[1193] Nous (2)

Surtout, ne commencez pas la lecture de cet épisode sans avoir auparavant pris connaissance du premier volet : ça se passe ici.

⋆⋆⋆

 Je n’arrive pas à me rappeler dans quel état d’esprit exact j’étais au moment où j’ai ouvert cette porte. Paisible et impatient, voilà ce qui me revient maintenant mais n’étais-je pas nerveux ? inquiet ? excité ?

J’ouvre la porte et tu es là devant moi ; tu entres, tu souris et malgré ton air calme s’échappe de toi un éclair de fièvre. Je vais pour t’embrasser mais tu esquives ma bouche qui n’atteint qu’une joue. Commençons donc tranquillement, me dis-je naïvement.

Je ne sais même plus si tu m’as dit bonjour mais je me souviens bien de ta première phrase : « Je peux me mettre à l’aise ? »
J’ai à peine le temps de bredouiller un « oui » que tu ouvres ton manteau, le fait choir à tes pieds et qu’ainsi tu m’apparais entièrement nue, ne serait-ce tes chaussures rouges à talons et ta paire de bas noirs. À ce moment-là, tu guettes ma réaction et j’imagine que tu as pu voir fugacement mes yeux s’arrondir comme des billes, puis un large sourire se dessiner sur mon visage. Commençons donc le pied au plancher!
Je te prends dans mes bras et mes mains commencent à courir sur tout ton corps nubile tandis que, fébrilement, tu t’essayes à faire tomber mes propres vêtements. Une de mes mains s’est déjà fichée entre tes cuisses quand tu t’escrimes encore sur les boutons de ma chemise. Mes mains rebondissent sur ton cul quand les tiennes se posent sur mon torse enfin accessible. Ma ceinture te donne un peu plus de mal, alors je t’aide car je suis impatient aussi que tu arrives à ma queue. Tu commences par en apprécier l’envergure en la caressant au travers de mon boxer et je peux, quant à moi, palper ton émotion à ce moment-là.

Lorsque je suis entièrement nu, je t’allonge sur la couette blanche et fraîche pour poursuivre nos explorations. Mes mains goûtent à tes seins, mes lèvres mangent ta nuque, ma bouche lèche ton ventre, mes doigts filent sur le nylon de tes jambes, je susurre à ton oreille mon désir obscène, avant de sucer ton lobe, ce qui te fait frissonner de plaisir. Quand, par le plus grand des hasards, mes doigts se posent là où se creuse ton plaisir, pas le moindre doute ne peut planer sur l’état d’excitation dans lequel tu te trouves.

Je savais que viendrait un moment où tu me voudrais la tête calée entre tes cuisses et ma bouche baisant ton sexe. Ce moment est arrivé et quand je t’entends réclamer ma langue dans ton sexe, je bande plus raide que jamais. Je me glisse comme un serpent vers ton sexe tout en posant mes baisers le long de ton ventre jusqu’au pli de l’aine, ce creux si sensible où la peau semble de soie. Je passe chaque bras sous une cuisse et repose les mains sur ta taille ; c’est ainsi, bien arrimé, que je viens laper à ta source. Du bout de la langue, quand je l’insinue entre tes lèvres, je sens la texture particulière de ton sexe vierge. Le relief, peut-être même le goût aussi, ont quelque chose d’unique. Avec la plus grande précaution, à l’écoute de ta respiration et de tes gémissements, j’introduis ensuite dans ton con étroit un doigt explorateur.
Tes gémissements redoublent tandis que, ma langue polissant toujours ton clitoris, je caresse délicatement tes chairs gorgées de cyprine. De la pulpe sensible de mon index, je sens clairement les contours de ton hymen que je dépasse pour aller exciter les capiteuses contrées graffenbergiennes — et d’autres.
Je crois que ton premier orgasme est venu comme ça.
Pendant que je te branlais, tu as voulu que j’explore également ton cul et je m’en serais immensément voulu de te frustrer, je me suis donc empressé de m’exécuter.

Pour t’accorder une respiration, tu m’allonges sur le dos et tu entreprends de me sucer. Tu m’avais dit avant notre rencontre que tu avais déjà un peu d’expérience mais je décide quand même de te donner quelques conseils, car pour moi la science de la fellation (pas plus que celle du cunnilingus) n’a rien d’inné ; cela demande une certaine technique et une bonne écoute du partenaire, car chacun ne réagit pas de la même façon aux mêmes stimuli. Je me dis aussi que c’est une occasion d’exprimer le plaisir avec des mots plutôt que des sons. Je formule donc les instructions pour te guider (« alterner le rapide et le lent », « c’est la couronne du gland qui est la zone la plus sensible », etc.). À la réflexion, je pense que j’aurais mieux fait de me taire et de te laisser faire. Car mes conseils n’étaient pas suffisamment précis ou l’étaient trop1, et je t’ai transformée momentanément en élève appliquée au lieu de profiter de ta spontanéité affolante.

(…)

Plus tard.
Tu es allongée sur le dos et je m’allonge sur toi de tout mon long. Je voudrais que me poussent d’autres mains pour caresser tout ton corps à la fois. Nos deux sexes se frottent et la tension monte. Tu prends mes baisers avec une retenue qui me rappelle A*** qui avait le même âge que toi quand je l’ai connue et qui ne voulait pas qu’on l’embrasse. Toi, tu acceptes mais je sens que ça te gêne alors, sans renoncer pour autant, car pour moi cela fait partie de la fusion à laquelle j’aspire quand je fais l’amour, je me modère et baise le reste de ton visage. Je sens à quel point tes joues sont brûlantes et trahissent l’émotion de ce que tu vis, ce joli cocktail d’appréhension et d’envie, d’impatience, de désir, de frisson. Je ressens tout ça et je me sens fier d’avoir été choisi pour ce moment, fier et très excité. Toujours décidée à donner le tempo, tu me demandes de te prendre. Nous y voici. Close to the edge. Je te montre les drôles de préservatifs que j’ai choisis, ce sont ceux que je préfère aujourd’hui, pour leur extraordinaire finesse et leur capacité à se faire presque oublier, ne serait-ce le bruit de papier froissé qu’ils produisent parfois2. Bien que tu sois très mouillée, tu me demandes de mettre du lubrifiant que je sors de mon sac à malice. J’en badigeonne largement ma queue et l’entrée de ta chatte. Je vais te dépuceler. Je vais te dépuceler !
J’y vais évidemment aussi doucement que possible. Je marque des pauses, je bats en retrait, je repars à l’assaut. Je transpire des efforts faits pour cette lente progression ; je sens mon sexe alternativement se dégonfler ou se regonfler selon le mouvement, les sensations reçues au sein de ton sexe étroit, et les pensées qui me traversent l’esprit. À ce moment-là, nous ne parlons pas. J’entends tes petits cris que j’interprète entre plaisir et douleur face à la progression inexorable de cette queue au creux de ton ventre. Et puis, on y est. Je suis au fond de toi.

(…)

Une pause.

(…)

Plus tard, je m’étonne de l’absence de sang sur les draps, mais mon doigt qui revient te branler constate sans équivoque l’effacement de l’hymen. « C’est fait » me dis-je à ce moment-là. Pour moi aussi, c’est une première fois, tu sais ?

En fait, le sang est bien au rendez-vous, mais il n’apparaît que plus tard, faisant quelques traces sur les draps. J’en sens aussi le goût métallique un peu trop présent quand je reviens te lécher et je passe me rafraîchir à la salle de bain. Ma salive est rouge comme celle d’un boxeur qui aurait pris un méchant coup, mais je me sens parfaitement bien.

À plusieurs reprises, je me surprends à contempler avec une certaine satisfaction nos draps souillés de ton sang virginal. Cela me renvoie à l’animalité de l’acte sexuel ; nos corps ; nos fluides ; ce qui n’a rien de cérébral mais qui ne lui échappe évidemment pas, et que je chéris.

(…)

Notre après-midi ensemble est loin d’être finie. Maintenant que la figure imposée est accomplie, passons aux figures libres. Nos envies conjuguées ne nous laissent pas une seconde pour nous ennuyer. D’abord, je commence par t’administrer une belle fessée. Je ne me serai pas permis un tel geste si tu ne m’en avais pas confié l’envie précédemment, mais là, ton cul était vraiment trop tentant. Ensuite, je te prends, et je te prends encore, et nous baisons, nous baisons, nous baisons (« je suis moulue » me diras-tu le lendemain). Tu veux te faire prendre en levrette. D’un geste ferme je creuse ton dos pour que tu te cambres afin de m’offrir le bon angle de pénétration et je me dis, à ce moment-là, que c’est la seule manifestation patente de ton manque d’expérience : ne pas tendre ta croupe vers la bonne direction pour le bon emboîtement. Pour le reste, j’avais, lors de nos échanges préliminaires à notre rencontre, eu le culot de dire qu’il était possible (j’avais pris des pincettes et fait plein de circonvolutions, comme à mon habitude) que, sur le plan purement sexuel, notre rencontre ne soit pas aussi enthousiasmante qu’avec certaines de mes amantes plus expérimentées ; mais notre première rencontre est un feu d’artifice. J’ai eu l’impression que tu voulais tout essayer, comme si tu avais attendu trop longtemps et qu’il était temps de rattraper tout ce retard.3

Je te tire hors du lit. Je te place debout, les deux mains sur le lit, et je me plante en toi. Dans cette position, tu me lances, plus frondeuse que jamais : « je veux que tu prennes mon cul ». Pas sûr d’avoir compris si tu t’adresses à mon sexe ou à mes doigts, je commence par enfoncer mon pouce dans ton œillet, ce ne sera de toute façon pas en pure perte ! Mais tu précises que c’est bien ma queue dont tu as envie, alors le lubrifiant fait son grand retour et j’y vais avec prudence comme si je m’attaquais à un deuxième pucelage ! Je n’en reviens pas de ton audace. Je n’en reviens pas de cette rencontre incroyable où tu m’offres tout. Plus tard, tu me demanderas même que je jouisse dans ta bouche, et ce sera la seule envie exprimée que je ne comblerai pas, mon orgasme s’étant fait (comme souvent pour mes premières fois !) insaisissable.
Vers 18 h 30, tu dois disparaître pour un repas familial où, j’imagine, ton regard ne brillera pas de la même manière, et je devine ton esprit avoir du mal à se concentrer sur la conversation, centrifuge sur les heures passées dans cette chambre d’hôtel. Moi, je reste encore une petite heure, seul et nu, sur le lit, surtout pas pressé de plier bagage, prolongeant le moment à un autre rythme qui n’est ni celui de l’attente préalable, ni celui de nos ébats, mais qui est dans la continuité de ces deux-là et dans l’attente de notre prochaine rencontre dont je suis déjà impatient.

Le lit
  1. En outre, une des difficultés de la fellation, c’est de ne solliciter en permanence les zones les plus sensibles, ce qui peut s’avérer contre-productif, la caresse hyper-sensible pouvant devenir désagréable.
  2. Remercions Goormand pour la critique qu’il avait faite du modèle Unique et qui me fit tenter d’essayer, de réessayer, et désormais de définitivement l’adopter
  3. Je pense ici aux commentaires qui ont fleuri sur la note première ; quelles étaient tes motivations profondes pour me choisir pour ta défloration ? Quel équilibre entre ce que représentaient le moment lui-même et l’accompagnateur ? Et dans ton comportement, qu’est-ce qui m’était adressé spécifiquement et qu’est-ce qui n’était que l’accomplissement de ton propre fantasme sur la façon dont se déroulerait ce moment ? Qu’est-ce qui répondait à ton envie de m’éblouir et qu’est-ce qui n’appartient qu’à ton tempérament impétueux ? Beaucoup de questions, sans doute pas de réponse qui puisse tracer une ligne au cordeau, et chacun libre de se faire son interprétation !

35 gazouillis sur “Nous (2)”  

  1. #1
     
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    sofi a gazouillé  :

    C’est beau, ça m’a fait penser à : mange, prie, aime…
    Mais y a-t-il vraiment encore des vierges? Je doute…

  2. #2
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ sofi » Je n’ai ni lu le livre, ni vu le film qui en a été tiré, je ne peux donc pas dire si je partage le point de vue. Quant à l’existence des vierges, je crois savoir ce que tu mets derrière cette phrase mais je préfère ne pas surinterpréter !

  3. #3
     
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    Vagant a gazouillé  :

    Saluant l’audace de l’impétrante, louant l’ardeur de l’amant, vantant l’expérience du technicien, supposant la satisfaction de la demoiselle, appréciant la précision du texte, je me permets d’émettre quelques doutes sur le bon gout de la photographie supposée contractuelle, et qui me fait penser aux draps souillés qu’on brandit après la nuit de noces dans certaines cultures musulmanes pour prouver la virginité de la jeune mariée. Au delà de l’aspect technique, quel dommage que l’aspect psychologique et les raisons du comment du pourquoi soient laissés à l’appréciation du lecteur. La demoiselle, qui nous lit peut-être, nous fera-t-elle part de son point de vue ?

  4. #4
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Vagant » Ah ! Pour l’illustration, vois-tu, j’ai hésité, la trouvant impudique mais finalement à l’image du reste de cette note. Peut-on partager ces moments au delà des deux personnes qui y ont participé ? Ma réponse est, généralement, oui, même si bien évidemment je ne raconte pas tout ici.
    Je suis un peu déçu que tu estimes que ma vision soit surtout technique, j’ai tenté de faire passer d’autres choses mais, globalement, je le fais souvent dans ce même style assez « descriptif ». Pour ce qui se passait dans la tête de celui qui n’est pas narrateur, soit je devais inventer et, certainement, me tromper, soit nous pouvons espérer une intervention en ces lieux de « l’audacieuse impétrante » !

  5. #5
     
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    Vellini a gazouillé  :

    @Sofi. Oui, je pense qu’il existe encore quelques vierges. Vierge et audacieuse. Je ne pense pas qu’il ait matière à mentir sur ce détail, d’autant plus qu’être vierge aujourd’hui parait comme une tare.

    @Cui. S’il n’y avait pas eu de traces de saignement, vous n’aurez pas cru à sa virginité? Ma première fois (première pénétration) alors que j’étais déjà une pro des cunni et autres plaisirs sans pénétration. Je n’ai pas saigné. Et pourtant jamais un doigt ne m’avait pénétré même pas le mien, certes c’était un garçon de mon âge (j’en avais 18, lui 19). J’ai souvenir d’avoir eu très mal durant de longues heures après le rapport et qu’un peu les premiers instants de la pénétration et surtout parce que je flippais, Mais pas de goutte de sang. J’étais toute trempée de désir… Pourtant j’étais vierge hein!

    J’aime beaucoup l’audace de cette jeune fille et vos mots. :))

  6. #6
     
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    columbine a gazouillé  :

    je rejoins Vagant (je ne me souviens pas par le passé d’avoir été aussi d’accord avec lui que sur ces deux notes ;)), tout ceci reste assez technique.
    je dirais, du sexe sans sentiment (=ça manque de profondeur)…mais cela correspond sans doute à ce que la demoiselle recherchait et d’après le récit, c’est le but a été atteint, tu as fait le job :- )

    je note que la demoiselle a esquivé le baiser (trop intime? romantique? elle n’était pas là « pour ça »?). a-t-elle accepté de se laisser embrasser par la suite?

  7. #7
     
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    nanou6310 a gazouillé  :

    @vellini. J’ose espérer que les hommes n’espèrent pas systématiquement du sang quand ils déflorent une jeune fille. Personnellement je n’ai pas saigné non plus la première fois, et en effet j’ai eu mal un certain temps. Par contre je n’étais pas aussi audacieuse que cette jeune fille… J’en garde un souvenir agréable pour autant.

  8. #8
     
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    Ellie C. a gazouillé  :

    Waaah je suis scotchée, qu’est ce que je peux être princesse petit pois !

  9. #9
     
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    Sofi a gazouillé  :

    Je mets sûrement le doute sur la virginité car j ai des filles sûrement du même âge que ta partenaire , que l on se réserve pour quelqu un qu on aime ne me dérange pas et je ne le mets pas comme tare comme dirai Vellini , juste que son audace et sa détermination ne sont pas de son âge c est tout . Et ce billet sous ses airs techniques est truffé de sensualité et du regard attentionné de son auteur
    :-))

  10. #10
     
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    Cécile de Volanges a gazouillé  :

    Bien. Il manque la description physique de cette vierge pas effarouchée et aussi ce que vous ressentez en la voyant la 1ère fois. Quant à la rencontre et le déroulement des choses, je n’ai pas frémi. C’est mon avis et ressenti, maintenant je ne doute pas que vous ayez aimé.

  11. #11
     
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    ivv a gazouillé  :

    ça me laisse l’impression d’être encore plus anormale et d’être biaisée…
    Ta mémoire te fait peut être défaut ou alors c’est que pour toi ça n’a pas eu tant d’importance mais j’ai saigné également à notre première fois.

  12. #12
     
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    Vellini a gazouillé  :

    @IVV: Mince, je pense que ma mémoire également me fait également défaut. Je pensais avoir lu qu’il n’avait réussi. O_o
    Sourire. ;)

  13. #13
     
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    Marietro a gazouillé  :

    A la première lecture, je n’ai pour ma part pas trouvé cela « technique ». Comme les descriptions étaient précises, je me voyais recevoir les baisers dans le cou, le visage qui glisse vers le… humm délicieux

    J’ai bien aimé la non-interprétation des sentiments de cette jeune file. Je déteste souvent les textes qui décrivent ce que l’autre sent. Comment peut-on le savoir ? Les sentiments, les émotions de l’autre sont son intime auquel on n’a pas accès en totalité. Le « j’imagine, ton regard ne brillera pas de la même manière » est trop génial.

    Je me suis étonnée que ce texte ne soit pas en mode privé. Je suis épatée de la franchise ressentie dans ce texte.

    Bonne deuxième rencontre :)

  14. #14
     
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    Aurore a gazouillé  :

    Jolie rencontre et belle écriture… La même ardeur vous brûle, et le désir s’accroît quand l’effet se recule ;)

  15. #15
     
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    Vagant a gazouillé  :

    Je pense que la technicité était attendue de sa part, sinon elle n’aurait pas choisi un homme aussi expérimenté. Ainsi les travaux pratiques de fellation suivis avec assiduité ne seront pas oubliés, pour le plus grand bonheur des autres, et tu n’as pas à regretter d’avoir joué jusqu’au bout le rôle qui t’avait été confié.

    Bien entendu, il transparait bien plus que la pratique sexuelle dans cette note, dont le véritable désir que tu éprouves pour elle au-delà de cette expérience rare à plus d’un titre : je n’ai pas lu beaucoup de notes où ta franchise ne te pousse pas à regretter quelque chose chez une amante. Au contraire, tu es dans l’attente impatiente d’une prochaine rencontre, et pas que pour le sexe sans doute. Après les TP de physique, le professeur ne s’attarde pas sur la paillasse.

  16. #16
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Vellini » Je pense que mon texte est assez explicite sur ce point : c’est de façon digitale que j’ai pu constater et sa virginité, et le dépucelage. Le sang, je sais effectivement qu’il n’est pas « obligatoire », et d’ailleurs quand, initialement, je ne l’ai pas vu, ça ne m’a pas surpris plus que ça. J’ai d’ailleurs plutôt été surpris, ensuite, par son abondance.
    Et sinon, j’ai été dépucelé à 18 ans ½ pour ma part, exactement dans la moyenne de ma génération. La moyenne désormais est 17 ans ½ je crois, et c’est bien évidemment une moyenne, donc 19 ans ne me paraît pas délirant ; ça laisse certainement à la sexualité de se développer un peu. Je me souviens avoir bien évolué entre ma première expérience et mes 25 ans. Et puis encore ensuite. Comme indiqué, elle n’était pas « vierge de toute sexualité » avant notre rencontre. Elle s’est déjà construite de fortes envies et avait pu en « tester » quelques unes avant de me rencontrer !

    @ columbine » Ça manque sans doute de sentiment, mais mettez vous aussi à ma place et pas à la sienne : je la connaissais à peine, au moment de notre rencontre. Elle m’avait « exploré » sur mon burp, mais d’elle, je ne connaissais que peu et nous n’avons pas eu le temps de construire grand chose avant notre rencontre. Édifier quand même un joli désir (qui est un sentiment, non ?) qui ne s’est pas écroulé depuis.
    Oui, pour le baiser, elle a été réticente toute cette rencontre ; pas dans l’esquive, mais dans la réserve. Elle ne m’a pas donné sa bouche comme elle m’a donné sa chatte ni son cul.

    @ nanou6310 » Je ne sais pas si « j’espère » quoi que ce soit d’une défloration, n’étant pas vraiment à la recherche de jeunes pucelles. Mais ce qui m’intéressait là, c’était l’émotion du moment. Et elle était au rendez-vous, très ponctuelle.

    @ Ellie C. » Ai-je bien saisi : scotchée … par l’audace de cette demoiselle ?

    @ Sofi » C’est ce que j’expliquais dans la note préliminaire, et dans les commentaires ici : elle était vierge « techniquement » mais elle n’était pas innocente sexuellement !

    @ Cécile de Volanges » C’est vrai, je ne me suis pas arrêté sur la description physique. C’est une jolie jeune fille, le visage doux, elle porte des lunettes qu’elle garde pendant l’amour, elle a un cul absolument sublime et de jolis petits seins, ceux qui sont à la taille de ma main.
    Dites moi un peu quel(s) récit(s) vous font vibrer, ici, que je comprenne à quoi vous carburez !

    @ ivv » Je suis désolé que tu ressentes les choses de façon si violente. Je me souviens de ton sang. Tu n’es plus tout à fait la pucelle que j’ai rencontrée il y a 6 ans, tu sais !
    (La suite, dans ta messagerie)

    @ Vellini » Pour rappel, c’est raconté ici et il est question du sang et de ma perception d’une « défloration partielle ».

    @ Marietro » Merci, j’ai l’impression que vous lisez avec le même œil que celui qui écrit ;-)
    Les billets privés sont (plus ou moins) ceux qui pourraient me rendre trop aisément identifiable par des proches qui tomberaient ici par hasard.

    @ Aurore » Merci de me faire découvrir le kakemphaton alors que je pensais à des « comment veux-tu comment veux-tu que je … »

    @ Vagant » On aurait tort de ne pas s’attarder sur la Pailhas

  17. #17
     
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    Mementom a gazouillé  :

    Je me découvre fleur bleue aussi en fait, tout éberlué par l’audace de cette demoiselle…
    La preuve d’amour, la première fois, l’éclosion d’un désir lié aux sentiments. Ah la la, que de clichés éculés que foule au pied cette jeune scandaleuse :)

    Mais je gage que cette première fois a été fort agréable pour elle comme pour vous cela étant dit !

    Tant mieux pour vous (et pour nous, humbles lecteurs).

  18. #18
     
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    ivv a gazouillé  :

    J’ai toujours été trop romantique.
    Que veux-tu ?
    (j’ai bien lu, merci pour ton message)

  19. #19
     
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    Lisbeth a gazouillé  :

    Pour ma part, cette deuxième partie de votre récit me perturbe, car je ne sais si je l’aime ou pas. C’est vraiment étrange comme sentiment.
    Et je ne sais pas vraiment ce qui me trouble : le côté « technique » de l’écriture et entre les lignes les émotions que l’on devine, la photo qui me gêne un peu, la notion de dépucelage bien trop présente à mon goût… ???
    Oui finalement, je crois que c’est cette notion de dépucelage qui me gêne, notion renforcée par la photo que vous présentez comme un trophée. J’ai toujours l’impression que de dépuceler une fille est considéré par les hommes (je parle en général, pas de vous en particulier CUI) comme une victoire, une consécration, une gloire à leur virilité. Alors que le dépucelage d’un homme passe généralement inaperçu aux yeux de tous.

  20. #20
     
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    Ellie C. a gazouillé  :

    Oui, scotchée par le choix d’une première fois avec quelqu’un qu’elle n’avait jamais vu, dont elle n’avait pas senti l’odeur, touché la main, heuuu…, ah oui ! entendu la voix. Ce n’est pas du tout le coté – La première fois avec un inconnu – qui me surprend. C’est même une solution très pratique pour être sûre que l’autre ne peut pas s’imaginer une seconde qu’on est amoureuse parce qu’enfiiiiiin on fait valser son hymen par dessus les moulins ! :p

  21. #21
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Mementom » Peut-être nous sommes nous bien trouvés, elle et moi. Ma première fois à moi n’avait, elle non plus, rien de bien romantique. Pas de passion, encore moins d’amour ; ça ne m’empêche pas d’en garder un vif et délicieux souvenir.

    @ ivv » Oui, je pense que tu l’es encore un peu trop d’ailleurs sous tes airs affranchis ! Rêver moins, vivre plus.

    @ Lisbeth » Je ne peux évidemment pas empêcher mon lectorat de prendre mon texte (et son illustration) comme il l’entend. Ça fait partie du « risque » de l’écriture. Oui, peut-être cette illustration est-elle (aussi) un trophée, et certainement, j’éprouve un certain orgueil à avoir été choisi par cette jeune femme pour sa première expérience. Pour autant, l’illustration se place tout à la fin de la note ; elle se voulait pour moi l’écho de ce moment que j’ai passé seul dans ce lit désormais vide, avec les traces de sang et les draps froissés en souvenir des heures belles qui venaient de s’y dérouler.
    Quant à l’écriture « technique », je crois qu’on peut la noter dans bien d’autres notes que celle-ci ; comme quoi ce récit n’est pas forcément si différent des autres !

    PS : le dépucelage d’un homme ne passe pas inaperçu au moins à ses propres yeux ; c’est bien là l’essentiel !

    @ Ellie C. » Oui, c’est vrai, c’est important, l’odeur de l’autre. Je crois beaucoup à ce côté chimique de l’attirance des corps. Mais le cerveau fait aussi beaucoup et c’est lui qui avait pris les commandes, pour elle, quand elle s’est décidée à me rencontrer.

  22. #22
     
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    ivv a gazouillé  :

    Je considère que ce n’est pas incompatible, moi.

  23. #23
     
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    Miss Flo a gazouillé  :

    Quelle audace de la part de la jeune fille et de la part de l’écrivain ! J’avoue que je suis quelque peu envieuse :)

    Joli texte, il est vraiment difficile d’exprimer ce que l’on ressent quand on est « le dépuceleur », la pression est grande :). C’est un moment très intime, du coup, la pudeur de l’écrivain transforme peut être le romantisme en une explication technique des positions ;).

    Quant au baiser, peut être le garde-t-elle pour ses amours tout simplement ? C’est un choix tout à fait personnel. Même dans le libertinage, certaines et certains refusent d’embrasser leur partenaire de jeu alors que les autres y voient un préliminaire indispensable.

  24. #24
     
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    columbine a gazouillé  :

    Ah non! on n’est jamais trop romantique!

  25. #25
     
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    ivv a gazouillé  :

    Columbine > :)

  26. #26
     
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    Zoumpapa a gazouillé  :

    au fond elle nous lit là,…n’a-t-elle pas envie d’intervenir, de nous livrer ses impressions ?

  27. #27
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ ivv » Pas formellement incompatible jusqu’à un certain degré ; c’est une question d’équilibre entre idéalisme et pragmatisme.

    @ Miss Flo » Oui, elle s’en est expliqué par la suite, le baiser était … trop intime pour elle (c’est venu… plus tard ! Et là, curieusement, c’était moi qui étais plus hésitant, pour le coup).
    Pour ce qui est de l’émotion du dépuceleur, j’ai essayé de la faire passer, quand par exemple je parle de la chaleur de ses joues (cette émotion ressentie reste encore vive en moi).
    (Pssst ! Ne restez pas envieuse les bras ballants :-p)

    @ columbine / ivv » Ah, moi je pense qu’il y a un moment où on l’est « trop », justement !

    @ Zoumpapa » Non, même si elle est (était ?) lectrice de ce blog, elle m’a fait savoir qu’elle n’avait pas lu les deux billets et ne comptait sans doute pas le faire. (Oui, je sais, ça a un petit côté frustrant, y compris pour moi, mais compréhensible également.)

  28. #28
     
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    Cécile de Volanges a gazouillé  :

    Quoi ? elle n’a pas lu ? humhum, mais à qui voudra-t-elle faire croire cela ? :-)

  29. #29
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Cécile de Volanges » Ah ! À moi, en tout cas. Je suis peut-être crédule, mais j’ai tendance à croire ce que l’on me dit ;-)

  30. #30
     
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    La cochonne masquée a gazouillé  :

    « Ma bouche baisant ton sexe » : chaleuuuuur !
    Je ne sais pas pourquoi, je n’aime pas le mot « lécher » pour décrire le cuni, qui est tellement plus que ça.
    Ben mon cochon, ta partenaire est une sacrée cochonne elle aussi !
    Pour ma part, j’apprécie peu ce côté « package » avec dépucelage recto-verso et avalage de sperme dans la foulée, ça manque cruellement de romantisme. Il faut dire que c’est la seule chose « sacrée » pour moi et que je ne réserve qu’à quelques élus (pour le reste c’est open bar)
    PS : Ma première fois je n’ai ni saigné, ni eu mal. « Comme dans du beurre » comme dirait ma grand-mère, au point que mon petit copain de l’époque a eu un doute sur ma virginité.

  31. #31
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ La cochonne masquée » Je n’arrive pas trop à savoir quelle est la « seule » chose sacrée pour toi que tu ne donnes qu’à quelques élus ? Ton pucelage ?!
    ^^

    Bon, oui, ça n’est pas un dépucelage romantique, so what ? Le mien ne l’était pas plus et c’est resté pour moi un très beau moment (je l’ai déjà dit mais je n’hésite pas à me répéter).

  32. #32
     
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    Goormand a gazouillé  :

    Bon en tout cas, content de voir que je ne suis pas le seul à utiliser ces « Unique » :)

  33. #33
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ Goormand » Oui, et d’ailleurs, malgré leur ptit bruit caractéristique, ils sont plutôt appréciés de mes partenaires. Deux petites remarques : il faut une érection assez ferme pour les enfiler facilement, et j’aimerais qu’ils soient un peu plus longs.

  34. #34
     
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    MademoiselleLouve a gazouillé  :

    Wahou… Moi aussi, je suis moulue, à vous lire. Et excitée aussi.

  35. #35
     
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    Comme une image a gazouillé  :

    @ MademoiselleLouve » Quel bel exemple de compassion ;-)

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