[1320] Les 5 sens au 6ème ciel – le récit de Jules

J’ai vu des corps enlacés, des bras, des jambes, des mains, des pieds, des bouches, des sexes comme un ballet ivre ou fou, radeau aux multiples bras où chaque passager semblait s’accrocher aux autres pour ne pas se noyer tout en cherchant à sombrer dans cette mer de chair. J’ai vu les visages décomposés et transfigurés par le plaisir et l’orgasme d’une femme au loup aux couleurs soleil-levant arborant un sexe noir d’homme et de sa victime consentante.
des corps moites et emboîtés
J’ai entendu le bruit du fouet qui claque, le son des fesses meurtries, des cris de surprise de la nymphe au nom épicène lorsque survient le choc entre le cuir et le cul alors même que la brûlante étreinte était attendue et espérée.
J’ai entendu des râles sonores aux coups de butoirs, des soupirs d’aise sous les langues expertes, des cris déchirants qui appelaient à davantage de vigueur de la part de l’assaillant.

(suite…)

[1319] Plaisirs étagés – le récit de Garance

J’observais Marion passer mon collier sur ma poitrine dégagée, et j’observais mes pensées qui m’amenaient au passé, celui d’une vie simple qui ne m’avait pas donné l’occasion de porter cette robe rouge éclatante offerte pour un de mes jeunes anniversaires. Elle s’approcha de ma nuque pour mieux distinguer le mécanisme de fermeture. Je relevai un peu plus mes cheveux et étirai mieux ma nuque. Dans le miroir, mon regard se rassasiait de la scène tandis que mon amie tâchait de se concentrer.

Après avoir paré nos lèvres du même rouge carmin, je rangeais ma trousse à maquillage en supposant sa curiosité d’accéder aux étages supérieurs et de rencontrer les invités. Je me rappelai alors le premier soir de notre rencontre, il y avait quelques mois de cela, chez moi, quand elle ne put s’empêcher de faire irruption dans le couloir alors que je Le déchaussais lors de notre rituel habituel.
Mais ce soir, c’est moi qui me chaussais pour accéder au salon, marche après marche à ses côtés. (suite…)

[1318] Il est 20h Paris sex’veille – le récit de Seb

Je retrouve A***, toujours prête à m’accompagner d’expériences en découvertes, cette fois c’est elle qui me fait découvrir son univers. Curieux et intrigué par cette soirée qui semble très organisée, je sais qu’ensemble nous passerons forcément un bon moment.

Nous y sommes, quelques marches et nous sommes chaleureusement accueillis par notre hôte. De sa voix rassurante, il nous invite à passer par le vestiaire pour nous mettre à l’aise. Encore quelques marches avant de découvrir un étage transformé pour l’occasion en salon de massage. Les dernières marches nous permettent de rejoindre les autres sex’plorateurs.

Thomas fait les présentations et j’ai le plaisir de retrouver des visages déjà croisés lors de précédentes sex’péditions nocturnes.  L’ambiance est déjà à la luxure. Cléante, serviteur dont on ne peut manquer le très joli nœud, répond à toutes les envies et même les provoque. Il faut dire qu’il est bien outillé, avec ce beau buffet bien garni. Vous prendrez bien un canapé ? Oui, tout de suite, celui qui se trouve un peu plus loin et me permet de faire connaissance avec Polymnie, Louize avec sa tenue et son masque de déesse des eaux, Camille et CUI. Puis je retrouve P*** et Jeanne, un signe de plus : la soirée sera plaisante ! (suite…)

[1317] Une expérience inédite – le récit de … Melchior

Par discrétion, les prénoms ont été changés. Vous pouvez néanmoins vous amuser à les retrouver, NDLR

L’appartement était encore bien calme. Dans la salle de bain et dans les chambres du dessous, peut-être des massages étaient-ils en cours, mais l’ambiance, déjà joyeuse, était encore sage.
Dans la pièce principale, Sibylle était allongée sur le grand lit, et sa robe moulante, se confondant avec le drap, faisait éclater sa blondeur et la ligne de ses jambes. Allongé près d’elle, Gonzague avait entrepris de lire l’extrait d’un des livres apportés pour la soirée. Il y était question d’explorations sensuelles nocturnes dans un pensionnat de jeunes filles. Sibylle avait fermé les yeux et semblait paisiblement se laisser aller à l’écoute. Assise près de ses pied, son amie Gwenaëlle lui caressait doucement les jambes, en écoutant elle aussi. Aux pieds de Gwenaëlle, Hector était aussi là, tranquille auditeur.
En face du lit, assis sur le canapé, près de Circé, d’Évariste et de Christelle, laissant la voix de Gonzague prendre l’espace, je contemplais ce tableau charmant.
Le bien-être qu’exprimait la position de Sibylle me donna envie d’y ajouter ma touche : je m’approchai du lit et me mis à masser doucement les épaules, la tête et la nuque de Sibylle. Sans même ouvrir les yeux elle laissa ces mains non-identifiées poursuivre leur massage. Christelle, derrière moi, se mit elle aussi à me masser les épaules. Ce tendre tableau se prolongea quelques minutes, avant de changer de couleur… (suite…)

[1316] Mélopée de Polymnie

Ce soir, j’ai choisi une tenue qui m’aurait fait rougir si j’avais osé la porter dans un autre contexte. C’est l’occasion de sortir le haut cramoisi offert par une amie, avec un décolleté profond dans le dos que je porte à l’envers. Mes seins sont couverts, mais il suffit que je me penche un peu pour qu’ils pointent le bout de leur nez.
Sur place, Thomas m’accueille et m’embrasse de cette façon dont il a le secret, qui me fait me sentir si désirée. Les autres invités se prélassent sur les canapés confortables qui vont accueillir plus tard nos ébats, pendant que Cléante sert du champagne à tout le monde, tout fier dans sa tenue très minimaliste composée d’un caleçon et d’un nœud-papillon rouge.

On commence par quelques jeux pour nous mettre d’humeur : échanges de fantasmes, échanges d’objets, échanges de lectures… Garance semble être la cible de plusieurs esprits déviants, les objets masculins prennent un malin plaisir à se retrouver entre des mains féminines et vice-versa, et tout le monde lance ses hypothèses dans la foulée. Pour ma part, je regrette qu’il n’y ait pas de double gode ceinture dans le tas : j’en aurais profité pour m’isoler avec Louize et tester l’objet. A la place je me retrouve avec une ceinture tressée à la main : je l’enroule autour de mon bras, joue avec, et essaye d’imaginer quelle marque cela donnerait si on l’abattait avec force sur mes fesses. (suite…)

[1315] En chair et en noces – le récit de 502

Lorsque Cui me convia à cette soirée, je me dis que c’était vraiment un excellente occasion de trouver enfin une épouse. Ceux et celle qui jadis lisaient mes billets de blog solides comme l’ennui, savent bien que je passe ma vie à mettre en danger mon honneur, en péril ma jeunesse et qu’il est grand temps pour moi de devenir un bâtisseur, de fonder un foyer et de me marier. C’est probablement pour cette raison que Cui m’invita.

Pour me donner du courage face à l’adversité, juste avant d’arriver, j’ai relu dans le métro, (à voix haute), le petit fascicule de l’Armée du salut sur le mariage. Il n’y avait aucune raison de renoncer, c’était même plutôt encourageant : « le péché qui s’est glissé entre Adam et Eve menace à chaque instant la plus parfaite des unions conjugales ». L’affaire se présentait donc finalement plutôt bien : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur » (Éphésiens 5, 22)… même si je regrettais que ce soit un autre, le « Seigneur ».
Devant la porte, un tourment me traversa : Se pourrait-il que je me marie avec une délurée ? Mais c’était comme s’il n’y avait pas de réponse, dans tout l’univers, à une telle question, comme si la langue des hommes et des femmes s’était épuisée, tarie. Bordel !
uomo spellato su tappeto tibetano
Je sonne, je monte. Évidemment, des jours durant, j’avais pris soin de lire et relire le Yu-fang-pi-kiue, grand manuel de physiognomonie chinoise, qui délivre toute la sagesse de l’orient sur une série de questions de malheur comme celle du choix de l’épouse. Dans ce livre, il est formellement déconseillé de se marier avec une femme qui a la voix trop masculine, le ventre dérangé, la peau rêche, les poils du pubis raides, un trop long nez. De même, il faut à tout prix éviter de prendre pour épouse les femmes qui ont du goût pour les hommes de bas étage, celles qui sont très maigres, celles encore qui ont les os forts et durs, la pomme d’Adam proéminente ou bien la chevelure jaunâtre ou ébouriffée. Bien sûr, les femmes trop souffreteuses sont à fuir également pour fonder une maisonnée. Le Yu-fang-pi-kiue est formel : un homme ne doit pas s’accoupler avec de telles femmes sous peine d’être dépouillé de sa vigueur.

(suite…)