Parce que je n’ai pas beaucoup de temps, mais parce que je veux vous emporter avec moi dans mon humeur du moment, je partage cette photo de Steve Klein, qui émeut tout autant par ce qu’elle montre que par ce qu’elle ne montre pas.
Nous étions au cœur de la soirée. Les présentations (je n’ose pas dire les introductions) étaient faites depuis un bon moment et il était l’heure, selon moi, d’attaquer un morceau de bravoure. Pas que ce soit nécessairement une figure imposée, lors d’un trio avec deux hommes et une femme, mais il y a des circonstances qui s’y prêtent plus que d’autres. Il est arrivé que ce soit à la demande directe de l’intéressée (c’était La DP sans peine, en 2009), là, c’était simplement pour moi une évidence. (suite…)
Une fois par an, au moins, il y a un billet assez simple à écrire, pour marquer le temps qui passe. Je vais faire court parce que je n’ai pas beaucoup de temps ce matin pour écrire. Je vous éviterai donc les bilans à coups de nombre de billets (sont numérotés donc c’est fastoche) ou de commentaires (le total est affiché tout en bas de la page) ou de nombre de visiteurs (ça fait quelques mois que je ne surveille plus mes stats).
N’empêche, c’était important pour moi, il y a huit ans, de créer ce blog. C’est clair que son rôle, au début, était de me servir d’exutoire au chagrin quand J*** me quittait, mais comme je l’ai dit de nombreuses fois, ce n’était absolument pas la raison maîtresse de sa création. Je suis assez fier de dire que, huit ans après, ma ligne éditoriale n’a pas changé d’un iota : des points de vue, une pointe de cul. (Certes, certes, mes histoires de cul n’apparaissent pas tout à fait dans les proportions que laisse imaginer cette tagline). Eh bien, 8 ans après, J*** vient de s’inscrire dans les abonnés pour aller se promener dans mes archives. Elle a trouvé un joli amour (comme je le lui souhaitais sur une vieille note qu’il faudrait que j’aille retrouver dans mes archives 2006) et je lui souhaite la bienvenue ! (Comme les nouveaux adhérents à la section – sous vos applaudissements.)
Et puis hier, j’ai reçu un coup de fil de ma plus jeune amante qui me disait « Voilà, c’est fini ! » alors que ça avait à peine commencé. Je suis triste de ce manque qui est en moi, même si je sais que mon cœur est comme le foie de Prométhée.
Bonne nouvelle, les défibrillateurs sont garantis huit ans.
J’en rappelle très brièvement le concept (mais, vraiment, allez aussi relire les primo-billets) : moi, seul homme, et vous, nuée de femmes plus désirables les unes que les autres, toutes dévolues à mon plaisir – et si le cœur vous en dit, vous êtes bien heureusement autorisées à vous amuser entre vous – pendant environ 24 heures, la durée d’une réservation de chambre d’hôtel en fait.
La date pour cet heureux événement n’est pas encore fixée. Je vais contacter directement, pour en discuter, les très aimables personnes qui avaient fait part de leur éventuel intérêt pour une participation. Mais cela ne vous empêche pas de faire – ici même, dans les commentaires, ou via le formulaire de contact si vous voulez être plus discrète – acte de candidature pour donner à l’équipage une dimension déraisonnable.
Je vous dis donc à très très bientôt !
L’illustration à vocation prémonitoire (à défaut de contractuelle) est d’Alex Szekely.
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