[962] Une page de publicité

Ami lecteur, j’interromps un instant ma série petite salope pour une page de publicité.

Enfin, j’interromps, façon de parler, parce que ces derniers temps, c’est surtout par mon absence que je brillais ici. J’ai les excuses habituelles : beaucoup de boulot, la femme, les enfants, O***, tout ça tout ça.
Mais en plus, en ce moment, j’ai la Primaire Citoyenne qui m’occupe tellement que je n’ai pas eu le temps de vous en faire un peu la causette.

Au commencement (enfin, en 2009) était le P.S. qui voulait se rénover et a proposé à ses militants une série de mesures pour rénover la pratique politique. Parmi les points approuvés très largement par la base, le non cumul des mandats et l’organisation d’une élection primaire pour désigner le candidat. En ce qui me concerne, j’avais voté pour le non-cumul, mais contre l’élection primaire, qui me semblait une médiocre façon de répondre à un déficit de leader naturel au sein du parti.

N’empêche qu’ayant tenu un bureau toute la journée de dimanche dernier (et m’apprêtant à m’y recoller dans trois jours), j’ai pu mesurer le bel enthousiasme que cette grande première (en France) avait suscité. Je pense que les gens étaient très motivés par la participation à cette nouveauté démocratique ainsi que l’envie féroce de se préparer à virer Kayser Sozy de son trône. En outre, c’était assez grisant de se retrouver en bonne compagnie (c’est pas souvent qu’il y a 100 % des suffrages exprimés qui sont à gauche dans une élection nationale !).

Bref, cette primaire, c’était quand même super bien organisé, j’ai trouvé, et ça va être difficile, pour le P.S. de revenir en « arrière » (et, à mon avis, pour l’UMP d’y échapper la prochaine fois).

– ¤ –

Maintenant, ami lecteur, et plus particulièrement toi, ami lecteur de gauche (ou du centre), je m’adresse à toi parce que l’heure est grave. En 2006, le P.S., comme un seul homme, avait propulsé Ségolène Royal sur le devant de la scène pour être notre candidate à la présidentielle. Enfin, à 65 % des suffrages exprimés lors du vote interne (d’une grande sincérité, comme d’habitude au PS, bien sûr) parce qu’il y avait quand même quelques esprits sensés pour remarquer que ce n’était pas parce que les sondages la donnait gagnante contre Sözy que Ségolène Royal allait gagner contre Sözy.

J’ai un peu l’impression qu’en 2011, le peuple de gauche s’apprête à réitérer une erreur stratégique en ne choisissant pas le bon candidat (qui se trouve être la bonne candidate, en fait) pour aller au front contre la droite réprochable l’année prochaine, notamment pour des considérations très très fumeuses de sondage.
J’ai évidemment un peu moins peur qu’en 2006, parce qu’à bien des égards, la bataille sera beaucoup plus facile l’année prochaine :

  1. parce que le PS est soudé (merci qui ? merci Martine)
  2. parce que Sözy est méchamment plombé par un bilan à la fois médiocre et écœurant (il aura du mal à nous rejouer le scénario de l’après-Chirac)
  3. parce que Hollande est quand même moins givré que son ex.

N’empêche (et je suis fier de pouvoir dire qu’il y a 3 ans, j’étais déjà clairvoyant sur Martine et que je n’ai pas changé d’avis sur François), Martine Aubry montre avec clarté, pugnacité, talent :

  1. Qu’elle a de la constance dans ses positions
  2. Qu’elle peut justifier d’un bilan de son action politique béton (aussi bien à la tête du PS que lorsqu’elle était ministre) (bon, on pourrait trouver à chipoter, comme sur le coup des horaires réservés dans les piscines municipales à Lille – sur lequel elle est revenu : savoir reconnaître ses erreurs, c’est aussi une force)
  3. Qu’elle a l’énergie pour affronter le camp d’en face, et pas une posture fade (c’était quand même le roi de la dilution tiède, lors du débat de mercredi, vous n’avez pas trouvé ?) et artificielle de prétendu « présidentiable »
  4. et je pourrais en ajouter si je ne craignais pas de vous gaver, pour une fois que je ne parle pas de cul…

Le coup du vote utile, au second tour de la primaire, de prime au favori, c’est une belle manipulation en plus. Cette primaire n’a rien à voir avec le vote interne de 2006. Tout a été fait pour que le parti socialiste se range sans faire l’imbécile derrière le vainqueur de cette élection.

Donc, ne déconne pas, ami lecteur, va voter dimanche et faire gagner Celle qui balancera une bonne gauche au nabot – et puis ça lui laissera du temps pour s’occuper de son gnard – et saisir l’occasion d’avoir enfin en France une – sacrée – nana à la tête du pays !
Martine Aubry a la volonté, l’expérience et le courage dont la France a besoin.

Vas-y Martine, vas-y !

Ahhhhhh-doup-doup-doup-doup-doupppppp…

P.S. : non mais je suis super sérieux sur ce coup-là, déconnez pas, amis lecteurs !

 

[961] C’est quoi, une petite salope ? (4)

À quoi reconnaît-on une petite salope ?
Je vous aide.
À quoi reconnaît-on une petite salope au premier coup d’œil ?

À sa tenue, bien sûr ! La petite salope sait combien l’homme est faible, prévisible, aliéné à un fétichisme stéréotypé du corps féminin, plus exactement de ses atours. D’une banalité affligeante. Des talons hauts. Des bas. Une jupe ou une robe plutôt courte. Un décolleté. Et en dessous, presque en option, de la lingerie fine. Heureusement, la femme, qui est aussi une coquette, a à sa disposition d’infinie variances pour rendre cet uniforme protéiforme.

En ce qui me concerne, O*** a évidemment été tuyautée, j’ai des petites faiblesses. Certaines attendues, d’autres un peu plus originales (rien d’extravagant, je vous rassure). Bas, chaussures à talons (de préférence avec une bride), porte-jarretelles, tout ça éventuellement remplaçable par de grandes chaussettes, par exemple.
Louons O*** pour son abnégation. Alors qu’elle a pu constater à de nombreuses reprises qu’elle me faisait bander tout aussi rageusement sans tout ce décorum, elle continue régulièrement d’exposer ses chevilles aux dangers des trottoirs parisiens en portant des chaussures à talon qu’elle va même jusqu’à garder toute nue quand je la baise. Et ça, c’est très Petite Salope ou je ne m’y connais pas.

[960] C’est quoi, une petite salope ? (3)

La petite salope serait celle qui, au moins en apparence, serait toute entière tournée vers mon plaisir de mâle ?
Pas si sûr !

Parce que, quand tu me fais des yeux de biche, que, toute nue, tu me tournes le dos, tu tends tes fesses, et d’une voix mielleuse, tu me demandes :

— Tu me donnes une fessée ?

Là, oui, je me dis que tu es bien une petite salope, et je viens accorder à ton cul magnifique la punition qu’il réclame.


Illustration : Tam-Tam par Red Charls

[959] C’est quoi, une petite salope ? (2)

Poursuivons nos gammes.

Une petite salope n’est-elle pas la femme qui, feignant (ou non) de mettre son propre plaisir de côté, se présente à l’homme comme objet de désir, objet de plaisir ?

* * *

ACTE I – SCÈNE II

Théâtre classique (unité de lieu, de personnage et d’action)

Tu mets de côté le fait que tu es une « clitoridienne » pure et dure — pas de clito, pas de bingo! – et tu me tends ton cul pour une bonne vieille levrette des familles. Enfin, plutôt que le modèle familial, tu vas choisir plutôt le modèle sport, et ce que tu veux, c’est ma queue qui te pilonne à bon rythme. Tu ne me vois pas, mais il ne te faut pas de grand effort d’imagination pour me deviner l’écume aux lèvres, accentuant à chaque coup de reins l’enfoncée de mon estoc dans ton fourreau. Ma poupée à baiser, quand tu es à quatre pattes (souvent deux, d’ailleurs, car tu aimes bien enfoncer ton visage dans la couche et me tendre plus indécemment encore tes fesses – cf. notre illustration), que je canonne ta croupe dans une sorte de transe que tu amplifies de tes cris, je suis aux anges et au moment où je dois faire une pause, cesser de te besogner pour reprendre mon souffle et ralentir mon cœur qui a de quoi s’emballer, ma seule préoccupation est de savoir si je vais vite pouvoir continuer à enfiler ma petite salope. Et peut-être faire gicler mon foutre au fond de ta chatte.

Faudrait que je vois un jour si j’ose le terrible – T’aimes ça, hein, salope !?


Illustrations : diptyque de Jan SaudekJan’s Heaven, 1988, déjà utilisé pour illustrer une ancienne note. Je suis désolé, j’ai pas fait exprès.

[958] C’est quoi, une petite salope ? (1)

O*** veut être ma petite salope, et je dois mettre de côté tous mes principes égalitaristes pour que sortent de ma bouche comme des mots d’amour ces mots qui véhiculent une autre vision des femmes que celle que j’embrasse sous la couette.

Soit !

Mais il ne faudrait pas non plus que ce soient des mots gratuits, uniquement pour la faire mouiller lui faire plaisir.

Pour être ma petite salope, O***, il me faut quelques preuves d’allégeance à ma queue, il me faut des actes qui épousent le costume que tu prétends porter.
Illustration en plusieurs tableaux.

* * *

ACTE I – SCÈNE I

Partons sur de bonnes bases… 

Je veux qu’à peine close la porte de notre chambre d’hôtel, tu te jettes sur ma queue comme si ta vie en dépendait, comme se précipite à la fontaine le bédouin revenant du désert les gourdes vides. Que d’un geste sûr, agenouillée devant moi, tu effaces les vêtements qui te séparent de mon sexe et que tu me pompes. Tes jambes seront un peu écartées, ta main lâchera un instant mes couilles pour se faufiler sous ta culotte et ira branler ton con devenu aussi humide que ma queue par ta salive. Sous ta langue, ma verge se déploiera, j’empoignerai tes cheveux pour mieux baiser ta bouche.

— J’aime quand tu me suces à fond, ma petite salope !


Illustration : Jan Saudek

[957] Sénat : c’est plus fort que toi !

Clique un peu sur l'image, Gavroche !

(Quand je pense que j’étais à deux doigts d’être grand électeur et d’aller faire bander la République pour ce moment historique !)

Bon, en 2012, on gagne la Présidentielle, on enchaîne avec les Législatives, et on montre un peu ce qu’on sait faire ! YOUPI !

(Allez Martine, on y croit !)

P.S. : Je vous conseille de cliquer sur l’image pour rigoler un peu !