
[1320] Les 5 sens au 6ème ciel – le récit de Jules

J’observais Marion passer mon collier sur ma poitrine dégagée, et j’observais mes pensées qui m’amenaient au passé, celui d’une vie simple qui ne m’avait pas donné l’occasion de porter cette robe rouge éclatante offerte pour un de mes jeunes anniversaires. Elle s’approcha de ma nuque pour mieux distinguer le mécanisme de fermeture. Je relevai un peu plus mes cheveux et étirai mieux ma nuque. Dans le miroir, mon regard se rassasiait de la scène tandis que mon amie tâchait de se concentrer.
Après avoir paré nos lèvres du même rouge carmin, je rangeais ma trousse à maquillage en supposant sa curiosité d’accéder aux étages supérieurs et de rencontrer les invités. Je me rappelai alors le premier soir de notre rencontre, il y avait quelques mois de cela, chez moi, quand elle ne put s’empêcher de faire irruption dans le couloir alors que je Le déchaussais lors de notre rituel habituel.
Mais ce soir, c’est moi qui me chaussais pour accéder au salon, marche après marche à ses côtés. (suite…)
Je retrouve A***, toujours prête à m’accompagner d’expériences en découvertes, cette fois c’est elle qui me fait découvrir son univers. Curieux et intrigué par cette soirée qui semble très organisée, je sais qu’ensemble nous passerons forcément un bon moment.
Nous y sommes, quelques marches et nous sommes chaleureusement accueillis par notre hôte. De sa voix rassurante, il nous invite à passer par le vestiaire pour nous mettre à l’aise. Encore quelques marches avant de découvrir un étage transformé pour l’occasion en salon de massage. Les dernières marches nous permettent de rejoindre les autres sex’plorateurs.
Thomas fait les présentations et j’ai le plaisir de retrouver des visages déjà croisés lors de précédentes sex’péditions nocturnes. L’ambiance est déjà à la luxure. Cléante, serviteur dont on ne peut manquer le très joli nœud, répond à toutes les envies et même les provoque. Il faut dire qu’il est bien outillé, avec ce beau buffet bien garni. Vous prendrez bien un canapé ? Oui, tout de suite, celui qui se trouve un peu plus loin et me permet de faire connaissance avec Polymnie, Louize avec sa tenue et son masque de déesse des eaux, Camille et CUI. Puis je retrouve P*** et Jeanne, un signe de plus : la soirée sera plaisante ! (suite…)
L’appartement était encore bien calme. Dans la salle de bain et dans les chambres du dessous, peut-être des massages étaient-ils en cours, mais l’ambiance, déjà joyeuse, était encore sage.
Dans la pièce principale, Sibylle était allongée sur le grand lit, et sa robe moulante, se confondant avec le drap, faisait éclater sa blondeur et la ligne de ses jambes. Allongé près d’elle, Gonzague avait entrepris de lire l’extrait d’un des livres apportés pour la soirée. Il y était question d’explorations sensuelles nocturnes dans un pensionnat de jeunes filles. Sibylle avait fermé les yeux et semblait paisiblement se laisser aller à l’écoute. Assise près de ses pied, son amie Gwenaëlle lui caressait doucement les jambes, en écoutant elle aussi. Aux pieds de Gwenaëlle, Hector était aussi là, tranquille auditeur.
En face du lit, assis sur le canapé, près de Circé, d’Évariste et de Christelle, laissant la voix de Gonzague prendre l’espace, je contemplais ce tableau charmant.
Le bien-être qu’exprimait la position de Sibylle me donna envie d’y ajouter ma touche : je m’approchai du lit et me mis à masser doucement les épaules, la tête et la nuque de Sibylle. Sans même ouvrir les yeux elle laissa ces mains non-identifiées poursuivre leur massage. Christelle, derrière moi, se mit elle aussi à me masser les épaules. Ce tendre tableau se prolongea quelques minutes, avant de changer de couleur… (suite…)
Ce soir, j’ai choisi une tenue qui m’aurait fait rougir si j’avais osé la porter dans un autre contexte. C’est l’occasion de sortir le haut cramoisi offert par une amie, avec un décolleté profond dans le dos que je porte à l’envers. Mes seins sont couverts, mais il suffit que je me penche un peu pour qu’ils pointent le bout de leur nez.
Sur place, Thomas m’accueille et m’embrasse de cette façon dont il a le secret, qui me fait me sentir si désirée. Les autres invités se prélassent sur les canapés confortables qui vont accueillir plus tard nos ébats, pendant que Cléante sert du champagne à tout le monde, tout fier dans sa tenue très minimaliste composée d’un caleçon et d’un nœud-papillon rouge.
On commence par quelques jeux pour nous mettre d’humeur : échanges de fantasmes, échanges d’objets, échanges de lectures… Garance semble être la cible de plusieurs esprits déviants, les objets masculins prennent un malin plaisir à se retrouver entre des mains féminines et vice-versa, et tout le monde lance ses hypothèses dans la foulée. Pour ma part, je regrette qu’il n’y ait pas de double gode ceinture dans le tas : j’en aurais profité pour m’isoler avec Louize et tester l’objet. A la place je me retrouve avec une ceinture tressée à la main : je l’enroule autour de mon bras, joue avec, et essaye d’imaginer quelle marque cela donnerait si on l’abattait avec force sur mes fesses. (suite…)
Lorsque Cui me convia à cette soirée, je me dis que c’était vraiment un excellente occasion de trouver enfin une épouse. Ceux et celle qui jadis lisaient mes billets de blog solides comme l’ennui, savent bien que je passe ma vie à mettre en danger mon honneur, en péril ma jeunesse et qu’il est grand temps pour moi de devenir un bâtisseur, de fonder un foyer et de me marier. C’est probablement pour cette raison que Cui m’invita.