[532] Un instant de grâce

Avant-hier, c’était la migraine « mensuelle », violente comme souvent. Aucune raison de m’imaginer qu’elle simule (« pas ce soir, chéri, j’ai la migraine »). Je sais dans ces circonstances que je peux me la plier sur l’oreille. J’ai tout de même tenté de lui proposer ce qu’elle appelle « un câlin », c’est à dire la masturber, de manière à libérer les endorphines qui la soulagerait.
Sur l’efficacité de cette méthode, les différentes théories qui s’affrontent donnent des arguments aux pour comme aux contre, à en croire ces quelques liens : Doctissimo, re-Doctissimo, Le Chrétien et le sexe (sic). Y a-t-il une concernée dans la salle qui pourrait nous faire part de son expérience personnelle ?

Hier, la migraine se poursuivait qu’elle tentait vainement de repousser à grands coups de drogues. (suite…)

[531] Les habitués

Je dîne seul ce soir, car tu vas rentrer tard du travail. C’est l’été, j’ai décidé de profiter d’une terrasse malgré les nuages un peu menaçants – il faut savoir forcer le destin – et c’est donc sans compagnie que je bois un verre de Châteauneuf-du-Pape sans relief en avalant un médiocre steack tartare dont je redoute qu’il ne me rende malade le lendemain (ce qui ne fut pas le cas).

Pour accompagner mes réflexions solitaires, j’écoute d’une oreille distraite ma voisine, quinquagénaire et moulin à parole, qui ressasse en boucle les derniers exploits de son fils admis dans une prépa privée, devant un homme patient et taiseux, dont les quelques tentatives de prises de parole se soldent une fois sur deux par une coupure. (suite…)

[528] Le conte est bon

Desplechin est grand, et Amalric est son prophète !

Un conte de Nöel

Desplechin continue de tricoter avec un talent incroyable des histoires peuplées de personnages extraordinaires filmés dans leur plus grande ordinarité. C’est vivant, c’est tragique, c’est drôle. Après Rois et Reine, encore un grand moment de cinéma, rare, intense.

[525] La curiosité des cabinets

Sur une idée de Lib – échappée belle, ce petit jeu de devinette que je vous invite à répandre sur la toile si le cœur vous en dit.

Il s’agit donc de deviner dans quel endroit (parisien, ouvert au public) se trouvent ces ravissantes toilettes :

toilettes

Le poisson rouge à l’intérieur est vivant, si, si !

Le ou la gagnant(e) se verra offrir deux rhums dans un rade aux toilettes exotiques ou non.

Ceux qui savent où je traînais hier sont évidemment disqualifiés et je m’en excuse auprès d’eux.