[132] 13 contre-vérités affligeantes à dégommer fissa !

Le magazine féminin (burp ! excusez-moi c’est nerveux) Biba, qui était pourtant drôle à lire il y a quelques années, nous infligeât dans son numéro d’août 2006 d’un pathétique article intitulé : « 13 idées reçues à dégommer fissa ! », et signé Anaïs Renard (probablement un pseudonyme d’un pauvre pigiste payé 20 euros pour pondre à la bourre un article un peu cul pour ce numéro estival). Je n’imagine pas un être doué de raison poser son vrai nom comme signature d’un article aussi lamentable. Ça me rappelle il y a quelques années dans le journal gratuit distribué dans les Gaumont ou les UGC, il y avait une certaine Zoé Balin, toujours d’attaque pour signer les articles les plus dithyrambiques de toutes les infâmes merdes hollywoodiennes ou françaises qui ne manquent pas de sortir chaque mois.

Zoé, si tu me lis, si tu existes, sache que j’ai pensé et dit beaucoup de mal de toi à l’époque, mais vois que tu m’as durablement marqué puisque 10 ans après je pense encore à toi.

Reprenons.

« On croit savoir plein de trucs sur les hommes (« ils ont envie tout le temps »). Eux aussi (« elles aiment quand ça dure »). Mais parfois c’est juste faux. » dit l’article.

Parfois, c’est juste que ça dépend, rétorqué-je énervé, et ce n’est pas parce que quelque chose n’est pas toujours vrai qu’il est toujours faux.

Revue de détail :

  1. Il croit qu’on aime expérimenter des tas de positions. Ici la journaliste (burp ! pardonnez-moi c’est assez nerveux) raconte que les mecs qui changent de positions toutes les deux secondes pour montrer leur technique conduisent difficilement leur partenaire à l’orgasme. Soit. Je reste toutefois très circonspect  sur la métaphore utilisée : « quand on à l’impression de passes ses nuits en compagnie de Sarko en campagne, on a du mal à se détendre ». Beuh ! Anaïs Renaud est-elle l’immortelle auteure de la biographie censurée de Cécilia ? A-t-elle souvenance d’une soirée qui aurait mal tournée après que son amant a sorti de son baise-en-ville un kärcher ?
  2. Il croit qu’on aime les mots cochons sussurés dans l’oreille : ici on nous indique que les mots cochons ne seraient bons qu’à l’instant pré-orgastique. Moi j’en connais une au moins que ça déconcentre totalement à tout moment et que ce genre de petites grivoiseries aurait tendance à stopper tout net, d’autres à qui ça plaît en préliminaires voire en pré-préliminaires (petits envois de SMS par exemple). Les filles, vous confirmez ?
  3. Il croit qu’on aime qu’il nous malaxe les seins. Ici suit la méthode à suivre pour caresser tous les seins féminins à l’exclusive de toute autre. Bref, c’est un message privé déguisé à l’amant d’Anaïs Renard. Anaïs, t’es un peu salope avec tes consœurs.
  4. Il croit qu’on aime avoir plein d’orgasmes à la suite. Ben évidemment que les femmes aiment jouir plusieurs fois. Suit une statistique sur le nombre de femmes multiorgasmiques (dont A.R. ne fait apparemment pas partie) estimé à 10%. J’ai lu ailleurs 26% et ailleurs encore 46%, ce qui est assez différent. Mon observation personnelle se rapproche plutôt de cette dernière statistique bien que je n’aie effectuée aucun sondage formel. Je pense donc que ce 10% exagérément bas n’est destiné qu’à flatter la femme multiorgasmique de se retrouver dans les happy fews, et à décomplexer les autres femmes (ainsi que leurs partenaires feignants, soit dit en passant). Petit commentaire en forme de bémol : femme multiorgasmique ne veut pas dire : multiorgasmes systématiques.
  5. Il croit qu’on aime les caresses à rallonges du clito : alors là, c’est probablement vrai, mais il est nécessaire de préciser que toutes les femmes n’ont pas la même façon de parvenir au plaisir digital, et que la recette d’Anaïs n’a donc, une fois de plus, aucun caractère d’universalité.
  6. Il croit qu’on aime que ça dure des heures : s’il croit ça c’est qu’il n’a pas beaucoup d’expérience en la matière effectivement. Le seul truc c’est que le moment où la femme dit « stop » est variable en fonction de son humeur et de certaines conditions physiologiques.
  7. Il croit qu’on aime les sous-vêtements ultra-sexy : t’es con Anaïs ! ça, on fait juste semblant de croire que vous aimez ça, mais c’est nous qui aimons évidemment.
  8. On croit qu’il aime qu’on le sollicite tout le temps : fais chier Anaïs ! Moi j’aime. Et j’ai pas de PSP.
  9. On croit qu’il aime qu’on montre que le sexe, on adore. Ensuite l’article dit qu’effectivement les hommes aiment, mais pas en public parce que ça leur foutrait la trouille. Encore des conneries normatives de magazine pseudo-psy. Tirez la chasse !
  10. On croit qu’il aime qu’on aille droit au but : ben là encore ça dépend, la stimulation directe de la queue a un côté plaisant, mais tout dépend le but visé ; pour un quickies, c’est recommandé, pour un moment plus prolongé, l’absence de préliminaire est également frustrante pour les hommes. Ce que dit finalement à peu près cet article plus nuancé que les autres. Pourquoi glisser donc ce numéro 10 dans la liste ? Par manque d’idée. Bon OK. J’ai pigé.
  11. On croit qu’il aime le 69. Alors là, chapeau, on a le droit à un témoignage d’un certain David qui dit que bof, il préfère chacun son tour, ce en quoi il n’a pas tort, mais un des plaisirs de la sexualité réside dans la variété, et s’il est très agréable de se faire sucer (resp. lécher) sans avoir à tenter dans le même temps de donner du plaisir à son partenaire, le 69 est aussi un moment génial où l’on doit se concentrer pour faire plaisir à l’autre tout en sentant son propre plaisir monter. Ne nous privons pas du 69 parce qu’il existe des choses meilleures. Je glisse au passage que j’adore caresser ma partenaire pendant qu’elle me suce, dans le seul but de faire monter mon plaisir et pas pour lui en donner (donc dans un but égoïste), parce que sentir son con mouillé par l’excitation redouble la mienne.
  12. On croit qu’il aime surtout la fin : ben les filles qui pensent ça sont un peu nunuches ou alors elles aiment elles-mêmes surtout la fin. Non ?
  13. On croit qu’il aime qu’on lui fiche la paix après l’amour. Et la A.R. dit qu’en fait, c’est pas une contre-vérité (cf. point 10 : feignasse !). Moi j’aime pas qu’on me demande « alors c’était bien ? » alors que je suis encore secoué de spasmes. Exactement comme quand on te demande « alors, c’est bon ? » alors que la première fourchetée de ton plat est encore au seuil de tes lèvres. Mais tais-toi donc et continue de me faire jouir au lieu de me couper en plein élan ! Grrrrrrr

 

Bon, allez, ça m’a tué. Je dors.

 

PS : ah tiens ! Je découvre en rédigeant cette note un encadré que j’avais loupé.

« Ça, en revanche, c’est vrai :

  • Les hommes aiment la fellation. Surtout si on les réveille avec. Je super-confirme. Mais il existe des hommes qui n’aiment pas les fellations (des malades !)
  • La pudeur masculine peut être forte (…). Bon, ben c’est comme l’horoscope, ça : natifs du Capricorne, vous pourriez avoir un coup de téléphone d’un vieux copain. Qu’est-ce que tu veux répondre ?
  • Nous, les femmes, on a besoin de temps et d’expérience pour profiter pleinement de notre sexualité. Ah bravo Anaïs : « nous … on ». T’étonne pas d’être encore pigiste à ton âge (écrit-il en omettant le « ne »). Ben nous les hommes aussi, on n’est pas au top le premier jour.
  • Et nous sommes plus excitées par des mots (une scène hot bien écrite) que par des images (un porno-germano-belge tourné en vidéo). Ben voyons. Et t’es pas plus excitée par une scène réussie de film porno plutôt que par un texte érotique minable écrit par un puceau boutonneux ? Pffff.

[131] Puits à souhait (août 2006)

La cuvée des mots-clés d’août 2006 n’a pas été fameuse fameuse…

J’inaugure ce mois-ci une nouvelle méthode pour la mise au point de cette rubrique : j’ai ponctionné régulièrement dans les statistiques les mots clés indiqués au hit-parade (la pratique montrant que certains de ces mots-clés disparaissent dans le puits de l’oubli électronique), puis j’ai bidouillé les pourcentages correspondants pour arriver à quelque chose de pondéré et on arrive au résultat suivant.

 

En tête des requêtes, comme une évidence, les requéquettes que je vous livre ici par intensité décroissante. On notera que le fétichisme constitue une bonne part du gâteau. On pourra juger orienté de ma part de faire figurer dans cette liste-ci des mots comme « collants » qui ne sont pas à eux seuls particulièrement pornographiques, mais je soupçonne les intensions vicelardes de mes concitoyens (par identification bien sûr).

  • touche pipi       4,23% : en pole position toutes catégories, cette demande récurrente loin devant le plus modeste pipi  0,63%
  • écarte les jambes         2,58%
  • histoires érotiques cyprine        2,13% et les plus simples cyprine         1,22% histoires erotiques         1,63%, histoire d’o            1,00% : on aime les histoires qui mouillent, donc.
  • ma femme        2,13% : elle s’appelle reviens ?
  • Autour du fétichisme, je regroupe jambes et talons       2,13% fetichisme des bottes     1,85% bottes femmes  1,29% blog bottes   0,91% et bottes           0,87% collant   1,67% culottes humides           1,67% blog femme en bas resille          0,91% bas nylon         0,56%
  • kamasoutra      2,13%
  • rencontres sexe            1,82%
  • chemisier decolleté baise          1,67% : j’aime assez cette recherche recherchée
  • cuisses chatte caresse   1,67%
  • culs de garcons ou hommes      1,67% et le plus sage immage d’homme nu       1,23%
  • chatte culotte    1,54%
  • gland gonflé et durci     1,33% : visiblement quelqu’un qui recherchait un passage de Proust qui l’avait marqué.
  • branle avec les pieds    1,29% : ma marotte mais je jure que ce n’est pas moi qui ai fait la recherche, j’aurais été assez déçu en tombant sur mon site (juste une photo que j’ai déjà dans ma collec !).
  • clito      1,21% : c’est gentil d’être venu jusqu’à moi parce que je ne dois arriver quand 7893e position sur ce mot-clé.
  • sa prochaine étapegang bang    0,92% gang bang         0,79% brigitte bui        0,63% : pour la première requête l’espace manquante est d’origine (oui : une espace) et la requête doit venir d’un internaute ayant aperçu la même chose que moi en kiosque, et qui cherchait à se documenter pour pondre une note sur son burp. PREUMS !
  • anus petit trou  0,91% : c’est vrai que si c’est un grand trou ça n’a plus aucun intérêt.
  • ecartelee yeux bandes  0,84% : en place de Grève j’espère. Miam.
  • entre cuisse      0,78%
  • vernis ongles branler     0,74% : ça doit donner de jolis résultats mais j’aurais plutôt tenté Google Image si j’étais toi.
  • douceur corde cambré 0,72% : une jolie tentative, je dois dire. « Cambrée » n’aurait-il pas été plus à propos ? Qui sait…
  • fait voir ta chatte          0,63% : toit même.
  • film x    0,59% : même remarque que pour clito.

 

Viennent ensuite quelques requêtes désormais habituelles, mes petits chouchous que je bichonne pour qu’ils reviennent chaque mois :

  • hexaspray        0,91% (j’attends toujours ma com’ des Laboratoires Bidule pour ma promo intensive de ce fantastique médicament contre les maux de gorge)
  • compter en turc            1,03%

  

Les nouvelles notes m’ont évidemment apporté de nouveaux visiteurs ; l’histoire ne dit toujours pas s’ils furent heureux de leur atterrissage ici bas.

  • desperate househusband          3,33% : probablement mon jeu de mot anglophone ne doit pas être une exclusivité. Joli score tout de même, surtout si on ajoute son petit frère desesperate  0,92%
  • sã®nziana        1,19% et sinziana         0,63%
  • nadia    0,92% : ah oui, un joli prénom que celui-là. Ce qui me fait penser que je ne t’ai toujours pas offert la suite de cette histoire, ami lecteur…
  • gastronomie     0,92% : un des plaisirs majeurs de notre existence, avec le cul, non ?
  • arno karlsfeld   0,91% : en vérité c’est Laurence Parisot qui m’a valu mon premier et récent rétrolien.

 

Quelques requêtes autour de mon burp :

  • comme une image        0,98%
  • burp     0,86%
  • commeuneimage blog hautetfort           0,80% : une requête curieuse qui semble lancée par un programme automatique, ou alors par quelqu’un qui oublie systématiquement l’extension .com
  • commeuneimage          0,61%

 

Et puis il y a les requêtes incongrues, celles qui nous font rire quand on surveille nos stats, et là, je te demande, ami lecteur, une attention toute particulière en ce qui concerne la première arrivée qui me remplit de circonspection :

  • comment faire une boucle ã  fond de fouille      1,67% : alors là, moi je suis sur le cul. Je n’en ai aucune idée
  • contorsionniste cirque   1,67% : j’ai parlé de ça moi ???
  • image damour  1,53% : je pense que c’est comme ça que Roumi est arrivé chez moi. Non ?
  • trop con           1,49% : c’est ce que Roumi vient de penser en lisant la phrase ci-dessus
  • attrape couillon 1,23% : qui peut bien rechercher des attrapes couillons sur le net ? C’est pour quoi faire ? Offrir aux collègues ?
  • image drol du tabac      0,90% : eh, m’sieur Malboro, on t’a reconnu.

 

Bon, eh bien maintenant, roulements de tambours pour savoir dans tout ce Q-pharnaüm quelle requête sera exaucée par l’auguste puits à souhaits… ra ta ta ta ta….

L’heureuse requête gagnante du mois est
«  Culs de garçons ou homme ».

 

Oui je sais ami lecteur que tu es déçu par ce choix et que tu attendais Comment faire une boucle à fond de fouille, mais d’une part je suis d’humeur libidineuse ces temps-ci, d’autre part je rédige cette note en mode offline, c’est-à-dire en l’absence de toute connexion Internet et donc sans moteur de recherche pour me documenter sur ce mystérieux à fond de fouille dont je ne peux rien vous dire. J’aurais pu faire semblant de connaître, tu n’y aurais sans doute vu que du feu (vois comme je suis présomptueux de t’imaginer aussi ignorant que moi), mais à la prochaine requête qui aurait échoué sur mon site, j’étais sûr de me retrouver avec les faiseurs de boucle à fond de fouille furieux pétant un scandale, lançant une pétition, provoquant une panne de mon site avec une attaque D.O.S. et tu te serais retrouvé bien emmerdé quand ton navigateur te renverrait Error 404. Je choisis donc, contrairement aux apparences, la voie de la sagesse.

 

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Attend-on généralement les mêmes qualités des culs mâles et des culs femelles ?

Le cul d’une femme qui a un beau cul est-il comparable au cul d’un homme qui a un beau cul ? Sait-on distinguer facilement le cul d’un homme de celui d’une femme (il me semble qu’il y avait un photo-test qui circulait sur Internet sur ce sujet, sur le modèle de « reconnaîtrez-vous les faux seins des vrais seins ? ». L’adjectif callipyge (du grec kalli : joli et pyge : fesse) désigne habituellement une femme bien en chair ayant de plutôt grosses fesses. Ce qui ne correspond plus exactement au canon de beauté actuel de notre civilisation européenne (alors qu’il y a deux siècles, ou en Afrique, l’opulence fessière est/était vivement appréciée).

Personnellement je n’ai rien contre des fesses rebondies pour peu qu’elles aient une certaine fermeté. À cet égard, les fesses de P*** sont une merveille pour la levrette ou la fessée. Je m’étonne de ne l’avoir toujours pas enculée depuis le temps qu’on se connaît. Mystère. Je pourrais dire « les voies du seigneur sont impénétrables » mais ce serait un peu facile. Remarque, je ne recule pas souvent devant la facilité, dont acte.

É*** a également des fesses rebondies mais qui remontent vers une taille plus fines, et c’est également source d’un grand plaisir tactile et visuel.

 

Pour les garçons, qui ne sont pas formés comme les filles, de grosses fesses sont hélas souvent synonymes de grosseur généralisée, et, personnellement, je ne suis pas gaga du gars gras. Des jolis culs de garçons ou homme devront donc être musclés, voire dessiner des fossettes que l’on pourra caresser des yeux ou des mains, éventuellement s’amuser à y verser un peu de liquide (de l’eau ou de l’alcool) qu’on viendra lapper. Le joli cul mâle se prête également à la fessée, et mesdames, ne réservez pas à ces messieurs le plaisir d’enculer un joli cul de mâle. Il existe en vente libre (quoi que surveillée) une large gamme d’accessoire destinées à vous assister dans la tâche.

[130] Like a bird (without wire)

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Allez, vos pronostics pour l’atteinte de l’étape 6 ?

[129] Ça fout les jetons (Épisode III : la revanche du Scandinave)

Rappel des épisodes précédents
Épisode I : ici
Épisode II :
°◊°
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Lors de ma dernière visite à Ikéa (je visite très fréquemment Ikéa ces temps-ci, et l’envie d’une note spécifique sur ce sujet me brûle… patience) je suis tombé sur cette vision édifiante (voir photo ci-contre) :

Deux rangées de chariots.
Comme on le constate clairement sur ma photo pourrie (comme d’hab), les chariots de type supermarché sont avec piécette, ceux dévolus au transport des meubles sont libres comme des lamas (j’ai rêvé de lama, cette nuit, je vous raconterai).
Ça veut dire quoi ? Que personne ne compte voler ces magnifiques chariots à fond plat (et pourtant ils sont drôlement pratiques quand on n’a pas de diable à la maison). Que monsieur Ikéa a peur que monsieur Auchan vienne lui piquer ses chariots (moyennant un petit coup de peinture sur le siège enfant et le changement de la plaque d’immatriculation, un coupable trafic semble à portée de main) ? Que les gens sont spontanément prêts à ranger les chariots inhabituels mais pas les chariots standards ???
Le doute m’habite.

[127] La parenthèse enchantée

Prolégomènes
J’ai installé hier il y a quelques jours chez moi mon PC et cette sale bête ne voulait pas démarrer ; écran noir, aucun bip au démarrage du BIOS, je redoute le pire.
En fait, tout va bien, semble-t-il, hormis une petite panne de la pile du BIOS, justement. Le PC devrait donc être utilisable, mais l’arrivée de la connexion ADSL est une autre paire de manche. Je ne burpe, courrielle et émessène que du bureau, jusqu’à nouvel ordre.
Le titre de cette note est volontairement trompeur, je l’explique en introduction car tu ne trouveras pas plus loin dans ce texte d’autre explication : il sera ici question de mes deux journées passées au festival Rock en Seine,  qui furent pour moi un bien agréable changement de rythme, d’activité, d’ambiance, par rapport à mes activités du moment : poser du plancher stratifié, scier des planches de placard, monter des meubles Ikéa (c’est très à la mode, j’ai lu consécutivement deux billets sur ce sujet en me promenant dans la burposphère, au moment où moi-même je voulais pondre le mien, ce que je n’ai pas fait faute de trouver l’iconographie souhaitée… Plus tard, peut-être…), faire — et désormais défaire — des cartons.
Le temps s’écoule implacable qui nous éloigne de ce festival, avec lui la fraîcheur et la clarté de mes souvenirs. Vite, vite, vite, j’en viens aux faits.
Forfaits & forfaitures
J*** ayant déclaré forfait dans le rôle de douce chaperonne à mes côtés (comme évoqué ici), j’avais donc un forfait pour les deux jours en trop dans les mains, et ma tardive tentative pour trouver accompagnateur ou accompagnatrice (ceci est un rappel à destination de Roumi) n’ayant pas porté ses fruits, il fallait donc que je trouve un moyen de revendre cette place à l’entrée.
Je me suis imprimé du bureau une affichette indiquant la nature de la came que j’avais à écouler, et l’arborais sans fierté excessive (je suis toujours mal à l’aise quand il s’agit de commettre une infraction, si bénigne soit-elle ; la revente de billets est théoriquement interdite) à l’entrée du festival.
Un garçon avec une béquille (non ce n’était pas Grand Corps Malade) m’interpelle et me demande si j’ai une place à vendre ; je lui réponds que oui, comme l’indique la pancarte. Combien tu la vends ? Combien m’en donnes-tu, que je lu réponds ? 50 Euros, dit-il (NB : pour rappel, le coût du billet est de 69€, et c’est complet, et les places pour Radiohead s’arrachent, m’avait-on indiqué). Je lui réponds d’aller trouver une autre gogo et il s’en est retourné.
La subtilité, c’est que c’est le concert de SAMEDI qui était complet, hors la séance de vendredi était moins courue, les acheteurs donc plus rares, et je ne voulais pas passer la journée à attendre alors que les concerts avaient déjà démarrés.
Un peu plus tard, un groupe de djeunz (c’est fou ce qu’il y a comme djeunz aux festivals de musique de djeunz) s’approche de moi. Une demoiselle s’enquiert du prix de vente : j’annonce prix coûtant (voyez comme je suis grand seigneur) et lui revends donc la place pour 70 € (certes, ça me fait 1€ de marge mais je rentre à peine dans mes frais, avec l’impression d’une affichette A4 avec le toner du bureau etc.).
— Un forfait deux jours, t’as trop de chatte, lui dit son copain qui l’accompagnait.
— Généralement plus les filles que les garçons, répondis-je avec mon l’humour qui me caractérise et ne fait (souvent) rire que moi.
J’étais donc libéré de cette épreuve préalable, heureux de pouvoir enfin me ruer vers l’entrée, heureux d’avoir fait une heureuse.
J’approche donc du contrôle à l’entrée, je laisse fouiller mon sac et on enlève la capsule de ma bouteille d’eau. Comme on m’avait déjà fait le coup l’année dernière, et que je suis un gros malin, j’avais prévu dans ma poche un autre bouchon d’une bouteille vide, afin de ne pas avoir à me balader avec une bouteille ouverte à la main. Comme je suis un gros con, je n’ai pris qu’un bouchon d’avance et je me suis donc fait zoquer le lendemain (en fait, pas tout à fait zoquer, je l’ai mise de côté encore mais du coup je suis entré avec une bouteille vide, pfff).
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Sur la route du Rock :
Les inévitables bouchons de la région parisienne
NB : en prévoir trois par bouteille pour un week-end
Comme Inside

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Tout content d’avoir déjoué la redoutable efficacité de ce contrôle de sécurité (tout fier de moi ; n’est-ce pas paradoxal après ce que je viens de dire sur mon prétendu respect de la loi et de l’autorité ?), je me dirige donc vers le stand où l’on me remettra mon magnifique bracelet rose fluo (hélas, pas phosphorescent) que je garderai donc au poignet pendant deux jours, et même plus, par fétichisme. J’ai échangé avec la demoiselle qui me menotta quelques répliques avec l’humour qui me caractérise (cf. plus haut) mais je ne m’en souviens plus. Trop dommage.
La nuit du vendredi au samedi, j’ai dormi vêtu de ce seul bracelet, je me sentais festivalier à donf’.
J’ai conservé ce bracelet encore quelques jours après le festival, par pur fétichisme, puis j’ai pris la photo ci-contre pour prouver … euh prouver quoi ? que j’avais des poils sur le bras).
Bon, allez, entrons dans le vif du sujet, la musique.
Friday Night, Saturday Morning…

Un des côtés les plus plaisants des festivals (comme si j’en fréquentais sans arrêt !), c’est l’abondance de l’offre. Il y a à l’affiche quelques groupes que l’on aime, quelques groupes dont on a entendu parler et dont on voudrait voir ce qu’ils valent, et puis ceux dont on ne connaît rien (j’imagine qu’un journaliste des Inrockuptibles ne pourrait pas tenir ce discours, mais pour un simple amateurcomme moi c’est le cas). Je me note donc sur mon petit programme les moments à ne pas rater, et pour le reste, je profite en dilettante, en prenant mon temps, celui de me mettre par moment à l’écart du bruit, d’aller jeter un œil à l’exposition photo de JB Mondino (j’ai trouvé excellente sa photo de Dick Anegarn, pour le reste, rien de désagréable mais rien de très fascinant) et aux différents stands qui ponctuent la pelouse sans faire mal aux oreilles.

En début de journée, j’aurais voulu jeter une oreille à Calexico mais hélas je suis arrivé trop tard (le temps de vendre ma place quoi, grrrr). Wolfmother et Dead Pop Club ratés du même coup mais sans regret pour ces deux inconnus à mon bataillon (je le dis sans fard, au risque de passer pour un inculte). D’India Arie et de Neimo, je ne me souviens de rien ; probablement du son qui n’aura pas accroché mes oreilles, j’aurais glissé pour me rendre après une rapide inspection des lieux vers la Grande Scène du fond pour écouter Nada Surf et ça m’a bien plu. Plus tard, je rejoins la scène de la Cascade pour écouter Clap your hands say yeah dont on dit tant de bien et, c’est bizarre, ça ne m’a pas surpris, j’ai trouvé ça sans grand intérêt comme souvent pour les groupes qu’on propulse si vite au firmament du renouveau rock. Je fis ensuite le choix osé d’aller voir French Paradoxe sur la petite scène de l’Industrie plutôt que Dirty Pretty Things dont j’avais pourtant entendu du bien. Intrigué, attiré, par le résumé qui en était fait dans le programme du festival : un groupe qui serait inspiré de Noir Désir et des Pixies, c’était tentant. Je ne regrettais d’ailleurs pas mon choix, même si à mon avis l’influence gainsbourienne prévalait sur celles des géniaux Pixies (qui furent d’ailleurs un bon moment du cru R.E.S. 2005). En outre, j’aime bien entendre des paroles en français, et celles-là étaient assez branchées cul, c’était d’autant plus plaisant. Kasabian et Patrice écoutés distraitement (pardon, la petite brune, je ne savais pas que c’était un beau gosse, j’aurais fait plus attention sinon !!!). Passé un agréable moment devant TV on the radio avant d’aller vérifier de plus près ce que valait The Raconteurs dont on fait aussi grand cas : pas mal, mais encore rien de bien révolutionnaire ; on reprend les bonnes ficelles du pop qui marchent et on les déroule… Que DJ Shadow m’excuse, mais je n’ai pas hésité une seconde à le zapper pour Morrissey que j’avais pourtant vu peu de temps avant sur la scène de l’Olympia. Quand on n’aime, on ne compte pas.
Même si son set ressemblait à celui de ce précédent concert, ce fut pour moi bien agréable de voir qu’il avait su se renouveler tant dans la scénographie (ça reste modeste : toujours le même gros gong et les multiples chemises impeccablement unies et repassées, mais Sacha Distel remplacé par Oscar Wilde en toile de fond, et ses musicos affublés d’un affreux tee-shirt Playboy ?!) que dans la sélection des chansons. Génial Now my heart is full en rappel… Dans le démentiel smithien Stop me if you think that you’ve heard this one before, le glaçant « I still love you, only slight less that I use to » a été remplacé par un plus édulcoré slightly more (le Moz est amoureux, on lui pardonnera).
Et puis j’étais tout de même assez près de la scène, prodige qui ne se renouvellera évidemment pas le lendemain soir, mais n’anticipons pas.

Le plus gros scandale du festival
Il est temps de taper du poing sur la table et dénoncer ce honteux dysfonctionnement, cette aberration, cette annexion insupportable, cette mainmise ignoble, ce verrouillage inacceptable de nos libertés premières, cette entrave à notre jouissance (ahhhh on se sent bien loin de l’esprit de mai 1968), tout le monde aura saisi que je parle de l’ignoble, l’abject, le déplorable monopole d’Heineken concernant la vente de boissons alcoolisées. Je dis « boissons alcoolisées » non seulement parce que je renâcle à appeler « bière » le liquide jaunâtre déversé dans des gobelets en plastique au quatre coins du parc de Saint-Cloud, mais également parce qu’Heineken tenait aussi le seul stand où l’on vendait également du vin (et du champagne). Je salue néanmoins cette initiative qui aura illuminé mon sandwich antillais poulet au gingembre vendredi soir, même si le vin sélectionné par kéken est au bon vin ce que la bière du même nom est à la bonne bière, à savoir un pâle avatar au goût médiocre (mais heureusement fade). Dès samedi hélas, les stocks de pinards étaient épuisés (je les soupçonne bien évidemment d’avoir à dessein sous estimé la demande) et la bière reprenait son infâme monopole.

Grimbergen, réagis ! Guiness, ressaissis-toi ! Kronembourg, euh.. non, Kronembourg, reste profil bas !
Offrez-nous en 2007 autant de variété en bière qu’on en a sur scène (au moins 3 différentes, donc). La liberté doit être notre seul guide.

Faut pas compter sur moi pour me bourrer la gueule à l’Heineken.

Saturday night fever

Samedi, j’arrive encore en retard pour cause de travaux de déménagement. Cette fois, sur le chemin, je ne compte pas les nombreux panonceaux de malheureux à la recherche d’une place. J’aurais probablement pu faire des affaires juteuses avec mon pass, passons. Retard, donc, et passés à la trappe Broken Social Scene, Taking Back Sunday et Fancy. J’arrive pendant le concert de Xavier Rudd dont je ne connaissais même pas le nom (le programme le citait, mais était lui-même totalement silencieux sur celui qui remplaçait probablement à la dernière minute The Organ que je ne connaissais pas plus). Homme orchestre seul sur scène, une sorte de Rémy Bricka aux allures de surfeur australien, nous délivrant une musique à base de percussions, légèrement new age, mais très plaisante. J’adore les percus. (Je confirme, lpb, une musique à pétards ;-) Trip interrompu par É*** qui m’appelle sur mon pour m’avertir qu’elle est arrivée à l’entrée. Ce sera mon accompagnatrice du J2 après un J1 en solitaire.

Nous écoutons la fin du concert de Xavier Rudd, et pof, vlà qu’É*** tombe par hasard sur un de ces potes. Ça m’a rappelé J*** qui ne manquait pas de croiser au minimum une ou deux connaissances à chacune de nos sorties. Bon, quand je suis au bras d’une amante, c’est toujours préférable à croiser qu’une de mes connaissances, mais c’est à se poser des questions sur le prétendu anonymat parisien. Tssss…

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Sur la route du Rock :
Les inévitables bouchons de la région parisienne
Gags repetita placent

 

Le remplissage d’esgourdes se poursuit sur la grande scène avec les Versaillais de Phoenix. C’est pas mal Phoenix, j’ai même leur premier disque à la maison, mais je trouve que c’est un peu lassant, et je ne sais pas pourquoi mais les groupes français qui ignorent totalement leur langue m’agacent. Kat Onoma, j’adore Kat Onoma, bon, c’était surtout en anglais mais de temps à autre ils avaient le bon goût de glisser une chanson en français. On ne restera pas jusqu’à  la fin mais pas pour aller voire Daddy Long legs. De loin, nous écouterons Skin apparemment très appréciée du public.  Je n’arrive pas à me souvenir de Dead 60s que je comptais pourtant voir. Rhesus fait partie des machin dont je n’ai pas entendu une note. Pour The Rakes, j’ai un vague souvenir d’avoir écouté quelques morceaux sans accrocher. Ensuite, ce fut l’heure de mon plus grand dilemme pour le festival. Allais-je opter pour Beck sur la grande scène ou pour Grand Corps Malade qui démarrait sa prestation 10 minutes plus tard seulement à l’autre bout du parc ? On choisit de démarrer avec Beck, de toute façon, et de décoller ensuite. Beck fit un beau concert. Assez subtilement, il a démarré par son grand hit Looser, histoire de dire aux fans : « Bon ben voilà, c’est fait comme ça vous n’aurait pas à vous demander à chaque morceau si le tour de Looser est arrivé ». Concert de marionnettes doublées par le vrai groupe, c’était original, assez bien fichu, pêchu, mais on a tout de même tracé pour aller écouter le Dionysien, et ça valait aussi le déplacement. Un petit peu répétitif quant aux thématiques abordées (moi, ma béquille, moi, la puissance des mots, moi, la société, moi, les rimes…) mais un talent indiscutable de slammeur pour autant que je puisse en juger. Editors sacrifié sur l’autel du dieu repas (oh, miam, la bonne tartine saucisse arrosée de bibine),  Tokyo Ska Paradise Orchestra sacrifié sur l’autel des Dieux Radiohead sans l’once d’une hésitation. medium_JDL-D820-0053.jpgÉvidemment, l’accès à la scène était autrement plus délicat que pour Momo la veille. C’était la première fois que je les voyais sur scène mais je m’étais juré 2 ans plus tôt (eh oui, il y a 3 ans, j’étais encore un jeune con) de ne pas rater leur prochain concert en France. Dont acte. Purée que c’était bien. Le dispositif scénique était très réussi, avec des écrans en fond de scène comme de gros éclats de miroir. medium_JDL-D820-0054.jpgComme d’habitude mes piètres illustrations ne donnent qu’une pâle idée de ce que ça pouvait être (et quand je dis pâle, c’est que je fais confiance, ami lecteur, à ta grande imagination). Mais ça a aussi valeur de preuve, une façon de dire « j’y étais ».  Preuve légèrement moins concluante que l’enregistrement pirate réalisé par un de mes proches voisins qui aura passé tout le concert avec le bras tendu, hochant occasionnellement la tête lors des passages les plus tripants. Choix des morceaux assez vaste, allant des premiers albums aux tous nouveaux morceaux de Tom Yorke. J’aurais bien aimé Like Spinning Plates parce qu’il y a toujours un morceau d’un groupe que je veux et qui ne vient jamais (par exemple, pour Morrissey, c’était Spring-Heelled Jim) mais je ne boudai pas mon plaisir. Voilà, j’ai vu Radiohead et ça restera le point culminant de ces deux journées. Encore !!!

 

Une bonne surprise
La bonne surprise de ces deux jours fut quand même le soleil au rendez-vous, ou tout du moins la très faible présence de la pluie qui ne nous aura pas pourri le festival. Quelques douches dans l’après-midi de samedi, une légère fraîcheur peu auguste en soirée, mais c’est juste pour trouver une raison de me plaindre. Ma grande cape n’aura pas beaucoup servi sinon à poser mes fesses sur le gazon sans les mouiller.

Señor Météo, merciiiii ! Tu fus Rock’n Roll.

 

La(les) créature(s)
medium_LaCreature.jpgCroisée au détour d’une de mes déambulations, cette (plus si) jeune femme à l’accoutrement étrange, auquel la taille de l’image et la résolution médiocre de l’appareil photo intégré à mon téléphone ne rendent pas hommage. Blouson cuir, bottes à franges, multiples piercings (je ne parle que de la partie émergée de l’iceberg) et des doigts dotés d’ongles, comment dire ?, longs ? Très longs ! 7 centimètres au bas mot. C’était une vision frappante de la voir ainsi saisir, comme je mange des crevettes dans un restaurant chinois, c’est à dire avec des baguettes, ses churros (ou chichis en français, hombre !).

J’ai croisé également un couple de jeunes que j’ai trouvé incongru, se tenant amoureusement la main  : jeune fille look Gothique (panoplie standard) et jeune homme au look de parfait premier de la classe, tee-shirt sobre bien repassé et pantalon en toile. En terme de mixité, c’était quasiment le maximum atteint par ce festival à la clientèle WASP ; il devait y avoir plus de Noirs sur scène que dans les 55.000 festivaliers. Même le service d’ordre était uniformément blanc. Tout, sauf la bière (je sais, je remue le couteau dans la plaie).

 

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TODO pour Rock en Seine 2007
  • prévoir deux bouchons supplémentaires
  • ne pas acheter de places en plus en se disant « bah je trouverais bien quelqu’un(e) pour m’accompagner ». Les filles, c’est pas fiable.

[126] Toutes les races ne sont pas égales, arrêtez vos conneries !

Ce matin, tandis que je conduisais aussi paisiblement que possible mon véhicule dans une artère de banlieue bouchée pour cause probable de rentrée scolaire, j’ai aperçu dans la rue un noir atteint d’une maladie de peau qui faisait apparaître sur son visage de vilaines larges tâches de peau dépigmentée, rosâtres en somme, ce qui évidemment se voyait plus encore que le nez au milieu de la figure compte tenu de son teint sombre.

Immédiatement, mon esprit sur cette remarque que je me fais depuis un moment selon laquelle la race noire (bon, je sais, chacun des trois mots de ce syntagme est sujet à interminables polémiques, mais si je ne peux pas faire un peu de provoc’ dans mon burp’, autant aller élever des chèvres dans le Larzac, et je dis ça en prenant le risque de provoquer une polémique au sujet de José Bové, ce dont je me garderais bien, de risque de glisser sur le terrain savonné de la gauche noniste, qui m’entraînerait immanquablement à batailler sur les querelles internes du PS, le rôle des médias, la coupure de publicité dans les films de TF1, la suprématie de Google sur Yahoo, on ne s’en sortira pas) est supérieure à toute autre race, particulièrement chez les hommes (j’entends les mâles : qu’on ne me reproche pas de sous-entendre que les noirs ne seraient pas des Hommes, hein, pas de polémique j’ai dit).

Non pas parce que les hommes noirs en ont une plus grosse, ou qu’ils ont le sens du rythme, ou qu’ils sont meilleurs pour courir le 100 mètres ou être vigile dans les supermarchés. Non, aucune de ces fadaises.

Tout simplement parce que lorsque l’heure vient où point chez le mâle l’alopécie, ces enfoirés de noirs restent beaux, ou aussi moches qu’avant (y’a une justice), car leur crâne est quasiment raccord avec leurs cheveux, quoi que légèrement plus luisant (cf. illustration ci-dessous).
Et l’alopécie est salement plus répandue que les dermatoses.

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