Elle m’avait dit « je vais te sucer pendant une demi-heure ».
Je m’étais dit que c’était une belle perspective.
Je m’étais interrogé sur notre capacité à tenir cette « distance », tant pour elle (crampe de mâchoire ?) que pour moi (si c’était trop bon, je risquais de jouir trop vite, et si ce n’était pas bon, je m’ennuierais, et si ? et si ?).
Elle m’avait dit « ce sera bon ! »
Je m’étais dit que j’allais lui faire confiance, et que j’allais me faire confiance (après tout, généralement je ne suis pas du genre à jouir vite et je saurai profiter pleinement du moment, sans trop me soucier de la grande aiguille qui trotterait sur le cadran de nos ébats).
∙▪♦▪∙
Elle était allongée sur le lit et, frondeur, je me postai à quelques centimètres de son visage, à bonne hauteur pour que ses yeux puissent pratiquement lire la devise embossée sur les boutons de la braguette de mon jean (ça doit dire « toi qui t’aventures ici, abandonne tout espoir » ou quelque chose comme ça). Avec une lenteur qui me faisait piaffer, elle a fait sauter un à un les boutons, caressant mon sexe gonflé encore replié contre ma cuisse. « Je ne devrais pas voir du tissu, ici ? » me fit-elle remarquer à mi-course. Un ou deux boutons de plus et elle engouffra enfin sa main pour aller délivrer de sa douce prison de toile Denim ma queue impatiente, en évalua brièvement, des doigts et du regard la forme, le volume, la douceur, avant de l’engouffrer dans sa bouche après l’avoir décalottée du bout des lèvres.
Non, certes, je n’avais aucun œil rivé sur ma montre ni sur une lourde horloge franc-comtoise qui aurait pu sans choquer contribuer à la décoration de la chambre déjà baroque de cet hôtel « [au] style rétro mais [au] confort moderne », mais nous n’avons pas atteint la demi-heure. Entre temps, mes mains en effet n’étaient pas restées inactives et avaient trouvé, par hasard, vraiment !, une source bouillonnante qu’il convenait de colmater pour éviter tout dégât des eaux.
∙▪♦▪∙
Plus tard, elle m’a dit « Allonge-toi ! »
Je me suis étendu sur le lit, de telle façon que je pouvais voir, sur le miroir placé au plafond1, mon corps entier à l’exception de la tête. Je trouvais l’image flatteuse, j’avais l’impression, en le voyant sous cet angle inédit, que mon sexe était plus long. Elle prit place sur le côté, agenouillée, l’axe de son corps faisait un angle aigu avec mes jambes. Sa tête, les cheveux mis en chignon au-dessus de mon ventre, de sorte que je ne voyais d’elle qu’un ovale de cheveux blonds masquant ma toison noire, son cul, somptueusement dessiné par la position qu’elle prenait, les jambes repliées, tout cela se reflétait aussi dans le miroir, si bien que je pouvais jouir du spectacle la nuque détendue et les yeux Ô Ciel !2, ou bien, en la relevant, je pouvais croiser son regard, regarder ses lèvres glisser sur toute la longueur de mon sexe ou s’aventurer sur mes couilles, laissant alors apparaître mon gland cramoisi luisant de sa salive.
Je lui ai demandé « Et si d’aventure, je sentais que j’allais jouir, que faut-il que je te dise ? »
Ce moment ne semblait pas imminent, mais je préférais prendre les devants et ne pas avoir à poser la question à un moment où je n’aurais plus été capable de comprendre la réponse, car en effet, c’était bon.
Elle m’a répondu « Tu fais comme tu veux », j’ai répondu « d’accord ! » et j’ai compris que j’avais affaire à une ces femmes suceuses qui ne s’offusquent pas de l’âcreté du sperme3 qui gicle dans leur bouche4.
∙▪♦▪∙
Concentrée, silencieuse, elle alternait ses jeux de bouche, de langue, de doigts… Parfois sa langue s’aventurait sur ce sillon en relief qui départage le corps en deux moitiés égales, part des testicules et conduit à l’entrée de mon cul, ouvert aux baisers et aux caresses. Parfois elle me branlait avec vigueur et si, d’un même mouvement, sa bouche suçait mon gland, je sentais violemment monter mon plaisir. Elle ralentissait alors, léchait chaque centimètre de la peau délicate de mon sexe (« et pour embrasser le corps tout entier, combien de temps cela prendrait-il ? ») ou tentait de prendre mon sexe au plus profond dans sa gorge, sans arriver toutefois à totalement l’engloutir. J’étais moi aussi plutôt silencieux. Je commentais parfois ce qui était particulièrement agréable, ou bien je lançais quelques conversations, de ce genre de conversation à sens unique où l’autre n’a pas toute latitude pour répondre5. Je profitais pleinement de toute la volupté de ce long moment consacré à mon seul plaisir6.
Elle reprit un rythme rapide pour me sucer. Sans doute quelques tensions dans mon corps (mes jambes qui se raidissent, mon dos qui se cambre, ma queue qui pulse) lui ont fait comprendre que, lentement mais sûrement, ou peut-être pas si lentement que ça, je m’approchais de l’orgasme. Oui, ma jouissance arrivait et je ne fis aucun effort pour la retarder. Je laissai sciemment passer le point de non-retour, je grognai, je m’arquai sur mes jambes et sans que ça ne mette en pause les va-et-vient de sa bouche sur ma verge – bien au contraire, elle redoubla d’ardeur – j’éjaculai avec un long râle tandis qu’elle continuait de pomper vigoureusement mon sexe agité de spasmes.
Quelques minutes – oui, minutes – encore après, mon corps tout entier était encore secoué de secousses sporadiques, témoins de la plénitude de mon orgasme, tandis que sa bouche, immobile désormais, maintenait toujours au chaud ma queue palpitante.
∙▪♦▪∙
Mise à jour du 5/11/09 : Le point de vue de la demoiselle aux commandes peut désormais être lu sur ce billet.
- Pourquoi sont-ils si rares, les hôtels proposant cet accessoire si simple et pourtant si incandescent ?↩
- Monsieur rêve, lui aussi↩
- J’avais pris du jus d’ananas, toutefois, au petit déjeuner, qui est réputé, avec le nectar de goyave et quelques autres jus de fruits, pour adoucir la saveur de notre liqueur séminale.↩
- Et dans ma mémoire remonte le souvenir d’une soirée à l’Opéra où j’avais, avec délice, croisé un de ces succubes↩
- comme chez le dentiste en somme↩
- Oh ! Je ne vais pas rouvrir le sempiternel débat sur le plaisir du donneur et le plaisir du receveur, je crois que nous sommes tous ici – oui, toi aussi, ami lecteur – d’accord pour dire que dans ces circonstances, le plaisir se partage, mais bon, c’était quand même ici mon plaisir vers lequel elle comme moi étions tendus.↩
Qu’ils sont bons ces moment où notre chère et tendre prend le temps de s’occuper de nous.
Elle en profite pour nous analyser, nous épier, étudier le moindre mouvement, la moindre réaction.
Lorsque le bonheur arrive, on voit souvent poindre un sourire, signe de la satisfaction d’avoir su mener par le bout du nez son homme si fragile en ces instants.
Laume
ha c’est malin…
Et je fais comment moi maintenant, c’est que c’est loin ce soir !
Tsk tsk tsk…
Fichus réflexes physiologiques parfois… ;-)
@ Laume » Ah bon, elle te fait ça « par le bout du nez », ta Pa ?! Vous avez d’étranges mœurs ;-)
@ Vintage » Ça ne te consolera pas, mais moi ces « fichus réflexes physiologiques » m’ont fait me dandiner sur ma chaise toutes les longues heures que m’a prises la rédaction de cette note ! (Et je ne crois pas que ce soir sonne l’heure de mon apaisement, de surcroît !)
Miam! Qu’il est délicieux de s’éterniser sur une fellation, de faire monter le plaisir doucement, alterner baisers, caresses, et coups de langue… Et qu’il est agréable d’en lire la description !
(Par contre, même si j’avale volontiers le sperme de mon ami, celui d’un autre partenaire de jeux, je n’oserais pas…)
Qu’en des termes choisis et bien amenés ma foi ces choses là sont dites…
Gros soupir…
« ce sillon en relief qui départage le corps en deux moitiés égales, part des testicules et conduit à l’entrée de mon cul » bref, le périnée antérieur, quoi :- )
Je me suis régalé à lire ce récit d’une pipe magistrale. Merci de nous faire rêver … :)
@ Mel’Ody » Je conçois qu’il ne soit pas évident d’aller jusqu’à avaler le sperme d’un partenaire de passage, dont on ne peut jamais vraiment être sûr(e) de la salubrité. Au delà de cette réserve hygiéniste, je pense que ça dépend de la façon dont on considère le fait de laisser éjaculer un homme dans sa bouche (étape 1) et d’avaler son sperme (étape 2). Si on trouve ça moyen, à cause du mauvais goût, et qu’on n’y consent que parce que ça fait vraiment plaisir à un homme que l’on aime, soit, rationnons ! Mais si ça fait partie du plaisir au même titre que celui qui nous conduit à le sucer, le plaisir du donneur, donc, pourquoi se poser cette limite ?
C’est une question très personnelle, à laquelle chacun(e) à sa réponse. Je sais qu’il y a des hommes qui pestent contre celles qui « n’avalent pas », moi je laisse ce sujet à l’appréciation de ma partenaire (n’empêche, que ce soit dit, le plaisir est beaucoup plus intense lorsque l’on jouit dans la bouche – avaler ou non le sperme ne change rien, on n’est plus dans le plaisir physique mais dans le symbolique).
@ Emmanuel » Merci pour ce commentaire. Vraiment, je me suis appliqué, et je suis content que mon texte touche son but, ne fut-ce que sur un seul lecteur ;-)
@ columbine » Merci docteur ! J’étais certain qu’il existait un terme anatomiquement précis pour le nommer (encore que je pensais non pas à la zone mais vraiment juste à cette étrange ligne de démarcation en relief), mais j’avais la flemme de chercher et surtout je portais mon attention sur d’autres vocables.
@ M. Chapeau » Je rajoute +1 au compteur initié avec Emmanuel, alors ;-)
Ben voui nous voila affublés d’un périnée antérieur … merci columbine !
Un bel écrit mr cui, vraiment torride, foi de sucé ! Si j’aime par dessus tout et pas de façon monolithique, et comme tu le dis cela tient du symbolique, une belle éjaculation entre les lèvres d’une jolie bouche, je n’en tire pas plus de plaisir si celle ci se fait gourmande en avalant ou pas. Et la je n’en tire même pas de plaisir symbolique :)
J’aime ce récit érotique cher ami !
surtout, le périnée a été mis à la mode par notre président lui-même ou plutôt par sa coach!
pour revenir au sujet du jour, c’est une zone chez l’homme que j’ aime bien toucher non seulement parce que je la sais sensible mais aussi pour son relief comme tu dis.
Il n’y a pas que chez les hommes que la lecture de ce billet provoque des dandinements… C’est malin, vous m’avez donné affreusement envie… Et dire qu’il ne reviendra pas avant de nombreuses heures! Mince…
Ah mais Cui, ne te méprend pas, j’ai beaucoup aimé ce billet, et tout comme Ange Solaire, dès que Kees m’indique qu’il a finit de bosser, je lui saute dessus pour aller le sucer ^^.
Par contre, je ne suis absolument pas d’accord avec ta dernière remarque. Si je n’avale pas le sperme de mes partenaires de jeux c’est effectivement une question d’hygiène. Et le problème n’est pas d’avaler mais d’avoir le sperme en contact avec les muqueuses de la bouche. Vraiment, j’aimerais beaucoup le faire, et je fantasme de gangbang où je pourrais être recouv… enfin je m’égare… mais tout comme faire l’amour sans préservatif est plus agréable, j’estime cela nécessaire quand on ne connait pas ses partenaires… hélas !
Pour avoir déjà contracté une MST en janvier dernier seulement par des pratiques orales (heureusement soignée rapidement à bon coup d’antibio), je peux te dire que je prend ça très au sérieux ;-). J’en parlerais d’ailleurs dans un prochain billet dès que j’aurais remonté le temps jusque Janvier 2009…
Bref, je ne pouvais pas laisser ça sans réponse,
Bonne soirée !
@ X-Addict » Ah, tu m’as mal lu ! Je considère que le plaisir de la jouissance dans la bouche de ma suceuse est bien plus grand au premier plan physiologiquement ! (Cela dit, merci d’avoir aimé mon récit, j’y ai mis beaucoup de moi ;-)
@ columbine » Qu’il se dépêche de crever d’une overdose de coke, Mister Périnée tonique.
@ Ange solaire » Bienvenue ici et … bien du plaisir à vous deux après le dandinement !
@ Mel’Ody » Ah mais je n’ai jamais remis en question le plaisir que tu avais pu avoir à lire cette note (dit-il, tout en modestie).
Je te remercie pour ces précisions, qui sont très claires et argumentées. Je prenais bien soin, dans mon commentaire, de distinguer deux caps : le premier qui relevait d’un choix prophylactique, le second qui était plus d’ordre « philosophique » ! Et, hélas, devant le premier, le second doit souvent s’effacer.
(J’espère bien que MM. Melody & Ange Solaire viendront me récompenser pour avoir mis leur conjointes dans un état d’excitation dont ils devraient avoir, à l’heure où j’écris, récolté les fruits !!!!)
Oh la belle turlute que voilà !
Elle est une experte, et vous CUI, un merveilleux conteur.
Je reviendrai…
Si seulement…
@ Dame » Je suis content de votre commentaire, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas appliqué sur un texte et je suis ravi que ça se remarque !
@ Ange solaire » Je crains ne rien pouvoir faire pour vous (à part remuer le couteau dans la plaie ?)
« Inderdaad, ik heb flink genoten gisteravond van Mely. Jouw blogpost is een understatement voor wat ik gisteren heb ervaren ;-). Bedankt !! Schrijf maar dit soort dingen vaker ^^. »
Traduction en direct par Mely…
Effectivement, j’ai délicieusement profité d’une pipe de Mely hier soir. Ce billet est un euphémisme pour ce que j’ai vécu ;-). Merci !! Ecris donc ce genre de choses plus souvent ^^.
Encore une histoire de pipe! CUI il faut te renouveller mon poussin….Kinky t’as pas une idée pour notre ami, franchement sa sexualité me paraît de plus en plus poussive….fais lui livrer un de tes objets funky de chez La Redoute, enfin fais quelque chose.
Bah… Il ne perd rien pour attendre… (Et j’ai eu envie d’ajouter: ce n’est pas comme si c’était la première fois… Mais chut, je ne voudrais pas me plaindre!)
Quel bon souvenir ! Merci d’avoir pris le temps de le décrire, avec beaucoup de talent d’ailleurs : je ne me lasse pas de le relire.
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(envoyé depuis mon be-bop)
ça fait longtemps qu’on n’a pas gazouillé sur vos excellents articles cher CUI : donc on va « postillonner » une grosse bulle.
Voici – Apparemment la toile de Nimes, n’est pas une toile qui « Gênes »…
au-revoir !
Un de vos mots clés m’a intrigué… ‘
Intriguée par un de vos mots clés j’ai googlé… je ne connaissais pas. Grande découverte. Merci.
Pour ce qui est du temps passé à cette délicieuse occupation, nous avons eu une vive discussion parallèle dimanche fellation vs cuisson des oeufs ; de l’oeuf mollet à l’oeuf dur… voire archi cui. oups cuit. mais aucune n’a donné une aussi belle recette et/ou description que la vôtre.
j’adore vos « blablas de garçon »
B
Ta petite note sur le goût âcre du sperme me fait réagir vivement. Si tu veux adoucir le goût de ton sperme, t’arrête de fumer et puis c’est tout ! Ou sinon, tu bédaves, c’est très bien aussi, étant donné que tu n’as plus de spermatozoïdes, ton sperme a un goût très doux… C’est pourquoi je demande toujours au jeune homme qui me tient compagnie s’il fume. Si oui, je ne le suce pas…
J’ai toujours eu beaucoup de mal avec les verbes irréguliers. Si seulement à l’époque le prof m’avait enseignée quelles applications pratiques par la suite à certains je trouverai… :-)
@ Storia Giovanna-Tiny : j’suis très crédule en général, votre truc là, c’est vrai ?
@Gicerella : je confirme par l’analyse. Le sperme des fumeurs est beaucoup plus âcre que le sperme des non-fumeurs. La clope se sent jusque un mois dans le goût du sperme…
@gicerlilla et storiaetc, le sperme de mon fumeur à moi a un goût très doux, je ne suis donc pas sûr de la généralité de cette affirmation…
Un plaisir…:)
@ Kees (M. Mel’Ody) » Tak!
C’est un peu vexant pour elle de prétendre que ce que j’ai vécu n’est qu’un euphémisme de ce que Mel’Ody vous offrit. Moi, je propose un petit concours pour les départager (en toute objectivité, bien sûr ;-)
@ Mademoiselle Dusk » Eh ! C’est pas parce que tu as décidé de devenir mormone qu’on va se passer des plaisirs simples de la vie (et en faire un peu profiter les copains).
@ Ange Solaire » Il est des choses dont on ne se lasse pas (bis repetita placent).
@ Alice » Comme disait Kinky « tout le plaisir est pour moi » !
@ secondflore » Attention, la lecture de cette note vous sera facturée 0,74 FF.
@ pateric » Merci pour la flatterie et le calembour ! Et reviens quand tu veux (par contre, moi, j’ai de plus en plus de mal à cliquer sur un lien « erog.fr » tant c’est infesté de publicité, snif).
@ petite française » Pourtant, si le mot-clé dont vous parlez est bien celui auquel je pense, vous aurez pu constater que j’en avais déjà plusieurs fois parlé !
@ Storia X. » Je ne fume ni ne bédave (un des rares vices auquel je reste rétif). Ce critère n’est donc pas exaustif.
@ Gicerilla » Oui, ça fait du bien une petite révision de temps à autre ! (Je n’ai pas testé le programme Erasmus, en plus.)
@ columbine » Je pense que l’alimentation joue un rôle prépondérant, mais l’impact du tabac est peut-être à considérer aussi, je ne sais pas !
@ Athena » Je sais ! Je sais ! Vive la réciprocité !
@columbine : tu as déjà fait du comparatif ? À moins qu’à côté tu lui fasses de bons petits plats à base de légumes et pas trop de graisses…
@CUI : je le savais. Une vraie hygiène de vie :)
@storia: disons que je n’ai pas connu d’autre fumeur et que j’ai connu sperme de non fumeur amer (bien qu’ayant une alimentation irréprochable). amatrice de gastronomie j’ai le goût très développé et une odeur amère ou acre, je déteste (je ne bois pas que café exactement pour cette raison, même sucré, le café reste amer). même chose pour les haleines de café ou de cigarette, je déteste; heureusement il y a des moyens pour purifier l’haleine de tous ces « fléaux »!
@CUI, il se peut que la nourriture fasse une différence (pas franchement le cas de mon homme qui n’a pas le temps de sustenter correctement), comme peut-être les gènes aussi, whos knows!
@columbine : je pense aussi que c’est tout une hygiène de vie. Mais perso, j’ai constaté une vraie différence entre sperme de fumeur et de non-fumeur…
@ Storia & columbine » Après « la cuisine au sperme », désormais « la cuisine pour le sperme » !
Je constate que ce site est fréquenté par des personnes fort cultivées et dotées d’un goût très délicat. Je ne me risquerais pas à confronter ma faible connaissance de la chose à la vôtre, Mesdames, en particulier. Je parle de la saveur du sperme et de son rapport avec les habitudes tabagiques ou alimentaires. La pratique de la fellation m’est plus familière et je constate à nouveau qu’il peut être particulièrement agréable d’en être, non seulement l’heureux bénéficiaire (sachant que je partage le point de vue selon lequel le bénéfice est partagé), mais aussi le lecteur assidu. Me manque d’en être le narrateur et Comme, cher Une Image, je l’ai laissé entendre ailleurs, il me tarde d’être à nouveau sucé et d’en jeter l’encore chaud souvenir sur le papier.
J’aime beaucoup votre site, sa tonalité, l’originalité gazouillante de sa présentation. À bientôt.
(…) Arrivé au deuxième étage, le jeune homme sonna à la porte d’un appartement. Un valet de haute taille, galonné et doré, vint lui ouvrir et l’introduisit dans un vaste salon. Il prit place dans un fauteuil de cuir non loin d’une petite table genre table de bridge. Les valets du club des Buveurs de Sperme s’empressèrent autour de lui. Après avoir choisi un cru de choix, du sperme sénégalais année du naufrage de La Méduse, Corsaire Sanglot alluma une cigarette.
Ecrit par : le grand robert | 17.05.2006
Louise Lame,
Quand on m’a demandé quel livre avait provoqué en moi la plus profonde émotion érotique, j’ai répondu spontanément La liberté ou l’amour. Me ravisant, j’ai ajouté, à égalité, Madame Edwarda et L’histoire de l’oeil.
Je trouve particulièrement plaisant de retrouver un écho de ces lectures ici. Merci de m’avoir donné envie de libérer avec amour mon exemplaire de sa bibliocage.
Je vous en prie.
@ Michel » Eh bien, que de compliments ! Je vous souhaite le meilleur pour vos projets. Comme disait l’autre : « Bonne chance Gorsky ! »
@ Louise Lame » J’essaye de déduire des propos de Michel qu’il s’agit d’un extrait de Madame Edwarda (que je ne connais pas).
Cher Comme une image,
Ben non, enfin…
En premier lieu, la lecture de Georges Bataille aère agréablement les neurones et cette chose dont nous disposons plus bas. En suite 1, Louise Lame est un personnage de Robert Desnos, l’auteur de La liberté ou l’amour. Elle s’y promène nue dans le Bois de Vincennes. En suite 2, Desnos et Bataille, peu importe, tout cela est littérature. En suite finale, je suis désolé d’être aussi professoral ce soir ; bonne continuation à tous.
@ Michel » Ne vous sentez pas coupable de m’apprendre des choses, je n’ai jamais prétendu être incollable sur aucun sujet et pas plus l’érotisme qu’un autre ! Pour Desnos, j’en étais resté à Rrose Sélavy !
J’y pense, êtes vous tombé sur ce passage où j’indiquais qu’un de mes romans érotiques préférés était Le Point d’Orgue de Nicholson Baker ? Ça change pas mal de Bataille !
Messieurs, nous avons gagné une héroïne de Bataille sans pour cela se faire la guerre… que demande le peuple ?
Bien à vous.
Je découvre ton blog grâce à M. Chapeau, et avec plaisir.
Trés intéressant les deux versions, et les deux sémantiques utilisées ;)
J’adore ce genre de moments, donner autant de plaisir à son partenaire amene à une jouissance intellectuelle et limite physique. Le sentiment aussi de pouvoir sur l’autre qui en résulte est stimulant.
Comme le décris si bien la jeune femme, c’est pour nous une gourmandise inégalable…
Bon ben c’est malin, maintenant j’ai envie d’appeler un de mes amants… afin de mettre en pratique les images qui me tournent en tête… mais j’ai tout autre chose de prévu ce soir! raaaaaaahhh
@ Louise L » de la brioche !
@ Nouvelle Amazone » (Rebienvenue, je ne sais pas quel était ton 1er commentaire ici)
Comment ça, autre chose de prévu ce soir que de sucer un homme ? Pffff !!!!
3- âcre? Je n’ai jamais vraiment eu cette sensation quel que soit le breuvage ingéré avant… mais certainement des goûts plus agréables que d’autres et certainement encore, à lier avec la personne au bout de la queue…
@ Samantha » J’imagine qu’il en va du goût du sperme comme pour d’autres goûts (celui du vin, des fromages, que sais-je encore). Certain(e)s aiment, d’autres non, et chaque queue doit distiller un nectar qui lui est propre (mais j’ai tout de même entendu dire que ce qu’on mangeait et buvait influait beaucoup sur les saveurs !).
Ah, quel bon moment … Celui de la relecture d’un blog perdu de vue et de son talentueux auteur, bien sur, mais aussi celui d’une tension induite par la lecture de ce billet et une certaine perspective … savoureuse.
@ Chic » (Re)bienvenue ici alors ! Sous quel pseudo commentiez-vous jadis ?
Merci de remettre en avant cet ancien billet tout à fait en rapport avec celui-ci plus récent.
Miam !
@ Lilith » Ne mordez pas, siouplaît !
« la devise embossée sur les boutons de la braguette de mon jean (ça doit dire « toi qui t’aventures ici, abandonne tout espoir » ou quelque chose comme ça). »
> Punaise, j’apprécie souvent telle ou telle de tes formules mais celle-là elle est collector !
Merci, ça va me faire ma journée !
@ GreenLullaby » C’est très aimable de votre part d’extraire de mes textes ce genre de « pépites », enfin, vous savez, des trucs que je lâche comme ça, parce qu’ils m’amusent, mais qui ne deviennent vraiment précieux que par le regard que vous posez dessus.
Plaisir d’écrivain (on me gâte, ces jours-ci !)