[405] Field report 13/09/2007 : de Pins et des jeux

Arthur de PinsJeudi et cette envie tenace qui me colle aux tripes de ne pas travailler. L’esprit ailleurs, complètement ailleurs. Ça tombe bien, j’ai justement le vernissage de l’exposition d’Arthur de Pins à la galerie Arludik où je me suis promis de passer entre 19 heures et 20 heures. Programme chargé puisque sur place, j’ai plus ou moins relevé le défi d’y reconnaître TocirbA (grande admiratrice d’Arthur s’il en est, comme vous pouvez le voir sur sa bannière) sur place (elle m’avait aimablement communiqué un indice vestimentaire). Je devais aussi y retrouver ma jeune pucelle (à vrai dire, c’est même elle qui m’avait suggéré la première de l’y rejoindre). Enfin, par une curieuse coïncidence, je devais aussi y retrouver ma douce amie P*** qui allait m’accompagner pour la suite de la soirée (j’y viens, plus bas), qui se trouve avoir une connexion avec Arthur (je vous laisse imaginer qu’elle est directrice éditoriale aux Éditions La Musardine).
Pour finir de brosser le tableau (dans la série « Main pleine ne désemplit pas »), du bureau à l’Île Saint-Louis, j’étais accompagné par la voix d’H*** qui me fait rôtir à petit feu.
Arrivé sur place, je commençais par jeter un coup d’œil pour voir si une de mes camarades « connues » était sur site et comme ce n’était pas le cas, je cherchais à retrouver dans la foule un petit abricot frais. À vrai dire, les fruits frais ne manquaient pas sur place : AdP draine une horde de jeunes admirateurs qui semblent pour beaucoup à peine sortis du lycée. Jeunes admirateurs et jeunes admiratrices, bien entendu, et ma foi aussi alléchantes que les créatures qu’il dessine. TocirbA est làJe repérai toutefois assez rapidement la cible dans la foule. Elle attendait, légèrement à l’écart, scrutant vaguement la foule (je ne sais pas si elle m’a repéré avant que je ne la repère moi – je ne crois pas [nul doute qu’elle confirmera ou infirmera ici !]), allure élégante et gracile, elle portait bien un pantalon blanc et en voyant la paire de chaussure qu’elle portait, je me disais que le doute n’était pas permis. Je pris mon courage à deux mains (je vous rappelle que je suis un grand timide) et je l’abordai. Nous avons discuté quelques instants (c’est resté très convivial, elle ne m’a pas emmené derrière le porche [cf. notre illustration] pour me montrer son dernier ensemble Chantal Thomass, je ne lui ai pas donné à palper non plus le vrai cul de cui – dommage). Puis je suis allé me servir un verre (merci pour le punch, Arthur, c’est exactement ce qu’il me fallait pour la suite de la soirée), voir l’exposition (ben oui, quand même), acheter l’Artbook et obtenir une dédicace. Entre temps, Mademoiselle TocirbA avait été rejointe par une de ses amis (oui, je vous ai un peu menti tout à l’heure, ce n’était pas pour moi qu’elle scrutait la foule). P*** m’annonça aussi qu’elle n’avait pas le temps de passer au vernissage et ma vierge m’appelait pour me dire qu’elle était à la bourre et qu’on ne se croiserait peut-être pas. Et moi qui voulais voir sa nouvelle teinture de cheveux ! Je traîne encore un peu dans l’exposition (tiens, là, j’ai regretté un instant de ne pas être plus riche ; j’ai atteint en effet un niveau de vie qui me convient parfaitement, je ne manque de rien, je peux m’offrir quelques folies. Mais une toile d’Arthur de Pins à 4800 € hélas, voilà qui est un peu au delà de mes moyens. Pourtant, ça aurait eu de l’œil dans le couloir qui mène à notre chambre, blanc et pas encore décoré). J’étais sur le point de partir quand V*** pointa le bout de son nez. Je n’eus quelques minutes à lui offrir avant de filer pour ma deuxième partie de soirée.
* O L É *
J’avais été invité, il y a de cela environ deux semaines, à une soirée échangiste « privée » au thème prometteur : les hommes devaient être en dessous (voire nus) tandis que les femmes restaient habillées (il s’agissait du match retour d’une soirée au principe inverse, soirée à laquelle je n’avais pas participé). Autant je peux être timide et réservé, autant je n’éprouve aucune gêne à me dénuder dans une assemblée composée (en l’occurrence) à majorité d’inconnus, dès lors que cela fait partie des possibles (voire des attendus !). L’invitation stipulait : « Dress code : petite tenue, voire pas de tenue du tout pour ceux qui le sentent, mais agrémentées obligatoirement de quelques parures et décorations de bon goût. Le petit caleçon noir chic, pourquoi pas, c’est le minimum légal. Mais autant vous dire que ça va être limite, alors faites claquer la créativité érotico-choc ». Alors là, j’avoue que ça ne me paraissait pas évident. Je dois vous dire que je trouve la lingerie sexy masculine généralement totalement an-érotique. Le string pour mec me fait rire, les machins en cuir ou latex me laissent sceptiques. Non, justement, en dehors du petit boxer noir (ou autre coloris) chic, je trouve les trucs moches ou ridicules, le contraire de ce qu’ils sont censés être. Bon. Et en plus, il fallait des accessoires érotico-chocs, j’étais mal barré.
J’ai songé un instant à mettre cette brassière (pour homme) qu’on m’avait offert à un anniversaire, quand j’étais étudiant, avec un petit slip noir, le tout d’une marque de lingerie masculine qui ressemblait à Mykonos (tout ça pour dire que c’était donc a priori plutôt destiné à un public gay). J’ai renoncé.
J’ai fini par dégoter dans un grand magasin un boxer à motif imprimé plutôt original. Pas spécialement chic, encore moins érotique, mais original. Et puis, inspiré par une photo qu’H*** m’avait envoyée d’elle, et après lui avoir demandé la permission de reprendre son idée pour une soirée où elle ne serait pas là, j’ai fini par acheter un pot de Nutella et j’ai chargé ma partenaire du soir de l’utiliser pour écrire sur mon corps ce que bon lui semblerait.
Vers 21h15, P*** et moi pénétrons au Château des Lys. L’organisateur de la soirée est là qui nous attend, quelques autres couples sont déjà arrivés, d’autres suivront. Tout le monde est toujours encore habillé. Nu au NutellaÀ l’accueil, on nous remet la clé d’un vestiaire où je pourrais laisser tout mon attirail de cadre dynamique élégant et cravaté (celui qui semble satisfaire les critères esthétiques de columbine, en tout cas) pour ma tenue d’homme pas tout à fait naked.  Sur le chemin des vestiaires, voilà-t-y pas que je croise un fameux couple de la burposphère, G*** et M*** (c’est clair qu’avec mes étoiles, leur anonymat est absolument garanti, je ne vois pas qui pourrait faire le lien). Il faut vous dire que jusqu’à cette semaine, ce jour, cette heure et cette minute-là, cet insatiable Comme une image n’avait jamais vu de M*** ni ne savait comment c’était fait. Tout ça c’était mon insatiable curiosité. J’avais déjà vu un G*** dans des circonstances qui seront peut-être dévoilées un jour par l’un ou par l’autre, mais pas de M***. Sauf en rêve. La chose la plus étonnante, c’est qu’elle ressemble assez vivement à la créature dont j’avais rêvé (inspirée en fait par un mélange entre une actrice vue quelques jours plus tôt dans Caramel – je me suis promis de vous faire un billet sur ce film mais je suis à la bourre – et, probablement, quelques photos où elle apparaît partiellement sur son album). Nous nous présentons rapidement avant de filer au vestiaire. L’occasion de reprendre la discussion se présenterait probablement.
Adieu, costume, cravate, chemise violette, chaussettes, chaussures, caleçon… Je me mets tout nu, puis j’enfile mon boxer tout neuf et je file avec P*** dans un recoin des douches pour… me faire barbouiller de Nutella à l’abri des regards (faut bien ménager l’effet de surprise).
J’aurais pu me mettre totalement nu, j’étais limite de le faire, mais je me suis posé la question : pour une femme, qu’est-ce qui est le plus érotique ? L’évidence nue ou un minimum de fard ? L’enjeu de la soirée était en effet (enfin, moi je le voyais comme ça) de réduire les hommes en objets de désir. Si je l’avais fait, j’aurais été le seul à prendre le N de CFNM au pied de la lettre (sic), car, une fois redescendu dans l’arène, nous pûmes constater qu’aucun homme n’avait fait l’impasse sur le cache-sexe. Nous commençons à prendre l’apéritif en faisant la conversation à qui veut bien nous parler. Il faut dire qu’on ne connaissait quasiment personne sur place (alors que la majorité des invités étaient plutôt en terrain connu). Mais il m’a semblé capter quelques regards intéressés sur mon anatomie cacao (gourmandise ? curiosité ? concupiscence ? l’histoire ne le dira pas) et les charmes de mon accompagnatrice ne laissent pas non plus quelques hommes indifférents ! Quand vient l’heure de passer à table, alors que ma tenue m’impose de m’asseoir à la table où un tabouret est disposé (interdit de chaise en effet), j’ai le plaisir de voir M*** & G*** se joindre à nous. Je sais alors que le dîner sera animé et il le fut en effet, G***, comme on l’imagine, plein de verve et d’esprit, pétille et virevolte d’une voisine à l’autre. Le temps glisse, nos yeux brillent, et le moment du dessert est rapidement arrivé. Le gâteau au chocolat amer amène une concurrence frontale à mon chocolat olé et aux noisettes.  M***  approchera tout de même une petite cuillère pour goûter (de mémoire, et rétrospectivement en voyant la photo de mon dos, je pense qu’elle s’est attaquée au I de TRY IT!). Ce sera la seule femme à s’être montré amatrice de « Lettres ». Quelques moments plus tard, G*** doit s’éclipser pour prendre le relais de la baby-sitter. On glisse vers la piste de danse. Mon « tatouage maori » (comme un des convives le surnommera) ne se prête hélas pas à la danse collé-serré alors que c’est justement une série de zouks qui est diffusée. Faisant le deuil de mes espoirs d’être déchocolatisé par une armée de langues avides, je quitte ma galante compagnie pour aller me doucher. Seul.
Ben ça ne part pas facilement sous la douche, le Nutella ; il a formé une légère croûte en surface, il est resté moelleux au contact de la peau. Je laisse longtemps l’eau couler, jet peu puissant, eau pas assez chaude, ça traîne et puis ça n’est pas facile de me frotter le dos. Je prends ensuite le temps de me sécher et de réenfiler mon boxer (si, si). La piste de danse s’est vidée. M*** a filé, pshhht, sans un au revoir. P***, elle, n’a pas perdu son temps : je la retrouve à la cave, sous-sol aménagé BDSM avec notamment une croix de Saint-André, en charmante compagnie. Dans un hamac en cuir se trouve, chevilles et poignets attachés à des sangles, une belle jeune femme dans une combinaison vinyl entr’ouverte. Elle porte de très belles bottes à talons, très douces au toucher (je ne le sais que parce qu’elle m’a demandé, à un moment, de la détacher pour cause de fourmis dans les jambes – je suis sûr qu’elle avait mis du miel entre ses jambes – je ne me serais pas permis sinon). P*** la caresse lentement, très lentement, sous les regards émus d’une foule de plus en plus nombreuse que le compagnon de la belle captive finira par disperser pour redonner à la scène son intimité initiale (une des règles, dans les soirées échangistes, et de surtout respecter les désirs des autres, les contrevenants se retrouvant rapidement triquards).

Plus tard, P*** et moi prenons le chemin d’un coin calin à l’étage. C’est dans un espace presque clos, avec quelques hublots pour le plaisir des visiteurs. Nous nous embrassons, nous dénudons sur le grand matelas. J’avais glissé une capote dans mon boxer (eh, oui, vous y aviez pensé à ce détail ? pas de poche !) et je la mets de côté. Ma première envie est de lêcher longuement P*** qui n’y trouve rien à redire. Après quoi vient mon tour. P*** réussit à réanimer ma flamme, vacillante depuis le début de la soirée (bon, certes, le début de la soirée n’était pas spécialement débridé, mais la suite l’était… pourtant, j’assistais à la soirée comme derrière un écran, comme si le voyeur qui observait le spectacle avec mes yeux et l’acteur qui caressait des corps avec mes mains étaient deux personnes différentes). Dans la bouche de P***, ma queue gonfle enfin sous l’afflux de sang que provoque ses attentions gloutonnes. J’ai vite envie d’elle en levrette. J’enfile rapidement le préservatif mis de côté et je commence mes va-et-vient dans le plus pur style CUI (vous avez le droit de rire). Quelques minutes plus tard, alors que je pistonne à bon rythme, un couple s’installe à nos côtés, comme à la hâte. Oui, c’est ce que j’ai pensé, qu’il y avait comme une urgence chez eux (enfin, chez lui, parce que j’ai l’impression que c’était le mâle qui dictait ses envies et la fille qui suivait). Ils se positionnent donc à quelques centimètres de nous et le voilà qu’il prend sa partenaire avec la même frénésie que moi, en missionnaire. Nos deux femmes se retrouvent donc l’une contre l’autre, se touchent, se caressent. Un autre homme s’approche et déséquilibre le quatuor. Je commence à être déconcentré. La fille à mes côtés est jeune, tout à fait jolie, et porte une tenue qui énerve le fétichiste sans imagination que je suis : nue, ne portant que des bas noirs et des talons aiguilles. Alors que mon excitation devrait être à ses sommets, je ne peux que constater mon inexorable détumescence. De longues minutes s’écoulent où les corps s’agitent autour de moi tandis que je me sens en retrait. J’offre quelques caresses à ma partenaire. L’homme surnuméraire profite de ma défaillance pour s’occuper de P***, qui ne s’en plaint pas (et elle a bien raison). Queue toujours en panne, j’offre les services de ma langue à ma jeune voisine. Elle est à quatre pattes en train de sucer son mec. Je passe sous elle, entre ses jambes, comme un garagiste (en espérant que cette comparaison m’évite un croquis). Mes deux mains s’agrippent à sa croupe, et ma tête se soulève pour manger son con un peu trop élevé. Elle l’abaissera doucement pour me faciliter la tâche. Je m’applique, je jouis de cette caresse que je lui donne mais je ne sens pas son plaisir monter (mon sexe reste aux abonnés absents, sans personne pour tenter de le ranimer). Plus tard, quand mon cou et ma langue finissent par fatiguer (deux jours de torticolis à la clé), P*** me fait part de son désir de se retirer. Il est tard, je suis un peu déconfit, aucune envie de jouer les prolongations. Trois heures du matin, nous saluons quelques couples avec lesquels on aura sympathisé, P*** profite d’un taxi collectif qui va chez elle, je rentre chez moi en direction opposé, en essayant de comprendre pourquoi ce hiatus entre mes envies de partouze et mon érection qui n’est fiable qu’en duo. Ma gêne, ce n’est pas une gêne de ne pas me sentir « performant » (les filles aiment bien ce genre de commentaires pour rassurer « mais c’est pas grave, ça arrive à tout le monde ») ; je ne bande d’ailleurs pas en permanence quand je ne suis qu’à deux mais ça n’est pas un souci. Ma gêne, c’est de ne pas comprendre qu’est-ce qui dans ma tête coince pour que d’un côté ça hurle « Mais cette nana est splendide ! Bande ! Enfonce-lui ta queue bien profond ! » et que de l’autre ça fasse la sourde oreille.

Rentré chez moi vers 4 heures. Sommeil absent jusqu’à 6 (mes pensées alternant entre les souvenirs délicieux de cette soirée et mes interrogations existentielles). J’ai séché le bureau le lendemain matin.

12 personnes empilées en partouze, dessins d'Arthur de Pins
© Arthur de Pins

[404] Dernier cri

Coup de chapeau pour la toute dernière publicité SNCF qui « parle » avec la même force aussi bien aux parents… qu’aux non-parents !
 
Publicité SNCF
Moi ça me laisse sans voix. Qu’ajouter de plus ? 

[403] Maillon alimentaire (rompu)

La gracile TocirbA me fait le plaisir de me désigner comme maillon d’une énième chaîne pyramidale de questionnaire burpesque. Comme je suis de bonne composition, j’honore donc sa requête.

° ° °

TEST

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :

« magnetic. »
[in Robert & Collins – édition de 1984 — c’est la fin de l’article aimanté.]

 

2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?

Il est midi.

 

3) Vérifiez :

Je vous dis qu’il est midi, z’êtes sourd ? Un minimum de confiance, merde.

 

4) Que portez-vous ?

Un costume noir à fines rayures grises, une chemise violette toute neuve, une cravate noire à discrets motifs bronze, un caleçon à carreau bleus blancs gris, des chaussettes violette (je fais partie de l’école « j’assortis mes chaussettes à ma chemise »), des chaussures noires à lacets, « de ville ». Et quelques microgouttes d’Habit Rouge. Je suis au bureau, vous l’aviez deviné ?

 

5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?

Ben j’étais bouche bée en admiration devant la guêpière de TocirbA puis je suis retourné sur la page où elle me refilait ce (…) questionnaire (cf. question 18).

 

6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l’ordinateur ?

Le cliquetis de mes doigts sur le clavier, mes collègues dans les bureaux voisins, les gros ventilateurs de la clim d’un bâtiment voisin (je vous ai dit que j’étais au bureau ?)

 

7) Quand êtes-vous sorti la dernière fois, qu’avez-vous fait ?

Je suis allé au cinéma avec ma dulcinée voir Caramel (j’avais d’ailleurs vaguement l’intention de faire une note à ce sujet et puis pas encore eu le temps).

 

8) Avez-vous rêvé cette nuit ?

Probablement mais je ne m’en souviens pas. En revanche, j’ai rêvé d’une de mes lectrices (fantasmée) juste après Caramel (et elle le sait parce que je le lui ai écrit donc si vous espériez secrètement que ce soit vous, c’est mort). 

 

9) Quand avez-vous ri la dernière fois ?

À midi moins cinq.

 

10) Qu’y a t’il sur les murs de la pièce où vous êtes ?

Déjà, « qu’y a-t-il » s’écrit comme ça, j’en avais même fait une note.

Sinon : un calendrier, un planning 2007 des congés de mon équipe, un tableau blanc. J’ai échappé au poster à la gloire de mon entreprise (je vous ai dit que j’étais au bureau ?).

 

11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?

Une baguette de campagne pas trop cuite, trois croissants et deux pains au chocolat s’il vous plaît (je suppose que ce serait un dimanche matin après le tirage du samedi, non ?).

 

12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?

Cf. question 7.

 

13) Avez-vous vu quelque chose d’étrange aujourd’hui ?

TocirbA en guêpière Euh non rien.

 

14) Que pensez-vous de ce questionnaire ?

Il manque cruellement d’originalité.

 

15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :

Je suis au bureau en ce moment (où je pré-poste cette note qui sera publiée dans quelques jours).

 

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était une fille ?

Alors là, on voit bien que celui qui a pondu ce questionnaire était un jeune blanc-bec venant à peine de quitter Skyblog. J’ai déjà deux filles qui portent de très jolis prénoms. Nous les avons choisis en essayant qu’ils soient relativement rares sans paraître bizarres. Des prénoms classiques, et prononçables facilement en français et en espagnol.

 

17) Quel serait le prénom de votre enfant si c’était un garçon ?

On aimait bien Benjamin. Mais je suis le seul à porter des couilles à la maison.

 

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l’étranger ?

Jamais, j’ai toujours au contraire pensé que je n’en avais pas envie. Aujourd’hui je suis moins radical mais je pense que la France me manquerait très vite (K², au passage, je te salue).

 

19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?

Si Dieu existe (ce que je ne crois pas) et que le message que l’on diffuse en son nom est exact, il est peu probable que ce soit les portes du Paradis que je franchisse.

 

20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?

En dehors de la culpabilité ????
Sinon, tout est politique.

Bon, éventuellement, je trouve que des petits pois bleus, ça serait marrant.

 

21) Aimez-vous danser ?

Presque autant que baiser. Je trouve que c’est un succédané honorable aux activités copulatoires et un excellent before.

 

22) Georges Bush ?

Les mots me manquent (comme dans cette question).

 

23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?

Le match Afrique du Sud-Samoa de la CMR.

 

24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?

Je vais faire 4 heureuses : personne.

[402] Coter un mauvais Fillon

La cote de popularité de Kaÿzer Sozy baisse, paraît-il.

Les médias nous rabâchent tous (enfin ptête pas tous, mais ceux auxquels j’accède) les mêmes conneries. On a l’impression que le cerveau des journalistes est débranché.

Donc, faut bien savoir que les Français ont perdu le match contre l’Argentine parce que Bernard Laporte leur a lu un discours de Guy Moquet (qui porte bien son nom pour le coup). Z’ont mal géré leur émotion. Je ne sais pas qui a sorti cette connerie mais tout le monde l’a répétée d’une seule voix.

L’histoire ne dit pas qu’est-ce qu’on a lu aux Argentins pour les faire gagner. Probablement top confidentiel.

Il paraît que Laporte a voulu lire ce discours à ses rugbymen parce que je ne sais pas qui au gouvernement (ou Kaÿzer Sozy ? ou un de ses conseillers) avait choisi de le faire lire aux élèves et que Bernard Laporte, dans un effort de lèche sarkoziste a trouvé bon de reprendre l’idée. (Bernard Laporte qui voulait que toute la France s’habille en bleu le jour du match – bleu UMP ? – j’ai entendu ça à la radio le matin du match mais j’étais déjà tout habillé. En vert. Je pense qu’en fait c’est pour ça que la France a perdu).

Si le discours de Guy a le même effet sur nos bacheliers, les statistiques vont drôlement dégringoler.

 

On nous rabâche que Kaÿzer Sozy le maniaco-dépressif (le père d’une amie de ma femme est maniaco-dépressif et certifie que le petit Nicolas souffre des mêmes symptômes que lui, vous pouvez donc considérer mon info comme fiable et exacte messieurs les journalistes) est derrière toutes les mesures du gouvernement et que ce pauvre Fillon ne sert à rien.

Sozy porte toute les mesures populaires (couper les couilles des violeurs d’enfant, foutre en prison les débiles mentaux, réduire les impôts de ceux qui en payent 10x plus que vous, etc.) et curieusement, on commence à sortir du chapeau une mesure qui va provoquer une avalanche de grêves, un gros bordel, on entend déjà les discours démago pour fustiger ces putains de privilégiés (non, pas ceux dont on a réduit les trop gros impôts, les autres, là, les cheminots), mais bon, première réforme qui va provoquer une levée de bouclier et curieusement, tadaaa ! qui surgit de l’ombre pour la porter ? Fillon !
Gentil Fillon ! Brave Fillon qui en bon soldat de la République vient jouer le rôle de fusible. Paraîtrait même que Kaÿzer aurait trouvé sa sortie prématurée. Ah c’est bien dommage que je sois en train de taper sur mon clavier cette note énervée d’insomniaque (il est 5h du mat’ et impossible de fermer l’œil) parce que sinon j’applaudirais des deux mains pour cette fabuleuse mise en scène.

[400] Les filles ! Z’avez vu ma nouvelle coupe…

… du monde de rugby ?

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Cliquez sur l’image pour un voyage en Ovaliiiiie 

 

Alors oui, je le reconnais honteusement, ceci est une note copinage mais étant donné que j’ai un immmmmmmense lectorat féminin, on a pensé qu’un petit placard de pub ici pouvait avoir un bon impact (eh ! Cie ! comment on dit ça en termes professionnels ?) sur une cible CSP+++.

Car oui, pour une fois, ami lecteur, tu seras seulement une amie lectrice vu qu’en gros, ce site est interdit aux porteurs de paire de couilles. (Il semblerait toutefois que nous soyons aimablement tolérés pour peu qu’on se fasse discrets.)

Donc, allez sans crainte jeter un coup d’œil à ce site très joliment fait (dites que vous venez de ma part) et promis à 45 jours de kolossal succès hype glamour.
Je pense en particulier à Dame Saïda qui a déjà exprimé tout (ptête pas tout encore) son amour des rugbymen du rugby.

@@@ 

Tout ça ne me console pas du piteux match d’ouverture de la France. Snif.

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À part ça, pour rebondir sur le titre, aujourd’hui je vais chez le coiffeur.
Oh, je sens que je vous passionne.

 

Et si je vous dis que ceci est ma 400ème note, hein ? Pas mal, non ? Champagne !

(Ouais bon d’accord pour une 400ème, ça manque un peu de relief…)

[398] L’atroce à dents

(Le titreur de chez Lib m’a fait une petite pige. Oui, avec un G.)

Mes gencives ayant une fâcheuse tendance à être inflammées (comme quoi je ne l’ai pas qu’au cul, le feu), mon dentiste m’a conseillé deux marques de dentifrices adaptés. J’ai oublié le nom de la première, mais la seconde, c’est Parodontax.

Parodontax est fait avec des extraits de plantes, c’est donc censé être de la chimie naturelle et pas synthétique, c’est une pâte rosâtre dont le goût est, c’est le moins qu’on puisse dire, déconcertant. À mon premier brossage de dents, je me suis demandé quel était ce goût atroce et que fallait souffrir pour sourire.

Et j’ai trouvé ce petit schéma d’explication sur l’emballage :

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Parodontax : la propagande

 

* * *

Ce matin, j’étais à la pharmacie car j’en étais enfin arrivé à la fin de mon tube de Parodontax, et je voulais reprendre le dentifrice de l’autre marque, qui non seulement était moins cher mais avait un goût de dentifrice à la menthe tout ce qu’il y a de plus standard. Et qui était tout aussi efficace. Ces imbéciles de pharmacien ne l’avaient pas en présentoir et aucun nom ne me revenait. Puis, mon cerveau (fatigué) a réussi à retrouver un nom de dentifrice et j’étais tout content d’énoncer « Parodontax ! », certain d’avoir retrouvé le nom de mon dentifrice-d’avant-celui-qui-avait-mauvais-goût.

Quand la pharmacienne m’apporta le tube et que je reconnus sur l’emballage la fleur rouge annonciatrice d’un mois supplémentaire de calvaire, je n’eus pas le courage de lui annoncer que je m’étais trompé de nom (mon petit côté maso, ça ne vous joue jamais ce genre de tour, vous ?).

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Parodontax : la vérité