Trouvé dans Next, le supplément mensuel à la noix de Libération :
J’ai arrêté de croire au Père Noël quand j’avais six ans.
Ma mère m’a emmenée le voir dans un grand magasin, et il m’a demandé mon autographe.— Shirley Temple
Trouvé dans Next, le supplément mensuel à la noix de Libération :
J’ai arrêté de croire au Père Noël quand j’avais six ans.
Ma mère m’a emmenée le voir dans un grand magasin, et il m’a demandé mon autographe.— Shirley Temple
Je me réveille un peu trop tôt ce samedi matin alors que j’aurais bien besoin de récupérer de cette semaine courue à un train d’enfer.
Mon sexe est dur et impatient, sans doute réveillé par la baise de la veille avec ma femme qui mit fin à une trop longue période où seule ma main calmait un instant mes ardeurs, dans la solitude de la nuit.
J’ai en tête l’image de mon sexe, coulissant en cadence dans le sien. Hier, de la main gauche, j’en encerclai la base, accentuant ainsi les sensations sur mon gland gonflé à l’entrée de sa chatte ; de la main droite, glissant sous sa cuisse, je branlais doucement son bouton en alerte. Ce matin, pendant que je me frotte sur la couette, je change les bobines de mon cinéma mental et je vois Lucie qui m’attend à quatre pattes sur son lit blanc, puis Salammbô qui ouvre la bouche pour que je vienne baiser sa gorge.
Les envies sont là. Seul le temps manque.
C’est pas de la tarte, c’est de la tarte Tatin. Autant dire qu’on ne parle pas tout à fait de la même chose.
Suite à un défi lancé par Miss Bolly, et relevé, je vous propose donc ma recette de Tatin en images. C’est parti !
Je ne vous montre pas de photo du plat dévasté par les convives auxquels cette tarte était destinée, ce serait salaud.
Je vous laisse donc saliver sur la photo de la tarte encore intacte (et c’est salaud, aussi).
Bat for Lashes avait été un de mes coups de cœur du festival Rock-en-Seine cuvée 2007 et à la faveur d’un tout nouvel album plutôt agréable (The Haunted Man, sorti en octobre), j’ai eu envie de revoir cette charmante anglo-pakistanaise (je rectifie l’information erronée de mon précédent article) sur scène, d’autant qu’elle se produisait dans une petite salle et que je trouve ça toujours plus agréable de pouvoir apercevoir les artistes sur scène autrement que sur un écran vidéo.
À la sortie de ce concert, deux questions fondamentales se posent :
Lecteur attentif, vous saurez que j’ai un faible mille fois avoué ici pour les brunes avec un carré court à la Louise Brooks. Le visuel ci-dessus étant assez contractuel de la coupe de cheveux actuelle de la chanteuse, et bien qu’il s’agisse d’un carré un peu plus long que celui de Louise Brooks, il est évident qu’elle marque déjà des points sérieux dans mon désiromètre. Notez qu’elle était déjà très mignonne avec ses cheveux longs.
Sur scène, elle est apparu dans une austère robe grège, descendant bas sur les jambes (à tel point que je ne vis jamais ses pieds, mais hélas je n’étais pas bien placé pour cela), col cheminée. Une très jolie robe, vraiment. Mais n’était-elle pas faussement sage ? C’est la question qui m’agitait pendant tout le spectacle (je vous rassure, je l’écoutais aussi chanter). Car cette robe était un peu transparente, voyez-vous, et elle ne laissait rien ignorer de son ensemble de lingerie noire (austère – faussement sage ???) ni du galbe de ses jambes. Et elle dansait. Et parfois, d’un geste élégant, elle empoignait sa robe et la faisait remonter, dévoilant alors… je-ne-sais-quoi (je n’étais pas bien placé pour le voir, savez-vous ?).
Et puis elle portait un bijou, du genre ethnique, évoquant un attrapeur de rêve, mais plus long, dont la dernière plume, tout en bas du collier, se plaçait très exactement à la hauteur de son sexe. Plume qui s’agitait en murmurant à mon œil décidément lubrique « regarde comme délicatement je caresse ce clitoris ». Non, vraiment, je prête à Natasha des pensées qui sont les miennes, en plus cette sage enfant a dédicacé une chanson à sa mom (qui, je pense, était dans la salle), elle n’allait donc pas se comporter comme une furie.
Natasha danse sur scène et vibre visiblement sur les beats marqués de son batteur. Elle sourit. Elle est heureuse. Elle nous dit Merci (en français dans le texte), éconduit avec un tact infini un fan lui déclarant « Natasha I love you! », et nous remercie d’être une « peacefull audience » (un public paisible), ce qui semblait être un compliment dans sa bouche mais que j’ai trouvé légèrement vexant (de fait, nous avons eu droit à un rappel réglementaire, 3 morceaux, mais pas un chiche de plus).
J’ai réussi à trouver cette photo de Mauro Melis sur le site Sound of Violence (qui m’a aimablement autorisé à la reprendre) qui illustre parfaitement mon propos : la transparence de la robe, le bijou dont la dernière plume oscille devant le bas du triangle noir, et – ô merveille – elle montre aussi les pieds que j’ai cherché, en vain, à apercevoir lors du spectacle mais je n’étais pas correctement placé pour y parvenir. Je l’imaginais parfois pieds nus, je la rêvais avec des chaussures sexy. Finalement, ses chaussures sont à l’image du reste, sages et sexy à la fois.
Du coup, je n’ai pas vraiment la réponse à ma question. Natasha est sexy, à n’en pas douter, mais est-ce un sex symbol ou juste une petite fille sage qui s’offre des frissons en flirtant avec quelques audaces, il faudrait tester pour savoir.
Comme je l’indiquais dans mon compte rendu de R.E.S., on prête souvent à Bat for Lashes des influences de PJ Harvey, Siouxies ou Kate Bush. Soyons franc : le grand admirateur de Piiiiidjay que je suis a du mal à mettre les deux donzelles sur le même plan.
J’écoute avec un plaisir certains les deux albums de Bat for Lashes que j’ai dans ma discothèque, et j’ai passé un bon moment au Trianon, mais je n’arrive pas, dans son œuvre, à repérer un morceau qui dépasse tous les autres, ou tout du moins qui me secoue, qui me bouscule. White Chalk m’avait bouleversé et six ans plus tard, je chavire toujours en écoutant The Mountain, Grow grow grow ou The Piano. Alors que dans Two Suns je serai incapable de vous dire le titre de mon morceau préféré (qui fut pourtant interprété sur scène) simplement parce que ça n’est qu’un morceau parmi les autres et qu’il a juste un petit truc de plus. Mais entre une bonne faiseuse (ce qu’est incontestablement Bat for Lashes) et une génie (Piiiiiiidjééééééééé), il y a un écart que j’ai trouvé hier soir parfois cruel (et BfL amène sur scène quelques instruments bizarres, mais semble maladroite devant son petit engin à sample – j’ai entendu à la sortie du concert des personnes porter un jugement bien plus cruel sur ce moment précis du concert qui manquait, il faut bien le reconnaître, de maîtrise, BfL fait de la scène une grotte, au travers de la scénographie, mais ne trouve ni la poésie ni la folie de Camille – cette Camille, j’ai vu son dernier concert, c’était une pure merveille).
Du coup, je n’ai pas vraiment la réponse à ma question. Natasha a du talent, à n’en pas douter, mais est-ce une pop star prête à laisser dans le paysage indie-pop-folk une trace qui marquera sa génération, ou se contentera-t-elle d’un succès d’estime et de l’aura portée sur elle par quelques célèbres (et géniaux, pour le coup) amateurs tels Björk ou Thom Yorke, il faudrait un peu plus de temps pour le savoir.
P.S. : à l’occasion de la mise à jour de cet article avec la photo live de Natasha, je complète en disant qu’on voit que Bat for Lashes fait de la musique « sage » à l’âge moyen du public, nettement plus proche du mien qu’au concert de Florence & the Machine dont je sors… mais c’est une autre histoire !
Saisissante image parue dans le Libé du jour (et probablement d’autres journaux) à l’occasion des affrontements dans le bocage autour du projet de construction d’un aéroport en région nantaise.
Je ne sais pas ce que cette image vous évoque, moi, j’ai l’impression qu’elle s’est échappée d’un Star Wars mâtiné de Mad Max.
J’imagine qu’il lui dit :
— Je suis ton père !
Que vous inspire cette image ? Quel dialogue imaginez-vous entre les deux protagonistes ?
Spéciale dédicace comme promis à Calimity NJ qui hésite à monter sur mon scooter pour aller découvrir le vaste monde. Chérie, avec moi, ce ne sont pas des escarres que risque ton auguste fessier !