[522] Téléphone arabe

Sur une idée de Vendetta, ce petit jeu tout simple. Oui, il s’agit d’une chaîne de burpeur, mais non pyramidale. Il s’agit de reprendre le texte ci-dessous sur votre burp et de le déformer légèrement, comme si vous l’aviez mal entendu. Vous n’êtes pas sans savoir que la législation française impose le principe de l’opt-in et non de l’opt-out, la chaîne fonctionne donc sur le principe du volontariat. Le premier qui veut reprendre le flambeau doit s’inscrire dans les commentaires et les autres qui voudront jouer devront donc glisser vers le burp suivant pour reprendre le flambeau. Quand la flamme se sera tarie, j’irai la récupérer et dans un dernier souffle, je bouclerai ici-même la boucle.
On s’efforcera de faire un rétrolien vers le billet précédent de manière à faciliter la lecture hypertextuelle.
On n’oubliera pas de reprendre les règles du jeu en en-tête, sans trop les déformer, elles.
On aura compris que le jeu n’est donc réservé qu’aux burpeurs ayant, de surcroît, les commentaires ouverts. Ça laisse un espace de jeu assez vaste. (suite…)

[521] Not alone in the dark

On n’a jusqu’alors entendu que des pas feutrés sur la moquette, le tintement d’une ceinture qu’on déboucle, le froissement d’un pantalon que l’on ôte. Ce silence, orchestré, crée, plus qu’un mystère, une tension.
Il va la chercher. Elle l’attendait dans la salle de bain, pendant que lui s’installait dans la chambre de l’hôtel. (suite…)

[520] Étiquette de l’étiquette

Ce fut pour moi comme un rite initiatique, une de ces cérémonies qui, dans les sociétés tribales, vous valent un petit bout de prépuce en moins ou un os dans le nez en plus. Tu seras un homme, mon fils ! Oui maman.

L’achat de mon premier costume.

Je venais de finir mon service militaire, mon CV de jeune ingénieur avait atterri sur les bureaux de moult éminents Directeurs des Ressources Humaines, les premiers entretiens d’embauche se profilaient, il fallait donc que j’ajoute à ma panoplie l’indispensable attribut qui signerait incontestablement mon nouveau statut de jeune cadre dynamique, un costard plus quelques bidules à mettre autour du cou. (suite…)

[516] Crème vanillée

Je publie vite mon truc avant que Dame (ou un autre) ne me pique mon titre – bien que je ne sache pas si, sur son nouveau burp, ce genre d’humour ait encore sa place (mais j’espère que oui).

Aperçue ce soir cette publicité.
J’ai vite dégainé mon appareil photo (enfin, mon téléphone, quoi) et voilà le résultat :
crème vanillée (la dernière publicité pour Babette)

Ça, c’est franchement calmé (et affadi), depuis la première publicité de la série, et je le regrette, le temps où le – fin – humour publicitaire faisait gueuler les chiennes de garde, souvent prêtes, hélas, à se tromper de combat.

Nota pour les non-initié(e)s : Les adeptes du BDSM désignent sous l’appellation « vanilles » les personnes ayant une sexualité « classique » (les vanilles sont aux SM ce que les goys sont aux juifs, en somme).

[515] Iron Man, nickel ?

Iron man, version BD

Le voilà (notre illustration, à gauche), le Iron Man de mon enfance, rouge et or, celui dont j’étais fan quand, dans la cour de récré de mon école primaire, je discutais, le dernier Strange (prononcer strange, pas strènje) à la main, avec mes copains de qui était le meilleur des super-héros, et qui nous allions être comme super-héros (oui, parce qu’à cette époque, nous allions être des super-héros).

Je ne me souviens pas pourquoi Iron Man était mon préféré, mais c’était mon préféré. Était-ce son côté bling-bling, le fait qu’il soit milliardaire le jour (plus cool qu’étudiant fauché, pas vrai l’araignée ?), le fait aussi que ses super-pouvoirs ne soient, en fait, que le fruit de la technologie, ce qui finalement rendait sa carrière accessible (je n’étais pas né sur la planète Krypton et il n’y avait pas de centrale nucléaire à proximité, il me fallait donc une alternative pour laisser à mes rêves l’espoir ténu de devenir réalité, ce qui les rend meilleurs). Strange, et avec lui Spiderman, Daredevil, Iron Man et les Quatre Fantastiques m’ont accompagnés sur la fin des années 70 (avant d’être remplacés en 1981 par L’Ordinateur Individuel quand, la même année, Mitterrand remplaçait VGE). J’ai appris que, par la suite, Iron Man, enfin Tony Stark, avait viré alcoolo et que c’est pour ça que le choix de l’acteur Robert Downey Jr. pour l’incarner au cinéma était particulièrement adapté, selon le buzz marketing indissociable de toute grosse machine holywoodienne, puisque lui-même a connu des problèmes d’alcool et de drogue. Une sorte de doctrine actor studio à la chronologie inversée.

Que le film soit une grosse merde ou une adaptation subtile, peu m’importait. Il fallait de toute façon que je le vois. Je me suis gardé de lire toute critique ciné, personne autour de moi ne l’avait vu, je ne suis même pas sûr d’en avoir vu une bande-annonce ; c’est donc l’esprit assez vierge que j’allais voir ce film un soir, en v.o., à La Défense. (suite…)