[1092] Carnet de voyage : Strasbourg

(Fiso, ne t’inquiète pas, je ne cherche pas à te concurrencer sur ce créneau comme tu vas vite pouvoir le constater !)

Strasbourg - au Musée Tomi Ungerer
Tomi Ungerer n’est pas qu’un (fameux) auteur de (fameux) livres pour enfants, il donne également beaucoup dans l’érotisme. Sur cette photo, quelques poupées transformées pour servir de modèle à son Eroticon.

La jeune Strasbourgeoise est avenante, blonde, la mine joufflue et souriante ; elle déborde d’énergie.

Elle vous sucera le dimanche matin pour vous réveiller, mais seulement si vous promettez de l’accompagner à la messe.

[1091] Elle mouille

Nous passons notre deuxième soirée ensemble, dans un restaurant cosy. Nous flirtons sur la frontière ténue entre la décence qui est de mise dans ce genre de lieu et l’indécence des envies qui nous rassemblent. Je me lève à plusieurs reprises pour aller goûter sa bouche, plus appétissante que ma salade thaï.

Je joue avec son désir comme elle joue avec le mien.

Dans la rue, il n’y a plus de table pour nous séparer alors nous nous frottons d’un peu plus près. Elle m’interdit de glisser ma main conquérante jusqu’à son sexe alors je me contente de poser la main côté jean entre ses cuisses.

Et là, malgré la toile épaisse et raide, je sens son sexe qui bouillonne, chaud et humide – et je m’en trouve ému.

Street-art-women

[1090] Je mouille

(Une fois de plus, je ne recule pas devant les titres racoleurs – et trompeurs.)

Sans que ce soit une source d’étonnement, j’ai pu constater dernièrement que le confort de notre délicat petit trou du cul était un sujet de préoccupation jusqu’au concours Lépine (non, je ne ferai pas de jeu de mot facile). Alors même que je me préparais à la rédaction de mon billet sur ma magnifique douchette à WC  du mois dernier, je découvrais dans les toilettes d’un bâtiment où je m’étais rendu pour suivre une formation professionnelle le dispositif suivant :

Un humidificateur de papier toilette

Il s’agit d’un dispositif qui permet d’humidifier le papier toilette avant de s’en servir, ce qui permet… bon, je ne vais pas vous refaire l’article une quarantième fois ! Vous trouverez plus d’informations sur le site (très web 0.1, avec des vrais morceaux de FRAME dedans) de l’inventeur/distributeur de la solution Distrimix médaille d’or catégorie Santé du concours Lépine 1997.

Alors, pour moi qui suis désormais un spécialiste quasi rablaisien du lave-fondement, que pensé-je de cette foudroyante innovation à l’usage (puisque je l’ai bien évidemment testée) ?

  1. C’est effectivement efficace. Toutefois pas autant qu’un filet d’eau en provenance d’un lavabo quand vos wc ont la chance d’en être équipé et que celui-là est convenablement placé par rapport à ceux-ci.
  2. C’est un peu lent.
  3. C’est éducatif.
  4. J’imagine cela plutôt onéreux (pour une entreprise : gérer batterie + solution humidificatrice pour tous les chiottes d’une entreprise). Même si le coût n’est pas rédhibitoire, les entreprises essayent plutôt de réduire leur coûts que de prendre en compte le confort de nos trous du cul.

[1089] Mille et une nuits (3)

Nous quittons le bar où Shéhérazade, n’ayant pas mon côté « exhibitionnisme tranquille », reste trop sage. Court trajet en scooter à travers la nuit humide parisienne, et nous voici dans une belle chambre d’un hôtel où une burpeuse que vous lisez sans doute, amis lecteurs, a ses habitudes (sans moi, hélas, mais il faut parfois accepter de ne pas être de tous les combats).

Shéhérazade s’est agenouillée et a goûté ma queue.
Shéhérazade s’est, sans ménagement, fait allonger sur le ventre, sur le lit. Elle ne porte plus rien en haut mais est intégralement habillée en bas. Je lui ai interdit d’enlever ses chaussures (des bottines à talon), et fatalement, ce n’est pas pratique pour enlever le reste quand on est en pantalon.
Je défais sa ceinture et j’abaisse d’un seul geste son pantalon et sa culotte au niveau des genoux. Je relève ses fesses, son buste toujours contre le lit, je cale les deux oreillers sous son ventre et je m’enfonce sans plus attendre dans sa chatte plus glissante que la chaussée lavée par la pluie en deux roues.
Alors, alors seulement, Shéhérazade prend sa voix de petite vicieuse et commence à me raconter la première histoire de la première nuit…Désirée Dolton - Uwe Ommer (femme nue cachant son sexe de ses mains peintes d'arabesques)

[1088] Prise de position

une femme à genoux suce un homme debout. Le cadrage laisse les sexes invisibles, mais on voit les seins généreux de la femme
— Cette photo me fait penser à une discussion que nous avons eue…

Quelle est la meilleure position à adopter pour une fellation ?

Il est important de penser au confort des deux protagonistes.

Le sucé doit pouvoir s’abandonner aussi langoureusement que possible. À ce titre, la position allongée est certainement la plus indiquée.
La suceuse (NB : il est clair que la suceuse pourrait tout aussi bien être remplacée par un suceur, mais pour cet exercice à illustration imposée – proposée serait plus juste – nous collerons à l’identité sexuée des deux protagonistes de l’image), elle, doit être dans une situation confortable, en équilibre, et idéalement doit pouvoir faire usage, avec la plus grande liberté, de sa bouche (c’est une évidence), de ses deux mains et pourquoi pas d’autres parties de son corps qui pourraient se prêter à compléter la caresse buccale : les seins (ceux de la femme photographiée pourraient généreusement se prêter à l’exercice de la cravate de notaire ou branlette espagnole mais ce n’est pas l’objet de cette note), les cuisses, etc. Et pour cela, la position couchée de l’homme n’est plus idéale, car dans cette position, la femme est généralement à quatre pattes, a besoin d’une main pour se maintenir et seule l’autre reste disponible pour branler la queue. Il s’ensuit que les couilles sont souvent délaissées (rappel : don’t neglect the balls!), le périnée et l’anus, n’en parlons pas.

Dans la position debout, ici illustrée, l’homme, sans doute un peu pressé ou pressant, s’est avancé de telle façon que sa partenaire, de crainte sans doute d’être éborgnée, s’est légèrement penchée en arrière et utilise donc une de ses mains pour s’équilibrer. C’est fâcheux. Il ne reste plus à l’homme qu’à fermement saisir la nuque de sa suceuse pour la faire revenir vers lui afin qu’elle retrouve l’équilibre et l’usage adéquat de ses deux mains.

Debout, l’homme ne peut pas totalement s’abandonner, mais la tension qui prendra tout son corps (et notamment les deux jambes sur lesquelles il prend un appui ferme) se prolongera jusqu’à son membre. Cette position est assez propice à basculer de la fellation à l’irrumation (définitivement ou par alternance) mais il s’agit là encore d’une déviation par rapport à notre sujet initial.

Pour un peu plus de détente, l’homme peut prendre appui sur le mur, plier légèrement les genoux pour se relâcher d’une part, et éventuellement faciliter le travail de sa compagne appliquée .  S’asseoir dans un fauteuil moelleux, un canapé confortable, voire une banquette (je vous renvoie à l’illustration de cette ancienne note où la deuxième main de la suceuse trouve une autre occupation que celles recommandées plus tôt, mais qu’il me paraît difficile de réprouver) paraît un bon compromis.

Les considérations anatomiques ne sont pas tout.
Ne pas négliger le plaisir de voir devant soi sa suceuse en position de dévotion.

[1086] Oglaf

Juste pour vous signaler que l’Oglaf du jour est particulièrement bidonnant.

Sex manual - 1 page - educational

Pour enrichir cette note succincte, je vous propose une autre image, à l’humour moins subtile, mais apportant une vision pragmatique à l’épilogue d’un conte de fée dont le réalisme revigorant n’est pas pour me déplaire :

“Listen, the glass slipper doesn't fit, but maybe we can work something out!”
« Écoutez, la pantoufle de verre ne convient pas, mais peut-être que nous pouvons en tirer quelque chose ! »

Source : Old Erotic Art