(Non, non, je ne suis pas mort, juste un peu assommé par un cocktail maladie + boulot + élection doublé d’un léger manque d’inspiration.)
Petite brève :
En proie à un registraire peu scrupuleux, le plus célèbre couple de la burposphère libertine select change d’adresse. Pour suivre leurs aventures 5★, il faut désormais pointer sur http://www.libertango-lamyss.com/
On peut trouver le détail de leur mésaventure au pays des DNS sur ce billet (et on ressortira au passage le célèbre slogan de Proudhon : « La propriété, c’est le vol ! »).
Dans le monde des registraires, attention aux requins !
Illustration : Bob Carlos Clarke – Adult females attack without provocation
Je fus la tête entre tes cuisses épousant ton sexe cru épilé la veille en noces humides. Entre l’étau de mon ventre et de mes mains pressantes, ta bouche courut le long de mon sexe jusqu’à ce que j’empoigne ta chevelure pour me dégager et t’allonger sur le lit. Je fus couché sur toi quand nos sexes s’emboîtèrent et se souhaitèrent enfin une très bonne année (qu’elle soit longue et dure). Il y eut tes cris et ma faim toujours entière. Il y eut mes doigts qui glissèrent près de ma queue et ne surent pas dans quel trou s’enfoncer tant tes chairs intimes étaient accueillantes. Ton corps fut tourné et pivoté par mes mains boulangères pour que je puisse m’enfoncer, encore, oblique.
Et puis…
Et puis… mes yeux qui ne pouvaient se détacher du trou sombre que je ne pénétrais pas, qui pourtant palpitait, articulait silencieusement l’injonction que tu ne prononçais pas. Je dus obtempérer. Il n’y eut aucune résistance sur chacun des centimètres de la progression de mon sexe effractionnaire jusqu’au plus profond. Il n’y eut aucune protestation, aucune incitation à la modération quand, de plus en plus vite, écumant, sans retenue, je prenais ton cul.
Il n’y eut que tes râles de plaisir rejoints par les miens, bienheureux sodomite offrant bientôt son foutre en remerciement aux dieux interlopes pour avoir croisé nos destins luxurieux.
Image pas tout à fait contractuelle mais sympa quand même !
J’apprends en effet ce jour, dans mon Almaniak 2010, que « le dix » désigne l’anus, en argot (allusion à la pièce de dix sous, ou à la dixième ouverture du corps, les neuf autres étant les deux narines, les deux oreilles, les deux yeux – faudra qu’on m’explique comment profiter de cette « ouverture »-là –, la bouche, le sexe et le nombril – idem).
Oh, ça faisait un petit moment qu’il tournait en cercles concentriques au dessus de ma tête et il a bien sûr fini par foncer en piqué sur moi, à la demande de Nouvelle Amazone (que je n’ai d’ailleurs pas encore prise sur mon scooter pour vérifier si elle porte bien son pseudo), le tag des 7 vérités.
Bon, il n’est pas très différent, dans son intitulé du tag des 5 trucs à faire découvrir (un tag datant de décembre 2006), sauf que là, c’est le chiffre magique 7, assez fréquemment utilisé dans les tags de la burposphère (ben comme pour ce tag de juillet 2007, c’est dingue comme on est créatif).
Je me creuse donc à nouveau le ciboulot pour trouver 7 machins que vous ne soupçonnez absolument pas, je sens que ce n’est pas gagné.
J’ai un grain de beauté placé dans un endroit particulièrement intime. Le genre de truc avec lequel on reconnaît une princesse grâce à un grain de beauté sur la fesse gauche, voyez. Sauf que je ne suis pas une princesse et que ça n’est pas sur la fesse gauche.
Je suis actuellement rongé par une angoisse existentielle concernant mon « type junguien », oscillant d’un jour à l’autre entre INTP et ISTP. Je vous laisser faire une recherche Google pour en savoir plus, et, d’un coup d’un seul, absolument tout savoir sur moi.
Pour ceux qui ne croient pas à ces fadaises, je suis sagittaire.
À la maison, c’est plutôt moi le cuistot. J’aime beaucoup cuisiner et même si je ne consacre pas autant de temps que je souhaiterais à cette noble activité, je le fais toujours avec plaisir. Corolaire : c’est plutôt moi qui fais les courses. Il est d’ailleurs assez curieux que je ne parle pas de recette ici dans ce burp pourtant (légèrement) éclectique, mais la concurrence sur le créneau est très relevée et, dusse mon orgueil en souffrir, je dois reconnaître que je n’ai pas le niveau. N’empêche que j’ai une excellente recette de gaufre et quelques autres armes dans mon tablier.
Les seuls accidents de voiture que j’ai eus, c’était (il y a longtemps) avec d’autres voitures que la mienne. La voiture de ma copine, celle d’un pote, celle d’une autre copine. Jamais celle de mes parents ni la mienne (je dois aussi avouer que je n’ai jamais eu qu’une seule voiture en ma possession, et il s’agit de ma fameuse 106 Kid souvent citée ici).
Je suis un gaucher contrarié. Pas ambidextre pour un sou, mais j’ai quelques inversions inhabituelles pour un droitier : pied d’appel droit, œil directeur gauche, et puis je croise les bras comme les gauchers etc. L’œil directeur gauche, pour un droitier, c’est pratique pour le tir à l’arc et gênant pour le tir à la carabine.
Tiens, d’ailleurs, je ne pense pas vous avoir dit que j’ai, brièvement, été dans un club de tir sportif. Je n’étais pas spécialement doué (j’avais un cache sur l’œil gauche pour utiliser l’œil droit pour viser, après avoir essayé de tirer en gaucher avec de très médiocres résultats). Et puis l’ambiance était légèrement glauque dans le club (pourtant A.S.P.T.T.) avec une frange de la population versant dans le para-militaire aux relents frontistes. Ahum…
Je n’étais pas à la Bastoche le 10 mai 1981 (ça devait être fun) mais le jour où Mimi est allé déposer sa rose au Panthéon, j’étais avec mes parents qui devaient sentir souffler près d’eux le vent de l’Histoire, dans un appartement en haut d’un immeuble de la rue Soufflot – chez des amis sans doute – où nous tentions d’observer, à tour de rôle, la cérémonie depuis l’unique fenêtre donnant (en angle) sur la rue. Me souviens pas de grand-chose d’autre. 1981, pour moi, c’est l’année où j’ai acheté mon premier numéro de l’Ordinateur Individuel, et c’était autrement plus important pour mon destin.
Bon, ben comme d’habitude, je ne transmets pas le bâton et formule le souhait d’avoir, la prochaine fois, un tag un peu plus original qui me tombe sur le coin de la tronche.
* * *
Et sans aucun rapport avec la choucroute, sept photos que je trouve intéressantes et que je soumets à votre œil critique. (Cliquez pour les agrandir.)
P.-S. : Un cadeau à celui/celle qui décrypte le/la premier/première le titre de ce billet.
Illustrations : (de haut en bas et de droite à gauche) (il me manque encore des références, si vous êtes capable de m’aider…)
Autorretrato con polona (comiendote el corazon) – Lola o muerte
Je sors relativement tôt du travail aujourd’hui. J’ai ma fille à aller chercher à la sortie de l’école et il n’est pas question d’être en retard. Un premier ascenseur m’a fait dévisser de 25 mètres pour arriver au rez-de-dalle (La Défense, ses rez-de-dalle [RD], rez-de-rue [RR], rez-de-chaussée [RC], ses ascenseurs plus stressants que le RER A…). Je me dirige ensuite vers la batterie d’ascenseurs qui desservent les parkings.
La première chose que je remarque chez elle, ce sont ses escarpins en daim gris souris. Ses talons aiguilles doivent la hausser de dix bons centimètres, au bas (sic) mot. La deuxième chose que je remarque, c’est que la femme qui s’est installée dans ces deux souliers est plutôt charmante et plutôt jeune (une petite trentaine ?) ; ce qui est une bonne surprise car j’ai remarqué que la majorité des femmes croisées à La Défense avec de hauts talons était plutôt âgées, comme si cela faisait partie de l’uniforme de la business woman d’hier mais plus d’aujourd’hui.
Les portes s’ouvrent et nous entrons tous les deux dans la cabine de l’ascenseur. J’avais lu un jour un truc sur le fait que, dans un ascenseur rempli, les gens restaient souvent silencieux car la distance entre les personnes était trop faible ; en deçà de cette distance de sécurité (environ 30 ou 40 cm, de mémoire), on entre dans la sphère de l’intime, dans laquelle on ne peut « naturellement » qu’être dans un registre intime, et du coup, avec des inconnus : mutisme.
Là, en l’occurrence, nous n’étions que deux, à distance raisonnable, intimité respectée. Ouf !
Mais la voilà qui ouvre, à ma grande surprise, spontanément la conversation. Pour ce premier échange, on s’en tient à quelques banalités météorologiques. Paris a été envahi par vive vague de froid. Fait pas chaud, hein ? Ah ça non, et puis ça va durer, hein. Tout ça. Notre voyage n’était pas très long et nous arrivons à destination. Même étage. Je me dirige vers mon scooter, elle me suit, me dépasse et s’arrête un mètre plus loin, à côté de son scooter. What a coincidence! que je me dis in petto. Et à nouveau là où je me tais timidement, elle relance la conversation et nous voilà à parler scooter, parking et antivol… Si j’avais eu un peu plus d’à propos, j’aurais pu lui parler de ses jolis souliers, disserter sur le mélange scooter & escarpins, j’aurais pu lui proposer de boire un verre au café des motards un prochain soir, j’aurais pu, j’aurais pu… Quand c’était trop tard, je me suis dit que le lendemain, j’allais glisser sur son scooter un petit mot, pour lui proposer de poursuivre cette conversation que je n’avais pas su nourrir le premier jour. Et puis je n’ai pas revu son scooter le lendemain, ou je ne l’ai pas reconnu, et elle, je ne l’ai pas revue.
Je ne sais pas vous, mais moi, je me sens de plus en plus largué avec le monde automobile.
Je crois que j’avais déjà noté ici (mais était-ce dans un article, un commentaire, ou en réaction sur un autre burp ? je ne sais plus et j’ai la flemme de chercher) la masculinisation des noms de voitures, du moins dans la publicité. On avait toujours dit « une DS », « une Laguna », « une 205 » ou « une BM… » et maintenant c’est « un Espace », « le nouveau 1008 » et j’en passe.
Bon, ça, ça m’énerve, mais je comprends. Enfin, non, je ne me l’explique pas. Mais j’arrive à suivre, quoi. Sûrement un revirement qui se prétend anti-sexiste mais qui doit certainement être fondamentalement phallocrate.
Par contre, depuis quelques années, le vocabulaire automobilistique se nappe d’un jargon anglais auquel je ne bite que dalle et qui ne va pas arranger ma peur du garagiste. Aussi loin que je me souvienne, le premier terme que j’ai ainsi repéré était common trail. J’ai trouvé et lu un jour l’explication de cette locution, aussitôt oubliée. Je vois maintenant des sigles et mots étranges consteller les publicités et qui me mettent terriblement à distance. Je me sens largué, tout comme je me sens aujourd’hui largué en feuilletant ces canards qui, pourtant, jadis me ravissait quand j’allais chez le coiffeur ou chez ma belle–sœur. Voici, Closer et autres Interview sont désormais peuplés de peoples (chuis fier de moi, là) dont je ne reconnais ni le nom, ni le visage. Je me dis que ce doivent être des créatures issus de la télé-réalité, sans aucune certitude.
Pour la bagnole, ça donne SUV ou Crossover et d’autres choses dont je ne me rappelle même plus.
Ah, quand même, j’avoue que je sais ce que veut dire « moteur hybride » car je suis un consommateur éco-responsable (teuh teuh).
Vous ne me croirez pas, mais quand j’étais petit (enfin, vers 14 ou 15 ans, ça n’aura duré qu’une année), j’ai eu une passion pour les grosses-belles-chères voitures et je rêvais de pouvoir m’offrir une Porsche 908 (ou un numéro du genre) quand je serai grand. Et puis ça m’a passé, mais alors complètement, et je suis bien plus fier aujourd’hui de ma 106 Kid cabossée avec ses taches de cyprine que de n’importe quelle grosse bagnole intérieur cuir impossible à garer (Mel’Ody, une bise à ton homme en passant, je sais désormais qu’on peut aimer les grosses voitures en ayant une grosse bite :-).
*=*
Volkswagen ayant perdu son humour décalé pour nous vendre ses voitures, les publicités pour les voitures défilaient devant mes yeux (quand je regardais la télé, ce qui n’est pas souvent, mais néanmoins la voiture occupant un nombre non négligeable d’écrans publicitaires, je n’y ai pas échappé) m’inspirant le même ennui que les bornes kilométriques le long de l’A6.
Quand tout à coup, je découvrais ce clip :
Bon, alors certes, le slogan MOTION & EMOTION, complètement nase et pas traduit (parce que c’est MOTION en anglais, évidemment, pas MOTION en français, ça ne voudrait rien dire) est sérieusement pompé sur le « AUTO EMOCION » de SEAT. Passons.
Mais pour une fois, la putain de débauche d’effet spéciaux déployée pour ce clip crée (à mes yeux) une émotion (!) autrement plus palpable que celle provoquée par une bagnole se transformant en robot dansant (ouais, transformers, c’était très bien déjà en dessin animé, j’ai pas besoin de plus), ou un publicitaire retouchant les images de son clip (sur une publicité inepte dont j’ai oublié le scénario), ou une vache déplacée sur le toit d’une station essence.
Je pense que la petite scie techno qui accompagne la vidéo n’est pas non plus pour rien dans le plaisir que je prends à regarder (et écouter, donc), ce petit bijou de créativité. Mes sincères félicitations à la firme au Lion pour cette publicité (dans laquelle il ne manque qu’une 106 cabossée à la banquette tachée de cyprine).
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