[249] Nadia – Épilogue (4)

Pour vous rafraîchir la mémoire :

Épisode 1 : Nadia
Épisode 2 : Le repas des fauves (Nadia – 2)
Épisode 3 : Le repas des fauves (Nadia – 3)

Jan's Heaven 1/2

Quelques minutes s’écoulent dans le silence. Tu es allongée sur le dos, je suis sur le flanc, collé contre toi, en appui sur un bras. Ma main libre se promène tendrement sur ton ventre, caresse parfois la base d’un sein, s’aventure sur une cuisse. Douceur chuchote l’instant.
Le silence qui s’est installé commence à me déranger. Il est un peu plus d’une heure du matin, tu te demandes peut-être si je vais prendre mes cliques et mes claques, te quitter toi et ton canapé pour rentrer au domicile conjugal. Tu sais que je suis marié, bien sûr, mais tu ne sais pas encore que cette semaine je jouis d’une semaine de pur célibat sans femme ni enfants. Tu ne sais pas que cette nuit peut être sans limite. « J’ai encore soif ! », c’est par ces mots que je romprai le silence. Disant cela, je me redresse sur mes jambes ; tu commences à replier les genoux pour pouvoir te lever à ton tour et je tends mes mains pour prendre les tiennes et t’aider à te relever. Tu te redresses et, avec l’élan, ton buste rejoint le miens et nos lèvres s’échangent un baiser furtif.
Tu m’offres le simple verre d’eau que je réclame, tu t’en sers également un. Je te prends dans mes bras, bois une gorgée par-dessus ton épaule. Ma main gauche attrape, dans ton dos, la fermeture de ta robe et l’abaisse jusqu’à la naissance de tes fesses. Tu te déhanches pour m’aider à l’ôter, je la pose sur mon pantalon avec le même soin que tu avais porté à mes vêtements. Ton omoplate dessine en bas-relief la forme d’un ruban ou d’un serpent, pli de tissus qui aura marqué ta chair allongée sur le sol. Je remarque sur ton ventre deux cicatrices. La première, stigmate d’une appendicite, supposé-je. La seconde, plus longue, plus irrégulière, moins discrète, court sur une bonne partie de ton flanc gauche. Tu fronces les sourcils quand tu remarques mon œil qui la détaille mais tu ne dis rien et je ne t’interroge pas non plus sur son origine. Tu ne portes plus qu’un bas, déchiré au mollet, l’autre git près du canapé depuis assez longtemps. Des deux mains je le fais glisser sur ta jambe, puis je le passe sous mon nez en le humant, comme pour y déceler les traces de notre plaisir. Petit jeu fétichiste que je ne fais durer qu’une seconde. Te voilà comme Ève face à un Adam en érection. « On va dans ton lit ? » que je demande, avec un grand sourire. Assez grand pour que tu juges que ça ne se refuse pas. Tu me tires par la main jusqu’à ta chambre. Je me glisse ni une ni deux sous ta couette, tu me rejoins et je me roule de suite sur toi, mes jambes entre les tiennes, écartées. Tu sens ma queue se frotter déjà sur ton ventre, je sens tes seins qui se pressent contre ma poitrine, tu sens ma bouche qui mange tes lèvres, je sens tes mains qui pétrissent mes fesses, tu sens mon bassin qui ondule au dessus du tien, je sens, du bout du doigt, l’entrée de ta chatte mouillée, je sens ta main qui agrippe mes couilles et la base de mon sexe. On s’agace quelques instants comme ça, tu me dis qu’il y a des capotes dans le tiroir de la table de nuit. Je desserre un instant mon étreinte, mon bras tendu, ma main explore à tâtons et trouve rapidement un préservatif qui n’a pas l’air orphelin (tant mieux). Tu pousses un joli « oh » quand je plante ma queue gantée au plus profond de ta chatte. Tu relèves tes cuisses et entoure ma taille de tes jambes ; j’accélère le rythme de mes va-et-vient. À chaque coup de reins nos peaux claquent l’une contre l’autre, humides de ta mouille et de nos transpirations. D’un bras je relève ta croupe, tu te reposes sur tes épaules, mais je ne tiens pas longtemps cette position. Pause. On relâche un peu de vapeur. Je reprends plus doucement, mes doigts passent derrière tes fesses cueillir jusqu’à ton con un peu de son jus pour le ramener à ton anus. J’apprécie la pression exercée par mes propres doigts quand mon index et mon annulaire, chacun frottant une de tes lèvres, enserrent aussi ma verge. Bien sûr que je sais que cette caresse t’est agréable, mais je ne suis qu’un apiculteur qui cherche de quoi emmieller la fleur de ton cul, où s’introduit maintenant sans mal la première phalange d’un premier doigt. 

À ce moment là, tu as de bonnes raisons de penser que je suis en train de te préparer ton cul à me recevoir. La sodomie, tu n’aimes généralement pas trop ça. Tu ne sais pas si tu vas me demander d’arrêter ou si tu vas te laisser porter, pour me faire plaisir. Et aussi parce que tu te souviens qu’une fois, avec X., tu t’étais lâchée et ç’avait été bon. En même temps, c’est-à-dire au même moment, tu sens mon chibre coulisser dans ton sexe, des mouvements amples que tu accompagnes de tes reins. Tu as peur de sentir cette même queue s’enfoncer dans tes fesses, mais ni cette queue dans ton sexe, ni ces doigts (ils sont deux, désormais) dans ton cul ne te sont désagréables. Tu halètes parce que ces pensées se mélangent, ton plaisir qui monte, ta crainte qui plane, ton envie de te dépasser, aussi, qui te taraude, et voilà que, d’un coup, tu te saisis de ma verge, tu la fais sortir de ton vagin et tu la glisses toi-même à l’entrée de ton cul et tu me chuchotes « encule-moi doucement ». Alors j’entre, lentement, religieusement dans ce sanctuaire que tu m’offres. Et tu n’as pas mal, au contraire, tu veux me sentir plus fort, plus violemment et tu t’agrippes à mes fesses, je dis agripper  mais arrimer serait plus juste, tu plantes tes ongles dans ma chair et d’un mouvement franc tu tires mon bassin vers toi et ma queue se fiche aussi loin que la position le permet au fond de ton cul. Bordel, je sens que tu me serres et je n’ose même plus bouger. Mais tu me rappelles à l’ordre et tu me demandes maintenant « encule-moi plus fort ». Tes mains m’ont lâché. La droite est venu se glisser entre nos deux ventres et branle ton clitoris. L’autre tantôt me griffe, tantôt me frôle le dos, le flanc, les fesses. Et plus tu me griffes plus je te bourre jusqu’à ce que tu te figes et que tu pousses un cri. Je sens ton anus qui envoie des secousses de plaisir à ma queue désormais immobile.

Jan's Heaven 2/2
Je reste un instant en toi ; je n’ai pas joui avec toi et j’aimerais bien continuer à te limer mais tu me demandes de me retirer. Je m’exécute, file quelque instants à la salle de bain me débarrasser de mon préservatif pas très clean et quand je reviens dans ta chambre, ton sourire m’accueille et je vois que tu as recommencé à te masturber (ou bien tu n’avais même pas arrêté ?). Je te regarde faire, je te caresse aussi, puis je décide de t’accompagner. « Le divorce fidèle »… je me souviens du nom donné à cette position dans cette BD de Magnus que j’ai tant de fois lue pour accompagner mes branlettes d’adolescent, Les 110 pilules. Les deux amants se caressent chacun et se regardent. Je sais que je n’arriverai pas à jouir comme ça, mais je fais monter un peu mon plaisir, puis je m’approche de ta chatte que tu astiques toujours assez frénétiquement. J’y introduis le majeur de ma main gauche tandis que la droite branle vigoureusement ma queue. J’aurais bien aimé te prendre, à nouveau, mais je juge que l’instant ne s’y prête pas. Je continue de me caresser, agenouillé vers toi, ma main toujours dans ton sexe et ma bouche qui vient chercher la tienne. Ma jouissance se rapproche, je grogne un peu, je t’annonce que je vais jouir et je joins le geste à la parole, trois giclées de sperme viennent brûler ton ventre.

-=-

Je me suis ensuite blotti contre Nadia. Je lui ai dit cette phrase sans relief, mais qui reflétait parfaitement mon état d’esprit : « c’était bon ! »
Une fois nos corps repus, nos langues se délièrent et nous parlâmes longtemps. Nadia a éteint la lumière et nous avons continué notre conversation dans le noir et la chaleur de nos corps. Je ne me souviens plus de la question que j’ai lancée et qui n’obtint pas de réponse. Nadia s’était endormie. Nous avons été tous deux surpris par le radio-réveil qu’elle avait oublié d’éteindre pour le week-end. Je crois qu’elle fut un peu surprise de me trouver encore à ses côtés. Nous avons refait l’amour, ce samedi 29 juillet 2006 à 7 heures du matin, avant de nous endormir de nouveau. C’était bon.


Illustration : diptyque de Jan SaudekJan’s Heaven, 1988

[246] Héros malgré eux

medium_heros.jpgJe ne sais pas si cette splendide (je ne parle pas de la qualité de cette photo, minable comme à l’accoutumée) campagne de teasing est nationale ou régionale, mais en tout cas elle couvre les abribus de la région parisienne. Ami lecteur provincial, n’hésite pas à me signaler si les Deux Millions de Héros Ordinaires sont tous des parigos où si la province a également porté son quota de héros nationaux (car je suis certain qu’hors de France, point de héros, en tout cas pas comptabilisés ici).
 
Je ne sais pas si vous avez été contacté pour donner votre accord pour cette campagne qui parle pour « nous ». Moi pas. J’imagine donc que je ne fais pas partie de ces héros ordinaires (j’aime à penser que je suis un héros extraordinaire, mais hélas cette idée m’a quitté vers l’âge de 12-13 ans). 
 
Je ne sais pas de quoi cette campagne va faire la promotion, mais mon petit doigts me dit qu’elle ne vise pas seulement à remercier ces héros ordinaires mais à élargir leur nombre (j’espère qu’ils penseront à acheter des chaises supplémentaires sinon va y avoir de la super-baston à la prochaine A.G.).
 
J’ai imaginé que ça pouvait être pour le don de sang (2 millions de donneurs pour 60 millions d’habitants, ça me paraissait un ratio envisageable). Ou alors de donneurs pour je ne sais quel organisme caritatif genre Croix-Rouge mais je me suis dit qu’ils devaient avoir les reins solides pour se payer une lourde campagne de pub avec teasing (un truc service public semble plus réaliste).
J’ai pensé aussi que ça pouvait être pour les utilisateurs de transport en commun, si aimables de ne pas polluer l’atmosphère avec un gros 4×4…
 
Bon, je ne suis pas allé voir sur CB-News si y’avait la soluce… mais toi, ami lecteur, tu en penses quoi ? À ton avis, c’est de la pub pour quoi ?

[245] Œuvre de chair [2] – Travaux pratiques

Suite à ma première note à propos de mon projet de tatouage, les réactions avaient été nombreuses et j’ai pensé que ça valait la peine de vous associer un peu plus à ma réflexion, l’élaboration de mon choix. Je vous offre donc l’opportunité de jouer au petit tatoueur vous-même à l’aide de l’image ci-dessous (© L*** que je remercie vivement au passage) en choisissant :

  • le tatouage à poser (parmi un choix certes limité, mais vous pouvez m’envoyer d’autres suggestions)
  • l’emplacement du tatouage en question

J’aurais bien aimé vous faire aussi un variateur de couleurs, voire de taille, ou encore vous offrir la possibilité d’effectuer des rotations, mais c’était au delà de mes modestes connaissances (dans le temps qui m’était imparti). Faites moi connaître votre choix, vos suggestions et tutti quanti dans les commentaires ci-dessous (notez que j’ai tenté de pondre un truc qui vous permet de feignasser en remplissant automatiquement la zone). Merci de votre généreuse participation. (Les pros du DHTML seront également bien accueillis s’ils ont des suggestions d’amélioration pour mon code qui déconne un peu.)

[EDIT 30/12/2017] Bon ben j’ai revampé tout le code qui marche beaucoup mieux et j’ai ajouté les éléments dont je rêvais à l’époque… J’ai même ajouté un petit gadget amusant pour les anciennes contributions… voire les future ! [/EDIT]

Sélectionner le lézard de votre choix puis positionnez-le à votre guise

1er lézard 2ème lézard 3ème lézard 4ème lézard 5ème lézard


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[243] Touche-pad à mon burp

Ami lecteur, pour goûter tout le sel de mon titre, il faut aller lire l’article auquel il va être fait référence dans cette note.

Langue françaiseUn article de Silicon.fr qui raconte donc que la Commission Générale de Terminologie et de Néologie (un truc où j’aimerais bien traîner quand l’heure de la retraite aura sonné) a choisi, pour traduire l’immonde abréviation anglaise b*** (qui n’a pas droit de cité ici), le terme de « bloc-notes ». Évidemment je me mords les doigts de ne pas les avoir avertis à temps que la dénomination française en vigueur était « burp », mais je compte sur le buzz Internet pour faire son œuvre et nulle doute que d’ici quelques années « bloc-notes » et « b*** » seront définitivement à la poubelle du vocabulaire.

Le journaliste se demande, légèrement ironique, qui utilisera ce terme, hormis deux-trois académiciens suffisamment branchés (à ce sujet, te souvient-il, ami lecteur de plus de 30 ans, d’une certaine émission avec Yves Mourousi et François Mitterrand, où le terme de « câblé » avait été employé par le président dont les armées de communiquants à son service avaient dû s’escrimer à présenter l’image d’un président ancré dans la modernité de son époque — n’empêche que « branché » apparu juste quelques mois avant son prétendu raffinement « câblé » a duré et dure encore quand son rival a fait long feu — ? ← et là je mets un ? parce que ma parenthèse commençait par une interrogation) pour fréquenter Internet mais pas suffisamment traitres à la patrie pour outrepasser les recommandations de la CGTN.

Et il a raison (même si c’est facile).

On se moque souvent des machins proposés par la CGTN, parce qu’ils paraissent souvent ridicules, et cette impression de ridicule vient souvent du fait que l’usage du terme anglo-saxon est déjà bien ancré dans la pratique (les burps, ça fait quelques années déjà que ça existe à grande échelle en France). Et cela vient aussi que la commission renâcle à néologiser : par exemple « bloc-notes » on ne peut pas dire que ça transpire la modernité (je ne dis pas pour autant que ça fait ringard). Effectivement, sur mon burp, on trouve des notes en bloc. Certes. Mais non seulement bloc-notes ne dit pas qu’il y a publication, donc diffusion (accessoirement sur Internet mais le mot n’est pas obligé de le retranscrire, bien que l’anglais weblog le fasse), mais en outre il ne dit rien de l’aspect interactif du carnet où les commentaires permettent à chacun de réagir, de dialoguer.

Quand la CGTN se foule un peu, ça marche. Quelques mots ont du succès et la traduction du vocable anglais n’est pas un combat perdu d’avance (accessoirement, je signale au passage que le combat pour la francisation du vocabulaire n’est pas un combat ringard ; il y a des pays comme l’Espagne qui traduisent systématiquement tout et immédiatement (là bas, « popcorn » se dit « palomitas » [petites colombes], n’est-ce pas charmant ?) (bon je ne reviendrais pas sur les conditions socio-historiques qui ont conduit à cet état de fait, mais je trouve que c’est une attitude tout de même plus digne que celle qui consiste à laisser trop souvent le titre anglais des films qui sortent en France, voire, et ça me paraît être le comble du ridicule, traduire en anglais des films asiatiques comme pour « The taste of tea »)).

Je ne désespère pas de voir courriel s’imposer.
Après avoir été beaucoup moqué, baladeur a fini par prendre racine.
Emoticon n’est pas très répandu mais est une belle alternative aux smileys. [ERRATUM : ah ben merde, après vérification, la CGTN propose frimousse comme alternative à smiley et emoticon. Grmblbl]
En informatique, logiciel est rarement remplacé par software, mémoire vive a remplacé, pour le grand public, RAM, et octet(s) (et ses dérivés kilo-octets, méga-octets, giga-octets etc.) n’a pas longtemps souffert de la concurrence du terme anglais byte(s) — qui souffre, certes, d’une fâcheuse homonymie scripturale avec un mot français fréquemment employé. 

Je ne doute pas qu’hameçonnage remplace rapidement l’imbitable phishing.

 

Merci de votre attention, goodbye & take care. 


 

En savoir plus :

http://silicon.fr/fr/silicon/news/2007/01/04/ne-dites-plu…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_g%C3%A9n%C3%A9ral…
http://ensmp.net/cstic/
http://www.culture.gouv.fr/culture/dglf/cogeter/publicati…

Image empruntée chez Le Hibou et retouchée par mes soins.

 

 

[242] Haut & court

L’annonce de l’exécution de Saddam Hussein en cette fin d’année 2006 provoque en moi un sentiment trouble d’exaspération étouffée. À vrai dire, aucune surprise dans cette mise à mort, sinon qu’on l’aurait peut-être imaginée plus tardive. Mais dès lors que l’annonce qu’un procès en Irak aurait lieu, c’était plié.
Les Américains n’acceptant pas que les leurs soient jugés par le Tribunal Pénal International (ce que je trouve une insulte à l’intelligence), on n’imagine évidemment pas qu’ils aient, ne serait-ce qu’un instant, imaginé que le T.P.I. pourrait être l’endroit adéquat où envoyer un dictateur. Non, vous pensez bien, un truc où la peine de mort n’est pas pratiquée, on ne l’imagine pas un instant.
 
Donc, un tribunal américain irakien avait jugé Saddam Hussein, l’avait reconnu coupable et condamné à mort. Puis la sanction avait été mise en application (en pleine fête de l’Aïd, Allah reconnaîtra les siens) et basta. Évidemment, on ne va pas tirer beaucoup de larmes sur la mort d’un dictateur mais — bordel de merde — il commence à devenir urgent que l’Europe arrive à s’accorder sur la politique internationale pour que sa voix prenne de l’ampleur et puisse un peu plus régulièrement claquer le beignet à ces Américains qui se croient, décidément, au dessus des lois (pour mémoire, et parler d’un sujet tellllement plus consensuel : l’écologie, je vous rappelle que les États-Unis, un des pays les plus riches de la planète, ont refusé de signer le protocole de Kyoto, afin que ses petits industriels puissent allègrement polluer sans avoir à dépenser inutilement de l’argent pour tenter de réduire la pollution engendrée).

Schiele, Portrait de Kosmack
Portrait d’Eduard Kosmack, par Egon Schiele
(illustration non contractuelle mais elle me plaît bien)

 

[241] Ce champ doit être renseigné

Que sera votre vie … (en 2007) ?

À mes lecteurs de (par ordre d’importance de fréquentation) Paris, Marseille, Pierrefitte, Montréal, C*** (eh eh eh CUI je t’ai reconnu), Lormont, Genappe, Brussels, Mulhouse, Vanves, Nice, Toulouse, Arcueil, Ozoir-la-Ferrière, Braine-le-Comte, Riom, Creil, La Verrerie, Bagnolet, Saint-Ouen, Boissy-Saint-Léger, Saint-Brice-sous-Forêt, Nantes, Pompignac, Puteaux, Les Chapelles-Bourbon, Neuilly-sur-Marne, Bondy, La Courneuve, L’Union, Carquefou, Vitry-sur-Seine, Rabat, Neuilly-sur-Seine, Cagnes-sur-Mer, Saint-Hervezène, Lyon, Maxéville, Lille, Boulogne-Billancourt, Saint-Michel-de-Vax, Karlsruhe, Jarville-la-Malgrange, Campsas, Québec, Brunoy, Zürich, Évry, Le Pré-Saint-Gervais, Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Bellegarde, Élancourt, Septèmes-les-Vallons, Lichiot, Villeneuve-Loubet, Barkingside, Ariana, Clichy, Givors, Versailles, Tauriac-de-Naucelle, Le Kremlin-Bicêtre, London, Flat, Irvine, Floirac, Romainville, La Garenne-Colombes, Rennes, Montdurausse, Haut-Bout, Saint-Laurent-du-Var, Gentilly, Wittelsheim, Orsay, Grenoble, Vraiville, Pujaudran, Poitiers, Charenton-le-Pont, Miami (Charenton-le-Pont devant Miami, ça me donne le vertige), Palazinges, Le Mont, Mégrine, Reims, Choisy-le-Roi, Faucon-du-Caire, Chêne-Bougeries, Montpellier, Vence, Boissède, Le Bois De La Roche, Rouen, Stockholm, Mauvezin-de-l’Isle, Kernon, Bègles, Nancy, Les Clayes-sous-Bois et d’ailleurs, je souhaite une très très très belle année 2007.

₪ ₪ ₪ ₪ ₪

Brève rétrospective en 24 points :

Pour moi, 2006, ç’aura été (chronologiquement) :

  1. Une très belle histoire avec J*** démarrée au crépuscule de 2005
  2. La prise de responsabilité du centre de C*** (au boulot) (plus par jeu de chaise musicale que par réelle volonté de promotion, en fait — n’imaginez bien entendu pas que ce fusse assorti de la moindre augmentation !)
  3. La signature et mon accès au statut de propriétaire (et pour 15 ans de dettes…)
  4. Une semaine de sports d’hiver aux Houches
  5. Le concert de Depeche Mode à Bercy
  6. Le concert de Morrissey à l’Olympia
  7. Ma première nuit d’amour avec deux femmes
  8. Le choix douloureux d’une entreprise de travaux pour prendre en charge la rénovation du pavillon acheté fin 2005
  9. Le suivi (douloureux également, mais moins) de ces travaux
  10. Le concert de Stereolab à la Cigale
  11. Mon adhésion au Parti Socialiste
  12. La rupture avec J*** et 2 mois de chagrin
  13. Une chouette fête pour célébrer le départ de notre appartement du **ème arrondissement où je mélange, pour la première fois, les amis de mon univers « internautique » à ceux de mon univers « officiel » (aux amantes près !)
  14. Mes premiers pas dans la burposphère (une assez belle aventure, so far…)
  15. La première discussion avec ma conjointe visant à sortir du statu quo de notre relation
  16. Mes premiers Cinés d’été à la Villette
  17. De brèves vacances d’été à Aix-en-Provence
  18. L’emménagement à C***
  19. Le festival Rock en Seine à Saint-Cloud
  20. Une aventure avec É*** (que je remercie de m’avoir aidé à remettre le pied à l’étrier d’aussi belle façon)
  21. La rencontre de L***
  22. La poursuite des discussions avec ma conjointe et la recherche d’une issue
  23. Une soirée très particulière à l’Opéra
  24. Mon premier Noël à C***
Voeux 2007

Brèves perspectives 2007 :

Pour moi 2007, ça devrait être :

  1. La suite de mon relation avec L*** et son changement de nature, forcément (mais vers quoi ? les paris sont ouverts).
  2. La migration de mon burp vers Dotclear ? (dans la série « procrastinons »…)
  3. Le démarrage possible d’une thérapie de couple
  4. Une semaine de vacances au ski en mars
  5. Un grand raout à l’Ascension
  6. Un(e) nouveau(-elle) Président(e) de la République et une nouvelle chambre… Tindin… (et auparavant une campagne probablement animée sur la burposphère)
  7. Quelques chouettes concerts, j’espère (Rock en Seine 2007 ?)
  8. Une terne année professionnelle (je n’en espère pas grand-chose)
  9. Mes quarante ans (glups !)
  10. et beaucoup de surprises à vivre…

Je vous tiens au courant ? :-)

Merci de m’avoir accompagné pendant ces 7 mois et pour vous, je renouvelle mes vœux pour une année 2007 riche et épanouissante.


Illustration : d’après le magnifique travail de Marco Guerra & Yasmina Alaoui (à peine) honteusement détourné.