[490] Rien qu’une semaine

Comme je vous le disais, la semaine passée a été un peu intense. Le week-end ne l’a pas moins été.
Avant lundi dernier, je me réfugiais derrière mon emploi du temps de cadre, mes obligations (qui n’ont rien d’une sinécure, soit dit en passant) familiales pour limiter mes activités militantes 1/ à la participation aux AG de ma section et 2/ à la fourniture d’espèces sonnantes et trébuchantes pour ma cotisation complété d’un soutien financier pour la campagne de mon candidat (NB : ceci ouvrant droit à de substantielles réductions d’impôts).
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[489] Intense

Ami lecteur,

Je te prie de bien vouloir m’excuser de ce silence indigne, de ce billet médiocre dont le seul but est de rompre le silence susdit. Mais voilà, je suis hyper-vachement-méga occupé en ce moment.

Tout d’abord, je reviens d’une semaine de vacances. Bon, ça, c’est rien. Tout s’est bien passé, j’ai bien skié, je reviens entier de la tête aux pieds mais la question n’est pas là. Le problème, c’est qu’après 8 jours d’absence, mon lecteur de flux RSS s’est fait plus gros que le bœuf et j’ai, une semaine après, toujours plus de 1000 billets à consulter (dont 697 dans la rubrique « images », 899 à caractère professionnel ou para-professionnel et 174 dans la rubrique « femelles », la plus croustillante, vous imaginez bien).

Ensuite, au boulot, les courriels se sont empilés aussi, et vu mon rythme de travail (tout occupé que je suis à dépiler mes 1538 notes sur Google Reader), ça ne dépile pas vite. Parsemez mes journées de réunions dans tous les sens, de commande de fournitures kafkaiennes, et vous obtenez un burpeur passablement débordé pas loin de la panne sèche.

Alors là, vous ajoutez le dernier ingrédient magique : une campagne électorale super serrée et un soudain accès de militantisme aigu et c’est définitivement cui(t). Au lieu d’écrire de doux billets pour vous occuper, je passe des heures à tourner mes phrases pour poster sur les différents burps politiques de ma ville le commentaire susceptible de faire basculer le plus de voix dans mon camp (NB : pour ceux qui ne s’en seraient pas rendu compte, c’est celui de gauche). C’est un exercice délicat, parce qu’évidemment, inutile d’espérer faire changer d’avis les convaincus (hein, c’est comme si t’essayais de me faire voter Chirac, ridicule ! inconcevable ! Ah oui merde, c’est arrivé déjà). Par contre, si par extrême hasard un citoyen suffisamment curieux et civique pouvait passer sur un burp modéré sans avoir d’opinion (déjà) tranchée, alors là, dziiiing, c’est celui-là qu’il faut toucher, avec un discours subtilement dosé entre équilibre (vois comme je suis modéré, que je sais reconnaître les bons et les mauvais côtés de tous les camps, y compris le mien) et la petite dose de mauvaise (ou pas) foi qui flèche la direction où voter pour atteindre le degré de sagesse qui est le mien. Mouais mouais mouais.

J’ai même sacrifié mes fins de journée au bureau, en quittant exceptionnellement tôt (19h) pour aller faire des collages pour-la-première-fois-de-ma-vie. Mais bon, c’était décevant.

Tout ça pour te dire que demain je vais distribuer des tracts, dimanche je vais être assesseur pour-la-première-fois-de-ma-vie, dimanche soir, j’aurais la super patate ou la gueule de bois en fonction du score… Bref… Ne compte pas sur moi pour te raconter ma vie ici.

Allez, une petite image, pour la route ?

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Dernières instructions avant le départ de l’équipe collage dans une banlieue rouge

[488] Qu’est-ce que je n’ai pas fait là…

En achetant le nom de domaine burp.fr, je n’imaginais pas forcément recevoir, dès sa création, des dizaines de pourriels.
J’avais acheté, il y a maintenant 8 ans, un autre nom de domaine, et il s’est écoulé pas mal de temps avant que je ne reçoive ces « courriers non sollicités », mais avec burp.fr, pfuiiitttt !, ce fut instantané.

La première hypothèse que j’ai fait, compte tenu du nombre important de courriels arrivant sur une adresse @burp.fr bien précise, c’est que ce domaine, fraîchement acheté, appartenait précédemment à quelqu’un d’autre, qui l’aura utilisé puis finalement abandonné. La main passe.

Sans contredire cette première hypothèse, il apparaît qu’une seconde hypothèse concurrente est à prendre en compte : certaines personnes utilisent spontanément cette adresse comme une adresse bidon, totalement au pif, mais statistiquement ça tombe parfois chez moi. Pas de bol.

En témoigne ce curieux accusé de réception qui a atterri dans ma boîte aux lettres « catch-all » :
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[484] Immortels

Comme Jack Lang est à jamais Ministre de la Culture, Jacques Chirac est à jamais le Président qui va au Salon de l’Agriculture.

Avez-vous noté ce qui ressemblait à un soupir de soulagement dans la voix des journalistes qui annonçaient que, cette année encore, Jacques Chirac irait bien palper le cul des vaches ?

Le monde tourne, c’est rassurant.

[483] Courrier des lectrices

D’abord, pour signaler qu’à ce jour, j’ai reçu trois charmantes œuvres pour le concours permanent de fan-art annoncé récemment. Mais je n’ai pas encore eu le temps de mettre ça en ligne. Plus précisément, de mettre ça en ligne tel que j’aimerais que ça paraisse. Un peu de patience, donc.

Une fois ces premières œuvres en ligne, cela créera, je suppose, une saine émulation pour enrichir la rubrique.

Je n’écris pas grand chose, ces temps-ci. Ou plutôt, ce que j’écris n’est guère publiable : du code PHP de bas de gamme (pour les néophytes, PHP est un langage de programmation beaucoup utilisé sur le Web, et notamment par la plateforme WordPress) vu que je fais mes premiers pas, les yeux rivés sur la documentation en ligne. Ça n’intéresserait personne, je crois, même pour un exemple d’utilisation de guillemets droits.
"Ceux-là."

J’avais annoncé que je ne migrais pas les anciennes notes depuis H&F ; j’ai changé d’avis. Ce sera plus simple que tout soit réuni dans un seul endroit. Pour moi, l’enveloppe change, mais il s’agit toujours de la même chose. Mon burp.


À défaut de mes mots, donc, je vous livre ceux d’une autre qui me confie ce récit et que je vous propose verbatim.

₪ ₪ ₪

Kim JoonJe devais passer une journée à Paris pour mon travail, je décidais d’y rester la nuit afin de pouvoir en passer une partie avec toi. Tu avais réservé une chambre près de Pigalle. « Je te donnerai rendez-vous à l’hôtel. Tu te banderas les yeux avant d’entrer. Prépare ta bouche, ta chatte et ton cul à me recevoir. Tu seras silencieuse. Moi aussi. » Après un léger changement de programme, je t’attends dans la chambre, uniquement vêtue de bas noirs, les yeux recouverts d’une écharpe, le sexe humide. Tu frappes à la porte : malgré cette consigne de silence, je demande confirmation avant de t’ouvrir. Tu entres, je suis presque nue, tu es habillé, j’aime le contraste : toucher ta veste en cuir, tes vêtements, sentir tes mains sur ma peau, ta bouche sur la mienne. Je titube, aveuglée, tu me colles contre un mur, nous nous embrassons sauvagement, j’aime.

Nous rejoignons le lit, moi à demi allongée, toi debout devant moi, quelques épaisseurs de vêtements en moins. Je cherche à tâtons ton sexe sous ton pantalon, tu me repousses, me plaque sur le lit, emprisonnant mes mains. Tu me caresses le sexe, m’embrasse la bouche, les seins, je joue à me débattre pour me libérer de cette délicieuse emprise.

Ensuite… quelques images et sensations qui restent…

Tu me pénètres ; j’adore ce moment où après l’avoir tant désiré, je sens le sexe de mon partenaire entrer, se frayer un chemin, me remplir, enfin.

Tu es sur moi, en moi, je suis à demi hors du lit, le dos à moitié dans le vide, maintenue par mes mains. L’écharpe qui m’aveuglait glisse, je me découvre dans un grand miroir, le visage à quelques centimètres du mur, nous trouve beaux ainsi.

Tu jouis en moi, dans mes bras, je t’embrasse, te caresse.

J’ai toujours envie. Je me caresse alors que tu es dans la salle de bain, tu me regarde puis viens me rejoindre. J’ai envie de toi, de ton sexe en moi. Tu m’exauces, je jouis ; c’est si bon.

Nous quittons la chambre pour aller manger. Je suis en jupe, sans sous-vêtements, je te le dis. J’aime jouer, te provoquer, sentir ton désir, tes mains baladeuses dans la rue. À table, j’enlève une de mes chaussures, fait remonter mon pied vers ton entrejambe. Tu me fais remarquer qu’il n’y a pas de nappe, je m’en fiche. J’enlève mon pull, me penche vers toi pour t’embrasser par-dessus la table. Une de tes mains vient se balader sur mes petits seins. Je me lève, viens chercher ta bouche pendant que tu caresses mes fesses nues. Je m’échappe. Ce qu’il y avait à manger ? Aucune importance… Juste envie de retourner à l’hôtel.

Je t’embrasse sur le chemin du retour, dans l’ascenseur. Tu glisses un doigt en moi, nous allons ainsi dans le couloir puis jusqu’à la chambre ; caresses, baisers, vêtements qui disparaissent. Nous faisons l’amour au clair de lune. Je te chevauche, tu me prends, m’encules… Pause… Reprise de ces si agréables hostilités, câlin…

Il est tard, tu dois partir. Dommage…


Illustration : Kim Joon – série tatouage.