[1418] La goutte d’eau

Ô Immortels ! Qu’ai-je donc fait pour mériter votre courroux ? Quel acte ai-je commis qui déclencha votre ire ? N’ai-je point payé à temps mon tiers provisionnel ? (Certes non, je suis prélevé à la source, mais ai-je le choix ?) N’ai-je point forniqué avec rigueur et vigueur toute l’année écoulée pour honorer comme il se doit Dionysos, Hermès et le regretté Priape ? Que dois-je faire pour apaiser votre fureur et éteindre votre feu ?!

Fiente de pigeon
tombée sur la selle du scooter de location qui remplace mon scooter
(volé la nuit du réveillon de la Saint-Sylvestre),
tandis que j’étais aux urgences de l’hôpital Bichat
(en grève),
après que je me suis fait une entorse
quelques heures plus tôt pendant ma séance de sport.
ornement séparateur

À part ça, la vie est belle et il m’en faut plus pour que je perde ma bonne humeur.

[1416] Global warming

Ce que j’aime dans la baise avec Pascualina, c’est que nos séances durent tellement longtemps que nos corps tout entiers semblent être couverts de gel, nos chairs sont en fusion et chaque parcelle de notre peau finit par devenir érogène, appelant baisers, caresses, pénétration, humidité et friction.

Journal d'une fille de ferme très libre -

Illustration issue du Journal d’une fille de ferme – ouvrage anonyme, vers 1952.

[1415] Amores perros

Depuis quelques temps, nos soirées de baise se font très longues et très intenses, et parfois je constate que mon érection ne tient pas sur la durée. (Il y avait cette fois où, vers 3 ou 4 heures du matin, je passais un temps fou à essayer de donner un peu de rigueur à mon engin qui faisait la sourde oreille.)
Je vois ça comme un péri-phénomène, je ne suis pas plus inquiet que ça, vu que les heures qui précédaient, j’ai bien bandé j’ai bien cul, merci petit Jésus, mais je prends note que ça m’arrive et j’y prête attention tout de même, pour l’observer dans la durée.

D’autre part, et sans que je fasse de corrélation entre les deux sujets, je me faisais cette réflexion : mes amours avec Pascualina ne tendraient-elles pas vers une pratique de plus en plus vanillée (avec quelques coups de fouet comme mince point d’orgue de nos pratiques BDSM) ?

(suite…)

[1414] Rap-tout #RES19 J2

J’attaque la deuxième journée du festival avec un enthousiasme très mesuré, n’ayant pas grand chose qui m’attire à l’affiche. Festival (!) de groupes de rap aujourd’hui, qui donne l’impression d’une programmation déséquilibrée entre ces trois jours, comme je m’en plaignais déjà dans ma chronique du Jour 1.
Fort heureusement, beaucoup ne veut pas dire uniquement et mes oreilles trouvent tout de même quelques idées pour aller traîner.

(suite…)

[1413] Tu tires ou tu pointes ?

Je souhaitais partager avec vous ma récente découverte d’un podcast tout neuf, « La pointe du cul » (qui ne sera pas sans rappeler à mes lecteurs fidèles le slogan du burp qu’ils consultent à l’instant même !) et qui en est à son deuxième épisode publié.

L’objectif est de présenter, à des fins de vulgarisation, des pratiques sexuelles « pointues » (pour simplifier : « non vanille ») dans l’idée de montrer que ceux qui les pratiquent ne sont pas nécessairement des dangereux déviants asociaux. Pour vous citer un extrait de la déclaration d’intention de son auteur, Raphaël Guillemot :

C’est un podcast qui essaie de montrer à quel point ces pratiques « différentes » ne sont ni plus ni moins valables que les autres, que les gens qui les pratiquent ne sont ni plus ni moins “normaux” que les autres. C’est un podcast à visée pédagogique et désacralisante, son but est d’explorer la sexualité, d’aller dans les recoins, de montrer son incroyable diversité.

Extrait de https://lapointeducul.fr/a-propos
(suite…)