[673] Une pizza, une bière, et puis…

Un sujet avec lequel je ne serai jamais raisonnable, c’est le Moon City.
Y aller aussi peu, alors que chaque minute passée transpire (aussi sûrement que moi dans le sauna ou le hammam) la sensualité, ce n’est vraiment pas raisonnable.

Aussi, quand, dînant avec P***, la conversation glissa innocemment sur le sujet du Moon, et P*** partageant le même enthousiasme que moi sur ce lieu, c’est avec un grand sourire, et presque soulagés, que P*** et moi nous accordâmes pour y poursuivre notre agréable soirée.

Je passe sur les détails (accueil chaleureux de l’hôtesse qui connaît bien P*** ; rencontre de X qui, parce que je l’avais déjà croisé deux fois avec une partenaire qui, à chaque fois, avait sympathisé [on va dire ça comme ça] avec lui, a cru qu’avec cette troisième, ce serait pareil, mais qui s’est cassé les dents ; d’ailleurs c’était une soirée avec des hommes seuls et pas trop de monde, période estivale oblige, et on a entendu deux mecs qui, se croisant dans l’escalier, échangèrent ces propos désabusés « — C’est la misère, ce soir ! — Ouais, y a queud’ ! » ; découverte des deux nouvelles pièces installées dans le couloir hanté – on entend régulièrement des bruits étranges venant de derrière les portes ou les murs ; serveuse qui ajoute par mégarde de la vodka dans mon Ti’Punch, du coup un peu plus corsé) pour en venir à la petite anecdote que voici. (suite…)

[672] Vivement la fin de l’été

… qu’on arrête d’entendre cette publicité in-sup-por-table pour les restaurants Mc Donald’s qui me casse les oreilles et me donne envie de défoncer mon poste de radio à coup de batte de baseball dès que j’en entends les premières notes (déjà, la version originale d’Image, ce n’était pas vraiment ma tasse de thé).

À bas Mc Do !

[671] Au pied de la lettre

Au commencement, il y avait juste une signature.

La mode des petites citations-signatures, si possible en ASCII-Art, est arrivée très rapidement mais n’avait pas trop cours dans le monde professionnel (mais on trouvera encore quelques admins réseaux qui la pratiquent).

Il y a eu aussi (et il y a toujours) les indications comme quoi les pièces jointes sont saines après contrôle par l’antivirus.

Sans oublier les signatures publicitaires ajoutées par les webmails gratuits (mais eux aussi sont peu utilisés dans le monde professionnel).

Puis sont arrivées au début du XXIe siècle les disclamers d’origine vraisemblablement anglo-saxonne, dont je me suis d’ailleurs toujours demandé – sans avoir la réponse – quelle était leur validité juridique, tout du moins en France. Elles me font le même effet que les modes d’emploi de four à micro-ondes sur lesquels serait indiqué : « Ne l’utilisez pas pour faire sécher votre chat après son bain ». (suite…)

[665] La DP sans peine

NB : Le C*** dont il est question dans cette histoire n’est pas la C*** de « Bouchées doubles ». C’est pas commode. Il n’y a pas mille et trois lettres dans l’alphabet latin (je vous épargne l’unicode).

Jeudi, c’était journée DP.

Qu’il me paraissait long, le temps qui s’égrenait dans cette salle de formation où, par bonheur, mon PC disposait d’une connexion Internet. J’ai pu ainsi, avec A***, échanger une trentaine de message qui me rapprochaient du moment où j’allais la retrouver pour cette soirée que j’avais planifiée de longue date avec C***, de passage à Paris. Nous avions prévus de nous voir, mais nous n’avions pas de programme particulier. Le débarquement de A***, une quinzaine de jours plus tôt, A*** à l’insolente gourmandise, dans mon calepin libertin tombait à point nommé. Je lui avais proposé de se joindre à nous, elle était libre ce soir-là, et elle était tentée.

Certains échafaudent, pour leurs jeux amoureux, de complexes mises en scènes, et cherchent ensuite les acteurs qui se plairont à les interpréter. Je procède différemment, réunissant d’abord le casting avant de mijoter pour mes stars un scénario aux petits oignons (en laissant toute sa part à l’indispensable improvisation). (suite…)

[662] L’appât

Lu sur le quotidien suisse Le Temps (mais repéré à la revue de presse de France Inter ce matin) cette brêve digne de notre temps :

Le directeur d’une clinique privée de Prague, ayant du mal (comme un peu partout ailleurs) à recruter des infirmières, leur propose une offre alléchante : moyennant un engagement de trois ans, il leur offre une opération esthétique pour leur seins ou raffermir leur ventre. Les infirmières, qui n’en sont pas moins femmes, se précipitent sur la proposition qui marche du feu de Dieu.

Ce que ne dit pas l’article, et qui a rapidement traversé mon esprit pervers, c’est que non seulement cet habile homme d’affaire se fait une jolie publicité dans la presse, non seulement il atteint son objectif de recruter son personnel, mais en outre, très certainement, il attirera aussi une clientèle de malades, qui n’en sont pas moins hommes, fantasmant sur les infirmières nues sous leur blouse, et en plus avec des seins refaits.

— C’est doux, c’est neuf ?
— Non, lavé avec Miroslav !

Seins neufs et ventre plat. Évidemment, cette pseudo-illustration de l'article n'est qu'un prétexte pour montrer une jolie femme à poil.
Seins neufs et ventre plat. Évidemment, cette pseudo-illustration de l'article n'est qu'un prétexte pour montrer une jolie femme à poil.