[15] Épiderme-man

medium_cap1.4.jpgJe m’appelle Andreas.

L’auteur de ce burp a trouvé ma photo il y a plus de 6 ans, dans un newsgroup qui diffusait des photos fétichistes. À l’époque, c’était chouette, les newsgroups, pour trouver du porno. Maintenant, il suffit de claquer des doigts pour trouver immédiatement de quoi les occuper à autre chose. Ça en pert tout intérêt. Du coup on les occupe à autre chose d’encore plus pervers ; on se met à les faire courir sur le clavier pour roter des burps, et on se noit dans la burposphère comme d’autres sombrent dans l’alcool ou dans Meetic. Mais je m’égare.

D’habitude, l’auteur de ce burp il fantasme plutôt sur les bas nylons (c’est d’un banal, excusez-le, le pauvre), sur des pieds gainés de noir qui se promènent sur une queue raide, mais là, en tombant sur ma photo (je me fous pas mal qu’elle se balade sur le net, c’est pas demain la veille que mon collègue de bureau me reconnaîtra), et ben un univers s’est ouvert à lui. On pouvait donc fantasmer sur les héros de Strange après 11 ans.

Cet univers s’est ouvert à lui, mais il a préféré rester dans sa rame, ce con.

Je m’appelle Andreas. On dirait que j’ai une petite bite, mais c’est parce que je ne bande pas. J’attends Mary-Jane. Faut pas rigoler devant la petitesse d’un zizi pas gonflé, y’a aucun rapport entre la taille du sexe avec et sans érection. J’ai déjà eu le sexe deux fois plus petit que sur ce qu’il semble être sur cette photo. Je sortais d’une baignade dans un torrent de montagne, faut dire, et malgré mes copines randonneuses, je ne la ramenai pas. Mais attendez un peu que Mary-Jane se pointe. Il n’y a pas que de mes poignets que jaillit le fluide.

Je m’appelle Andreas, et c’est Dennis qui a pris cette photo. Il était chouette dans son costume de Surfer d’argent. Mais c’est une autre histoire…

[14] Ode à l’X

Baisons, mon amante ! Baisons.
Baisons puisque nous trouvons cela bon. Baisons tant que nous en jouissons.
Prends mon sexe dans ta bouche, sens-le durcir sous ta langue, sens-le palpiter, c’est mon cœur qui bat. Sens le se raidir, se tendre, et cracher ma semence. Bois-là, puisque tu l’aimes.
Baisons !
Ouvre tes cuisses pour que mes mains y fondent, cambre toi pour coller ton sexe sous mon nez. Tiens moi par la nuque pendant que je te lèche, attire-moi vers ton gouffre, et ne me relâche pas tant que ton désir n’a pas explosé.
Baisons !
Promène ta main le long de mon torse, ma peau est douce, comme l’est ta caresse. Mordille moi mes seins d’homme ; ils n’ont pas l’allure fière des tiens quand ils se dressent, mais ils apprécient tes baisers mouillés. Pose ta joue sur ma poitrine pendant que mes doigts démêlent tes cheveux. Puis murmure à mon oreille quelques mots obscènes. Vois mon sexe se relever pour repartir à la bataille.
Baisons !

[13] Traces

Il y a d’abord, simple, l’odeur de ta peau, agrémentée du parfum que tu portes, et qui se mélange à la mienne, quand nos corps se frottent.

Elle s’élimine facilement avec un peu de savon, si possible lui-même non parfumé. Elle est également couverte par l’odeur de ma propre transpiration.

Il y a, plus forte, plus tenace, l’odeur de ton sexe qui se glisse sous mes ongles quand je te caresse intimement. Celle là mérite un traitement plus sérieux ; savon, et brosse à ongles. Il en reste souvent un peu. Éviter de glisser les doigts sous le nez de celle qui ne doit pas savoir.

Éventuellement, il y a celle des cosmétiques (le rouge à lèvres, par exemple), que la douche enlèvera, et sinon qui partiront avec un coton démaquillant.

Ensuite, il y a celles qui ne peuvent être éliminées que par le temps.

Une griffure.

Une rougeur, comme celle qui ornait hier soir mon gland (un coup de dent mal maîtrisé ?).

La plus anodine, mais pourtant la plus confondante : les rougeurs d’irritation au niveau des genoux, vers l’intérieur, qui stigmatise des opérations à genoux au sol répétées (que ce soit de la moquette ou des draps, le résultat est quasiment le même).

Ne pas négliger celles laissées dans la tête. Ne pas arborer un air trop extatique, ou méditatif…

Un petit texte sorti du placard « 2003 »

[12] Mon cœur ne s’envole pas comme un faucon

Je vous parlais dans la précédente note du dernier album de Merz que j’écoutais en boucle.

Notamment le titre verily dont voici les paroles récupérées sur son site :

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VERILY

Without you all love is gone
Without you all luck is gone
Without you there’s all hell to pay
I can truly say got myself to blame

Without you all love is gone
Without you all faith is gone
Without you there’s no heaven’s gate
When we separate I’m in a sullen state

Without you I’m like a setting sun …

Et voici également un lien où vous pourrez trouver leur clip [lien mis à jour le 02/10/2010, merci Am’], qui vous permettra peut-être de mieux saisir le pourquoi du titre de la présente note.

Ami lecteur perspicace, sache que tu as toute ma considération, et même un peu plus…

[11] Les liens du soir

medium_00couvrencontre-2-114x160.jpgSur Desseins, une tripotée de dessinatrices (dont la célebrissime miss Gally) nous racontent ce mois-ci des histoires de rencontre. Mes préférées :

  • Conte défait, de la célebrissime miss Gally, pour son habileté à parler de cul avec douceur
  • La poule au pot, d’Océane Moussé, pour son graphisme très original et joli
  • T’as vu la vierge, de blonde, pour son humour potache

Sur le blog du pornographe inspiré John B. Root, un billet titré opportunément Personne n’est irremplaçable (il vient de se séparer d’avec sa compagne). Je ne sais pas si personne n’est irremplaçable. C’est un peu le contraire, personne n’est remplaçable. La bonne phrase, selon moi, ce serait plutôt Tout le monde s’accommode généralement des personnes remplaçant les précédentes. Et j’ajoute que c’est parfois dur, l’inter-contrat (pour reprendre un terme du boulot).

Sur ma platine, en boucle : Merz – Loveheart.
Parfait pour entretenir mon humeur bluesy du moment…

[10] Tu bosses dans quelle boîte ?

Une jolie idée publicitaire trouvée sur www.marketing-alternatif.com :

Je reste circonspect devant le nom du site (apparemment allemand – et puis pas qu’apparemment d’ailleurs, je suis allé vérifier) et le slogan anglophone… J’aurais bien aimé savoir où, et à quelle occasion, cette photo a été prise…