Chère Judith,
Au cours de votre interview auquel je me suis prêté au sujet des femmes soumises (sujet sur lequel je ne prétends pas avoir de connaissance très étendue, même si elle est étayée par plusieurs rencontres, pratiques et témoignages), il me semble qu’en vous focalisant sur les pratiques, vous avez laissé sur le côté le plus important, le pourquoi, ou plutôt le « pour quoi ? ».
Cette note espère être un élément de réponse, même si, on le verra, la question de la soumission n’est pas vraiment centrale dans le récit qui va suivre.
Nous sommes vendredi. Profitant du passage à Paris d’une amante lointaine mais délicieusement joueuse, d’une part, et du tempérament non moins joueur et non moins délicieux de ma récente amante parisienne (déjà évoquée ici), après m’être assuré auprès d’elles deux de leur accord, j’organisais donc avec Zoé et Pascualina un trio.
Chaque soirée est bien évidemment unique, quelles que soient les circonstances, mais je souhaitais profiter de cette occasion rare pour ajouter à celle-ci quelques ingrédients inédits, tout du moins pour moi. Un de ces ingrédients nécessitait un accessoire que je n’avais pas et que j’eus bien du mal à obtenir, mais que je me réjouissais d’avoir en poche au moment où je retrouvais Pascualina pour l’emmener, sur mon scooter et sous la pluie, à l’autre bout de Paris où Zoé séjournait.
Nous toquons à la porte de la chambre et une Zoé souriante nous invite à entrer. Je me charge évidemment des présentations, et mes deux belles de nuit font connaissance un verre de bulles à la main. (suite…)