Surtout, ne commencez pas la lecture de cet épisode sans avoir auparavant pris connaissance du premier volet : ça se passe ici.
⋆⋆⋆
Je n’arrive pas à me rappeler dans quel état d’esprit exact j’étais au moment où j’ai ouvert cette porte. Paisible et impatient, voilà ce qui me revient maintenant mais n’étais-je pas nerveux ? inquiet ? excité ?
J’ouvre la porte et tu es là devant moi ; tu entres, tu souris et malgré ton air calme s’échappe de toi un éclair de fièvre. Je vais pour t’embrasser mais tu esquives ma bouche qui n’atteint qu’une joue. Commençons donc tranquillement, me dis-je naïvement.
Je ne sais même plus si tu m’as dit bonjour mais je me souviens bien de ta première phrase : « Je peux me mettre à l’aise ? »
J’ai à peine le temps de bredouiller un « oui » que tu ouvres ton manteau, le fait choir à tes pieds et qu’ainsi tu m’apparais entièrement nue, ne serait-ce tes chaussures rouges à talons et ta paire de bas noirs. À ce moment-là, tu guettes ma réaction et j’imagine que tu as pu voir fugacement mes yeux s’arrondir comme des billes, puis un large sourire se dessiner sur mon visage. Commençons donc le pied au plancher!
Je te prends dans mes bras et mes mains commencent à courir sur tout ton corps nubile tandis que, fébrilement, tu t’essayes à faire tomber mes propres vêtements. Une de mes mains s’est déjà fichée entre tes cuisses quand tu t’escrimes encore sur les boutons de ma chemise. Mes mains rebondissent sur ton cul quand les tiennes se posent sur mon torse enfin accessible. Ma ceinture te donne un peu plus de mal, alors je t’aide car je suis impatient aussi que tu arrives à ma queue. Tu commences par en apprécier l’envergure en la caressant au travers de mon boxer et je peux, quant à moi, palper ton émotion à ce moment-là.
Lorsque je suis entièrement nu, je t’allonge sur la couette blanche et fraîche pour poursuivre nos explorations. Mes mains goûtent à tes seins, mes lèvres mangent ta nuque, ma bouche lèche ton ventre, mes doigts filent sur le nylon de tes jambes, je susurre à ton oreille mon désir obscène, avant de sucer ton lobe, ce qui te fait frissonner de plaisir. Quand, par le plus grand des hasards, mes doigts se posent là où se creuse ton plaisir, pas le moindre doute ne peut planer sur l’état d’excitation dans lequel tu te trouves. (suite…)