[625] Le rire est le propre de l’homme

Quand je dis du mal des animaux, que ce soit des cochons d’Inde ou des dauphins, par la joie des moteurs de recherche, j’ai toujours un pauv’ internaute au cœur gros comme un poulpe (ceci est une private joke) qui vient pleurnicher en me traitant de cœur de pierre. Ce en quoi il a tout à fait raison.

Je ne suis pas un farouche partisan de la vivisection mais je préfère qu’on teste les cosmétiques sur des bestioles plutôt que sur ma femme et quand je vois que certains vont jusqu’à tuer eux-mêmes pour dénoncer les assassins, je me dis que ces gens-là ont un sérieux grain dans la tête (notons que les anti-IVG qui tuent sont encore plus cinglés puisque leur acte est doublement contraire aux valeurs qu’ils prétendent défendre).

Bon, enfin, je m’égare, je ne voulais pas faire un billet polémique, mais juste vous dire que Marion Montaigne  (alias Professeur Moustache), dont j’ai déjà rapidement dit du bien ici dans la colonne latérale, vient de frapper très fort avec son dernier billet qui m’a fait hurler de rire tout seul devant mon PC.
On aurait dit le singe de l’expérience n°4.

l'éléphant de Marion
Éléphant sous LSD (document INA)

Bon, c’est déjà une star du web, mais pour les quelques âmes égarées qui échouent sur mon burp et qui ne connaissent pas Tu mourras moins bête, il est temps d’agir !

[623] Le pied !

Vous savez que je ne suis pas un fervent de la publication de vidéos sur mon burp, mais je ne peux pas résister à la tentation de vous offrir à voir cette vidéo, trouvée sur le site de Libertango & Lamyss.

Rappelez-vous, je ne découvre pas vraiment l’existence de cette vidéo puisque j’avais assisté à son tournage. Néanmoins, j’ignorais qu’on la trouvait sur Internet (erreur de débutant, on trouve tout sur Internet, non ?).

Voilà, je vous laisse deviner à qui appartiennent les pieds aperçus à 1’19 ».

« Ça peut être très érotique, un pied ! Surtout pour les spécialistes ! »

Merci pour la pub, Julien !!!

(J’en connais une qui devrait reconnaître ses fesses… Ça peut être très érotique aussi, des fesses, même pour des non-spécialistes !)

[620] Ça phosphore (la bite à la place du cerveau ?)

J’ai testé pour vous …

Préservatifs phosphorescents Intimity

… les préservatifs phosphorescents Intimity.

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Pour ceux qui ont vu le film de Blake Edwards L’amour est une grande aventure (1989), ce concept n’a rien de vraiment nouveau. Comme il est rappelé dans l’article de Wikipédia, « La scène la plus mémorable du film est une course poursuite entre Zach et un mari sur le point de devenir cocu : cette scène est complètement dans le noir, les deux hommes étant vêtus d’un préservatif phosphorescent et se poursuivant. »

Dans mon souvenir, l’un était rose fluo et l’autre vert fluo.

Ici, ce n’est point fluorescent mais phosphorescent. Du coup, ça a la couleur classique des machins phosphorescents : quelque chose entre le jaune et le vert. Mais n’anticipons pas. Au passage, je rappelle que ce qui est phosphorescent me fait irrémédiablement penser au yoyo d’Arthur le fantôme, un de mes gadgets de Pif préférés dont je parlais déjà dans cette ancienne note cul (dont le point commun avec celle-ci est qu’elle se déroule dans le cadre conjugal). (suite…)

[619] À votre synthé !

[Le titre est ma seule concession à cette période de fin d’année, d’autant que j’ai foiré le Global Orgasm Day du 23/12. Fuck !]

Music components Je suis drôlement alternatif comme garçon. On n’imagine pas le rebelle underground qui se cache sous mon costume-cravate. Pas de piercing à l’arcade, pas de tatouage apparaissant furtivement à la naissance du cou, pas de cheveux longs (oh ! à peine des favoris légèrement plus longs que chez l’honnête homme). Pourtant, l’autre jour, en me rendant au kiosque à journaux, au lieu d’acheter Macho Mag’ ou Consumer Electronics Sur Papier Glacé, j’ai fait l’acquisition de D-Side, « L’actualité musicale et culturelle underground). En vérité, c’est le deuxième exemplaire que j’avais acheté (c’est dire si je suis underground). Je songe même à m’abonner (c’est dire si le côté confort popotte ne met pas longtemps à réapparaître dès qu’on gratte un peu).

Dans ce magazine qui parle aussi de film de vampires, on trouve un CD démo avec une douzaine de morceaux extraits des différents albums dont on trouve la critique en pages intérieures. Les films de vampire me font chier mais je trouve souvent mon bonheur dans la musique alternative (dont je n’arriverai pourtant pas à vous faire croire que je suis un spécialiste). N’empêche que j’ai vu The Cranes à l’Arapaho et peu nombreux sont ceux qui me lisent qui peuvent en dire autant. C’était rigolo, je sortais du boulot, j’avais mon costard, j’avais viré la cravate quand même, et j’étais entouré par des meutes de djeunz (j’étais encore jeune à l’époque, mais je n’étais déjà plus djeunz depuis des années) au look « corbeau ».

C’était un drôlement chouette concert. The Cranes continue de chanter mais l’Arapaho a fermé depuis belle lurette.

Revenons-en à nos moutons.

Dans ce dernier numéro de D-Side, j’ai le coup de cœur pour l’un des morceaux de la compilation. Il s’agit de The Swamp Waltz d’Arnaud Rebotini (vous connaissiez ? moi pas, évidemment), extrait de son dernier album Music Components. Ni une ni deux, je m’achète (ouais, même pas j’pirate) cet opus de musique électronique fait rien qu’avec du bon vieux synthétiseur analogique d’avant (genre, une époque où Jean-Michel Jarre remplissait 3646 Arapaho d’un coup). The Swamp Waltz me donnait trop envie de danser (on y croit quand je parle le djeunz ?). J’espérais bien que le reste de l’album me mette autant en transe.

Revue en détail

  1. The Spirit of Boogie : l’album démarre avec un premier titre un peu rugueux porté par un synthé au son très grave. Ça manque un peu de mélodie pour vraiment me convaincre StarStarBlank starBlank starBlank star
  2. Un cheval d’orgueil : le deuxième morceau est dans la continuité du premier. Le son est différent mais la trame répétitive ne me transporte pas non plus. Ah si ! Ça se réveille un peu pour le dernier tiers de la plage. Ouf !StarStarHalfstarBlank starBlank star
  3. 1314 : premier morceau que je trouve vraiment entraînant sur l’album. Montée progressive avec des montées à la 11e puis la 45e puis la 75e seconde (petite touche JMJ indéniable sur ce morceau). Premier orgasme vers la 2e minute et à 2’15 » impossible de retenir plus longtemps ses jambes de danser jusqu’au bout des 6’42 » que dure cette plageStarStarStarStarBlank star
  4. Cm: j’accroche un peu moins sur ce morceauStarStarHalfstarBlank starBlank star
  5. The Swamp Waltz : dès les premières secondes, le ton est donné avec un rythme cadencé à 120 BPM qui vous entraîne. Giclée orgasmique à la troisième minute. Je veux un DJ qui me flingue les oreilles avec ce morceau sur un dancefloor hystérique !StarStarStarStarHalfstar
  6. Horns of Innocence : plus calme, ce morceau nous transporte avec ses longues lignes de basse (je ne sais pas si on dit «  longues lignes de basse » et encore moins si ça désigne ce dont je parle, mais je m’en fous). Après la danse, on respire un peu avec ce morceau relaxantStarStarStarHalfstarBlank star
  7. Conakry Filter Sweep : preque le plus long titre de l’album (il dure 10 minutes) et commence par une partie de ping-pong électronique qui « monte » progressivement. Non, ça n’est pas une réinterprétation de Pop-Corn (encore que j’aime bien Pop-Corn !). Un titre hypnotique StarStarHalfstarBlank starBlank star
  8. 777 : un morceau polyphorme m’évoquant, allez savoir pourquoi, une musique de film de science-fiction… StarStarHalfstarBlank starBlank star
  9. Decade of agression : un morceau austère, un peu trop poum-tchac poum-tchac pour mes oreilles. Pour amateur de techno minimalisteStarStarBlank starBlank starBlank star
  10. Mnll : on finit presque en douceur et en longueur avec ce morceau de 11’36 » assez planant et pas désagréable du toutStarStarStarStarBlank star

En conclusion : probablement pas un album destiné à entrer dans ma collection des indispensables mais globalement un chouette CD avec deux pépites qui me font frétiller d’allégresse.

Pour écouter par vous même quelques extraits, c’est par là que ça se passe.

Illustration chopée sur le Myspace de l’auteur.

[618] Mute records

Via popnews, un petit quizz assez hilarant où il s’agit de reconnaître le titre des albums représentés par des mimes.

C’est ‘achement balaise. (Heureusement qu’il y a les soluces.)

J’ai fait le merveilleux score de : 00000.

Je pense que ça devrait amuser C***, Memorandhomme, Storia Giovanna et éventuellement Mlle Dusk. Les autres, n’hésitez pas à tenter votre chance.

Allez, je vous aide avec un exemple :

Heroes
Comment qu’c’est trop dur !

[615] J’ai deux amours : une brune et une blonde

Two lovers

Finalement, c’est tout seul que je suis allé voir Two Lovers. Un peu à l’arrache, je m’étais souvenu que j’avais des tickets cinéma à consommer avant péremption imminente. Je ne m’étais pas beaucoup tenu au courant des sorties récentes, je n’avais donc pas en tête le film que je voulais voir. Je procédais à rebours : j’ai consulté les programmations des salles du réseau de mes tickets et je cochais parmi les films ceux qui me semblaient tentants. C’est de Two Lovers dont j’avais le plus entendu parlé. Plutôt en bien, mais une fois en mal, aussi. Peu importe, j’étais In the Mood for Lovers !

Le film s’ouvre sur une séquence où Leonard Kraditor (Joaquim Phoenix), ravagé par son chagrin d’amour, plonge, pour se suicider, dans l’eau glacée de Hudson River (le film se passe à New-York). La mort, ce sera pour plus tard. Une pulsion vitale le pousse à remonter à la surface dont quelques badauds l’extrairont. Il prendra vite congé de ses sauveteurs pour rentrer chez ses parents. On apprendra qu’il s’est installé chez eux depuis sa séparation d’avec sa fiancée, qui l’a quitté à cause d’une maladie congénitale commune qui leur empêche d’envisager toute descendance, ce que la femme n’aura pas supporté. Lui est atteint de troubles bipolaires et n’en est pas à sa première tentative de suicide.

Pas très joyeux tout ça, me direz-vous. La douche glacée, elle est aussi pour les spectateurs. Pourtant, la suite n’a rien de morbide. Leonard est d’ailleurs plutôt gai-luron, a bien plus les pieds sur terre qu’on ne pourrait initialement l’envisager, sachant parfaitement gérer ses relations aussi bien avec ses parents, protecteurs et inquiets qu’il met à distance, Sandra (Vinessa Shaw), belle brune qu’on lui met dans les bras et Michelle( Gwyneth Paltrow), sa nouvelle très jolie voisine blonde un peu fofolle dont il va s’éprendre… (suite…)