[846] Conte-photo

L’esprit de Noël souffle sur la burposphère et pour que mes lecteurs pervers retrouvent l’espace d’une fraction de seconde leur âme d’enfant (mais se rappellent promptement qu’être adulte ouvre de nouvelles portes), j’extraie de ma photothèque une petite collection d’image sur le thème du conte plus ou moins défait.

Vos commentaires sont les bienvenus (comme d’hab’).

Quelques crédits pour les illustrations
Joseph Wolfsberg – At Home I
Brooke Shaden – Depth perception
Franck Brunner – Alice in Wonderland
jasper goodall – Bad bambi
Romain Bernardie James – Mickey Mouse and Me
Shlomi Nissim – Little Red Cup
Wim Delvoye – The kiss
Thomas Czarnecki — From Enchantement to Down (deux images)
Tim Walker — Modern day fairy tales
Wallace Wood — Alice in Wonderland

[843] Et le désordre à vos dentelles

Une photo bien toute pourrie comme à mon habitude

Sur la dernière publicité Lancôme pour Trésor, pas grand chose à se mettre sous la dent, mais quand même, dans le coin en bas à droite, on voit une mention « Penelope Cruz ».

À quoi sert cette mention, m’interrogé-je ? Soit on connaît Penelope Cruz, et on la reconnaît, soit on ne la connaît pas et on s’en branle.

Et puis je me suis dit qu’il était effectivement là, le risque. Non pas ne pas la connaître (parce que depuis Jambon Jambon, ça fait quand même un paquet d’années que cette brune espagnole fait à juste titre bander la planète), mais ne pas la reconnaître. Faut dire qu’avec la couche de maquillage (et de photoshop) dont ils lui ont replâtré le visage, elle ne ressemble plus à grand chose.

PS : on notera que depuis 2006, on ne rigole plus.

[842] De battre mon cœur s’est arrêté

Je me demande si la façon dont parle Maître Yoda n’est pas le souvenir d’un vieux traumatisme de Georges Lucas en cours d’allemand.

Ich weiß nicht was soll es bedeuten
Daß ich so traurig bin…

Du coup, je me demande aussi comment Yoda est doublé en allemand.

[841] Derniers exercices – Mots crus

Exercice en miroir pour ce qui sera le dernier article de cette série consacré à mes jeux avec S*** il y a 9 ans.
À chacun de prononcer des mots et de les mettre dans la bouche de l’autre, avant, pendant et après.

Un exercice où, aujourd’hui, je ne suis toujours pas très à l’aise à l’oral. Il y a neuf ans, il me semble que j’étais plus gauche encore.
Jugez-en vous-même !

– + –

Mon cru

Avant

toi : hum… comme tu bandes fort, tu me donnes faim de ta queue

moi : aujourd’hui je te réserve une surprise !

toi : j’ai envie que tu me baises, j’ai envie que tu me fasses jouir

moi : hier, je me suis branlé en pensant à la façon dont j’allais te baiser

toi : je vais te sucer à fond, je vais te vider les couilles

moi : j’ai envie de te bouffer la chatte et le cul, tu vas sentir ma langue partout en toi

Pendant

moi : ouvre moi tes fesses, je vais t’enculer profondément

toi : bourre moi, vite, rentre fort en moi,

moi : humm vas y, suce moi comme ça, lêche moi les couilles, caresse toi en même temps

toi : vas y, lêche moi bien, vois comme clito est dur, caresse moi

moi : branle moi avec tes pieds

toi : viens jouir dans ma bouche

Après

toi : ta queue est encore dure

moi : qu’est ce que j’aime ton cul Sarah

toi : j’ai encore envie de goûter ton sperme

moi : je passerais des heures à caresser ta chatte

toi : approche un peu ta queue de mes lèvres, que je la réveille

moi : j’aime voir nos corps mélangés, ta mouillure, ton sang, mon sperme mélangés…

– + –

Son cru

Toi avant

Sors ma queue, que tu la voies bien, t’en as envie, hein?

Ecarte tes jambes, montre moi ta chatte et ton cul… oui, je vois que tu en as envie…

À genoux, prépare ta bouche pour ma bite!

Moi avant

Regarde comme je suis mouillée… ici

Dévore ma chatte, goûte à mon jus salé…

Donne moi ta bite, que je t’avale des coups de langue et des lèvres

Toi pendant

Ouvre grand ta bouche, je veux que tu sentes ma queue au fond de ta gorge!

Ton doigt dans mon cul… deux… plus profond !

À genoux, que je t’enfonce ma bite dans ton cul…

Moi pendant

Touche-moi avec tes doigts, titille-moi le clito et joue autour de mon sexe et au trou derrière…

Je veux ta queue dans ma chatte, donne-la moi… oh…

Enfonce bien, fort, dans mon cul, oui!

Toi après

Lèche-moi le sexe et les couilles

Embrasse-moi la bouche, que je sente bien ta langue, imbibée de mon odeur

Caresse-moi le long du dos… tes mains et ta langue… jusqu’à entre les fesses… ;-)

Moi après

Masse-moi, avec ton sperme, sur mon ventre, sur mes seins

Embrasse-moi plein la bouche, que je goûte mon propre jus sur tes lèvres

Mordille-moi les seins… tes doigts dans mon sexe… c’est reparti…

Son cru
Toi avant

Sors ma queue, que tu la voies bien, t’en as envie,
hein?
Ecarte tes jambes, montre moi ta chatte et ton cul…
oui, je vois que tu en as envie…
A genoux, prépare ta bouche pour ma bite!

Moi avant

Regarde comme je suis mouillée… ici
Dévore ma chatte, goûte à mon jus salé…
Donne moi ta bite, que je t’avale des coups de langue
et des lèvres

Toi pendant

Ouvre grand ta bouche, je veux que tu sentes ma queue
au fond de ta gorge!
Ton doigt dans mon cul… deux… plus profond!
A genoux, que je t’enfonce ma bite dans ton cul…

Moi pendant

Touche-moi avec tes doigts, titille-moi le clito et
joue autour de mon sexe et au trou derrière…
Je veux ta queue dans ma chatte, donne-la moi… oh…

Enfonce bien, fort, dans mon cul, oui!

Toi après

Lèche-moi le sexe et les couilles
Embrasse-moi la bouche, que je sente bien ta langue,
imbibée de mon odeur
Caresse-moi le long du dos… tes mains et ta
langue… jusqu’à entre les fesses… ;-)

Moi après

Masse-moi, avec ton sperme, sur mon ventre, sur mes
seins
Embrasse-moi plein la bouche, que je goûte mon propre
jus sur tes lèvres
Mordille-moi les seins… tes doigts dans mon sexe…
c’est reparti…

[838] Exercice n°4 – Décrire la fellation idéale

Après le cunnilingus, il était clair que S*** allait passer à la fellation bien sûr. D’ailleurs, cet épisode m’a été réclamé à corps et à cris par vous, amis lecteurs ! S*** me demanda donc de lui décrire comment j’imaginais la fellation idéale… Je lui répondis ceci.

✦ ✦ ✦

Pour commencer, l’idéal est que ça démarre sans que je m’y attende (mais sur ce point, je conçois que ce soit difficilement réalisable compte tenu de l’état d’alerte sensorielle dans lequel nous sommes quand nous nous rencontrons).

Passée l’éventuelle phase de surprise, il faudra entamer le jeu par des caresses, avec la main, au travers du tissu, jusqu’à obtenir un sexe bien raide et les premiers grognements…

Une main habile ouvrira la braguette et fera délicatement sortir l’engin, à moins qu’il ne surgisse de lui-même, tel un diable hors de sa boîte (Jack-in-the-box ?). Surtout, à ce moment, conserver les habits, qui exercent sur le dessous de la queue une exquise pression.

Là, la bouche commence gloutonne, m’avale, comme pour me rassurer « oui, ne t’inquiète pas, je suis là ! ». Une fois la confiance établie, on peut être plus douce, plus allusive, les lèvres glissent sur la hampe, la pointe de la langue parcourt la couronne du gland…

Après quelques instants, on peut commencer à délivrer la bête, descendre le pantalon, ôter le caleçon (ou autre sous-vêtement) : on y perd la pression évoquée ci-dessus, mais on gagne l’accès à des zones qui réclament elles aussi de l’attention : couilles, anus, fesses. L’option « quickie » dans un parking, des toilettes, … peut – doit – s’affranchir de cette étape : on garde le pantalon, non déboutonné, juste dézippé ; on extrait avec délicatesse les testicules qui devront sortir du caleçon, et seront donc comprimées de l’arrière, par le caleçon et le pantalon.

Reprenons.

Maintenant, les mains ont libre accès à mon cul. Elles peuvent caresser mes fesses, sans continuer de jouer avec ma queue ; mouiller un doigt, caresser doucement l’anus, d’abord le contour, puis s’introduire légèrement. Ma queue doit être bien raide et demande maintenant des caresses plus poussées : avec l’autre main, s’emparer de mon dard, le branler, en alternant prise plus ou moins ferme (mais les doigts ne doivent pas s’enfoncer trop, c’est la paume qui exerce l’essentiel de la pression), vitesse plus ou moins rapide. La bouche, la langue, doivent elles aussi alterner les pressions, les caresses. Les testicules peuvent être palpées en douceur, éventuellement gobées délicatement.

Pendant ce temps, je peux aussi apprécier de caresser ma partenaire. Les seins, les cheveux, la nuque, le sexe aussi, sentir la mouillure due à l’excitation du plaisir qu’on me donne.

Au moment où l’on sent mon plaisir monter, ma jouissance proche, alors la bouche doit se concentrer sur ma queue, l’avaler de bas en haut, avec une pression assez forte, la main aussi, active, qui me branle.

Au moment de l’éjaculation, maintenir la pression, mais réduire les frottements : la couronne du gland devient trop sensible ! Continuer de branler doucement, pour prolonger les contractions, faire bien gicler tout le sperme. La vigueur de l’éjaculation est un témoin assez fiable de la qualité de la fellation. En revanche, la quantité de sperme est elle fortement dépendante des réserves, en fonction des … exercices précédents !

Voilà…

✦ ✦ ✦

Quelques années après, mes goûts ont un peu évolué. Je ne renie rien de ce que j’ai écrit ci-dessus, les conseils sont toujours d’actualité et je rêve toujours de cette surprise qui ne vient pas : à la maison, parce que la « surprise » n’est pas dans le genre de la maison, et chez mes amantes, parce que la surprise est éventée !

J’ai aussi découvert, depuis, quelques partenaires qui savaient pratiquer la gorge profonde, et l’essayer, c’est l’approuver. Depuis lors, je regrette hélas que cet habile talent ne soit pas plus répandu.
J’ai aussi une tendance à préférer l’irrumation à la fellation, mais j’ai toujours un peu peur de heurter ma partenaire, de lui faire perdre un peu le plaisir de se sentir « au contrôle ».  Si j’essaye de recevoir plus passivement, je peux alors prendre cet autre plaisir, celui de prendre tout mon temps.

[835] La consultante

Petite poupée des organigrammes (photo non contractuelle)

Son prénom, avec sa graphie particulière, m’a mis la puce à l’oreille. Elle devait être jeune. Trois clics plus tard (merci mon ami Google) et j’avais sa photo qui confirmait mes hypothèses : une jeune femme, des années 80 . Plutôt jolie, brune, chevelure ondoyante, mâchoire carrée (où l’on voit que mon illustration n’est carrément pas contractuelle – et c’est tant mieux), décolleté sage, sourire plein de dents, elle a indéniablement le physique de l’emploi, dans sa boîte qui débite du consultant au kilomètre. Le consultant est jeune et beau. Le consultant est impeccablement habillé. Le consultant est très fier de produire des Powerpoint™ remplis de phrases absconses qu’il peinera à traduire en français quand on lui demandera des explications orales. Le verbe préféré du consultant est « optimiser ».

Nous échangeons depuis quelques jours une correspondance dense et professionnelle, et elle termine chacun de ses courriels par « N’hésitez pas à m’appeler sur mon portable » (alors que je n’ai aucune difficulté à la joindre sur son fixe).

Ça me titille.