Mercredi, 21 h 49, je reçois, par l’intermédiaire de mon formulaire de contact, votre message portant ce sobre titre, « Nous », ne comptant que deux mots, trois points de suspension et une photo représentant le corps d’une jeune femme nue, tête tronquée, soutien-gorge posé en vrac sur le lit, main posée sur le sexe, sans que l’on sache si c’est pour le caresser ou le dissimuler des regards…
22 h 12 : je vous remercie pour l’attention (je suis un garçon poli) et je vous invite dans la foulée à élaborer votre propos.
Quelques messages s’échangent et il est 23 h 11 quand je reçois une pièce jointe plus troublante encore que la première photo : un enregistrement, tout frais, mais très très chaud, de vous, ma mystérieuse envouteuse, en train de vous branler. Vous y êtes particulièrement expressive (votre « oh oui ! » à la 25ᵉ seconde qui fuse entre vos petits gémissements, a l’effet d’un éclair qui me transperce l’échine) et à partir de cet instant, mon cerveau ne répond plus ; ma bite a définitivement pris le contrôle.
À minuit passé de quatre minutes, ma bite envoie au cerveau une alerte : « Houston, we got a problem… »
J’apprends, demoiselle, que vous êtes encore vierge. Voilà une information saisissante. Je suis tout sauf un spécialiste du dépucelage. La seule occasion que j’ai eue s’est terminée en fiasco1 et dans ma quête de la Sainte-Culotte2, je suis plus à la recherche d’expérience que de fraîcheur.
Néanmoins, comme chantait l’autre, « la victime est si belle et le crime est si gai… »3
Nous poursuivons nos échanges et il n’est que minuit 18 quand nous commençons à parler de rencontre. Je m’assure de mon côté que vous est sûre de ce dans quoi vous vous lancez4. Mais l’assurance et la détermination dont vous faites preuve a raison de mes défenses. Je ne sais pas qui de nous deux est la victime, en fait. Cerveau a abdiqué, bite reprend les rênes.
Il est 1 h 30 quand je décide d’aller me coucher, affreusement excité par cet échange d’une trentaine de messages en quatre heures et la découverte qu’il semble promettre.
Jeudi, je me surprends à fredonner depuis ce matin ♪♫ Like a virgin ♬ à plusieurs reprises au cours de la journée… Allez savoir pourquoi !
Sans même que je vous le demande, vous m’envoyez deux photos de votre visage (« Peut-être aimeriez vous voir le visage qui va avec ces seins »). Manière de montrer une fois de plus votre détermination et d’imposer votre tempo. Sur les deux images de la série (vous avez dû hésiter et ne pas arriver à choisir), Vous y êtes espiègle et printanière. Désirable. Et moi : définitivement concupiscent. Sans la moindre confiance en moi, j’attends le lendemain avant de vous rendre la pareille, une seule photo, sans me départir de la crainte que l’aventure pourrait bien s’arrêter là. Mais elle se poursuit. « Aujourd’hui j’ai 19 ans, du temps libre (…), et envie de vous. (…) On peut se retrouver en journée à l’hôtel, voir si le désir prend, et laisser nos corps faire le reste… »
Ce jour-là, après les photos, nous échangeons nos numéros de téléphone et nous découvrons nos voix (enfin, surtout vous la mienne, puisque je vous avais déjà entendue miauler).
La date de notre rencontre est fixée, ce sera mercredi, même pas une semaine après votre premier message.
Les jours qui suivent sont l’occasion de faire un peu plus connaissance, sur un mode plus curieux que lubrique (mea maxima culpa) que vous secouez en m’envoyant une photo de votre cul (une invitation dont ma main droite prend bonne note) et un nouvel enregistrement moite. Vous me voulez « impatient et excité » et vous savez parfaitement vous y prendre pour obtenir le résultat désiré.
Mercredi, j’arrive, fébrile, à l’hôtel que j’ai réservé. Nous y voilà ! Je ronge mon frein dans le salon en attendant que la chambre soit enfin prête. Comment vous y accueillir ? Je commence par me mettre à l’aise : je me mets pieds nus. Je ferme les rideaux, dispose des bougies (je me dis que le programme a beau être un dépucelage sans façon, une petite touche de romantisme ne nuira pas au tableau). Je suis encore traversé par la crainte que vous n’apparaissiez pas, même si je la comprime dans un coin de mon cerveau. Je n’ai aucune idée de comment tout cela va se passer. Je cherche à tromper mon attente en jouant avec mon téléphone pour penser à autre chose. Et puis… trois coups sont frappés à la porte de la chambre.

- Souvenez-vous en 2007 : Et pourtant, elle mouille↩
- Oui oui ceci est un clin d’œil.↩
- Je crois que je l’ai déjà casée, celle-là.↩
- Pour ce qui est des dépucelages inhabituels, je suis de toute façon assez mal placé pour vous donner des leçons.↩
Je confirme !
C’est quoi cette interruption ? Même sur les blogs y des temps pour aller faire pipi et remplir la machine, maintenant. Ouiiiiiiiiiiiiiin !!!
La suite de grâce ! :)
#UnePageDePublicité (ouais, Twitter c’est contagieux)
Mementom » Eh bien ! Pas de nouvelles de vous depuis 2 ans ½, c’est un vrai plaisir (et un honneur) de vous savoir toujours rodant dans les parages ! Un peu de patience pour la suite… Soyez discret quand vous annoncerez attendre la sortie de « Nous deux ».
Elle se jette dans tes bras comme on se jette à l’eau, sans savoir si elle sera froide ou chaude, mais avec la certitude d’être mouillée. Ce rendez-vous à l’hôtel, ce n’est pas pour rencontrer un homme, mais simplement pour perdre son pucelage, et pour cela elle a choisi l’expérience, la franchise caractéristique de tes notes qui n’épargne ni tes faiblesses, ni celle de tes partenaires, et ses nombreux commentaires féminins qui attestent de l’authenticité de tes faits d’armes. S’il existait un FuckAdvisor, c’est là qu’elle aurait choisi son homme. C’est un dépucelage 2.0
Je n’ai eu qu’une expérience de cette nature, mais il s’était passés plusieurs mois entre le passage à l’acte complet et premier contact avec la belle. Ce fut donc bien plus humain que la suite qu’on imagine à ton récit, bien que la vie racontée avec ta franchise réserve toujours des surprises.
sinon j’adhère à l’analyse de Vagant. j’ai fait la même chose au même âge mais pas eu besoin d’avoir recours à des sites, à la fac, j’avais ce qu’il fallait d’hommes expérimentés sous la main pour effectuer ce dépucelage…
Le « FuckAdvisor » de Vagant m’a fait éclater de rire.
On attend la suite, donc. Après « nous », « vous » ?
Et peut être d’avoir ouvert le champ des possibles – voire la voie. (Pas la mienne sacro-sainte encore certes mais j’y travaille)
fiasco, toi même ! :p
Quant à la suite que tu imagines, ma foi, un peu de patience et tu pourras juger sur pièce si cela conforte ton intuition … ou pas !
Un point tout de même, tu sembles distinguer totalement la perte du pucelage (qui serait l’unique but) de la rencontre d’une personne, moi je pense – en tout cas à la lumière de ce premier épisode – que le choix du « dépuceleur » fait partie du tout. « Je veux perdre mon pucelage avec cet homme-là. » (C’est ma perception, mais je concède qu’elle est plus valorisante pour mon ego !)
dandyjoueur » Moi, j’ai beaucoup aimé le début ^^
Marietro » Vous avez raison : JA-MAIS !
columbine » Je crains ne pas pouvoir accéder à ta demande ; l’épisode suivant n’est qu’à peine ébauché. Il va falloir se munir de patience.
philomenne » En d’autres temps, c’eut été une pertinente remarque, mais la limite des 23 ans a explosé en plein vol quand j’ai rencontré A*** et depuis j’ai aussi connu une plus-que-délicieuse amante de 22 ans ; bref, je ne me pose pas de limite sinon celle de la majorité légale !
chipie » De quel standard parlez-vous ?! (Et procédure officielle pour quoi ? me rencontrer ? se faire dépuceler ?)
ivv » Ah mais bien sûr que tu m’as marqué à tout jamais, imaginais-tu autre chose ?
Pour ce qui est du « fiasco », oui, j’ai un peu vécu ça comme ça de mon côté avec l’impression d’avoir raté quelque chose…
Cécile de Volanges » Il n’est pas dit que le « teasing » soit moins conséquent que l’épisode à suivre…
Et les standards dont je parle concernent aussi « la procédure officielle » (je ne me vois pas avoir l’audace de cette jeune femme à mon grand âge…mais cela n’engage que moi).
Et même je puis vous dire que vous faites partie de ceux qui m’ont incité à prendre la plume pour me dévoiler un peu, narrer mes expériences, mes sensations.
Continuez donc, je rôde amicalement et vous lis avec la même envie qu’au premier jour.
19 ans pfffff !! dur de lutter devant l’audace 2.0 de la jeunesse
chipie » Il n’y a pas de procédure officielle pour me rencontrer, vous vous en doutez bien. Il y a des tas de méthodes ; l’approche directe en est une, assez efficace ! Après, de ce qu’il advient d’une rencontre, c’est comme pour n’importe quelle rencontre. Tout dépend du terrain d’entente.
Mementom » Ah ben voilà qui me réconforte des propos de khoreia :-) eh eh
Florence (& chipie) » Arrêtez donc de faire une fixette. Ce n’est pas l’âge ni la condition de pucelle qui m’excite, c’est de sentir le désir de l’autre – et mon désir par lui alimenté.
Columbine » Je vois très bien ce que tu veux dire. Je pense que c’était effectivement la démarche qu’elle a adoptée. J’ai au moins l’idée que le choix a été un peu plus soupesé que celui d’un plombier (enfin, laissez-moi ce rêveuuuuuuu) !
Vagant » Ça, on ne sait jamais comment ça peut évoluer, les histoires de tuyaux…
Miss Flo » Ah ! Mais c’est pourtant la fin de l’histoire, cette note. Après, c’est une autre histoire qui commence… (Feignante !)
khoreia » Je faisais l’âne pour avoir du son, tu sais :-)
Feignante, moi, jamais ! :)
Je vous ai mis une autre petite note en guise d’amuse-gueule pour vous faire patienter. (Tu pourras le commenter, ce n’est pas une note à épisodes !)
Merci, je reviendrai pour la suite, et peut être plus du coup.
So » Effectivement, en creusant, la dernière trace que j’ai trouvée de vous remonte à 2007 ! Vous êtes toujours ici la bienvenue, ex-gourgandine !
Cécile de Volanges » Sans vouloir faire de promesse de Gascon, j’espère pouvoir terminer d’ici quelques jours la rédaction du 2e volet. Encore un peu de patience !