[514] Mensonge illimité

J’avais déjà relevé ici quelques excès publicitaires des opérateurs téléphoniques et Internet. Personnellement, je ne suis pas étonné que ces gens-là persistent dans leur méthodes [EDIT suite à la remarque pertinente de Florent V.] quelque peu cavalières ou à la hussarde (encore que les méthodes à la hussarde aient, quand les circonstances sont réunies, parfois du bon – et je ne dis pas ça à propos de l’affaire Olivier Martinez vs. Éric Dupin), [/EDIT] mais il n’empêche qu’il est parfois bon de les illustrer surtout quand c’est aussi facile. (suite…)

[513] T’hâbleur

On parle ici ou d’un tableau Excel, élaboré par les femelles les plus chaudes de la burposphère, recensant les performances et les qualités des serial niqueurs de l’hémiburposphère testostéroné.

Quand j’ai, pour la première fois, entendu parlé de ce tableau (oh ! c’était il y a longtemps, à une époque où mes faits d’armes étaient bien en-deçà de la réputation que l’on me prenait et que j’entretenais habilement, bien conscient de la triste vérité de notre monde : on ne prête qu’aux riches), je n’imaginais pas un instant y figurer. Mais le temps passant, j’ai creusé mon trou et quelques autres pour étayer les frêles fondations de ma renommée (technorati appelle ça : autorité) et grâce à mon réseau désormais vaste, j’ai intrigué pour obtenir un exemplaire de ce fichier qui ne circulait jusqu’à présent que sous les manteaux du rayon confection féminine. Où il était naturel que je figurasse, donc ! (suite…)

[512] Pas perdre le fil

Nous glausions récemment des haricots dont il n’était plus nécessaire d’ôter les fils en les épluchant (sur le mode « on n’arrête pas le progrès »). K² m’avait rassuré.

Une récente expérience me l’a confirmé, avec une barquette ramenée du marché : certains haricots ont encore des fils.

un haricot et son fil

Limite barbelés !


Illustration : votre serviteur (et sans trucage)

[511] Bienfaiteurs de la cuicuité

Voilà un peu plus de deux mois que j’ai déménagé de chez H&F pour poser mon CUI et mes couac dans cet océan de burpitude. À quoi ça tient, le « succès » ? Je mets des guillemets parce que je ne sais pas quand dire qu’il s’agit d’un succès ou pas, faire son trou dans la burposphère. Je déjeunais ce midi avec une burpeuse qui me disait que j’étais « une star de la [burp]osphère ». Ça doit être un truc pour me flatter (moi qui ai un ego surdimensionné, elle sait s’y prendre la garce, sûr qu’elle veut coucher avec moi). J’ai tendance à penser que dans notre microcosme, les choses virent vite à la cosanguinité.

N’empêche qu’avec mon déménagement, mes statistiques ont pris une sacrée claque.

Sur Google Analytics, je suis passé de plus de 6.000 visiteurs uniques par mois, totalisant plus de 16.000 pages vues à moins de 2.000 visiteurs pour environ 8.000 pages : en gros, 3 fois moins de visiteurs et 2 fois moins de lectures (je ne sais pas trop comment expliquer cet écart de ratio : probablement qu’étant moins bien référencé, j’ai beaucoup moins de visites « one shot » – les gens qui arrivent sur une combinaison de mots clés et repartent aussitôt – et plus de visiteurs ciblés, donc).

Néanmoins, les choses vont plutôt dans le bon sens comme le montre ce petit graphique extrait de mon tableau de suivi mensuel de mes statistiques (que je sois clair : oui, ça m’intéresse de suivre ces chiffres, et plus précisément leur évolution, non, je ne fais pas une focalisation là-dessus, puisque je ne tire aucun revenu du nombre de mes visiteurs, et que je ne compte pas que ça change) :

Statistiques à fin avril 2008

Figure 1 : évolution de la fréquentation
(1- janvier 08 sur Haut&Fort, 2 et 3- : février 08 sur burp.fr, 4 – mars 08 et 5- avril 08)

Ce qui est assez étonnant, c’est que les statistiques de fréquentation de mon burp H&F mort (conservé dans du formol), elles, sont en baisse, certes, mais c’est une mort lente. La fréquentation a baissé de 30% en février. De nouveau de 30% en mars, mais seulement de 12% sur avril. Un peu inquiet sur la problématique de contenu dupliqué et de sa sanction googlesque (mais sans trop savoir si oui ou non mon nouveau site était « puni » par Google pour cette raison), et également pour accélérer l’obsolescence de mon ancien site, je l’ai transformé hier en une grosse coquille vide. Avec dans l’idée de lui faire définitivement la peau dans un mois ou deux (ça vous laisse le temps d’actualiser vos liens, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait – j’ai des noms ;-)

Bon, et puis ce qui est rigolo, aussi, c’est mon classement Wikio (que vous pouvez consulter sur ma page À propos) : j’étais dans les 1400e avant la migration. Je suis passé 46.622e en mars et j’ai progressé de 32.934 places en avril pour arriver en 13.688e position. Et Lib n’y figure toujours pas, quel scandale (alors qu’Extravagances apparaît enfin dans la liste à mes côtés : il était temps, Mister Vagant, qui est encore plus fondu de référencement que moi).

Allez, je ne vous embête plus avec mes petites considérations statistico-nombrilesques…
Jusqu’au mois prochain en tout cas.


Ah ! Mais j’ai failli oublier de remercier les bienfaiteurs de la cuicuité, ceux qui donnent son titre à ce billet : les 10 burps amis qui m’apportent le plus de trafic (en dehors de CUI-v1 qui dépasse même Google, et des autres sites de recherche) :

  1. Extravagances, avec le très beau score de 6,72 % : merci, m’sieur !!!
  2. Six, dont l’écriture m’apporte chaque jour plus de plaisir, et qui convainc ses lecteurs de m’apporter 4,26 % du trafic
  3. La belle et voluptueuse Elly d’Orages, avec 2,46 %
  4. Les Adultes terribles, avec 2,07 %
  5. La petite brune, mais costaude avec 1,97 %
  6. Les liaisons dangereuses (qui étaient jadis en tête de peloton, mais les paresseux n’ont pas actualisé le lien – euh comment ça un appel du pied ?) avec 1,58 % (et encore 2,39 % du trafic H&F)
  7. Here with me (ben oui, depuis que je suis devenu WordPressien, la geekittude me guette grave !), avec 1,27 %
  8. Dame, avec 1,12 %
  9. wordpress-fr.net avec 1% de trafic pile-poil
  10. Charlotte, celle à qui je pense que(ue)… avec 0,97 % de visites en provenance direct de chez elle.

[510] On n’arrête pas le pro

Je vous avais rapporté jadis (ouh là, en 2006 déjà) mon… – comment dirais-je ? – mon étonnement suscité par des tablettes de chewing-gum professionnelles.

Mais 2006 est out. On est en 2008 et le monde tourne de plus en plus vite.

Hop !

Doodle pro

Comme disent les anglophones, il y a les pros et les cons.

[500] Tout est bon, dans le cochon (d’Inde)

J’ai déjà eu l’occasion de vous dire tout le bien que je pensais de Ginette Mathiot. Libération, dans un récent article relatif à la parution d’une nouvelle édition revisitée de son best-seller « Je sais cuisiner », m’informait d’un détail que j’ignorais.

Cette nouvelle édition, donc, remet à jour les plus de 2000 recettes de cet ouvrage en tenant compte, comme lors des précédentes actualisations, des progrès de la technique (pour faire un sorbet, désormais, il n’est plus nécessaire d’aller acheter de la glace et de faire refroidir sa préparation dans un mélange de glace pillée et de sel, la cocotte minute a fait son apparition et les haricots verts ont perdu leurs fils, etc.), revisite les pays référencés dans la rubrique World Food Cuisine du Monde…

Ce que j’ai découvert et que je m’empresse de porter à votre connaissance, ami lecteur qui ne lit pas Libération et se trouve donc privé des informations essentielles du monde dans lequel nous vivons, c’est que certaines recettes ont, au fil du temps, été passées à la trappe pour cause de … euh… d’évolution de nos habitudes culinaires.

Un petit exemple ci-dessous :

Recette de cochon d\'Inde sauté, par Ginette Mathiot

Pour l’anecdote, j’ai demandé à ma fille de 9 ans de lire cette recette, ce qu’elle fit sans sourciller. Je lui demande si rien ne la choque, elle me répond que non, j’insiste sur le titre et j’ai droit – enfin ! – à son Ahhhh ! J’avais lu juste « cochon » Berk ! C’est plein de poils !