Je me fais épiler le « maillot » (en clair : les bourses, le sexe et son contour, le sillon inter-fessier) parce que j’aime la sensation de douceur et je n’aime pas avoir des poils dans le sif (chacun ses manies).
Je ne me fais pas épiler le pubis parce que « je ne me reconnais pas » sans poil et je ne trouve pas ça esthétique et raccord avec le reste de la pilosité de mon corps (notamment les jambes) que je n’épile pas.
« J’entretiens » les poils de mon pubis, en revanche, parce que ça ne me dérange pas et que j’ai quelques amantes qui préfèrent une toison peu épaisse. Appelons-ça une concession. Elle ne me coûte pas.
Mais ça m’a fait tout drôle quand cette amante m’a parlé de mes poils d’aisselle qu’elle trouvaient trop fournis. Moi qui suis très ouvert concernant l’épilation de mes amantes (du moment que ça ne pique pas), me retrouver dans la situation dénoncée par de nombreuses femmes auxquelles leurs partenaires réclament des sexes glabres, ma première réaction est : RÉSISTANCE !
Et puis il y a eu cette autre amante qui m’a fait une réflexion analogue à peine une semaine après…
Laissez mes aisselles tranquilles !

Je sors
Blague à part, et étant moi-même adepte d’une épilation soignée, j’aime que mes amants aient la broussaille entretenue. Pas complètement rasés (comme toi, je trouve ça inesthétique et pas du tout naturel), mais la toison bien taillée, courte, aussi bien sur les bourses qu’au-dessus. Si le monsieur n’a pas le système pileux très fourni, c’est tant mieux… ou s’il se dépoile aussi le sif c’est encore mieux. Mais je suis globalement très indulgente – bien plus qu’envers moi-même, qui vais jusqu’à rectifier le tracé à la pince à épiler. La seule chose qui me répugne vraiment, c’est la forêt vierge genre retour d’Amazonie ! (déjà vécu, et là il me faut beaucoup beaucoup de self control). Mais pour les aisselles, en revanche, je ne vois pas trop où est le problème… Un mâle, il faut que ça reste un mâle, un minimum. Continue ta résistance, je plussoie.
Lors ‘un petit jeu de travestissement, il est même allé jusqu’à se raser les jambes, cela n’est arrivé qu’une fois.
Mais les aisselles…J’avoue que cela me dépasse.
Et puis disons le, on aime les poils, c’est chaud, c’est douillet et c’est viril !
quel massacre, il serait de les raser! ça m’excite rien que de penser à l’odeur….
pfiouuuuuuu
j’adore y mettre mon nez
C’est le seul avantage que je vois.
Sinon je m’interroge. Pourquoi la calvitie ne touche que le cuir chevelu? Avec l’âge, niveau sourcils, aisselles, etc.. rien à faire ça reste toujours aussi dense, alors que bon, le cuir chevelu, même massé 3 fois par jour avec du PQ comme le préconisait Coluche, ça s’éclaircit inéluctablement..
Avalina » Faut croire que non. Mais ceci est un hymne à la résistance !
Nous renverserons cette dictature d’opérette.
marietro » Eh bien, je ne crois pas (et elles s’épilent les jambes aussi).
Mais ça ne me gênerait pas. J’en parlais sur cette note : Une sauvageonne.
GreenLullaby » Ta réponse montre bien que chacun se forge une opinion personnelle (sur le « personnelle », je pense qu’il y aurait matière à discussion, tant il est difficile de faire la part entre ce qui nous vient de la norme sociale, et ce qui est le fruit de notre opinion forgée par notre propre expérience) sur ce qui est acceptable, agréable, ou pas.
Moi-même, je m’affiche assez tolérant, mais je ne suis pas vraiment fan des jambes féminines poilues. Et les hommes, je les préfère pas trop velus.
Lilou » Je te fais la même réponse qu’à GreenLullaby…
dita » Tu rases les tiennes, toi ?
l’onirique » Pourquoi serait-il global ? Je me rase le visage, je me coupe les cheveux, mais je laisse bien des zones intactes : mes jambes, mon torse (peu velu il est vrai), mes bras, etc.
Bref, je « m’ajuste » en fonction de ce que je veux donner comme image de moi !
Pour le bas, le minimum est une coupe courte (Cf ci-dessus), et un rasage de temps en temps, en fonction de l’envie.
J’ai fait la tentative du rasage complet une fois (sauf les bras et les jambes) et une maîtresse de l’époque n’avait pas apprécié le côté « petit garçon ».
J’avoue que l’âge avançant, je suis de moins en moins enclin à reproduire l’expérience.
Dans l’antiquité, les romaines s’épilaient déjà. A ma connaissance pas les romains. Je ne crois pas qu’ils en discutaient autant !
Faut croire qu’on touche là un point fondamental de l’image du corps. Du moins est-il devenu fondamental.
Chez l’homme, les seuls poils qui nous restent sont sous les aisselles et le pubis. Plus rarement sur le torse. Chez certains singes, c’est le contraire, il y en a partout sauf sur les zones sexuelles. Que diable faut-il en penser ?
dandujoueur » Je n’ai pas du tout trouvé que ça me donne l’air d’un petit garçon, l’épilation intégrale, mais je dois manquer d’imagination !!!
Carnet d’Éros » C’est devenu un sujet à la mode, en fait. Entre ceux qui dénoncent les modes, ceux qui ont des idées précises sur ce qu’il faut ou ne faut pas, c’est tout simplement un des sujets de la vie sexuée. En avoir ou pas ?!
Ellie C. » Vous faites bien, chère péquenaude, de parler de ça. Je porte aussi attention à mes sourcils, à mes oreilles et plus rarement à mes narines, parce qu’avec l’âge, hélas, le poil se fait de plus en plus invasif et rebelle.
Je ne connais rien de plus douloureux en matière d’épilation que de s’arracher à la pince un poil du nez. Pauvres de nous !