[913] Spermophile indigne

Que savais-je du sperme ? Rien !

J’avais un peu fait le fanfaron dans une ancienne note de 2006 (cliquez sur l’image pour la retrouver), qui posait une question sans donner la réponse, et puis je suis tombé, à la faveur d’une recherche, sur un article essentiel pour Tout savoir sur le sperme, ou plutôt, puisqu’il faut savoir se concentrer sur ce qui est vraiment important, Tout savoir sur sperme & fellation.

Vous apprendrez donc, en lisant cet article, que le sperme contient des vitamines C et B12, de nombreux sels minéraux (calcium – mesdames, si la ménopause menace, pas de pause sur les pipes –, magnésium, phosphore – pour se souvenir du prénom de son amant–, potassium et zinc ). Le sperme contient aussi du fructose et du sorbitol (je pensais que c’était un truc synthétique, moi). Le sperme est riche en protéine, en sodium et en cholestérol (aie !). Et pour celles et ceux qui surveillent leur ligne, cette précision : compter entre 15 et 30 calories pour une éjaculation.

Il y a un long paragraphe sur le goût du sperme, qui ne corrobore pas directement sur la théorie du jus d’ananas (très prisée selon de nombreux témoignages trouvés sur des forums Internet) sans pour autant la décrédibiliser, avec quelques indications ce qui rendrait le goût plus âcre ou plus sucré. Et qui indique aussi que la vasectomie aurait plutôt tendance à améliorer légèrement en le rendant plus neutre (un point crucial pour le cheminement d’une de mes réflexions du moment).

Même si ça n’est pas formulé directement comme ça, il est dit aussi que si vous tenez à ce qu’on avale votre foutre mais que la personne qui vous suce n’apprécie pas franchement le goût, le mieux est encore de lui gicler le plus au fond possible de la gorge.
Si vous êtes tombé sur une chieuse qui vous suce du bout des lèvres et qui recrache, c’est tant pis pour vous.
Et pour faire plaisir à Vintage, il y a aussi dans l’article l’indispensable paragraphe sur les risques sanitaires liés à la fellation en général et avec le sperme en particulier.

Bon, je vous ai quasiment tout dit, mais pour boire l’info à la source, c’est ici.

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Ça n’a pas grand chose à voir, mais pendant que je vous invite à voyager sur la toile infinie, allez donc lire ce très instructif article sur la façon très codifiée qu’ont les Américains de gérer (y a pas d’autres mots) leurs rendez-vous galants, leur date, quoi ! C’est sur Rue69.

[911] En rut (4)

Pas la peine pour moi de passer par un troisième niveau de rêve imbriqué comme dans Inception. On me glisse une suggestion à l’oreille, ou alors par SMS, je m’offusque devant tant d’audace « ah non ! ça jamais, voyons ! ça n’est pas raisonnable », et même pas besoin d’arroser, la fleur de la déraison pousse très bien toute seule et quelques jours après je suis persuadé que l’idée vient de moi.

Si en plus, tu t’aventures sur le sujet du trio, comme dans ton SMS de cette nuit, tu sais que tu es sur un terreau fertile et là, je suis carrément persuadé que si tu me parles de ça, c’est parce que c’est moi qui t’aie inceptionné.

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Tu passais donc hier ta soirée en compagnie de ta copine qui, si je peux te qualifier affectueusement – j’insiste ! – de petite salope, doit pouvoir être qualifiée très affectueusement aussi – mais je ne la connais pas encore alors ne sais pas comment lui témoigner de mon affection – de grosse salope. Il n’en reste pas moins que lorsque, toutes les deux, vous vous êtes mises à parler de techniques de fellation, je suis certain que vous discutiez d’égale à égale. Toutefois, je déplore ici que la pensée qui t’a traversée de vous partager ma queue à sucer ne soit devenue qu’un SMS pour moi et non une discussion avec elle. Je t’avais pourtant dit (réf. tentative d’inceptionnage n°17) que me faire sucer simultanément par deux bouches était une des choses les plus grandioses qui me soit arrivé en trio.

Il va donc falloir passer de la rêverie à la réalité (ohé ! Dugénie ! y reste pas un petit vœu coincé au fond de la bouteille ? Mais pourquoi j’ai demandé deux fois une fellation « simple », moi ?) et convoquer ta copine à une de nos prochaines soirées. On appellera ça « Atelier pratique » et on échangera des conseils, ça sera super sympa, tu verras.

— ‘u ‘ois ‘é’ie, ‘à i’ a ‘é’a’é ‘es ‘a’y’a’ et ‘e ‘ai ‘a ‘e ‘e’e’se ‘e ‘aut-‘e-‘œu’

Je me suis dit aussi que ce serait dommage, pour une soirée comme ça, tous les trois, de ne pas ajouter, dans la liste de nos accessoires luxurieux avec lesquels nous pimentons de ci de là nos ébats, un élégant gode-ceinture, qui permettra à la plus courageuse d’entre vous (mais rien n’interdit de permuter) de se faire prendre par les deux trous, et moi-même d’ailleurs, il ne me déplairait pas de participer à un sandwich dont je serais le jambon – sans oublier le beurre SVP.

Ce sera aussi l’occasion pour toi de voir mon sexe pénétrer celui d’une autre femme, je ne sais pas trop si tu trouveras ça intéressant, excitant, énervant, intriguant, chiant. Comme je ne suis pas du genre à te laisser regarder de loin sans participer, ce serait bien que tu viennes me lécher le cul, ou bien les couilles pendant que je tringle ta copine, ou que tu glisses un ou deux doigts dans sa chatte pour y accompagner ma queue et la caresser par la même occasion. Voire que tu prépares aimablement son œillet pour que je l’encule elle aussi (faut pas être égoïste, entre copines, pas vrai ?), et tu verras qu’il est particulièrement excitant aussi de sentir la verge ou les doigts qui s’agitent de l’autre côté de la fine paroi qui se trouve là.

Tout ça n’est qu’une infime part des possibilités qu’offrent les jeux à trois.

Et tu constateras la chose la plus étonnante dans tout ça : qu’en baisant à tes côtés une autre que toi, ce sera toujours avec toi que je ferais l’amour.

 

[910] En rut (3)

Parmi les trois choix que tu m’offres, me présentant ta jupe relevée, il y a celui de « t’enculer en t’embrassant ».

Ah… T’enculer…

Maintenant que l’on sait, grâce au savant calcul d’Usclade, que je n’ai plus que 0,1% de mon cerveau disponible pour penser à autre chose que me faire sucer, je suis conduit à avouer que dans la mince part restante, la sodomie prend une place de choix. J’ai beau prétendre – je maintiens ! – qu’une fellation procure des sensations plus subtiles qu’une enculade, dire que prendre les fesses d’une demoiselle ne m’intéresse pas si elle n’y prend pas plaisir, je ne peux pas nier le fait que mon esprit lubrique a un certain tropisme vers cette pratique.

Quoi de plus normal, donc, pour ce troisième épisode enragé, que je m’occupe sérieusement de ton cul.

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J’aborde toujours le sujet avec des pincettes. Avant que je ne te baise la première fois, tu m’avais parlé de ton envie de fessée, mais pour le reste, ton attention semblait plutôt tournée vers ton clitoris. Je marchais donc sur des œufs, cette première fois. Je tournais autour du pot. Puis j’en approchais une phalange prudente. L’accueil fut cordial. Elle s’enfonça un peu plus loin mais je m’en tenais là.

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Les choses sont devenues un peu plus claires quand, sur un billet que tu m’as remis dans l’alcôve – conservé depuis précieusement dans ma boîte à trésors – j’ai pu lire la phrase tracée de ta main fiévreuse : « j’ai envie que tu m’encules ». La messe était dite.
Plus précisément, l’évangile était écrit, la messe restait, elle, à réciter et, en pratique, tu avais eu les yeux plus gros que le ventre, ou plutôt l’œil moins ouvert que l’esprit ! Ça ne passait pas et j’ai battu piteusement en retraite. La prochaine fois ! nous sommes nous dit mutuellement pour nous consoler.

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Ce ne fut pas tout à fait la fois d’après ni la suivante, mais tout vient à point à qui sait attendre. Ton cul s’est gentiment ouvert pour accueillir une queue après une longue abstinence, la mienne en l’occurrence, et nous en fûmes tous deux bien aise.
Je m’arrêtai après quelques minutes, à ta demande. Pas d’excès pour la reprise. Et n’étant moi-même pas très endurant sur la face B, je serais mal placé pour t’en blâmer.

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Il y eut ensuite cette soirée où j’ai été plus téméraire. J’ai pris ton cul une première fois dans la soirée. Ça s’est bien passé.
Et puis plus tard, bien plus tard, dans la fatigue de la nuit, j’ai été pris de rage en te baisant. Ta tête dans les draps, ton cul dressé, tu faisais vibrer sur ton clito ton vibro pendant que je te prenais fort. J’ai été tenté d’enfoncer mon pouce dans ton cul, j’ai constaté qu’il était souple et s’ouvrait facilement, probablement se souvenait-il du chibre avalé quelques heures plus tôt. Sans guère de ménagement, j’échangeais ton con avec ton cul pour y faire coulisser mon sexe avec l’énergie que j’y mets parfois avec d’autres amantes gourmandes de pénétration anale. Tu avais l’air partie sur le même trip que moi, sauvage. Tu te faisais baiser comme une salope, pensais-tu, et c’est ce que tu m’avais demandé en somme. Mais ton corps a eu le dessus sur ta volonté, et tu as pété les plombs faute d’avoir détecté la surtension à temps.
Ça t’a refroidi un peu et on a attendu.

On a attendu et on a réessayé longtemps après, dans un moment plus calme et détendu. Je l’attendais avec une tension toute particulière, tu le sais, cette sodomie-là et je voulais qu’elle soit un moment de plaisir pour nous deux. Mais elle n’en prenait pas le chemin alors à nouveau j’ai battu en retraite comme à notre toute première tentative.

†‡†

Alors quoi, maintenant, tu me proposes de t’enculer en t’embrassant ? Ma bite est prête à te foutre quand bon te semble et dans le trou qu’il te plaira, il répond au doigt et à l’œil ! Mes lèvres ne se lassent pas de prendre ta bouche et de mélanger nos souffles.

Je t’enculerai donc à nouveau un soir où nous aurons du temps devant nous. Tu auras porté ton rosebud avant notre rendez-vous et tu porteras un joli porte-jarretelles et des bas (je suis assez old-fashioned comme gars, je trouve que c’est meilleur de prendre un cul avec du nylon pas loin). Je ne sais pas trop ce que nous ferons avant, mais à un moment je m’enfoncerai dans ta chatte aussi facilement que si nous nagions dans un jacuzzi de gel siliconé, je sentirai le renflement métallique du rosebud appuyer sur ma queue de l’autre côté de la paroi, tu mettras ta main entre nos pubis pour te branler toi-même – parce que, moi,  je n’ai pas encore percé tous les secrets de ton plaisir, mais je compte mettre le temps qu’il faudra pour y arriver et j’espère qu’on se l’accordera – et l’on soufflera ensemble, et tu miauleras, et je te dirai que j’ai envie de ton cul maintenant. J’enlèverai doucement le rubis coincé entre tes fesses, je prendrai une bonne dose de gel et je te doigterai pour bien t’ouvrir. Je prendrai le temps, un doigt, puis deux, sans doute un troisième… Ma queue viendra encore baigner dans le jus de ton con, j’irai lentement pour la sentir gonfler un peu plus et quand elle sera bien raide, je soulèverai tes fesses et je m’enfoncerai à pas de velours dans ton cul, toujours face à toi, en t’embrassant. Tu me diras d’aller plus vite et je m’exécuterai. Tu piloteras. Tu sentiras les pulsations de mon sexe serré au fond de tes entrailles, tu verras à mon front fleurir les perles de sueur, mélange d’effort et d’émotion (je transpire beaucoup plus quand je t’encule, tu as remarqué ?). Et si nous nous sommes bien débrouillés, si la pilote a bien surveillé la montée en régime de sa mécanique, si le copilote a correctement gérés les retours au stand et les changements de pneus, alors nous passerons le drapeau à damier victorieux et mon foutre sera le champagne qui éclaboussera ton cul rayonnant.

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Non, sinon sans blague, je te jure que je ne m’intéresse pas du tout  à la Formule 1.

[908] En rut (1)

Voilà plus de huit jours que nos seuls échanges passent par la voie électronique. Je ne vois plus ton œil briller de malice ni ta bouche me sourire en coin. Huit jours que je ne t’ai pas serrée dans mes bras en soupirant de ce mélange d’épanouissement et d’inquiétude qui est le mien depuis que je sens qu’avec toi, mon cœur ne bat pas que pour gonfler ma queue.

Tout cela est bien romantique, n’est-ce pas ?

Par voie de conséquence, huit jours que ta langue n’a pas plongé dans ma bouche, que mes doigts ne sont pas venus rendre une petite visite de groupe à ta chatte avide, que mon sperme n’a pas éclaboussé ta gorge et que je ne t’ai pas entendu crier mon prénom pendant que je te pilonnais.
Le romantisme, ça va un moment, mais tu auras compris au titre de cette note (suivi d’un petit numéro laissant présumer d’une suite que j’annonce imminente) que ça ne servira qu’aux préliminaires.

Petite salope.
Ma petite salope.
Ma douce petite salope.

Je ne sais pas si tu imagines le chemin parcouru pour que moi qui ai dit et répété moult fois combien j’étais mal à l’aise avec ce genre de propos que j’estime (dois-je dire estimais ?) avilissant pour mes partenaires ; je te le répète maintenant si souvent à l’oreille et jusqu’à la place publique de mon burp.

Force est de constater que tu dois posséder une belle dose de turpitude pour t’éclipser un instant de la soirée avec tes amis, pour aller dans la salle de bain prendre un cliché que tu m’enverras accompagné d’un petit texte ne visant qu’à entretenir à petit feu mon désir jusqu’à notre prochaine rencontre. Je ne pense pas que tu sois allée jusqu’à leur dire « Vous m’excusez quelques minutes, il faut que j’aille prendre une photo. J’ai promis à mon amant un SMS pour le faire bander et je pense qu’un MMS sera un peu plus efficace – il est un peu frustre, voyez vous ! »

Tu m’as annoncé que tu portais un collant sans culotte en dessous, qu’« une des raisons pour lesquelles [tu] aime[s] bien porter juste des collants, c’est la caresse du nylon sur [t]a chatte (et de la couture du collant sur [t]on clitoris). »
J’imagine du coup qu’une légère humidité teintait ton collant sur l’entrecuisse au moment où tu as pris ta photo même si ton cadrage prude ne laissait rien apparaître de ton sexe. Et je rêve. Que tu es face à moi. Que je te dis des mots qui te font rougir. Que je te promets quelques coups de ceinture sur tes fesses, mais seulement si le spectacle que tu m’offres devient terriblement obscène. Je veux que, sans même te toucher, la mouille coule de ton sexe et souille ton collant. Peut-être imprimeras-tu à tes cuisses ce petit mouvement alternatif – serrées, desserrées, serrées, desserrées… – qui t’agite quand nous discutons juste sagement ensemble mais que les pensées qui t’animent se sont éloignées du fil de notre conversation.


Je te demanderai de te retourner, d’agripper tes mains sur le rebord du meuble (une commode ? un comptoir ? les barreaux d’un lit ?), je déferai ma ceinture et sans même baisser tes collants, je ferai doucement cingler les premiers coups sur ton petit cul à travers le nylon.
Progressivement, je ferai monter l’intensité des impacts. Viendra un moment où tu commenceras à lâcher un aïe ! mais je t’interdirai de bouger – souviens-toi que tu es une petite salope et que tu as intérêt à m’obéir – et quand tu commenceras à me trouver gonflé de te faire mal comme ça alors que ça n’est censé être qu’un petit jeu, j’abaisserai brutalement ton collant, le déchirant sans doute au passage, et je te montrerai que oui, je suis sévèrement gonflé en enfonçant d’un coup ma queue au fond de ta chatte juteuse, et ça fera un bruit sonore et humide dont tu auras un peu honte. Est-ce possible d’être tellement mouillée ? Et seulement après avoir bien canonné ton con, je te retournerai, je te soulèverai pour poser tes fesses sur ce meuble (le lavabo de la salle de bain en fait), jambes bien écartées, et enfin je plongerai ma bouche au cœur de la fournaise pour à grand coups de langue laper le jus parfumé de ton amande.

[905] Ma femme est une actrice

Quand j’étais petit (enfin, de 17 à 19 ans environ), je rêvais d’un amour avec Juliette Binoche.

Le destin n’a pas voulu que nous nous rencontrions, et le temps, ce farceur, m’a éloigné de ce coup de cœur pourtant sincère et laissé penser qu’effectivement, nous n’étions pas fait l’un pour l’autre.

Qui, dans la majorité du « commun des mortels », ceux que l’on appelle souvent par un formule maladroite de journaliste les « anonymes » quand il faudrait dire « inconnus », n’a pas rêvé de son quart d’heure de gloire warholien, ou sans doute un peu plus qu’un quart d’heure ? Personnellement, je garde dans un coin de ma tête, mais plutôt genre fond du grenier que terrasse, le rêve de devenir un auteur célèbre ou de m’envoyer en l’air avec Kristin Scott Thomas (en somme : être célèbre ou connaître quelqu’un de célèbre). Il est clair qu’avec la règle des sept degrés de séparation, vu que je côtoie des personnes qui bossent dans le cinéma ou la politique, je n’ai sans doute guère plus de trois degrés de séparation avec Kristin ou Carla, mais j’ai encore de la marge avant de me retrouver pris en chasse par les paparazzi et me retrouver à la Une de Voici « Jodie Foster au bras de son nouveau french lover : un ingénieur informaticien ?! »

Tout ça est une introduction lourdingue. En fait, je voulais juste vous montrer deux images rigolotes mais je ne voulais pas me faire sermonner par Dame parce que je mets juste quelques images sans texte (même pas cochonnes en plus – encore que quelques esprits malades, dont je ne doute pas qu’il en traîne par ici, pourraient les trouver érotiques).

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Au bout de deux mois de tournage, le courant ne passait plus entre nous

 

Heureusement, ma nouvelle partenaire sur le tournage d'après était nettement moins frigide

[902] Les petits cahiers de philosophie expresse – volume IV

« De ce que les hommes médiocres sont souvent travailleurs et les intelligents souvent paresseux, on n’en peut pas conclure que le travail n’est pas pour l’esprit une meilleure discipline que la paresse. »
Marcel Proust


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