[1031] Le fantôme de l’amante amputée

Le cœur était endommagé, le cerveau donnait des signes de faiblesse, le sexe menaçait. Les plus grands spécialistes étaient formels, il fallait amputer. Dans une ultime lettre, je scellais donc mes adieux à O*** pour évacuer de mon esprit toute tentation de dessiner un avenir avec elle, quel qu’il soit, puisque nos positions ne semblaient pas, à cette heure, être conciliables. Son silence, en retour, valait tacite et entière acceptation du modus operandi et il n’y avait plus qu’à réapprendre à avancer, à désirer, ainsi amputé.

Les premiers pas furent aisés à accomplir, gonflé par le communicatif enthousiasme médical. Après des semaines de pierre, je me sentais enfin renaissant. Je lançais au vent léger les premiers semis de mon printemps sensuel, toquais à quelques portes pour voir si de l’autre côté, d’anciennes amantes pouvaient sortir d’hibernation un désir pour moi dont elles aussi avaient dû faire le deuil, et je laissais s’effacer un peu plus chaque jour sous la douche l’encre noire de ma passion mutilée.
La convalescence se déroulait comme prévu. Parfois, à la faveur de la fatigue, une réminiscence se faisait douloureuse, mais le mal était dompté, il passait comme il était venu et les yeux restaient secs.
Et puis j’ai croisé son fantôme, à une soirée. Sa présence était d’autant plus ironique que c’était une soirée où j’espérais bien y croiser quelques paires de jambes qui allaient m’aider à remarcher plus vite. Je fus surpris de le croiser, et pourtant c’est bien moi qui l’avais amené à cette soirée, bras-dessus, bras-dessous. Personne n’osait dire un mot, me demander ce que je faisais avec cette absence accrochée à mon bras, mais personne n’avait bien envie de sentir de trop près le souffle du spectre.
Je redoutais qu’il s’immisce, quelques jours plus tard, dans cette chambre d’hôtel où j’avais rendez-vous avec Y***, qu’il obère le désir que je portais pour cette femme qui m’offrait son corps. Il y avait, dans cette rencontre, un enjeu qui ne concernait que moi, celui de destituer O*** de son statut de « dernière amante en date » qui me pesait chaque jour davantage, et je craignais que l’ombre froide m’empêchât à nouveau de me sentir libre de baiser comme elle avait, le vendredi précédent, éteint la flammèche de mon élan vers A***. Heureusement, le fantôme était resté à la porte de la chambre n°800 ; j’avais permis à Y*** « de se sentir femme », elle m’avait permis, et le défi n’était pas moindre, de me sentir à nouveau amant jouisseur.

Ce qui m’avait surpris le vendredi d’avant fut en revanche une évidence le vendredi suivant, où j’étais invité à une nouvelle soirée. Le fantôme allait être de la partie, comme si, sur le carton d’invitation figurait en lettres grasses « O*** n’est pas invitée ». Pourtant, cent fois dans ma tête, elle était ma cavalière, que j’aurais croisée par hasard à l’apéro où je me suis rendu deux heures avant la fête, ou qui aurait été invitée malgré la consigne tacite qui doit se chuchoter entre mes amis « Si Jérôme vient, on ne peut pas inviter O*** ». Comment oublier O*** si la moitié des personnes que je croise la connaissent, pour certains la côtoient ?

Les quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut
Personne ne m’aura parlé d’elle. Bravo !

Kazuki Takamatsu - Target

Chaque jour depuis je m’afflige de cette présence en creux. Je n’ai pas de solution pour lui demander de s’éloigner de mes pensées aussi facilement que je l’ai effacée de mon répertoire téléphonique. L’amputation n’a pas tranché assez profond, presque tous les amis à qui j’ai présenté O*** l’ont adoptée aussi facilement que je l’ai chérie. Faut-il que je coupe aussi les liens avec eux ? Combien de temps encore vais-je devoir endurer cette absence en serrant les dents ? Quelle cure vont me prescrire mes médicastres si je leur annonce que je n’arrive plus à leurrer mon cerveau en lui faisant avaler que O*** est radiée de ma vie alors que je suis toujours resté fidèle, en pensée au moins, à mes amours anciennes ? Et O*** – pas son fantôme, non, O*** – qui elle-même n’arrive à se tenir à distance de moi que par intermittence, quelle indulgence aura-t-elle pour mes faiblesses ? Me croira-t-elle si je lui dis que je ne suis, certes, pas totalement guéri, mais suffisamment remis pour éviter une rechute et voudra-t-elle aujourd’hui de cet après souriant qui fut promis ?


Illustration : Kazuki Takamatsu – Target

32 gazouillis sur “Le fantôme de l’amante amputée”  

  1. #1
     
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    Cristophe a gazouillé  :

    Un après souriant promis ? Ça me rappelle une histoire… Il n’y a pas d’après, mais mon vécu n’est pas à prendre pour une généralité.

    Je doute que tu sois prêt pour un après souriant.

  2. #2
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Cristophe » Je le prends d’autant moins pour une généralité que ce soir-même, je vais dîner avec J***, celle qui m’a brisé le cœur un peu comme O*** il y a 6 ans de cela.
    Que je sois tout-à-fait prêt pour sourire avec O***, ça n’est pas certain en effet et c’est ce que dit le convalescent en fin de billet. C’est juste qu’aujourd’hui, j’ai l’impression d’être arrivé à un point où c’est cette présence fantômatique qui est plus difficile à traîner que la perspective de cette relation « normalisée » (ou désexualisée) avec O***.

  3. #3
     
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    plikplok a gazouillé  :

    Jérôme?

  4. #4
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ plikplok » Oui, c’est mon prénom, pourquoi ?

  5. #5
     
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    plikplok a gazouillé  :

    Non, c’est con, mais je ne vous imaginais pas en Jérôme…

  6. #6
     
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    columbine a gazouillé  :

    Une nouvelle passion chasse l’autre en quelque sorte. Le problème n’est pas de croiser vos amis communs, c’est inévitable si tu ne veux pas t’isoler, mais de trouver une amante qui te fasse oublier O***. tu as trouvé de quoi surmonter J***, tu trouveras de quoi surmonter O***, c’est juste que l’intérim va être un peu pénible :-)

  7. #7
     
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    plikplok a gazouillé  :

    « Me croira-t-elle si je lui dis que je ne suis, certes, pas totalement guéri, mais suffisamment remis pour éviter une rechute »
    Si elle vous lit bien, il y a peu de chance. Enfin, je crois…

    Quant à « cet après souriant qui fut promis », ma propre expérience m’incite à penser que ce lot de consolation engage uniquement celui qui souhaite en devenir le destinataire… et qu’il lui est rarement remis.

  8. #8
     
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    marieh2o a gazouillé  :

    Ouille! Rechute en vue ? La médicastre du sud prescrit un évitement de l’impétrante, car il me semble que le garçon n’est pas encore tout à fait en état d’assumer le choc des mots et celui des souvenirs… Trop à vif, trop récent. Laisser passer le temps, qui est galant homme comme on sait…
    PS @Plikplok : Ben… Moi, j’aime bien Jérôme (in Paris)!

  9. #9
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ plikplok » Pour mon prénom, ben va falloir vous y faire, maintenant !
    Pour le fond, effectivement, si j’étais elle, je ne me ferai pas du tout confiance (Coucou O*** ! ;-), mais que voulez-vous, si j’avais voulu lui servir du baratin, je lui aurais envoyé un message en privé. Ce billet répond avant tout à l’envie d’écrire sur cette situation – et de la faire partager.
    Enfin, sur la signification de ce que pourrait être un « après souriant », c’est suffisamment vague pour correspondre à bien des situations.

    @ columbine » Ta vision correspond assez bien à ma façon de voir les choses, sauf que, pour l’heure, je n’ai pas forcément envie de retrouver quelque chose de passionné. Un cran en dessous, ça m’ira très bien !

  10. #10
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ marieh2o » Non, il ne s’agit pas à proprement parler d’une rechute, c’est juste la sensation assez désagréable de me sentir englué, contre moi-même, dans le souvenir de cette histoire et du coup de me retrouver à prolonger un état manque qui ne devrait plus être. Je recherche un échappatoire (et, comme le devine Columbine, des divertissements !).

  11. #11
     
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    judieK a gazouillé  :

    « puisque nos positions ne semblaient pas, à cette heure, être conciliables »

    ça sent l’espoir de changement de la part de O***

    Comme Columbine je pense que le passage à la prochaine amante sera long et douloureux.

  12. #12
     
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    marieh2o a gazouillé  :

    J’entends bien ce que tu cherches… Mais si la distraction même ne te distrait pas… Bon. Allez! Fait frisquet. Une p’tite laine et on va tâcher de rester optimiste! Les jours rallongent quand même…

  13. #13
     
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    Vagant a gazouillé  :

    « Me croira-t-elle si je lui dis que je ne suis, certes, pas totalement guéri, mais suffisamment remis pour éviter une rechute et voudra-t-elle aujourd’hui de cet après souriant qui fut promis ? » A la lecture de cette seule phrase je crains que la réponse soit négative. L’impression que me laisse cette note est que tu sembles t’efforcer de l’oublier dans d’autres bras, avec la conviction d’un enfant qui fait ses devoirs dans l’espoir d’avoir une bonne note au contrôle. Malheureusement, tourner la page est plus facile à dire qu’à faire et il n’y a sans doute pas de recette miracle. A propos, qu’en dit ta psy ? Que pense-t-elle des stratégies paradoxales consistant à aller à l’encontre des tentatives de solutions comme le prônent les adeptes de la thérapie brève systémique ? [http://www.paradoxes.asso.fr/theorie/la-therapie-breve-systemique/]

  14. #14
     
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    usclade a gazouillé  :

    Foutu travail de deuil qui semble interminable, quand il nous donne parfois l’impression de dégradation au lieu d’amélioration avec le temps… La clé, tu l’as déjà, c’est bien de constater de façon empirique qu’on « survit à tout » en quelque sorte, que tu as bien surmonté ta précédente relation, même si on ne sait pas comment ni pourquoi, même si ça nous semblait tout simplement impossible…

  15. #15
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ judieK » Oh ! Rien de nouveau sous le soleil. Quand on s’est séparés, elle voulait qu’on reste amis sans être amants, moi ça ne me convenait pas, et aujourd’hui pas de nouveau point d’équilibre encore. Ce n’est pas forcément à O*** de changer de cap.

    @ marieh2o » Fort heureusement, j’ai une ou deux perspectives de distraction qui me paraissent très distrayantes, mais elles tardent un peu à prendre chair. Je patiente avec un sourire sur le visage (si, si !).

    @ Vagant » Je potasserai ton lien un peu plus tard. Ma psy trouve assez positif le fait que je me tourne vers différents projets carnivores.
    Je sais parfaitement que ce billet donne tous les signes d’une rechute et en réalité, c’est très bien comme ça. Les coups d’œil dans le rétroviseur me filent parfois un peu le cafard mais je ne suis pas au point mort, je continue d’avancer.

  16. #16
     
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    FLORENCE a gazouillé  :

    Difficile de s’éloigner de certains fantômes, on croit être passé à autre chose, ils resurgissent à 1 moment de fatigue, de baisse d’attention, une odeur, un lieu, ils reviennent nous hanter… il n’y a que le temps, continuer d’avancer, de progresser… essayer de construire l’après doucement

  17. #17
     
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    Vagant a gazouillé  :

    C’est sûr que si ta psy est une avocate des relations polyamoureuses, elle ne verra pas tes appétences d’un mauvais œil. C’est un peu le problème avec ces thérapeutes ouvertement partisan d’un style de vie alternatif: le risque de délaisser les aspects objectifs de la psychologie au profit d’une apologie de leur goût personnel. Cela dit, tant que tu te sens bien, ou tout au moins mieux, qu’importe l’impression que peuvent donner aux lecteurs tes coups d’œil dans le rétrO***

  18. #18
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Florence » Who you gonna call? Ghostbusters!

    @ Vagant » Ce à quoi me sert ma psy en ce moment devrait être, chez moi, sujet à plus profonde réflexion. Disons, pour l’instant, qu’elle est à la fois source de bonne conscience, et une légère béquille (mais je ne me sens pas boiteux).
    Sinon, une petite précision : la mélancolie qui se dégage de ce billet n’est pas feinte, elle était juste très transitoire. Burp exutoire. Je lâche mes mots amers et je repars d’un pas plus léger.

  19. #19
     
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    plikplok a gazouillé  :

    J’ai réentendu ça de HFT ce matin, et je ne sais pas pourquoi, ça m’a fait penser à vous

    « (…)Je fixe un océan pervers
    Peuplé de pieuvres et de murènes
    Tandis que mon vaisseau se perd
    Dans les brouillards d’un happy end
    Inutile de graver mon nom
    Sur la liste des disparus
    J’ai broyé mon propre horizon
    Et retourne à mon inconnu

    Je rêve tellement d’avoir été
    Que je vais finir par tomber

    Déjà je m’avance en bavant
    Dans les vapeurs d’un vague espoir
    L’heure avant l’aube du jour suivant
    Est toujours si cruellement noire
    Dans le jardin d’Eden désert
    Les étoiles n’ont plus de discours
    Et j’hésite entre un revolver
    Un speedball ou un whisky sour

    Je rêve tellement d’avoir été
    Que je vais finir par tomber »

    http://www.youtube.com/watch?v=FA_qAIvKpOg

  20. #20
     
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    FLORENCE a gazouillé  :

    I ain’t afraid of no ghost…

  21. #21
     
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    Fabien a gazouillé  :

    comme j’arrive en plein milieu de l’histoire ya moyen de savoir (sans lire le millier de post passés :o) ce qui n’a pas « été » entre vous ?.. (ton infidélité chronique peut-être ?.. :( )

  22. #22
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ plikplok » Merci pour la dédicace (un peu déprimante) ! Pas toujours gai, le HFT (mais j’aimbe beaucoup son dernier album qui me semble d’inspiration plus radieuse. Ça doit être la sagesse de l’âge, ou une nouvelle copine ;-)

    @ Florence » On va enchaîner avec « sleeping with ghost » de Placebo alors.

    @ Fabien » Ça va être un peu délicat à résumer en quelques lignes, surtout que la vérité dans cette histoire n’est pas univoque.
    Pour résumer :
    Version 1 : O***, devenue célibataire, s’est trouvée un peu étouffée par mon amour pour elle qui l’empêchait de se sentir libre d’expérimenter ce qu’elle voulait expérimenter.
    Version 2 : devenue célibataire, la perspective de rester trop fortement liée à un homme marié, apparemment peu désireux de se séparer, lui a semblé si insupportable que la seule solution fut pour elle de rompre.
    En tout cas, ton hypothèse n’est pas la bonne.

  23. #23
     
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    FLORENCE a gazouillé  :

    Yes but everything against him…

  24. #24
     
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    columbine a gazouillé  :

    je penche pour la version 3: le désir d’ O*** pour toi s’est étiolé et elle est partie en quêtes d’autres aventures fortes…avec peut-être l’envie de trouver le grand frisson sexuel avec un homme célibataire… (donc un soupçon de version 1 et de version 2)

  25. #25
     
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    Fabien a gazouillé  :

    je comprends… j’ai même envie de dire c’est ce qu’on recherche tous un peu le grand frisson sexuel avec quelqu’un de « consacré »

  26. #26
     
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    @ Fabien » Eh bien, ça dépend des moments, des fois on prend le super grand 8, des fois on a envie de faire le pitre devant les miroirs déformants, des fois on se laisse bercer par les vieux chevaux de bois…

  27. #27
     
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    Fabien a gazouillé  :

    je crois qu’on peut toujours faire le pitre devant les miroirs déformants.. ou se laisser bercer par un vieux cheval de bois.. mais des fois le super grand 8, on y arrive pas :(

  28. #28
     
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    @ Fabien » Tu n’as pas le cœur assez bien accroché ?

  29. #29
     
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    Fabien a gazouillé  :

    ca peut m’arriver oui… ou/et.. ne pas être en totale confiance… pas du « niveau d’expérience requis ».. trop impressionné… pas sur les mêmes « gâchettes » qui nous font décoller… physiologiquement incompatible :o .. c’est a croire que le moindre grain de sable nous empêche de prendre le super grand huit :s … alors quand j’en trouve une avec qui ça « marche » :o je m’accroche bien pour me crasher le plus tard possible ! :D ;)

  30. #30
     
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    @ Fabien » Et le train fantôme ? T’as essayé le train fantôme ?
    Ok je sors !

  31. #31
     
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    Fabien a gazouillé  :

    non non ne sors pas c’est une bonne idée : attaché(e) les yeux bandés conduit parfois à la petite porte d’entrée cachée du super grand huit quand la grande entrée principale est fermée ;)

  32. #32
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Fabien » Bon, il ne me reste plus qu’à tenter ma chance au stand des peluches.

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