[221] Ô !

medium_JDL-D820-0090.jpgVous avez vu ça ?

Bon, c’est Noël, les pubs pour les parfums fleurissent sur tous les abribus et les 4×3 de France et de Navarre. Mais vous avez vu ça, enfin cette pub.

Bon, c’est une publicité pour Lancôme, y’en a d’autres pour Lancôme aussi, par exemple une pub pour Hypnôse (ça va faire plaisir à l’Amazône, d’ailleurs, ce circonflexe superfétatoire à Hypnose). Et puis pour d’autres parfums.
Mais vous avez vu la nana sur cette pub ?

Bon, ce n’est plus Juliette Binoche (snifff elle doit avoir trop de rides ou être trop chère ou s’être mise à Kenzo) mais ce n’est pas tellement ça le truc que je veux vous montrer.

Je ne voulais pas non plus vous parler de l’enfer que ça doit être dans les ateliers créatifs dans les grandes agences pour pondre des concepts d’enfer pour satisfaire leur clients. « Alors là, voyez vous, nous avons voulu renforcer l’impact luxe sensation CSP++  avec cette robe couture dans les tonalités roses (rose bonbon / rose bobo, voyez le message subliminal) et l’oreiller qui rappelle l’intimité, la copulation mais en restant hyper soft et pas vulgaire tu vois … ». Bon, c’est une jolie pouffe avec le flacon de parfum en illustration et c’est marre.

Non, le truc, c’est que la nana sourit.
Ouais ! comme ça ! Elle sourit ! Et c’est même pas une publicité pour Euphoria (pub qui refleurit elle aussi sur les murs).

C’est joli, une fille qui sourit.

Merci Trésor.

[220] Rame, rame, rameurs, ramez

Pour ceux qui n’auraient pas suivi, ce petit rappel : je suis un transfuge de Love@Lycos.

Pour ceux qui ne connaissent pas, Love@Lycos, L@L pour les intimes (à ne pas confondre avec LOL, mdr),  est un site de rencontre(s ?) qui a de nombreux avantages par rapport à la concurrence : d’abord, il est gratuit (même s’il existe des options payantes mais qui ne sont pas indispensables), ensuite il est extrêmement convivial, dans la mesure où chacun n’est pas parqué dans sa petite case, autorisé uniquement à parler à des personnes du sexe opposé. On peut donc parler à qui l’on veut, on n’est pas stressé de se dire qu’on dépense tant à chaque message envoyé (souvent en pure perte), il se forme des petites communautés, et pour les plus obstinés, on arrive même à baiser, c’est dire.

Pour des raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas une énième fois, j’ai quitté le navire pour devenir burponaute, pour mon plus grand plaisir et — je l’espère — également le tien, ami lecteur.

@ @ @ 

Dans mes dossiers de souvenirs, que je compulse en vue d’alimenter mon avent 2006 (j’en profite pour dire que la journée du 7/12 risque d’avoir un sérieux retard de livraison, be patient), j’ai retrouvé cette petite merveille créée par un lycosien (c’est comme ça qu’on s’appelle) répondant au pseudonyme de sunnyson2 (je ne le connaissais pas) qu’il avait utilisé comme illustration sur sa page d’accueil.
J’aurais pu l’utiliser pour le calendrier mais finalement j’ai préféré lui consacrer cette petite note qui, je le suppose, aura une plus large audience.

Il faut savoir qu’on disposait d’une limitation non seulement sur la dimension de l’image mais également sur sa taille qui devait faire moins de 30 Ko. L’animation ci-dessous fait 29,1 Ko.
Du travail d’orfèvre.

Enjoy !

Sunnyson

 

 

[218] GPS mon amour

GPS très médiumAh si j’avais un GPS !

Ah si j’avais un GPS, je serais le plus heureux des hommes. Je l’accrocherais à mon pare-brise, je le brancherais sur mon allume-cigare qui ne sert pas à grand-chose vu que je n’ai jamais fumé de cigare (mais si j’avais un GPS je fumerais peut-être des cigares, qui sait combien ma vie pourrait être révolutionnée par cet accessoire), je m’installerais confortablement sur mon siège. Je bouclerais ma ceinture de sécurité (on n’est jamais trop prudent, même avec un GPS), j’allumerais mon autoradio et je mettrais une petite musique légère, pas trop prise de chou pour rester concentré sur la route et mon GPS — FIP, 105,1 MHz, par exemple, ça devrait coller, en plus il y a de temps à autre des infos trafic et ça pourrait être raccord avec le GPS, bien que, même si celui que j’aurais était doté de la parole, il serait peu probable qu’elle soit aussi suave que celles des fipettes, mais qu’importe. Je réglerais la température intérieure de l’habitacle (mettons que si j’avais un GPS, j’aurais aussi la climatisation dans ma voiture, mais même sans climatisation, j’arrive tout de même à régler une température convenable dans l’habitacle, ça prend juste quelques minutes de plus et un peu de pratique de l’hystérésis). Bref, je me mettrais à-l’ai-se. Une fois tout cela fait, je programmerais ma destination : par exemple, mettons qu’on serait un lundi matin. Tiens, ben ce lundi matin, et si j’allais au bureau ? (je suis un aventurier des temps modernes.)

Ne croyez pas que le GPS m’aurait si facilement. Je ne suis pas du genre à taper Ⓑ Ⓤ Ⓡ Ⓟ ⌫ Ⓔ Ⓐ Ⓤ sur mon GPS et râler parce qu’il ne trouve pas. Je suis in-gé-ni-eur-in-for-ma-ti-cien (et dans ingénieur il y a nieur) alors je taperai d’abord la ville et puis la rue où est sis mon burpeau. Ensuite, je taperais sur le bouton GO et c’est parti mon kiki. Alors évidemment, au tout début, il me dirait d’aller tout droit, mais moi, très désobéissant, je commencerais par faire une marche arrière (pour sortir de mon box), suivi d’une habile manœuvre (que j’ai mis 2 mois à mettre au point, après plusieurs frôlements et pire sur ma carrosserie) pour extraire mon véhicule de son box (qui est drôlement étroit et très mal situé dans ce parking). J’essaierais de ne pas trop me laisser distraire par mon beau GPS parce que c’est une manœuvre délicate (oui je sais, je l’ai déjà dit) et que malgré le peu de soin que j’apporte à ma 106, je ne tiens pas non plus qu’elle ressemble à une épave, des fois que j’aie à draguer une nana qui ne connaisse pas la blague de renard et lapin, et qui soit suffisamment myope pour confondre ma Peugeot avec une Jaguar). Ensuite je sortirais de mon parking et j’entrerais rue O***. Et là, enfin, mon GPS, une fois qu’il aura assimilé que mon véhicule était bien dans l’alignement de la rue, il me dirait d’aller tout droit. Pas con ce GPS. Il sait que c’est une rue à sens unique et qu’il ne s’agirait pas d’aller à contresens. Il a intérêt d’ailleurs parce que s’il me dit de prendre une rue à contresens il se prend une grande baffe pendant que je gueulerais « mais qu’est-ce que c’est que cette merde fabriquée à Taïwan ? ». Mais on supposera que j’aurais un GPS malin avec une base de données à jour des rues en sens unique de C*** et du reste de la région parisienne.

Ensuite, il me dirait de tourner à droite puis 50 mètres plus loin à gauche, suivre tout droit la rue puis tourner à droite. Bon, parfait, je me dirais. Parfait, t’es un super gadget fabriqué à Taïwan (putain y sont fort ces asiatiques, ils vont dominer le monde dans 10 ans, c’est sûr), et je tournerais à droite  puis 50 mètres plus loin à gauche, et je suivrais tout droit la rue jusqu’au feu, j’attendrais qu’il soit vert et je tournerais comme indiqué à droi-teu. Parfait, donc, me dirais-je, jusque là, tout va bien, c’est le chemin que je prends d’habitude. Ensuite tout droit, qui dirait, le GPS. Ouais, ouais, ben j’y vais, tout droit, mais no stress GPS mon amour, y a des voitures devant ! (Il faut savoir qu’après le premier feu, Redquand je tourne à droite, je me retrouve déjà dans les embouteillages.) Deux feux plus loin il me dirait encore tout droit mais là, moi je tourne à gauche parce que c’est un raccourci pour éviter les embouteillages. Oh, mon GPS ne s’en offusquerait pas. Ce ne serait pas un GPS du genre à se mettre à gueuler « mais dis donc connard, j’ai dit tout droit et toi tu vas à gauche, non mais t’as de la merde dans les yeux ??? » (tout ça avec un très léger accent taïwanais parce qu’une stagiaire taïwanaise qui prend des cours de français ça coûte moins cher qu’une fipette) ou à se fâcher tout rouge (notre illustration) parce que je l’ai contrarié. Non, lui, hop, il s’adapterait et il comprendrait que je prends un itinéraire bis alors il me dirait : ok on continue tout droit et ensuite, première à droite. Et là, je me dirais : ouais super, t’as bien compris le truc toi, t’es pas con, et je prendrais la première à droite sans me poser plus de question (parce que là, y’a plus d’embouteillage, je peux rouler tranquille à 40 km/h). Ensuite je continuerais tout droit au prochain feu (comme le GPS me l’indiquerait) puis je tournerais à droite au feu (comme le GPS me l’indiquerait à moins que ça ne soit une merde fabriquée à Taïwan) et puis là, hop, le prenant de court, je tournerais à gauche pour rentrer dans le parking de mon bureau. Et là, j’éteindrais mon brave GPS et je couperais le moteur de ma brave 106, d’excellente humeur, d’attaque pour une journée de travail intense à surfer sur la burposphère tout en répondant aux courriels de mes excellents collaborateurs pour tenter de justifier une partie de ma paye.

Le soir venu, après une belle journée de travail, je redescendrais au parking, j’allumerais mon GPS et je me laisserais entièrement guider pour rentrer chez moi. Ça me libèrera probablement les neurones tendus par cette épuisante journée de travail et j’arriverais chez moi. Après, je ferais (de mémoire) le chemin qui sépare mon chez-moi du parking où se trouve mon box, et puis je ré-éteindrais tout ça.

Si j’avais un GPS, ça serait vraiment trop chouette.

Si j’avais un GPS, sûr que je le laisserais allumé tout le temps que je passerais dans ma voiture, même si c’est pour prendre un itinéraire que je connais par cœur. Même si ça consomme un peu plus de batterie (une misère, par rapport à la climatisation) dans les embouteillages. Des fois que je sois saisi par un Alzheimer foudroyant, hein. Mince, comment c’est déjà pour la Porte d’Orléans quand je suis sur le périphérique à Porte de la Muette ? Ah oui : tout droit.

Mais j’ai pas de GPS.

[217] Puits à souhait (novembre 2006)

Il semblerait que bien des burps ne survivent pas tellement au-delà d’une année. Combien de temps vivra le mien, je ne saurais dire.

À l’occasion toutefois des six mois de l’aventure Comme Une Image, commençons par un petit bilan et un auto-satisfecit.

La bonne nouvelle (pour moi), c’est que l’audience continue régulièrement de progresser. J’ai l’orgueil de penser que si l’audience monte, c’est que mes écrits vous plaisent. Votre plaisir de lecteur en échange de la flatterie de mon ego : le deal me paraît équitable. Je vous annonçai le mois dernier une hausse moyenne de 26%. Elle se poursuit ce mois-ci au même rythme (+28% et en moyenne 184 visiteurs/jour). Les commentaires ne connaissent pas l’explosion du mois dernier mais augmentent tout de même de 15% (si l’on rapporte ce chiffre au nombre de notes publiées ce mois-ci, cela fait une hausse de plus de 40% : c’est le reflet direct de l’interactivité du site, c’est chouette !).

Pour conclure et sortir des chiffres, la note qui fut la plus lue (et la plus commentée) ce mois-ci est Œuvre-de-chair. (suite…)

[216] Happy end

L*** a joui tout à l’heure et cette fois elle ne s’est pas en allée trop loin. Orgasme moins fort que d’autres, probablement, mais je la clouais du regard et je ne l’ai pas laissée me quitter.
Le missionnaire, ça a du bon.

Zichy

Mais quand ce fut mon tour d’approcher de la jouissance, nous étions passé à la levrette.
Sa bouche mangeait l’oreiller. Je donnais à mes coups de queue l’amplitude maximale. Il ne s’agissait pas d’aller vite, il s’agissait d’exacerber les sensations. Mon sexe risque à chaque marche arrière de quitter l’axe parfaitement lubrifié dans lequel il coulisse à rythme régulier.
Je vais venir ; je l’annonce à L***. Encore quelques va-et-vient.Je laisse monter jusqu’à ce que l’intensité soit au plus haut (c’est à dire un peu après le point de non-retour, mais juste avant l’orgasme) puis je m’immobilise et je sens mon sexe tressaillir en elle.

Plusieurs secousses.

Mon plaisir est redoublé parce qu’au delà de ce que je ressens moi, je sens L*** ressentir mon plaisir et son corps amplifier ma vibration.

 


Illustration (non contractuelle) : encore une petite litographie de Zichy.