Avant de lire cette troisième et dernière histoire d’O, as-tu comme promis lu l’introduction, puis la première histoire, enfin la seconde histoire ?
Élévation
Ce soir, je rentre avec O d’une soirée très agréable. Je conduis sa voiture, et nous nous rendons chez elle. Pendant tout le trajet, O n’arrête pas de caresser mon entrejambe et tient des propos lubriques. Évidemment, dans ces circonstances, je bous ! Je garde les deux mains sur le volant, avec la route gelée, je préfère jouer la montre. Voilà d’ailleurs, on arrive dans son parking. Elle joue de l’infra-rouge, je songe à l’ultra-violer.
On arrive sur son emplacement, j’effectue une rapide manœuvre pour me garer en marche arrière. « Passe moi ta culotte », je lui dis. J’ai oublié de préciser qu’elle portait ce soir des escarpins à talons interminables, du genre à me faire bander rien qu’en y pensant les yeux fermés, des bas résille prune (les filles sont complètement fashion victim, non ?), une jupe presque trop longue, qui lui arrivait aux genoux, et un joli petit pull qui tenait bien au chaud dans son maillage Woolmark la paire d’oranges adorée. En dessous, je ne savais pas encore. Mais il y a effectivement une culotte, puisqu’elle commence à onduler de la croupe, les jambes arc-boutées, tandis que ses deux mains vont rechercher le morceau de tissu réclamé. Au passage, elle a un peu relevé sa jupe, et je peux donc observer le haut de ses bas. Pas de porte-jarretelles, du Dim-Up. Du résille Dim-Up prune ! On n’arrête pas le progrès. Je dois être une sorte de geek, ce genre de trucs high-tech me font un effet bœuf (enfin, bœuf c’est vraiment pas le mot).
Elle me tend sa prise : une jolie culotte en dentelle sombre, avec quelques broderies brillantes. Je la renifle ostensiblement, une grande expiration incantation : « Venez à moi les petites molécules ! » Elle est là, non seulement je la respire à grand nez, mais rien qu’au toucher, je sens l’humidité de sa mouillure. Alors, avec la même délicatesse de mon grand coup de pif, je sors ma langue, la plus pointue possible, et je lèche le tissu. C’est pas terrible, le goût du coton, mais c’est tellement cinématographique. O me regarde. Elle ne me dit pas « arrête ton cinéma », mais je sens une interrogation diffuse dans ses yeux. « Où veux-tu en venir ? ». Et toi, ma belle, où voulais-tu en venir, tout à l’heure, quand tu me rendais fou tandis que je ramenais nerveusement le carrosse au domicile de ma cendrillon ?
Je range la culotte dans la poche de ma veste. « Relève ta jupe ! ». O s’exécute (que pouvait-elle faire d’autre ?). « Écarte tes jambes ! ». J’approche mon visage de son sexe qui bée. Elle l’a rasé presque intégralement, il reste juste un fin triangle, comme la pointe d’une flèche qui montre le bouton. Sonnez et entrez !
Mon œil parcourt cette complexe anatomie, ces replis, coquillage, mille-feuilles, ce mystère qu’on ne se lasse pas de redécouvrir, sans jamais vraiment le connaître vraiment. Je pointe un des éclairages orientables du plafonnier vers son bas-ventre. Dans la pénombre de l’habitacle, la cyprine offre un reflet brillant sur l’un des pans de son sexe. Quel œil hypnotisera l’autre ?
Cela fait quelques minutes déjà que je contemple sa chatte sans dire un mot, ni faire un geste. O me regarde, silencieuse elle aussi. Je finis par dire « magnifique ! », puis je sors de la voiture, en lui lançant « tu viens ? », juste avant de refermer ma portière. Elle fronce un sourcil mais obtempère.
Nous marchons sans échanger d’autres paroles jusqu’à la cage d’escalier. Ses pas sont rythmés par le claquement vif de ses talons sur le bitume, qui résonne dans la nuit du parking. J’appelle l’ascenseur. La tringlerie se met en branle (curieux, comme le bruit de cette phrase est différent du bruit qu’elle décrit). Drôle, comme les bruits qu’on entend à peine le jour paraissent amplifiés la nuit. Je mets ça sur le compte de la vue, défaillante, qui passe le relais aux autres sens. J’ai l’impression que ce vacarme va réveiller tout l’immeuble. Viens, O, dans mes bras que je t’embrasse. Je t’ai prise par la taille, et je t’ai juste embrassée, O. Ta bouche est gourmande, mais ne sera pas rassasiée. L’ascenseur est arrivé. J’appuie sur le 4 de ton étage. Un bouton qui réagit sans état d’âme. Il s’allume. Les portes se ferment. Je plaque O face contre le miroir au fond de la cabine. « Lève tes mains ! Écarte les jambes ! ». Cette fois, c’est moi qui remonte sa jupe, qui dévoile une splendide paire de fesses. T’ai je dit que j’aimais tes fesses, O., leur galbe, leur rondeur ferme, ton cul qui me fait envie mais dans lequel je ne me suis pas encore aventuré ?
Ma main remonte le long de sa cuisse. Elle atteint le globe d’une fesse, qu’elle caresse pleinement. Elle redescend sur le sillon des fesses, effleure l’œillet, entre dans son sexe humide, sans difficulté. O frémit, se cambre sous la caresse, que je poursuis sur l’autre jambe. Maintenant, entre son cul et sa chatte, plusieurs doigts s’affairent, barbouillent de mouillure toute la zone. Dans son con, O sent désormais mon index et mon majeur, unis comme les deux doigts de la main, qui la fouillent, et, pas gêné, le pouce qui s’est invité en solo dans le passage étroit. Les petits gémissements d’O redoublent, et avec eux mon désir. Mon sexe gonflé tend le tissu de mon pantalon. Il devient un peu claustrophobe. S’il pouvait parler, il crierait « de l’air ! ouvrez ! laissez moi sortir ! laissez moi sentir ! laissez moi me frotter ».
Il ne parle pas, mais je le pense doué d’un pouvoir plus grand encore, il est télépathe, car, en pliant inconfortablement son bras, O lui tend la main, et, à travers les deux épaisseurs de mes vêtements, vient lui offrir une caresse apaisante. Sois tranquille, mon beau, ton heure viendra.
Depuis combien de temps sommes nous arrivés à l’étage ? J’ai le vague souvenir d’avoir entendu le bruit mécanique de la porte qui s’ouvrait, ou se refermait. Je me demande si l’ascenseur va repartir, appelé par un voisin en voie de devenir, pour toi O, soit un ennemi prêt à te darder des foudres de la vertu, soit un ami à l’œil lubrique et à la lippe baveuse dont tu te passerais peut-être ! O implore le dieu des syndics « sortons, on sera plus confortable sur mon lit », dit-elle. Peuh ! Quelle petite joueuse.
J’ouvre la porte de l’ascenseur, et nous sortons. O commence à chercher dans son sac les clefs de son appartement, mais je ne lui laisse pas le temps de les trouver. Je lui saisis brutalement les deux bras, au haut de ses poignets la force à s’infléchir, puis à s’agenouiller. Je rabaisse son torse vers le sol, sa tête également. La voilà prosternée, et sa joue se frotte contre le paillasson rêche, et je maintiens d’une main, par ses poignets ses deux bras dans le dos. O n’a pas protesté. Peut-être n’ose-t-elle pas faire de bruit, les voisins de palier n’ont pas tous le sommeil lourd, peut-être est-elle seulement muette de surprise, et prépare sa riposte.
Mais non, elle garde le silence, tandis que je relève sa jupe pour faire apparaître à nouveau son cul rebondi. C’est ma langue qui maintenant va honorer son œil. J’ai réuni les deux poignets de ma prisonnière pour les tenir d’une main et me libérer l’autre, dont j’ai grand besoin.
D’abord, pour écarter plus les cuisses d’O, et ouvrir l’accès à son sexe et à son cul.
Ensuite, pour la caresser. Ma main glisse sous son pull et atteint le globe de son sein droit ; je le pétris tendrement, pinçote le mamelon déjà durci, et prolonge ma caresse en redescendant le long de son flanc. Puis c’est autour des cuisses qu’elle se frotte, et remonte sur le sexe, entrouvre les lèvres de l’index et de l’annulaire, et habilement, faut bien le reconnaître, plonge le majeur au plus vif du sujet. Mon sujet, ma sujette, O, justement, laisse échapper de ses lèvres jusqu’alors silencieuses une interjection, homonyme….
Il faut dire que dans le même temps, ma langue s’est insinuée comme elle a pu à l’entrée de l’étroit conduit. Croyant deviner que je vais m’arrêter, déjà ? O m’implore : « continue ! ». Je poursuis, donc mon baiser de la langue, et mes doigts courent trouver de l’occupation dans la grotte voisine, elle aussi très accueillante… O ondule des reins, pour rythmer mes caresses.
J’abandonne un instant son con pour ouvrir mon pantalon et sortir mon sexe dressé. Ma main gauche retient toujours les poignets d’O, l’autre tient ma queue, et la dirige… Je m’amuse à la presser alternativement à l’entrée de ses deux orifices. Ma salive conjuguée à sa cyprine promettent pour chacun une entrée aisée, mais je préfère la voie classique. Je pénètre assez brusquement mon gland qui se fraye sans difficulté, comme prévu, un chemin. Puis, plus lentement, mais sans reculer, je m’enfonce complètement. Je reste un bref instant à éprouver la sensation de cette pénétration complète.
Cette confession vous semblera peut-être ridicule : je trouve le sexe d’O confortable. Un vrai bonheur !
Suffisamment large pour que mon sexe puisse aller et venir sans gêne, suffisamment étroit pour enserrer ma verge et lui offrir ces sublimes sensations, suffisamment profond pour qu’elle puisse s’enfoncer jusqu’au bout, sans craindre de faire mal à ma partenaire.
Avant de démarrer quelques mouvements de va-et-vient, je promène mes doigts sur les lèvres du sexe d’O, et je récolte leur mouillure, qui me sert à lubrifier encore un peu son cul que j’ouvre en douceur d’un doigt. Puis d’un deuxième. Je donne quelques coups de reins, mais O comprend que ce ne sera qu’un aimable préambule. Je me retire en effet, pour approcher maintenant la tête de mon sexe, bien raide désormais, et parfaitement lubrifiée, du seuil de sa rosace. Je m’y enfonce alors très doucement. J’ai lâché ses poignets, une main maintient mon sexe et guide sa progression lente, mais ferme, tandis l’autre ceinture O, passant sous son ventre, et s’accrochant à sa hanche. C’est comme pour t’empêcher de m’échapper, O, mais tu n’as pas l’air de vouloir renoncer, ma douce, à ce premier hommage sodomite que ma queue te rend. Tu grimaces un peu quand mon sexe commence ses premiers aller et retour, mais ton souffle devient de plus en plus rauque, et je vois une de tes mains, enfin libérée, prendre le chemin de ta chatte et la caresser au rythme de mes secousses.
Je me suis allongé sur ton dos, O, je te mords doucement l’épaule, puis l’oreille, où je susurre des petits mots qui resteront entre nous. Quand vient ta jouissance, explosive, les cris que tu n’as pas réussi à retenir ressemblent presque à des pleurs. Je jouis à mon tour, vite. Nous restons serrés l’un sur l’autre dans cette posture, un long instant, dans le silence. L’immeuble ne s’est pas réveillé, finalement. Ou alors, tout le monde a retenu son souffle, le cœur battant au rythme des nôtres, tendus sur la pointe des pieds, interdits par l’intensité de notre spectacle amoureux.
J’ai soif ! O m’invite à boire un verre.
Voilà, ami lecteur, le périple est accompli, tu as lu mes trois historiettes humides, tu peux donc nous dire quelle est ta préférée, et pourquoi !