Ça ne m’ennuie ni ne me dégoûte de voir mon corps ou celui de ma partenaire barbouillé de sang (ça a un côté animal qui n’est pas pour me déplaire) mais ça n’est pas toujours pratique, selon les positions, etc, et ça peut être un peu embarrassant pour les draps.
J’espère ne pas m’être trop mal exprimé ; il est possible de pénétrer une femme qui porte une coupe mais ça n’est pas forcément recommandé, comme dit Goormand, car la coupe risque d’être malmenée par les mouvements de la verge et être ensuite plus délicate à récupérer !
Vintage » J’ai un peu de mal à me projeter dans ce futur que tu annonces et à ce jour, je n’ai pas encore connu d’amante ménopausée. On verra bien ce qui arrivera à ce moment-là.
En attendant, mon planning est intensément simplifié depuis que je n’ai plus qu’une seule amante (et puis j’avais remarqué avant qu’elles avaient une fâcheuse tendance à avoir des cycles synchronisés, groumpf !).
missdactari » Je suppose que ça dépend effectivement des conditions dans lesquelles on travaille, mais de plus en plus de bureaux ont des toilettes handicapés dans lesquelles on trouve un lavabo. Mais c’est clair qu’il faut surveiller son flux et éviter les débordements. Une fois de plus, je ne me sens pas le mieux placé pour répondre de manière pratique.
Pier’O » Bienvenue ici (quand j’ai une nouvelle personne qui commente, j’ai toujours envie de lui demander comment elle est tombé sur mon site, assouviriez-vous ma curiosité ?)
Oui, on peut évidemment voir cette période comme un répit ou un moyen de faire monter le désir, et ça l’est sûrement. Après, dans le cas particulier d’une relation amant/amante (et non mari/femme) où les rendez-vous sont souvent plus espacés et pas forcément simples à caler sur le cycle menstruel, je trouve ça plutôt heureux, en tant qu’homme, d’avoir des partenaires qui ne se sentent pas le besoin ou l’envie de faire une pause sexuelle pendant la période des règles. Un point de vue très phallocentrique, je le reconnais.
Lavande » Maintenant que tu me le dis, ça me rappelle vaguement quelque chose (mais c’était surtout le ghousl qui m’interrogeait !). À vrai dire, après l’accouchement, j’ai plutôt souvenir d’une période d’environ 3 mois d’abstinence, indépendamment des lochies, le temps que « tout se remette en place » (notamment si la femme a subi une épisiotomie – ce qui fut le cas de la mienne à chaque fois).
Goormand » Je reconnais là ton sens du détail pratique et technique, Monsieur Goormand !
Je vois au moins un inconvénient majeur à la coupe : il faut s’enfoncer un truc dans le vagin. Je ne suis pas sûr que toutes les femmes soient prêtes à ça (j’ai tendance à penser que ma femme, par exemple, ça ne lui plairait pas, mais je me trompe peut-être).
En même temps chez les libertines (avisées), ça parait assez logique…
J’ai la faiblesse de croire que le fait de ne pas savoir à qui appartient le membre qu’on suce ou le doigt qui nous fouille lors d’une orgie demande un minimum de confiance et de connaissance dans son propre corps, faisant passer la mise en place de la coupe pour une broutille.
Je m’interrogeais jusqu’alors pour la cup… non que je ne sois pas à l’aise avec mon corps mais plutôt que tous les témoignages lus émanaient de bobo souvent caricaturales… Mais là, j’avoue, tes arguments sont IMPARABLES !!!
Je m’en vais, de ce pas, fureter sur le net pour voir où l’on achète ça.
Je ne connaissais pas la coupe! Ton burp promeut définitivement l’épanouissement sexuel!!
Merci cher CUI et profites!
Bises
1/ j’ai essayé la coupe. et ce n’est pas pour moi..
ceci dit comme je déteste mettre des tampons ce n’est guère surprenant. mais je pensais passer outre grâce à ma fibre écolo..
que nenni.
faut dire, que le changement (fréquent..) en dehors de chez moi n’a pas aidé..
2/ donc si on ne peut pas dire non plus que je sois d’une sexualité classique, c’est pas pour autant que je me sens bien avec « ça »
3/sans coupe, sans tampon, sans éponge,
ça ne dérange pas mon compagnon de donner dans son art de langue.
je ne suis donc pas lésée par mon intolérance aux objets hygiéniques internes.
4/les règles ne m’ont jamais dérangé pour le sexe..et pour la survie de la relation, il a toujours mieux valu que le copain y soit ouvert.
oui, parce que me priver de sexe pendant 1 semaine c’était impensable et ça l’est toujours.
5/c’est sûr que je n’ai pas eu envie de partager cette intimité avec grand nombre de personnes.
sans me sentir diminuée, je me sens par contre plus vulnérable.
6/ je m’insurge, les couches lavables ne sont pas un asservissement pour la femme….
un homme sait très bien le faire aussi.
ça peut même être un acte de révolte, et en tout cas d’engagement. :D
RdT » Je pense que, même si on n’adopte pas la coupe, ça vaut au moins la peine d’essayer. Maintenant, si j’étais une femme, je pense que je serais vachement circonspect : quelle taille choisir ?! (PS : Raide dingue, je ne sais pas, mais raide, assez souvent oui :-p)
Sélène » Oui, la sodomie ou juste une pipe. Perso, je n’ai jamais pratiqué la sodomie « seule » (c’est à dire sans pénétration vaginale). Je trouve ça un peu raide, mais si ça convient à ma partenaire, why not?
P.Minette » J’entends tous tes arguments et je suis évidemment d’accord pour ne pas dire qu’il y a strict équivalence entre sexualité « alternative » et dispositif menstruel « alternatif ».
Juste pour m’éclairer : je comprends que tu ne mets ni tampon, ni coupe, ni serviette. Comment fais-tu en période de règles alors ?
Le mieux, c’est qu’une mooncup ne recueille que le sang, et ne laisse pas le vagin complètement sec, comme les tampons le font. En particulier pour les femmes qui, comme moi, ont des tout petits flux, les tampons sont une abomination car quand on les enlève, on a l’impression d’avoir une vieille serpillère sèche à la place du vagin… or la mooncup permet de garder toute l’humidité naturelle, et la cyprine bien sûr.
Vivent les cups!
Les filles, arrêtez la serpillère !
Les garçons, exigez de vos partenaires une chatte bien humide pour accueillir votre dard bandé comme il le mérite ;-)
en repensant au débat sur les couches lavables . je repensais à mon père qui nous racontait combien il était impressionné par les bassines que ma grand mère laissait dehors . Elles étaient pleine de bandes de tissus ensanglantées qu’elle faisait bouillir pour les nettoyer . il se souvient encore de l’odeur .
Je me demande si c’est pas pour ça qu’il a choisi de bosser dans un hôpital et notamment au bloc opératoire… ;)
( ça devient un forum féminin ici ^^)
Petit et normal
Normal c’est pour les femmes ayant déjà eu un accouchement par voie basse ou ayant attend un certain age (aux alentours de 25 / 30).
Pour les autres (c’est à dire les jeunettes nullipares) c’est petit.
Simple non ?
Déjà tentée depuis qq mois par la coupe et les arguments lus ci-dessus me donnent bien envie de tenter.
Pour ma part, les régles ne m’ont jamais empêchée de faire l’amour… Soit parce qu’on se débrouille (dans la douche, sur une serviette, etc…), soit parce que la sodomie et/ou pipe sont de trés bonnes occupations. On a le droit de les pratiquer même en dehors de la dite période ;-) ?
j’utilise des serviettes (ce sont les éponges avec lesquelles je ne me sens pas bien non plus)
j’en ai des lavables, que j’utilisais dans une autre vie, quand je n’avais pas un flux aussi important et que j’étais plutôt chez moi.. (non il n’y a pas de lien entre flux et chez moi)
ça semble le lieu:
vous connaissez les tampons en laine de moutons??
j’ai vu ça en vacances dans un restau particulier (dans les toilettes, ils en faisaient la publicité, et les mettait en vente au bar :D )
comme je me suis déjà « faite avoir » pour la coupe, je refuse d’utiliser le mouton mais enfin, ça a l’air moins agressif que les tampons jetables…
Connais pas la laine de mouton, mais je sais qu’il existe des tampons « développement durable » en éponge naturelle je crois… (http://www.madame.ca/Sante/mal.....828p2.html) (CUI m’avait appris comment faire de jolis liens mais j’ai oublié, désolée.)
Bon pour apporter ma pierre à l’édifice, moi, le sexe pendant mes règles, le sang, tout ça, je dis oui. Ça m’excite. Une fois on m’en a fait des peintures de guerre du bout des doigts sur la poitrine, ça m’a rendu à moitié folle. Et puis de toute façon, je saigne déjà facilement en dehors de mes périodes de règles, alors j’ai plutôt intérêt à faire avec et à trouver un partenaire que ça ne dégoûte pas, sinon ça nous laisse peu de marge de manoeuvre…
PS: CUI, la petite chienne qui ne répond pas à vos messages aimerait bien savoir comment c’était, Death in Vegas? :-)
Blague à part, tu nous diras si ça fait ton bonheur, une fois la coupe testée.
Sinon, oui, c’est en train de devenir une annexe de doctissimo ou des forums d’au-feminin.com, ici !!!
Goormand » Toujours présent pour les détails techniques, toi !
P.Minette » Non, je n’y connais rien en serviette mouton, mais je sais qu’un pull en coton gratte moins qu’un pull en laine. Je dis ça, je dis rien.
Peel » Ça vous fait au moins un point commun avec O***, dites donc (non, pas être une petite chienne – quoi que – mais avoir tendance à saigner en dehors des règles).
Sinon, pour DIV, voir la note de ce soir.
Je vous rappelle que votre cadeau d’anniversaire est en train de prendre la poussière dans un de mes placards (et ça me désespère).
Rapport à l’idée de Vintage sur « l’organisation », si on devait attendre que je ne sois pas réglée pour se voir… (merci le DIU au cuivre qui donne des règles de 3 semaines…). C’est vrai que je préfère baiser sans en mettre partout. Mais qu’un mec ne supporte pas un peu – parfois beaucoup – de mon sang sur sa queue ou ses doigts (dans sa bouche, c’est autre chose), ça me défrise légèrement, j’ai l’impression d’être considérée « impure ».
Au début d’une relation, j’essaie bien sûr de faire attention et de ne pas « imposer » mes règles à mon partenaire, de voir s’il est à l’aise avec ça (la première fois qu’on a fait l’amour avec CUI, elles ont débarqué sans prévenir, c’était un peu gênant mais il m’a mise très à l’aise, et encore plus la fois d’après : je lui avais proposé de repousser le rendez-vous car mes saignements ne faisaient pas mine de s’arrêter, il m’a traitée de « jeune folle » et m’a dit qu’il n’en était pas question). Mais avec un partenaire régulier, je trouve ça important qu’il ne me condamne pas à la chasteté 3 semaines par mois !
Je reviens à la cup (encore plus en vrac). Être nullipare n’est pas une contre-indication pour le grand modèle. Quand on saigne beaucoup, ça tient bien plus longtemps qu’un tampon. En fait, il y a plein de marques et de capacités différentes. On peut d’ailleurs, sur le site easycup.fr, faire un test pour savoir laquelle nous conviendrait le mieux : http://www.easycup.fr/choisir_.....ruelle.php
On peut aussi calculer sur le même site les économies qu’on fait à laisser tomber les tampons – pour moi, qui avais quand même 16 années d’utilisation de tampons dans la vue – dans les 3000€ en imaginant une ménopause vers 50 ans. Des sous que je préfère investir dans de délicieuses tenues de petite salope pour faire bander mon amant et me faire mouiller par la même occasion.
Après c’est sûr, comme dit Missdactari, qu’il faut pouvoir vider sa coupe dans de bonnes conditions. Ma sœur, qui était séduite par l’idée et à qui j’ai offert une cup a fini par se décourager parce que les toilettes de son boulot n’avaient pas de lavabo.
Sinon, je trouve qu’en voyage, c’est génial de ne pas avoir à se préoccuper de trouver des tampons, surtout dans des pays « exotiques », d’être autosuffisante en somme.
L’avantage de conserver l’humidification naturelle du vagin est aussi vraiment non négligeable comme dit Charlie.
Et finalement, un truc important pour moi, c’est que la cup me reconnecte avec mon corps et ses sécrétions : il y a quelque chose de narcissique pour moi à contempler mon propre sang dans cette petite coupe, à en admirer la couleur, parfois très sombre, presque noire, parfois rouge vif, à le regarder s’écouler. Je n’ai plus l’impression, comme avec les tampons, de jeter quelque chose de sale, qu’il faut planquer dans du papier toilette pour le mettre à la poubelle. Au contraire, je trouve beau ce sang qui sort de moi et quand je vide ma cup, c’est un moment qui n’est qu’à moi.
Tss, voilà ce qui se passe quand je ne travaille pas, CUI, je ponds des commentaires de 3kms au lieu d’aller profiter du soleil.
bon je vais étudier ça.. :)
désolée, il est .. pas encore tard pourtant.
O***, les ravages du DIU Cuivre..
je retrouve dans vos mots, la fascination qu’avait provoqué l’observation du sang dans la coupe.
j’aimais bien ça..
dita » J’ai vu qu’il en existait même à paillettes. Ça doit être cool, avec une bonne lampe de poche, on peut transformer sa chatte en discothèque.
P.Minette » J’en profite pour préciser à mon lectorat mâle ignorant (comme je l’étais il y a quelques mois) que D.I.U. = Dispositif Intra Utérin, communément appelé en France « stérilet ».
: j’allais râler qu’il ne faut pas nous prendre pour des neuneus, mais en fait, je dois juste trop lire le blog zone zéro gêne…
(allez y les mâles ignorants, ça aide à comprendre le langage « femelle »)
Bon et sinon, je suis le seul malheureux (tout est relatif) qui a une femme dont la libido tombe à zéro en période rouge, et une maîtresse trop hygiéniste pour vouloir jouer avec ?
Bon, réjouis-toi, t’es parti pour quelques mois sans période rouge ;-)
comment va -t-on continuer à muscler nos cuisses si on n’a plus besoin de se mettre accroupi?
:)
Notre conclusion : Il doit être bon d’être ton amante. Tes écrits disent ton amour des femmes, toutes les femmes, comme elles sont, là où tant d’autres hommes posent des critères à leur désir (souvent issus du porno).
Je ne sais pas si je suis bien compréhensible mais pour nous, c’était très clair.
Tu sais que l’estime que semblent te vouer tes amantes et/ou lectrices m’a toujours impressionnée.
Ce n’est pas le fruit du hasard, tu baises dans le respect, tu partages de vrais moments avec elles.
Tu es sans doute l’homme qu’il faut à celle qui se sent moche, peu désirable, malaimée, mal baisée et aussi à celles qui se sentent bien dans leur peau.
Tu me rappelles un homme avec lequel j’ai eu une liaison il y a quelques années. Il a révélé la femme qu’il y avait en moi. Pour elles donc, merci :)
PS : Il est encore temps pour une bière en terrasse …
dita » Ben, en courant, poursuivies par les mecs qui vous voient pisser avec cet accessoire dans les toilettes Hommes !
Fiso(a) » (Ton nouveau pseudo sonne comme un atoll du Pacifique !)
Eh bien ! Quel panégyrique ! On va croire que je t’ai payée pour tenir de tels propos à ma gloire. Quelques remarques tout de même :
1/ Ah bon ? Maintenant tu as besoin d’une copine qui te tient la main (c’est qui ? c’est qui ?) pour venir jusqu’à mon burp ? Je suis déçu !
2/ Je ne sais pas si j’aime toutes les femmes, mais j’aime celles que j’aime pour ce qu’elles sont. (En cherchant bien, en outre, tu pourrais trouver une ou deux ex-amantes pas mécontentes de s’être débarrassées de moi ;-)
3/ J’ai (à peu près) renoncé aux bières mais pas aux terrasses. Anytime ! (Tiens, je suis allé chez Casimir récemment et j’ai pensé à toi.)
(Pour le reste évidemment tout est vrai, je suis un amant formidable ^^)
qui sait elles sont peut être mieux que ce j’avais testé.
Ça fait longtemps que je ne suis pas allée danser alors j’ai commandé le modèle à paillettes pour « transformer ma chatte en discothèque » ;)
Plus qu’à trouver des minis boules à facettes pour en coiffer les couilles de mon partenaire et des capotes fluo. Ça va swinguer !
(Bon, pour une explication moins foireuse, Google est ton ami.)
femme en chair et en papier » Je suis un garçon délicat ^^
Concernant les rapports pendant les règles, j’ai effectivement souvent eu peur des tâches, et souvent un peu trop de sang et de douleurs au ventre pour avoir vraiment envie de jouer pendant. Mais quand mon amant était partant et stimulant, j’étais pour. Avec même la sensation que ça me « soignait » de ma douleur.
Pour la cup, je l’ai utilisée dans le temps où j’avais des règles hémorragiques, et c’est d’ailleurs grâce au petit texte du mode d’emploi que j’ai su que mes règles étaient vraiment trop importantes : la cup que j’avais devait contenir jusqu’à 30 ml ce qui – disaient-ils – représenterait la totalité moyenne de sang perdu lors des règles. Quand j’ai vu que je la remplissais 6 à 8 fois par cycle, j’ai consulté.
@O*** entre autre : D’où le passage au DIU hormonal. Depuis : je n’ai plus de règles ou presque, j’ai moins d’acné, je ne suis plus anémiée, et je n’utilise plus la coupe.
Le bonheur.
Apparemment, les hormones de ton DIU n’ont pas l’air de mettre à plat ta libido, c’est bien !
(Bon, sinon, M*** s’est parfaitement remise de ses épisios.)
Je me suis décidée à prendre rendez-vous pour enlever mon DIU. Pour l’instant, je vais me laisser le temps avant de choisir une nouvelle contraception (j’ai bien pensé au Mirena et ce que tu en dis m’y fait réfléchir à deux fois mais je suis de moins en moins disposée à prendre des hormones et surtout… la perspective de passer à nouveau par la case « pose de stérilet » me remplit d’effroi !).
Et grâce à ton commentaire sur « Intensité et Brutalité », j’ai pris RV chez une ostéo spécialisée dans les troubles gynécos, pour mon utérus rétroversé. Donc merci doublement !
Pour le mirena, je n’étais pas très motivée, j’en avais marre des hormones aussi… en même temps, après, c’est bébé ou capotes… non ? (ou stérilisation définitive)(ou abstinence :)))
Cela dit, pour moi, les règles ne me laissaient pas trop de choix…
Je me suis laissé dire que le mirena diffusait finalement très peu d’hormones puisqu’il est « sur place », contrairement à l’implant, par ex.
J’ai ouïe dire aussi que certains gyneco le pose avec plus de délicatesse que d’autres, mais il faut les trouver ! (voir livre de Winckler « le choeur des femmes » et CE LIEN : http://martinwinckler.com/arti.....rticle=472) – le Centre de Planification et d’éducation familal hospitalier local a peut-être de bonnes adresses. Dans le livre de Winckler, il est dit aussi que prendre un anti-douleur avant et après la pose peut-être utile, même si le toubib trouve ça bête…
pour finir, je confirme que ça ne m’a pas trituré la libido, ou alors en l’augmentant… (ah, c’est peut-être pour ça mon retour de sève !) :p
C’était la séquence documentation, je rends l’antenne !
À l’époque où je me suis fait poser le stérilet, je n’avais pas toutes les infos que j’ai maintenant et je serai plus apte aujourd’hui à cuisiner le médecin sur la façon dont il compte s’y prendre (sans pinces de Pozzi, merci !), le jour où je me serai décidée pour le Mirena.
Je ne manquerai pas de faire un petit retour sur l’ostéo, en tout cas.
C’est la période pendant laquelle je suis la plus excitée (surtout un peu avant) et je pourrais sauter sur tout ce qui bouge.
Que l’homme l’accepte, je trouve ça tout simplement magnifique et comme un effet de miroir effectivement je pense que la femme donne beaucoup en l’acceptant elle aussi.
Pour la « coupette », pour moi ça a été un réel fiasco, je suis peut être pas très douée, ni agile, ni patiente ou avais un flux beaucoup trop violent pour ce petit animal.
Enfin je recommande vivement le Mirena qui m’a libéré de cette contrainte certes naturelle, mais putain qu’est ce que ça peut nous faire chier (sans jeu de mot)!
voli » Ouais, elle est quand cette soirée pyjamas ? (Les filles : que de la gueule !)
Storia X » Une petite bite permettrait donc de lever l’interdit religieux ? Ça me paraît pas très doxe, ça.
Samantha » Tiens ! Une deuxième ravie du Mirena… Pourtant, ça n’a pas l’air gagné, à lire certains témoignages sur le net.
Une deuxième ravie? Vous exagérez car quelques uns des commentaires de ce lien sont plutôt positifs.
Mlle a ne jure d’ailleurs que par son Mirena!
j’ai préféré le DIU cuivre parce que je supportais mal la pilule, mini, micro ce qu’on veut bien.. c’était insupportable côté poitrine hors règle (soit 3 semaines de douleur par mois). sans compter les désagréments de la sécheresse… que je suis loin de connaître sans hormones.
par contre j’avais lu Martin avant de me décider. :D
et j’ai un super gynéco qui ne m’a pas fait mal.
bref, je cogite quand même, j’en ai assez de « payer de mon sang » pendant de trop longues journées.
ne trouvant pas de solution, je réessaie l’huile de bourrache qui m’avait un peu apaisé au début du stérilet.. (principalement parce que j’ai des changements d’humeur assez conséquent. bon … ok les hormones ont beau dos!)
@O*** : il est au canada, Marc Zaffran/Winckler, ça fait loin pour une soirée pyjama… on pourrait se le coincer par tchat ?
O*** » Bonne idée, bonne idée, recrute ! Je vais construire un petit palais oriental pour vous recevoir (avec hammam et tout et tout), et une fois que vous serez toutes dans la place, hop ! je ferme le tout, je fais garder ça par quelques eunuques musclés et j’ai mon harem.
voli » Tout ça a disparu avec l’arrêt de la pilule ? Ben dis donc ! Ça valait la peine !
@O**: count me in!
.minette: oui petit changement, libido up et surtout plus de règles, la révolution!
Diminuant les inflammations rhumatismales, l’huile de bourrache prévient également les problèmes circulatoires et les maladies cardio-vasculaires. Elle diminue nettement le syndrome prémenstruel en agissant sur toutes ces manifestations (irritabilité, seins douloureux, rétention d’eau, douleurs abdominales, maux de tête…)
(Si ma femme devient acariâtre, je verrai si c’est efficace ;-)
Finalement, pour le harem, je ne sais pas si je dois vraiment prendre des eunuques (j’espère ne pas mourir prématurément d’épuisement).
même si pas à l’ordre du jour.
CUI: oui l’huile de bourrache c’est bon pour tout. :D
: J’espère aussi que tu prendras l’option sans eunuques :-)
Samantha » Vous soufflez le chaud et le froid, Samantha, mais je vois qu’O*** se range de votre avis. FEMMES DE PEU DE FOI !!!
Je me souviens avoir vu dans mes jeunes années « Farinelli », un film sur un célèbre chanteur lyrique eunuque. Une réplique m’avait fortement impressionnée : à une femme qui l’interrogeait sur ce qui lui restait dans le pantalon, le personnage répondait avec flamme : « Il en reste assez pour faire chouir (accent italien) toutes les femmes de la terre, Madame. »
On pourrait contester cette vision très phallo-centrée de la jouissance féminine et dire qu’il avait plus de chances de les faire « chouir » avec ses doigts ou sa langue (ou sa voix ! C’est un des motifs récurrents du film), lui expliquer : « TOUTES les femmes de la terre », c’est un peu présomptueux, savez-vous qu’entre 70 et 90% des femmes ont besoin d’une stimulation clitoridienne directe ou indirecte pendant le coït ? » (tu me connais, je ne PEUX PAS résister à un peu de militantisme clitoridien :-D)
Mais je m’étais surtout dit que j’en rencontrerais bien des comme ça tous les jours, des eunuques.
Oulalala I can’t wait…
j’en apprends tous les jours ici..
aujourd’hui sur les eunuques!
Samantha » I neither !
P.Minette » De l’huile plus huileuse ? Bigre ! Je ne sais qu’en penser.
Et dimanche dernier, dans la voiture de retour d’une course (à pieds), un pote plongé dans la lecture d’un magazine féminin : S., c’est quoi une mooncup ?
Donc cours aux 3 occupants de la voiture (dont 2 hommes, très intéressés), retour d’expérience et conversion de la dame de l’un d’eux qui vient de m’envoyer un mail pour me dire qu’elle a commandé da cup.
Du coup, j’ai pensé à toi, qui m’avais fait découvrir ce drôle d’ustensile ici. Bises CUI ! :-D
http://www.klaire.fr/2014/10/2.....enstruelle